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Tag: meurtre

[Chronique] Chroniques de Shaa’l, tome 1 : L’esprit du dragon – Anne Muller

[Chronique] Chroniques de Shaa’l, tome 1 : L’esprit du dragon – Anne Muller

chroniques de shaa'l 1

  • Éditeur : Etherna (2013)
  • Pages : 426
  • Genre : Fantasy
  • Plus édité

Éloigné de sa famille pour son propre salut dès sa plus tendre enfance, le jeune zéphyr devra apprendre, écouter et comprendre son destin pour devenir l’un des plus grand Rêveurs d’Etherna. Malgré les perversions et les complots dont il est indirectement victime, il devra s’élever et trouver le chemin qui mène vers ce qui l’attend. La route est longue. Les épreuves multiples et les traumatismes nombreux. Repoussé par les pro-dragons à cause de ses origines religieuses, renié par les siens pour avoir été éclaboussé par le mal incarné, parviendra-t-il à dépasser la haine et la rancœur qui coule dans ses veines et accepter sa véritable nature? Rêveur. Âme corrompue par la malfaisance des grands dragons de lumière ou clairvoyant prophète né pour guider les mortels vers la paix et la véritable solidarité ?
Rien n’est joué. Le pari est osé et la victoire, des plus improbables.

Mon avis

Trois semaines. C’est le temps que j’ai passé pour lire entièrement ce livre, alors que 426 pages auraient du me prendrent deux jours, voir trois. Pourquoi ais-je mis autant de temps pour finir ce livre? Retour sur une saga fantasy qui part sur de bonnes bases, malheureusement trop peu exploitées…

Comme son nom l’indique, Chroniques de Shaa’l nous compte la vie de Shaa’l, un jeune zéphyr qui a la particularité de rêver. Mais c’est très mal vu chez les pro-dieux que sont les zéphyrs. Alors qu’il accompagnait son père et l’ami de celui-ci, Pense-Vent pour retrouver sa mère partie pour faire un rituel complexe, il assiste, impuissant, à la mort de ses deux parents. Le vieil ami de son père ne perd pas une seconde et le dépose loin de la capitale, Elathian, en Aschalabys, endroit où vivent de nombreux pro-dragons, des rêveurs. Il devra se faire une place chez eux, tout en apprenant à être un bon rêveur et réfléchissant à sa vengeance.

Très sincèrement, ce tome n’aurait pas du s’appeler Chroniques de Shaa’l, mais Chroniques de Pense-Vent et Alenstidh contre un complot politique, avec un peu de Shaa’l dedans. C’est bien simple, une fois l’enfant laissé aux mains des pro-dragons, on passe plus de temps à enquêter et fuir avec l’ex-capitaine Alenstidh et Pense-Vent l’archéologue, seule la fin est centrée sur le personnage principal de l’histoire, ce qui est dommage, car je trouve cette partie de l’histoire bien plus intéressante que les lourds complots politiques imbuvables avec toutes ces guildes et ces races.

En effet, il y en a tellement que l’auteur n’a pas pris la peine de les amener un par un pour laisser le temps au lecteur de tout assimiler, à la place nous avons un index avant le roman contenant toutes les races d’Etherna (oui, le même nom que la maison d’édition, ça m’a étonnée sur le moment), à vous de vous souvenir de tout, parce que pas une seule explication ne sera donnée de tout le roman. Pour ma part, je n’ai rien retenu.

Le début de l’histoire est long, fastidieux, on a l’impression que l’auteure ne sais pas du tout où elle veut en venir et ne donne clairement pas envie de continuer à lire le reste. Tant que l’enfant reste avec Pense-Vent, ça manque de fluidité, de profondeur, d’explications et de descriptions. Passé ce moment, le reste de l’histoire se lit bien (mais pas plus rapidement), c’est fluide, mais il y a beaucoup trop de descriptions, qui empiètent trop sur l’histoire pour vraiment apprécier cette dernière. J’ai beaucoup apprécié les passages concernant Shaa’l car on s’intéressait enfin au personnage principal et à sa formation de rêveur, mais malheureusement, ce sujet là est trop peu exploité.

Le reste de l’histoire est composée de complots politiques et autres machinations plus lourds les uns que les autres. On ne fait que caresser du bout des doigts la surface, sans vraiment rentrer dedans. Nous restons, à l’instar de l’archéologue et de l’ex-capitaine, des spectateurs car pas un n’essaye de déjouer ce qui se trame devant lui.

Shaa’l est le seule personnage qui m’a accrochée, l’ayant trouvé bien plus intéressant que les autres. Mais son manque évident de réaction face à la mort de ses parents, de devoir vivre dans une cité de gens qui le déteste, sans essayer de fuir ne m’a pas vraiment plu.

Quant à la fin, elle me laisse dubitative. Elle donne l’impression que le roman a été coupé en deux, mais pas au bon moment car il se finit au beau milieu d’une action d’une extrême importance pour Shaa’l.

En bref, j’en attendait beaucoup de ce roman et au final j’en sort déçue et fatiguée de cette longue lecture. Néanmoins, merci aux éditions Etherna et au forum Au cœur de l’imaginarium pour ce partenariat.

[Chronique] Vampire Knight, Volume 5 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 5 – Matsuri Hino

vampire knight 5


Zero a juré de se venger de Shizuka Hiô, la vampiresse au sang pur qui a fait de lui un vampire et a assassiné sa famille… Mais celui qui lui a porté le coup de grâce n’est autre que Kaname. Malgré tout, les soupçons se portent sur Zero !! Et qui est ce fameux “ennemi des Sang Pur” que Shizuka haïssait ?! Sans compter qu’il y a Yûki, qui ne désire que protéger Zero et Kaname, et Ichiru, le frère jumeau de Zero qui le hait… Lorsque la nuit tombe sur le bal de l’académie Cross, les passions se déchaînent !!

Mon avis

Ce cinquième tome s’ouvre sur les évènements précédents, le combat sanglant entre Shizuka et Kaname, et entre les jumeaux, Zero et Ichiru… Qui l’emportera? Yûki arrivera-t-elle à saisir les sentiments qu’elle éprouve pour Kaname et Zero?

Un autre pan du passé de Zero nous est révélé, concernant son frère Ichiru et la fameuse nuit du massacre, qui en disent long sur ce dernier. Côté Kaname, de nouvelles questions se posent, et l’on voit de moins en moins où il veut en venir et surtout pourquoi il fait tout ça. Yûki semble être la réponse, mais je sent que ça va bien au delà d’une amourette au sein de l’Académie Cross. On en apprend un peu plus sur Le Sénat, les personnes qui y siègent, et surtout son rôle pour la communauté vampire, ce qui explique pas mal de choses.

Même dans les moments les plus sérieux, Matsuri Hino réussi à glisser quelques petites scènes comiques et détend l’atmosphère très rapidement. Encore une fois, j’ai adoré lire les petites scénettes en fin de manga, qui sont très drôles.

Le dénouement des combats respectifs concluent pas mal de petites choses et répond à certaines questions, mais ouvrent mille et une possibilités pour la suite de l’histoire, laissant dans le flou total le lecteur, qui en veut plus. On espère en tout cas que l’intrigue sera tout aussi prenante que dans ces derniers tomes!

En bref, une bonne suite, qui je l’espère continuera sur cette lancée!

[Chronique] Judge, Volume 2 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Judge, Volume 2 – Yoshiki Tonogai

judge 2


Pris au piège par le mécanisme du jeu, les adolescents se résignent à procéder au vote. Seulement, à l’heure de choisir qui doit mourir, quelqu’un manque à l’appel… Le garçon au masque d’ours a préféré se cloîtrer dans sa cellule, condamnant ainsi tout le monde à mort.

Mais pour Hiro, pas question de sacrifier qui que ce soit ! Il pense avoir trouvé la solution-miracle. Encore faut-il que ses compagnons d’infortune acceptent de se faire confiance. Si un seul d’entre eux doute, c’est la mort qui les attend au tournant…

Mon avis

Ayant trouvé toute la suite de Judge d’occas’ pour le prix d’un manga, je me suis dit que j’allais faire un petit effort avec cette saga. Hé oui, la fan de Doubt qui est en moi n’a pas trop aimé l’auto-plagiat de son mangaka, et les énoooormes ressemblances avec la première série de Mr. Tonogai.

Bref, on retrouve nos jeunes, tous enfermés les uns avec les autres, dans l’attente de leur jugement. En effet, nous les avions laissés au premier tome en plein vote. Ils avaient trouver l’idée de tous voter pour sois même, pour éviter que l’un d’eux subisse le jugement… Est-ce qu’ils l’ont fait?

Cette fois-ci, notre mangaka s’améliore et tente de faire oublier les similitudes avec Doubt en changeant certains traits de caractères, les accentuant et nous fait oublier les connaissances de nos personnages, en mettant en avant d’autres traits de leur personnalité, d’autres connaissances à leur disposition. Du coup, on à moins l’impression que nous lisons une V.2 de Doubt, en espérant qu’il reste sur cette lancée par la suite.

La tension est à son comble, c’est quand on croit que c’est enfin bon, que Yoshiki Tonogai ré-installe un climat de peur et de paranoïa  – mais qui est un habitué de ses œuvres cherche là où aucun personnage n’a encore chercher pour se sortir de là. J’avais déjà ma petite idée en tête, et je crois bien que je vais rester sur celle-ci, à savoir que ça doit être leurs proches qui leur joue ce coup-là. On verra bien si j’ai raison, héhé!

En bref, une bonne suite, des améliorations, croisons les doigts pour que ce soit pareil par la suite!

[Chronique] Les enfants de l’État – William Ryan

[Chronique] Les enfants de l’État – William Ryan

les enfants de l'état


Le capitaine Korolev, inspecteur de police à Moscou en 1937, savoure la visite longtemps attendue de son fils Yuri. C’est alors qu’un éminent scientifique est abattu, à proximité du Kremlin. Le soir où l’enquête est assignée à Korolev, Yuri disparaît et la mère de ce dernier n’est plus joignable. Malgré son inquiétude, Korolev poursuit ses investigations. Mais, où qu’il aille, il est devancé et les documents qu’il cherche, raflés. Korolev comprend qu’il est au cœur d’un combat entre deux factions rivales de la police secrète, le NKVD. Pour découvrir la vérité, il lui faudra suivre la piste des enfants de l’État, ceux qui disparaissent sans laisser de trace.

Mon avis

Nous sommes en 1937 et nous retrouvons le capitaine Korolev, milicien de Moscou, qui cette fois-ci attend son fils, envoyé par son ex-femme, Zhenia. Les retrouvailles ne se passent pas comme prévu, le garçon est distant, ne dis pas grand chose. Korolev se dit que comme ça fait longtemps qu’ils ne se sont pas vus, la confiance doit se ré-installer entre eux deux, tout simplement et il profitera de sa semaine de vacances pour ça. Mais ses supérieurs en ont décidé autrement, et aussitôt son fils arrivé, aussitôt il doit rejoindre La Maison des Dirigeants pour enquêter sur le meurtre du Professeur Azarov, un membre éminent du Parti. Et quand on apprend que le meurtre a été commis à deux pas du Kremlin et que l’homme en question menait des recherches secrètes pour le compte du Parti, on y dépêche aussitôt la Sécurité d’État, qui reprend l’enquête. Korolev, sentant qu’il est enfin en vacance pour de bon, part pour la Datcha de son ami écrivain Babel avec Youri. Sur le chemin, il se sent suivit, pire ses soupçons se confirment petit à petit. Vu qu’il n’arrive pas à joindre son ex-femme depuis l’arrivée de son fils, peut-être qu’il lui est arrivé des problèmes, peut-être s’est-elle faite arrêter?

L’inspecteur Korolev n’a pas le temps pour réfléchir à tout ça: le soir même, les deux personnes qui le suivait débarquent à la Datcha pour l’emmener à la Loubianka, bureaux de la Sécurité d’État. Et il n’a pas le temps de s’inquiéter non plus pourquoi on l’emmène là-bas, parce que Youri, se sentant en danger, s’est enfui et est introuvable. Pour conclure le tout, il n’a plus le temps de s’inquiéter pour son fils ou son ex-femme, il est remis sur un meurtre, celui d’un collègue d’Azarov, le camarade Shtange. Et pour finir la nuit en beauté, il apprend qu’il fait partie de la Sécurité d’État pour son enquête. Entre son fils et ces meurtres, notre capitaine ne sait plus où donner de la tête!

Entre la disparition de Youri, le fait de devoir rendre des comptes à deux colonels de deux départements différents de la Sécurité d’État qui ne veulent pas la même chose et dont l’un le fait étroitement surveillé, je me suis demandée plus d’une fois si Korolev n’allait pas tout plaquer du jour au lendemain, avec toute cette pression sur les épaules, surtout que ses découvertes sont de plus en plus inquiétantes. En effet, Azarov travaillait sur de nouvelles méthodes d’interrogatoire et comment formater le cerveau pour transformer un contre-révolutionnaire en un bon petit toutou du Parti qui restera bien dans les rangs sans faire de vagues. Et quand Korolev apprend que ces techniques sont pour la plupart testées sur des enfants, il s’inquiète dix fois plus pour son fils, toujours introuvable. Entre le suspens lié à l’enquête, la pression que l’on ressent, la peur et l’envie que tout se termine bien pour tout le monde, ce livre est un véritable ascenseur émotionnel. Et encore une fois, on ne devine pas cette fin, on ne devine rien de toute l’enquête, on découvre le tout au cas par cas avec l’inspecteur.

Encore une fois, j’applaudis la performance de William Ryan qui a réussi à retranscrire la tension de l’époque, des années 1937-1938 et la Grande Terreur qui avait lieu, étant donné que le moindre petit avis contraire, la moindre petite blague sur le Parti vous faisait gagné un aller simple dans la Zone. Les descriptions de lieu, conformes à celles de l’époque nous transportent et on s’imagine sans peine dans le Moscou de Korolev.

Les enquêtes de l’inspecteur peuvent se lire indépendamment des unes des autres, à la manière des enquêtes de Robert Langdon (Da Vinci Code) de Dan Brown. A part quelques personnages récurrents et quelques-uns de nouveaux, nous ne sommes pas perdus. Je n’ai pas lu Film noir à Odessa, le deuxième tome des enquêtes de Korolev, et malgré la venue d’un nouveau personnage que l’inspecteur aurait ramené d’Odessa, je n’ai pas perdu le fil de l’histoire et je ne me suis pas sentie embrouillée du tout. Un très bon point donc pour notre auteur.

En bref, j’ai beaucoup aimé cette enquête. Le suspens, l’action et l’avalanche d’émotions étaient au rendez-vous. Définitivement, je suis tombée amoureuse du style de l’auteur et il me faut absolument Film noir à Odessa pour compléter ma petite collection. Je conseillerais sans hésiter Les enquêtes de l’inspecteur Korolev à toute personne qui aime lire des romans policiers!

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions des deux terres pour ce partenariat 🙂

[Chronique] Le royaume des voleurs – William Ryan

[Chronique] Le royaume des voleurs – William Ryan

le royaume des voleurs


1936, début de la terreur stalinienne. Le cadavre mutilé d’une jeune femme est retrouvé sur l’autel d’une église désaffectée. L’inspecteur Korolev, chef de la section criminelle de la Milice de Moscou, est chargé d’enquêter. Comme la victime est une citoyenne américaine, l’organisation la plus redoutée de toute la Russie, appelée NKVD, s’en mêle. Les moindres faits et gestes de Korolev sont observés. Bien décidé malgré tout à découvrir ce qui se cache derrière ce crime effroyable, il pénètre dans le royaume des Voleurs, ces individus qui règnent sur la pègre moscovite. À mesure que d’autres corps sont découverts et que la pression venue d’en haut augmente, Korolev se demande qui sont les vrais criminels dans cette Russie où prédominent la peur, la faim, et l’incertitude.

Mon avis

Nous sommes en ex-URSS, sous les ordres de Staline, en 1936. La révolution est finie, mais elle n’est pas encore complètement oubliée par les moscovites, qui vivent de façon précaire, connaissent la faim et vivent en colocation à cause du manque de logements. Dans un état où tout est contrôlé, surveillé et hiérarchisé, une nonne américaine est retrouvée morte sur l’autel de l’église proche du Kremlin et aurait été torturée. Le capitaine Korolev et son collègue de la milice, Semoniov, se retrouvent chargés de l’enquête. Alors qu’ils peinent à trouver des indices, un autre corps est trouvé, celui d’un Voleur (organisation qui règne sur la pègre moscovite), torturé également. De son côté, Korolev reçoit de l’aide de la part du colonel Gregorine, un membre du NKVD. Mais chaque indice récolté laisse penser qu’il y a un traître dans leurs rangs… L’inspecteur Korolev fera tout son possible pour aller au bout de l’enquête, coûte que coûte!

Wow, c’est tout ce que j’ai réussi à dire une fois que j’avais fini ce livre. William Ryan a réussi à me transporter jusqu’au bout de ce roman, dans lequel j’ai réussi à m’immerger très vite, j’avais vraiment l’impression de me trouver dans le Moscou de 1936, sous les ordres de Staline. Les lieux comme les conditions de vie de l’époque sont très bien décrites, l’auteur ne lésine pas sur les descriptions et les explications, mais qui ne gênent pas plus que ça. On sent bien la terreur que le régime politique de l’époque inspirait, incitant les voisins à dénoncer quiconque aurait dit quelque chose contre le parti, ou aurait comploté, voir pas du tout, car tout est bon pour vendre ses amis, sa famille ou son voisin. L’auteur n’hésite pas non plus à utiliser des mots qui viennent tout droit du jargon russe. Je me suis un peu perdue avec les noms à rallonge comme Alexeï Dimitrievitch Korolev ou Ivan Ivanovitch Semionov.  Heureusement, l’auteur n’utilise que le dernier nom, ce qui est bien plus simple.

L’inspecteur Korolev est un homme d’une quarantaine d’année, divorcé et papa d’un petit Youri, membre de la milice, ancien footballeur, mais aussi un ancien soldat qui a fait la guerre de 14-18, contre les allemands et les polonais. C’est un homme simple, dévoué au Parti et qui est réputé pour mener les enquêtes jusqu’au bout, en faisant attention aux petits détails, remettant tout en question pour trouver le bon coupable, et non comme certains de ses collègues qui ne s’embêtent pas avec ça, du moment qu’ils donnent un résultat à leurs supérieurs. Il est également réputé pour sa non-violence pendant les interrogatoires, il n’a pas besoin de cette méthode pour décrocher des aveux.

L’intrigue policière est extrêmement bien menée, on ne devine pas un seul instant qui est derrière les meurtres, toutes les informations nous viennent en même temps que l’inspecteur Korolev les découvre. Derrière nous avons aussi une intrigue politique, discrète, mais que l’on regarde se dessiner au fil des pages en même temps que l’enquête. La résolution de l’enquête tient la route et est en parfaite cohérence avec les évènements antérieurs. Le suspens est à son comble jusqu’au bout, je ne m’attendais vraiment pas à cette fin.

– C’est l’autre chose que m’a dite le général : que j’ai besoin d’acquérir de l’expérience et que vous me la donneriez. Ou alors ce serait un coup de pied au cul. D’après lui j’ai besoin des deux.

-Le général est un homme de bon sens, répondit Korolev en essayant de garder un visage sévère.

En bref, j’ai passé un excellent moment en compagnie de l’inspecteur Korolev, l’auteur a réussi à me transporter dans son histoire jusqu’au bout, les intrigues sont bien menées. Je compte me prendre ce livre en version papier, et m’intéresser de plus près des autres ouvrages de William Ryan.

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux Éditions des Deux-Terres pour ce partenariat.

[Chronique] Übel Blatt, Volume 5 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 5 – Etorouji Shiono

ubel blatt 5


Après avoir éliminé sa première cible, Köinzell se dirige vers la ville libre de Jullas-Abllas pour y préparer l’assassinat du comte Barestar et poursuivre sa sombre vengeance.
Mais les rumeurs concernant le « rebelle tueur de héros » se répandent comme la poudre et les obstacles sont de plus en plus nombreux sur la route de Köinzell…

Mon avis

Nous retrouvons notre semi-elfe suite à sa première victoire contre le Comte Schtemwolech, dans la ville libre de Jullas-Abllas, tâtant le terrain pour s’occuper de sa prochaine cible, le Comte Barestar, devenu complètement paranoïaque depuis qu’il sait que Koïnzell est à sa poursuite. Tellement il en a peur, qu’il voit n’importe où un signe qu’une personne veut le tuer, même si ce n’est pas forcément le cas. Ses hommes, obligés de donner des résultats, n’hésitent pas à tuer, violer, torturer, mener une véritable inquisition dans le comté, mais ils croiseront la route du semi-elfe, bien décider à ne pas laisser les autres mourir à cause d’un seul homme.

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Altea sert enfin à quelque chose, comme aider Koïnzell à prendre la fuite ou pour se cacher dans la ville libre grâce à ses contacts, des personnes qu’elle avait fait passé à l’époque pour qu’ils se rendent dans un endroit sûr. Du côté des Comtes, on se prépare, mais c’est surtout le Marquis Glenn qui prend les devants en envoyant -encore- ses hommes à la recherche de Koïnzell, qui se retrouve dans un face à face assez sanglant, arrivera-t-il à s’en sortir?

Je suis contente de voir qu’un bon coup de pied a été donné à l’histoire, notamment du côté d’Altea et des Comtes, vu qu’on apprend certaines petites choses sur leur passé commun et que certains personnages semblent ne plus être inactifs. L’histoire avance et la fin de ce cinquième tome est particulièrement décisive, certains évènements vont engendrés une petite suite de problème qu’il faudra très vite prendre en considération…

[Chronique] Harry Potter et Les reliques de la Mort – J.K. Rowling

[Chronique] Harry Potter et Les reliques de la Mort – J.K. Rowling

harry potter et les reliques de la mort


Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints et la clandestinité. D’épreuves en révélations, le courage les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal. Avec le dénouement de l’héroïque histoire de Harry Potter, J.K. Rowling signe un chef-d’œuvre d’une grande humanité et d’une maîtrise incomparable.

 

Mon avis

Enfin. Je l’ai fais. J’ai enfin bouclé ma énième relecture de la saga Harry Potter. Vous n’imaginez même pas oh combien je suis fière de cet exploit, ni même la joie d’avoir enfin relu cette magnifique saga. Il y a quelques jours, je me disais que c’était la dernière fois que je la relirais. En faite non, j’ai déjà envie de me refaire les premiers tomes. On en reparlera dans quelques années, mais vous pouvez êtres sûrs que je recommencerais, comment ne pas vouloir se replonger dans ses aventures? Enfin bref. Harry Potter, c’est toute mon enfance ♥

Nous retrouvons donc notre célèbre sorcier, accompagné de Ron et Hermione dans son ultime quête : retrouver tous les horcruxes (objets contenant les sept morceaux d’âme de Voldemort) afin de les détruire pour affaiblir le Seigneur des ténèbres pour pouvoir enfin le tuer. Mais ou chercher? Comment les détruire? Comment faire quand notre tête est mise à prix et que mangemorts comme rafleurs sont à votre poursuite? Que vous n’avez plus un seul endroit pour vous cacher? Que vos amis doutes tout de même? Que vous apprenez que l’homme que vous respectiez le plus cachait de lourds secrets et qu’ils sont tous sur le point d’être révélés dans leur version plus ou moins mensongère par la perfide Rita Skeeter? La tache ne va pas être aisée pour Harry, qui devra lutté pour arriver au bout de son voyage…

A côté, Voldemort est au sommet de sa gloire. Il a enfin tout ce qu’il veut, sauf la tête d’Harry, s’en est devenu une obsession. Il n’hésitera pas à tuer, capturer, menacer, pour obtenir ne serait-ce que la moindre petite info sur le fugitif, tout en essayant d’éradiquer les nés-moldus et les traîtres à leur sang, dominer le monde magique, et gérer sa troupe d’incapables mangemorts, tout en cherchant la solution ultime pour tuer Harry. En bref, ce n’est pas de tout repos des deux côtés.

Qui des deux vaincra?

Un tome plein de révélation et qui revient sur plusieurs points des premiers livres de la saga, pour les rares qui n’ont pas lu les livres mais vu les films, ne vous attaquez pas à ce tome sans avoir lu le reste, sinon vous serez très vite largués. Un tome beaucoup plus dur, plus mature, beaucoup plus triste, mais qui marque la fin d’une saga magistrale. J’ai adoré relire cette saga, que je relirais très certainement encore et encore dans plusieurs années 🙂

[Chronique] Vampire Knight, Volume 4 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 4 – Matsuri Hino

vampire knight 4


Depuis l’instant où il a aperçu la nouvelle élève Maria Kurenai, Zero est ravagé par la rage et l’angoisse. Qui est-elle et quel marché a-t-elle passé avec Yûki ?

Mon avis

-Flashback-

« Une nouvelle élève rejoint la Night Class, Maria Kurenai, mais elle a tout de la fille complètement louche. Pour que Kaname demande à ce que Takuma s’occupe d’elle et que Zero ai envie de la tuer au moment même où il la croise, il y a forcément quelque chose qui ne va pas chez elle. Si c’est bien le cas, les prochains tomes risquent d’être beaucoup plus mouvementés que les premiers, un petit coup de pied à l’histoire ça ne fera pas de mal ! »

Et bah j’avais raison ! Et bah j’avais raison ! Et bah j’avais raison ! Et bah j’avais raison ! Et bah j’avais raison ! Et bah j’avais raison ! Et bah j’avais raison ! Et bah j’avais raison ! Et bah j’avais raison ! Maria n’est autre que « Cette Femme », celle qui a méchamment massacré toute la famille de Zéro et l’a transformé en vampire ! J’aime avoir raison, héhé.

C’est la période des examens pour Yûki et Zéro, mais c’est aussi bientôt le bal de fin d’année, réunissant les élèves de la Night Class et de la classe de jour, pour le plus grand plaisir des jeunes humaines qui pourront approcher les vampires de beaucoup plus près que d’habitude…

C’est un tome qui débute très légèrement, avec une petite dose d’humour, mais qui s’enfonce petit à petit dans la noirceur, les révélations, l’arrivée d’un personnage qui est censé être mort depuis des années, ce qui chamboulera Zéro. Ce tome est vraiment plus axé sur celui là vu que l’on remonte au jour de l’attaque de « Cette Femme », et de son lien très fort avec son frère jumeau, Ichiru. Yûki passe limite au second plan, tandis que l’on devine d’avance que le prochain tome sera plus axé sur Kaname, qui commence à nous révéler ce qu’il fait vraiment à l’académie !

En bref, un bon tome plein de révélation, de suspens, de gens qui sont censés être morts, et d’autres qui meurent, on aurait presque envie de ranger ce tome-ci dans la catégorie shônen.

[Chronique] Claymore, Volume 2 : Les ténèbres de la Terre Sainte – Norihigo Yagi

[Chronique] Claymore, Volume 2 : Les ténèbres de la Terre Sainte – Norihigo Yagi

claymore 2


Dans la ville sainte de Ravona se cache un démon qui dévore les membres de la grande cathédrale. Claire est appelée pour s’infiltrer en ville dans le plus grand secret afin de démasquer le monstre. Mais malgré ses pouvoirs démoniaques, elle est incapable de déceler le moindre indice. Où se cache donc le démon ? …

Mon avis

Nous retrouvons le jeune Raki en compagnie de Claire, la claymore qu’il accompagne, en mission dans la ville sainte. En effet, un démon sévit depuis trop longtemps, toujours au même endroit, s’attaquant au même type de personnes, mais personne n’arrivent à mettre la main dessus… Un des prêtres a décidé de faire appel aux claymores dans le dos de tout le monde, car faire appel à une de ces sorcières aux yeux d’argents est interdit dans cette ville…

La tâche ne sera pas aisée pour Claire, qui doit subir en même temps les effets d’une drogue pour perdre de son aura démoniaque, mais aussi ses yeux d’argents pour pouvoir passer inaperçue. Dans ce tome-ci nous en apprenons plus sur les méthodes des claymore pour s’infiltrer dans une ville. En bon shonen qui se respecte, l’action est omniprésente, vu qu’ici on ne s’embarrasse pas d’une quelconque relation amoureuse.

L’histoire est vraiment axée sur les démons et le combat des claymores, et rien de plus. Pas d’amour, pas d’héroïne naïve, pas de longues déclarations sur l’importance de l’amitié, bref nous ne sommes pas dans un de ces shonen à la Naruto, ou Blue Exorcist (attention, j’adore Blue Exorcist, loin de moi l’idée d’encenser ce manga) où « j’ai compris l’importance d’avoir des liens forts avec les gens, moi qui fut toujours mis à l’écart à cause du démon qui vit en moi », pendant qu’il s’apprête à achever un ennemi ou de lui laisser la vie sauve, ce qui fait de Claymore un manga plus proche du seinen que du shonen. En espérant que la suite suive la même trame, je suivrais sans hésiter le reste de cette saga!

[Chronique] Übel Blatt, Volume 4 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 4 – Etorouji Shiono

ubel blatt 4


Après s’être infiltré dans le château du comte Schtemwölech, Köinzell se retrouve enfin face à face avec son ancien compagnon d’armes. Un duel sans merci s’engage alors : Schtemwölech sera-t-il le premier des 7 héros à périr sous la lame vengeresse de Köinzell ?

Mon avis

On retrouve Koïnzell, Vido, Peepi et Altea, dans un face à face plutôt violent avec le comte Schtemwölech, sera-t-il le premier des sept à mourir ? Notre semi-elfe ira-t-il jusqu’au bout de son combat ? Altea servira-t-elle à quelque chose dans ce tome-ci ? C’est ce que nous allons voir dans un instant… ubel blatt illu

Alors non, Altea sert toujours à rien, c’est le genre de personnage qui pourrait mourir, là, maintenant, tout de suite, que ça n’aurait aucune incidence sur le cours de l’histoire. Rajoutons avec Peepi, qui définitivement ne fait plus rien que pleurer à chacune de ses apparitions… Mais abandonnez-les dans un fossé et ont en parle plus !

Koïnzell se retrouve face à son premier ennemi, qui était son meilleur ami avant de le tuer avec ses anciens camarades. En gros, « Ah, mais tu ne peux pas me tuer Ascheritt, on était meilleurs potes avant, t’as vu ! » « Ranafoutre, tu vas payer gros méchant » (ceci n’est absolument pas tiré du manga). Ce face à face nous permet de découvrir de nouvelles aptitudes pour notre semi-elfe, qui ne sont pas négligeable et qui pourraient être fortement intéressantes pour la suite de l’histoire.

L’action est quasi omniprésente vu que cette bataille se déroule sur un tome complet, agrémenté de révélations, surprises, découvertes en tout poil. En bref, un quatrième tome un peu lent (190 pages pour essayer de tuer un homme), mais on ne s’ennuie pas un seul instant !