[Chronique] Judge, Volume 1 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Judge, Volume 1 – Yoshiki Tonogai

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Après avoir indirectement causé la mort de son propre frère, Hiro vit rongé par le remords. Deux ans ont passé quand il se réveille soudain dans le noir, menotté et coiffé d’un mystérieux masque de lapin. Au bout d’un couloir, le corps sans vie d’un adolescent, et sept autres victimes terrifiées, enfermées dans une étrange salle de tribunal. Mais aucun d’entre eux n’est vraiment innocent… Coupables d’un crime resté impuni, tous incarnent un des péchés capitaux : gourmandise, avarice, paresse, orgueil, luxure, envie et colère. Le procès peut commencer… À la fois juges et bourreaux, ils devront choisir toutes les douze heures celui d’entre eux qui sera sacrifié.

Mon avis

Quand Judge est arrivé dans nos contrées, il ne m’a pas du tout attiré. Rien qu’à la couverture et au speech, je voyais en lui une fausse suite de Doubt et j’en étais pas loin. Un scénario proche de Doubt. Des personnages qui ressemblent physiquement comme psychologiquement à ceux de Doubt. Des masques et des straps comme dans Doubt. Un lieu qui ressemble à celui de Doubt. Sauf que maintenant ils sont neuf à choisir qui mourra au lieu d’une gamine complètement dérangée. ET qu’ils ne sont pas mieux les uns que les autres.

Bon alors, quoi qui s’passed’dans ? Et bien nous avons affaire à une bande de jeunes tous enfermés pour avoir commis un des sept pêchés capitaux. Toutes les 12h, ils vont devoir décider qui mourra, qui vivra, jusqu’à ce qu’il en reste que quatre parmi eux. Ça fait cher payé pour un simple pêché : « Et toi tu manges trop, t’es gourmand ! Et paf, ceci est un pêché capital, tu vas mourir, nananarèreuh ! » (ceci n’est absolument pas tiré du livre). C’est trop, non ? Non ? Bon. Et si je vous disais que l’un des neuf est là parce qu’il est gay ? Miam miam, une bonne petite dose d’homophobie ! Surtout que le gars n’a rien fait d’autre. C’est propre. Mon hypothèse est qu’il faut être proche d’eux pour savoir ça, donc c’est forcément un proche qui a manigancé ça à l’aide de je-ne-sais quel programme spécial ou annonce sur internet (donc du coup je pense aux parents). C’est forcément ça, enfin on verra bien quand je serais à la fin de la saga.

Alors, on en pense quoi de Judge ? Bah ça pue le Doubt remixé quand même. Sur les ¾ des personnages, j’ai pu identifier ceux de Doubt, comme par exemple Hajime et ses connaissances en médecine, qui a son portrait craché : même coupe, même lunettes, même comportement, même connaissances médicales. Même Haruka est présente, avec son immense poitrine et ses allures de fille facile. Celui qui a aimé le premier manga au lapin aura du mal à comprendre comment Judge ai pu cartonné, qu’il soit sorti en film au Japon en novembre 2013 et que personne n’ai tenté de crier au plagiat (oui, ceci est inutile, c’est le même mangaka. Mais un mangaka qui se plagie à mort quand même).

Côté graphisme, je n’ai rien à dire, c’est du Doubt, donc rien d’exceptionnel ni de révolutionnaire.

Cependant, je lirais quand même la suite. C’est peut-être la copie conforme de Doubt, mais il n’en reste pas moins que Yoshiki Tonogai est un excellent conteur, ce qui sauve l’histoire dans sa grande majorité.

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