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[Chronique] Übel Blatt, Volume 6 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 6 – Etorouji Shiono

ubel blatt 6


Alors que Koinzell affronte les quatre chevaliers lancés à sa poursuite par Rosen, le comte Barrestar, qui sombre de plus en plus dans la folie ordonne un assaut dévastateur sur la ville libre de Jullas-Abllas.
Au milieu de ce chaos Ato, grièvement blessée, lutte contre la mort…

Mon avis

Übel Blatt m’avait conquise jusqu’ici, aucune fausse note n’était à soulever. Mais voilà, ce sixième volume ne me satisfait pas sur plusieurs points…

Mais revenons à l’histoire. Koinzell est toujours dans la ville libre, cherchant un moyen d’en finir avec Barrestar, qui n’est pas loin. Sauf qu’une petite troupe est à la poursuite du tueur de héros, et que Ato est sur le point de mourir en ayant voulu aider Koinzell.

Il y a deux choses qui m’ont faite grincer des dents dans ce sixième tome, dont l’un est sous spoiler, donc à vos risques et périls !

Ato
Ato qui est sur le point de mourir, reçoit le sang de Koinzell pour vivre et acquérir de sa puissance, qui rappelons-le, se déclanche grâce au pouvoir de la lune. Sauf que Ato n’attend pas que la lune débarque et commence à se battre 10000 fois mieux qu’avant aux côtés de Koinzell… en plein jour. Logique. Sachant qu’on apprend dans les premiers tomes que Koinzell a mit plusieurs jours avant de se lever après sa transformation!

L’autre problème, c’est que ça tourne méchamment au fan service. Autant avant, voir un sein était parfaitement dans le contexte. Là, c’est totalement gratuit pendant le spoil d’en haut ! Ce n’est pas parce qu’un personnage féminin s’est pris une raclé pendant un combat, que tous ses vêtements sont déchirés (et par magie en plus…) et qu’il reste juste une bande de tissus qui ne cache plus rien… Bref, du fan service sacrément injustifié qui n’a pas sa place ici.

Mais mis à part ça, on avance dans l’intrigue et ça rattrape tout le reste. Le peuple est en train de se poser des questions sur leur héros et sur le tueur de héros… Qui est vraiment mauvais, et qui est vraiment bon? Le peuple se ralliera-t-il derrière Koinzell?

En bref, nous avons déjà vu mieux dans la saga, et j’espère que la suite ne me décevra pas !

 

[Chronique] Judge, Volume 3 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Judge, Volume 3 – Yoshiki Tonogai

judge 3


Pour chaque adolescent le mot d’ordre est simple : survivre, quitte à condamner son voisin à mort !
Le jeu continue… prêts pour le second vote ?

Mon avis

Milieu de série, et ça traîne déjà des pieds… Yoshiki Tonogai m’a habituée à bien mieux que ça !

Parce que là, nous n’apprenons rien. La big révélation se voulait être qu’il y ait quelqu’un avec eux qui exécute les sentences, mais très franchement, qui ne s’y attendais pas ? Surtout pour ceux qui comme moi ont pu déjà lire Doubt, on le voyait venir à des kilomètres !

Donc, ce troisième tome se concentre sur le deuxième vote, et point de surprise là aussi : les gentils sont gentils, les méchants sont méchants et je mettrais ma main à couper que le tueur est une tueuse et qu’elle est dans le groupe des gentils. Simple déduction, mais je me trompe peut-être.

Mais je m’attendais à mieux, je m’attendais à de la grosse révélation, qu’on en apprenne plus sur le passé de chacun ! Je m’attendais à tout, sauf à ça ! Maintenant, il y a juste trois fois plus de questions, et pas l’ombre d’une seule réponse… Et certaines similitudes avec Doubt recommencent à pointer le bout de leur nez, ce qui s’annonce pas forcément génial !

J’espère que la suite avancera mieux que ça, parce ce que pour l’instant ce n’est pas gagné !

[Chronique] Hate list – Jennifer Brown

[Chronique] Hate list – Jennifer Brown

hate list

  • Éditeur : Albin Michel (2012)
  • Pages : 404
  • Genre : Drame
  • Prix : 6.90€
  • Acheter Hate list

« C’est moi qui ai eu l’idée de la liste. Je n’ai jamais voulu que quelqu’un meure. Est-ce qu’un jour on me pardonnera ? »

C’est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu’ils ont écrite pour s’amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l’établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s’est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu’au matin où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée…

Mon avis

Valérie et son copain Nick sont persécutés tous les jours par leurs camarades de promo. Chaque fois qu’un élève les embêtes, ils notent son nom dans un petit carnet rouge, la liste de la haine. Mais un jour, Nick arrive au lycée et met un terme à tout ça dans un bain de sang. Il blesse Valérie, et met fin à ses jours. Quelques mois après, Val retourne en cours et essaye de vivre après cette tuerie et tente de se reconstruire…

Je crois que je ne m’attendais pas à ça. Quand j’ai ouvert ce livre, je pensais que Val chercherait à savoir pourquoi son copain est passé à l’acte. Mais en faite, nous suivons surtout cette reconstruction, comment les gens vivent l’après, l’impact que ça a eu sur eux et ça ne va pas plus loin.

L’histoire ne m’a absolument pas touchée. Je sais, c’est tragique, ça a fait l’actualité il y a quelques années… Mais la façon dont l’histoire est racontée ne m’a plus touchée que ça. C’est un peu le même schéma de ce genre de roman à succès : les parents du personnages principal font comme s’ils n’entendent pas leur enfant en train de se remettre au fond de leur lit d’hôpital, qui se font des idées sur la situation, des élèves/amis qui font semblant d’apprécier le personnage principal, un policier qui enquête et qui ne croit pas une seule seconde la survivante, un psychiatrique de l’hôpital à côté de la plaque, la survivante qui sort avec le bad guy qui vit dans un logement insalubre avec la mère qui change de mec comme de chemise… Oui, à peu de chose près, c’est les mêmes éléments que dans Hantise que j’ai lu ce mois-ci…

Je n’ai pas trouvé que tout le blabla sur « la haine des autres a amené Nick à se venger blabla… » soit vraiment convaincant. En faite, ça a fait l’effet inverse, parce que tout ça ne vient qu’à la fin du roman, devant une palanquée de caméra et non dans un contexte plus réaliste.

En bref, j’en ressort déçue. Je m’attendais à autre chose, et le contenu ne m’a pas convaincue. Dommage!

[Chronique] Vampire Knight, Volume 7 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 7 – Matsuri Hino

vampire knight 7


La nuit venue, Yûki ne parvient pas à trouver le repos. Elle est obsédée par ce passé dont elle ne parvient pas à se souvenir mais qui pourtant cherche à ressurgir.
De son côté, Zero sombre inéluctablement vers le Level E… Pour retarder l’échéance, Kaname lui propose un marché terrifiant!

Mon avis

Ce septième tome est de loin mon préféré. Nous arrivons à un point de non-retour et nous nous enfonçons encore plus dans la noirceur qui caractérise cette saga. De plus, nous avons enfin notre romance! Et oui, Vampire Knight reste un shôjo!

Les révélations commencent à tomber, et le passé de Yûki est sur le point d’être révélé, et un nouveau personnage censé être mort fait son apparition, dans le corps de Shiki. Qui-est-ce? Que veut-il? Quels ennuis va-t-il amené? Et surtout, quel est son lien avec le frère de Zero, fraîchement admis à l’académie Cross?

Et puis, c’est un tome qui a inspiré bien des yaoïstes, avec la scène entre Kaname et Zero, les deux ennemis de toujours qui s’enferment dans la chambre du sang pur pour proposer des marchés plus ou moins potables au chargé de discipline…

Ce tome est axé également sur Yûki et sa recherche de souvenirs, et qui a des hallucinations terrifiantes, et commence à se douter de certaines choses. J’ai hâte d’arriver aux révélations, pour en savoir plus, car les mêmes souvenirs commencent à devenir rébarbatifs: une nuit, dans la neige, et il y a eu du sang, et un vampire a voulu l’attaquer, et Kaname est arrivé et l’a sauvée, ect… Un coup de pied dans ce sens là va être énorme!

Hâte de me mettre sur la suite! 🙂

[Chronique] Chuuut ! – Janine Boissard

[Chronique] Chuuut ! – Janine Boissard

chuuut !

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 320
  • Genre : Drame
  • Prix poche : 6.80€
  • Acheter Chuuut !

«On se tait, on se tient.» Telle est la devise des Saint Junien. L’arrivée de Nils, «l’enfant prodigue» que personne n’attendait, va faire voler en éclats l’unité de cette famille en apparence si parfaite… Un beau château entouré de vignes, près de Cognac. C’est celui d’Edmond de Saint Junien, exploitant du «nectar des dieux». Devise de la famille : «On se tait, on se tient !» Quoi qu’il arrive. Et même lorsqu’il s’agit de Roselyne, la fille aînée, la «fille perdue», dont on est sans nouvelles depuis des années. L’arrivée au château de son fils, Nils, dix-huit ans, dont tous ignoraient l’existence, va faire exploser un lourd secret de famille et voler en éclats l’unité apparente des Saint Junien. Heureusement, l’amour est là.

Mon avis

Est-ce que la personne qui a écrit ce résumé a lu le livre ? Non mais sérieusement ? Voici mon propre résumé: Au moment de la mort de sa mère, Nils, dix-sept ans (même ça, c’est faux !), quitte Amsterdam pour rejoindre la demeure familiale, dirigée d’une main de maître par son grand-père, Edmond de Saint Junien. Son arrivée ne va pas plaire à tous, va révéler quelques jaloux, mais aussi des personnes paranoïaques, fausses et menteuses. Quelques semaines après son arrivée, il est retrouvé dans une cabane, avec le corps sans vie de la petite Maria entre ses bras. Ses tantes arrivent sur place, et l’accuse de viol et de meurtre, car c’est forcément sa faute, toutes les preuves sont contre lui. Mais est-ce vraiment lui?

Voilà, un résumé qui résume mieux que l’autre.

Dans l’ensemble, l’histoire est plutôt bien, mais il y a pas mal de défauts. Tout d’abord, à la page 84, j’ai deviné qui était le véritable coupable, et pourquoi. Sur 320, ça craint. L’auteur n’a fait aucun effort pour cacher les éléments, malheureusement. Ensuite, les éléments ajoutés en plus à l’histoire, histoire de rajouter des pages en plus. L’histoire du petit Paulin qu’une des cousines garde, la relation entre cousins germains, la vie d’Agnès et son nouveau né… Bref, autant de petites choses qui n’influent pas sur l’histoire et qui servent un peu à rien.

Ce qui a été particulièrement déroutant, c’est le changement de point de vue que l’auteur change tous les deux paragraphes. Un temps, c’est la point de vue d’une cousine, puis le point de vue de l’auteur, ect… Des fois, le changement s’opère en plein milieu de paragraphe. En bref, pour la fluidité, on repassera.

Mais en dehors de tout ça, l’histoire et l’enquête qui suit après la découverte du coupable est fort sympathique, mais ça s’arrête là. J’en ressort mitigée, et pas plus satisfaite que ça. Dommage!

[Chronique] Vampire Knight, Volume 6 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 6 – Matsuri Hino

vampire knight 6


Zero, rongé par la souffrance que provoque sa lente dégénérescence vers le Level : E, approche ses lèvres de celles de Yûki. Ce baiser manqué trouble beaucoup la jeune fille. Plus déconcertant encore, quelques jours plus tard, Kaname lui demande si elle veut devenir un vampire. Victime d’hallucinations terrifiantes, Yûki décide de retrouver ses souvenirs perdus. Mais un nouvel ennemi se dresse dans les ténèbres…

Mon avis

Le cinquième tome bouclait la première partie de l’histoire, soulevait d’autres questions, mais comment mettre en place cette deuxième partie après tout ça? Et bien, Matsuri Hino l’a fait, et le résultat est plutôt pas mal…

Maintenant que les bases de cet univers sont bien installées et intégrées, il est temps de s’intéresser à des choses un brin plus complexes, comme le passé de Kaname et de Yûki. Tandis que l’un ne souhaite pas tellement qu’il soit étalé, Yûki cherche par tous les moyens possible à deviner ce qui s’est passé dix ans avant, quand Kaname l’a sauvée de griffes d’un vampire. On entre aussi un peu plus dans l’aristocratie vampire, et le fonctionnement de la guilde des hunters, ce qui nous permet moult révélations (accompagnées de leurs questions).

Mais Matsuri a réussi à conserver le côté sombre de ce manga, toute cette noirceur qui s’en dégage, ce qui est plutôt appréciable, tout en gardant quelques notes d’humour avec nos vampire pas trop dégourdis. Il reste à voir comment évoluera la suite de l’histoire, qui promet pas de mal de rebondissements et de nouveautés…

[Chronique] Tsukihime, Volume 1 – Sasakishonen

[Chronique] Tsukihime, Volume 1 – Sasakishonen

tsukihime 1


Victime d’un grave accident dans son enfance, Shiki a hérité d’un pouvoir aussi mystérieux qu’effrayant : il peut discerner les lignes vitales qui traversent chaque objet ou être vivant. En découpant ces lignes, il peut tuer et détruire avec une facilité déconcertante : sa lame s’enfonce comme dans du beurre dans le plus solide des matériaux. Malheureusement, ce pouvoir fait aussi monter en lui d’irrésistibles pulsions meurtrières…

Mon avis

J’avais lu ce premier tome il y a maintenant six ans, et quand je l’ai vu dans la bibliothèque d’un ami, je lui ai emprunté, histoire de me remettre dans le bain. Et pour le coup, j’ai bien fait! Je compte me faire cette série quand j’aurais fini les autres 🙂

Ce premier tome met en avant Shiki, une jeune homme qui, depuis un accident, voit des lignes sur les personnes et les objets. En suivant ces lignes avec une lame, il est capable de tuer instantanément et de détruire tout ce qu’il veut. Huit ans après, il croise une jeune femme dans la rue et la tue, sauf que le lendemain, elle est là, bien vivante, car c’est un vampire…

Un tome d’introduction plein de promesses et qui se targue d’avoir de gros scènes d’actions dès le départ, dans un univers totalement mature, voilà l’idée d’un chouette manga que je me fais, et Tsukihime l’a fait. Les personnages sont réfléchis, et se posent des questions sur leurs actes, s’intéressant plus à l’ennemi qu’à la poitrine des filles d’à côté. Et sérieusement, ça fait du bien.

Côté graphismes, le trait est simple mais précis (tout comme l’intrigue). On a à faire à un manga épuré, si épuré que ça en fluidifie la lecture, Sasakishonen ne se perd pas dans les détails. Les personnages sont bien définis, reconnaissables très facilement, que l’on soit en plein flashback ou non.

En bref, que ce soit l’intrigue ou graphiquement, Tsukihime est un manga qui se laisse lire et apprécié, avec une certaine légèreté qui ne dérange pas, malgré le côté « mature » que veut donner le mangaka à sa série.

[Chronique] Cruelles – Cat Clarke

[Chronique] Cruelles – Cat Clarke

cruelles

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 419
  • Genre : Drame
  • Prix : 17.90€
  • Acheter Cruelles

Lors d’un séjour avec sa classe en Écosse, Alice et sa meilleure amie Cass sont coincées dans une cabane avec Polly, l’asociale de service, Rae, la gothique aux terribles sautes d’humeur et Tara, la reine des pestes. Populaire, belle et cruelle, cette dernière prend un malin plaisir à humilier les autres. Cass décide qu’il est grand temps de donner à Tara une leçon qu’elle n’est pas prête d’oublier. Va alors se mettre en marche une succession d’événements qui vont changer la vie de ces filles à jamais.

Mon avis

Alice King, jeune lycéenne de 16 ans, part en voyage scolaire en Écosse, dans un trou perdu. Sur place, elle partage son chalet avec sa meilleure amie, Cass, une gothique trop renfermée sur elle-même, Rae, une fille totalement asociale, Polly, mais aussi avec Tara, la peste de service, mais aussi la plus populaire. Cass et Polly n’en pouvant plus des humiliations publiques quotidiennes que leur fait subir Tara, elles décident de monter un plan pour lui faire peur. Mais quand Tara meurt pendant l’exécution de ce plan, quelle solution reste-t-il aux filles?

Ce roman porte bien son nom… Cruelles. Parce que c’est cruel ce qui arrive, cruelle est leur décision, cruel est la vie après la mort de Tara. L’histoire s’ouvre sur son enterrement, et à partir de là, j’ai eu qu’une seule envie: celle de découvrir au plus vite comment elle est morte. Et une fois passé ça, on se demande bien comment les filles vont faire pour garder le secret, certaines vont changer après ça…

Je n’ai pas vu les 400 pages passer, Cat Clarke nous emmène avec elle dans ce drame, sans nous lâcher une seule seconde. L’histoire est plutôt bien écrite, fluide, allant à l’essentiel. Que dire de plus? Je n’ai vraiment aucun point négatif à soulever de ce côté là, si ce n’est qu’une coquille qui s’est glissée dans le texte, inversant les personnages Polly/Rae pendant un très court moment.

J’ai totalement adoré le personnage d’Alice, totalement torturée par ses sentiments et le drame, qui ne sais plus où donner de la tête. Plus elle en apprend sur cette histoire sordide, plus on sent son désespoir et son envie d’en finir avec ce lourd secret. Sans vouloir spoiler, je m’étais imaginé une fin totalement différente pour Alice, autant dire que celle-ci m’a surprise, mais j’en reste tout de même satisfaite.

En bref, pour une première plongée dans les romans de Cat Clarke, je suis ab-so-lu-ment satisfaite et très contente! Merci beaucoup à ma binôme Cece de m’avoir aider à sauté le pas en me le choisissant pour notre lecture mensuelle !

[Chronique] La femme du vampire – Nina Blazon

[Chronique] La femme du vampire – Nina Blazon

la femme du vampire


La jeune Jasna vit avec ses six sœurs dans une cabane misérable avec un père alcoolique et brutal. Celui-ci la vend à un homme de passage qui cherche une épouse pour son fils Danilo. Une fois le mariage célébré et la nuit de noce passée, Danilo ne touchera plus jamais la jeune fille. Une rumeur court sur ce dernier : serait-il un vampire ? Et pourquoi empêche-t-on Jasna d’aller à l’église ? Tandis que le mystère plane, elle rencontre un jeune bûcheron, Dusan, dont elle tombe immédiatement amoureuse. Mais lui aussi cache un sombre secret…

Mon avis

J’ai mis un petit bout de temps avant de me mettre à taper cette chronique, car j’ai un problème. Je ne sais absolument pas quoi penser de ce livre. Plus j’y réfléchis, plus j’ai de mal à trouver des points positifs à ressortir…

Revenons déjà sur l’histoire. Jasna vit avec son père alcoolique et ses six sœurs, dans une cabane misérable, quand Jovan passe chez eux et l’achète, pour pouvoir la marier à son fils, Danilo. Une fois sur place, les évènements plus étranges les uns que les autres vont se succéder, et Jasna n’y comprendra rien… Ou presque, vu que le lecteur n’a rien compris, mais elle, si.

Je me suis ennuyée, passé le mariage j’attendais encore qu’il se passe quelque chose. Une petite dose d’exorcisme par-ci, une autre dose de commérages par-là, bref rien de bien palpitant. Si j’en ai retenu une chose, c’est que tous mentent et qu’on a 3 versions pour différentes choses qui se sont déroulées, vue par chacun des personnages. Je n’ai pas compris où l’auteur voulait en venir, ça part dans tous les sens, pour revenir au même point, le lecteur ne comprend toujours rien, mais Jasna a tout compris…

Côté personnages, ça ne passe pas non plus, je n’ai pas réussi à m’attacher à un seul d’entre eux.

Pourtant il y a une bonne idée derrière tout ça, celle de montrer les vampires tels qu’ils étaient vus à l’époque : une simple maladie de peau qui t’empêchait de te montrer au soleil, et tu étais un vampire. Et par dessus tout, en cas de récolte perdue ou animaux attaqués, on déterrait les cadavres pour voir si un vampire n’était pas dans le tas. Mais ce pan là est travaillé que dans la fin, moment des révélations sur les secrets familiaux.

En bref, j’en ressort très très mitigée et que moyennement satisfaite de ma lecture, je m’attendais à plus d’action, plus de retournements de situation…

[Chronique] Le fourgon – Jacques Desponds

[Chronique] Le fourgon – Jacques Desponds

le fourgon


Frank est a priori un type comme vous et moi. En tout cas, c’est un génie des affaires car en quelques années, avec sa société de fabrication et de distribution de meubles de bureau, il a bâti une fortune colossale. Tout lui sourit : sa réussite entrepreneuriale est flamboyante, son mariage avec Shirley un rêve fabuleux couronné par la venue au monde de Daphné et de Jérôme. Mais Frank sent peu à peu le vide envahir son existence trépidante. La mort accidentelle de son fils va encore amplifier son désarroi existentiel, au point qu’il décide de quitter la Suisse et d’émigrer en Floride avec Shirley et Daphné. Menant la vie insouciante d’un riche rentier, il ne se doute pas que le mauvais sort va s’acharner sur lui : problèmes familiaux, lettres de menace de mort…
Souvent le destin nous joue des tours insidieux, qui font brutalement basculer dans un abîme de tourments une existence pourtant soigneusement planifiée. De quoi être entraîner dans une spirale destructrice !

Mon avis

Frank est un homme sans problème, un génie des affaires qui s’est bâti une fortune colossale en quelques temps. Tout allait pour le mieux pour Frank: une femme aimante, Shirley et deux enfants géniaux, Jérôme et Daphné. Mais tout part en morceaux quand Jérôme perd la vie dans un accident de voiture. N’aillant plus le goût à rien, Frank part en Floride se faire une nouvelle fortune avec nouvel associé, Jim. Mais une fois sur place, la vente d’un de ses fourgons va vite entraîner une spirale destructrice…

Frank nous livre une rétrospective de sa vie, depuis le jour de sa rencontre avec sa femme, Shirley, jusqu’au dernier jour de sa vie. Une spirale de sentiments et d’émotions, à la fois prenante et totalement destructrice, qui font que l’on ne peut pas lâcher ce livre avant de l’avoir fini. Mais, parce qu’il y en a un, j’ai deviné la plupart des évènements du livre. Que ce soit la sexualité de Daphné, de comment l’auteur des lettres de menaces de morts veut réaliser son acte (no spoil, promis), ce qui se passe avec Shirley quand elle accepte son dernier travail à L.A, tout ça, je l’avais deviné, ce qui me déçoit car je m’attendais beaucoup à ce que ce thriller nous surprenne, que le suspens soit au rendez-vous, mais ce n’est pas le cas.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Frank, à la fois complexe et simple, qui nous présente toute un panel de sentiments et de réactions très réalistes face à des menaces, la perte d’un proche, l’amour ou autre. On apprend a aimer et détester avec lui les personnes qui l’entoure.

Outre ce détail qui m’a déçue, ce livre est plutôt bien écrit dans son ensemble. Dans un style plutôt soutenu, Frank nous emmène à travers le long chemin qu’il a parcouru, son désarroi, son amour, sa tristesse et ses doutes. On se retrouve happés dans cette spirale de sentiments, l’histoire de toute une vie.

En bref, un bon livre très bien écrit, mais qui manque cruellement de suspens, le lecteur devine très facilement où l’auteur veut en venir, c’est une lecture sans prise de tête, très agréable. Merci aux éditions Rebelle et à Babelio pour cette masse critique!