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[Chronique] Adrien English, tome 1 : Ombres funestes – Josh Lanyon

[Chronique] Adrien English, tome 1 : Ombres funestes – Josh Lanyon

adrien english 1


Un beau matin, Adrien English, libraire et aspirant auteur vivant à Los Angeles, se retrouve face à un meurtre. Son ancien camarade de lycée (et employé) a été trouvé poignardé dans une ruelle après qu’il ait été vu en pleine dispute avec Adrien le soir précédent. Naturellement, les flics ont quelques questions à poser à Adrien. Ils ne sont pas vraiment impressionnés par ses réponses et, quelques heures plus tard, quand quelqu’un s’introduit dans la boutique d’Adrien et la vandalise, la police a tendance à penser qu’Adrien essaie de détourner les soupçons qui pèsent sur lui. Mais Adrien n’est pas dupe. Adrien sait qu’il est le prochain sur la liste.

Mon avis

Adrien English est libraire à Los Angeles, auteur à ses heures perdues. Sa vie est sans complications jusqu’au jour où la police lui annonce la mort de son collègue et ami, assassiné la veille. Adrien étant la dernière personne à l’avoir vu et ayant eu une dispute avec, la police pense tenir son coupable. Adrien, attristé par cette nouvelle, ferme la librairie pour le reste de la journée. Mais quand il revient, elle est dévastée. La police ne le croit pas une seule seconde, et pense que le jeune libraire tente de les envoyer sur une autre piste, mais Adrien n’est pas idiot, ni un menteur : il sait qu’il y a quelqu’un qui en a après lui, et il est bien décidé à savoir qui. Il va donc mener son enquête de son côté, seul contre ces policiers qui ne veulent pas voir plus loin…

C’est la première fois que je lis autre chose que les livres de Rohan Lockhart chez cet éditeur, il était temps pour moi de voir ce qui se fait d’autre en romans M/M, et ayant envie de lire un thriller, ce premier tome de Adrien English est très bien tombé, et a fini rapidement dans ma liseuse !

L’histoire est racontée du point de vue d’Adrien, notre jeune libraire célibataire. On va vivre avec lui ses doutes, ses angoisses, mais aussi sa quête de la vérité au milieu de tout ce bazar. Parce que l’auteur nous présente pas moins de cinq coupables potentiels, mais personnellement j’ai vite réduit la liste à seulement deux personnes. Suite à ça, j’ai très vite deviné qui était le coupable. Mais c’était tout de même intéressant de le découvrir si tôt, puisque j’ai pu voir tout ce qu’il faisait pour atteindre sa victime (et ça fait froid dans le dos rien que dit repenser).

 – Les gens changent, non ? C’est le concept de la prison.
– Pas toujours. C’est le concept de la peine de mort.
Adrien à Riordan.

La construction du récit et de l’enquête est cohérente, je ne me suis pas perdue une seule fois dans ce récit. La plume de Josh Lanyon est fluide, et il a du vocabulaire. On ne tourne pas en rond, et on va droit au but, ce qui est agréable. Cependant, j’ai trouvé quelques descriptions un peu longues qui cassent le rythme du récit.
A la traduction, on retrouve Marc G., l’auteur de The Gardener, qui traduit lui-même son webcomic, c’est donc un travail de qualité que j’attendais de ce côté-là, et je n’ai pas été déçue !

Ce premier tome pose les bases de la saga, qui a un sacré potentiel. Quand la suite sera traduite, je la lirais à coup sûr !

[Chronique] Tiré à quatre épingles – Pascal Marmet

[Chronique] Tiré à quatre épingles – Pascal Marmet

tiré à 4 épingles


Parmi les milliers de voyageurs, Laurent erre seul dans le hall de la gare de Lyon, l’air paumé. Il vient de rater son CAP boulangerie et sa mère l’a mis dehors. Samy, escroc à la grande gueule, le repère rapidement. Il a bien l’intention de profiter de la naïveté de ce gamin aux chaussures vertes et l’entraîne dans un cambriolage. L’appartement dans lequel ils pénètrent est une sorte d’antichambre du musée des Arts premiers et regorge de trésors africains. Mais ils tombent nez à nez avec la propriétaire et collectionneuse. Comme elle s’est blessée en tombant dans les escaliers, ils lui viennent en aide avant de s’enfuir. Pourtant, quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, abattue de cinq balles tirées à bout portant. Le commandant Chanel, chargé de l’enquête, s’enfonce alors dans l’étrange passé de cette victime, épouse d’un ex-préfet assassiné quai de Conti peu de temps auparavant. Un polar haletant sur fond de sorcellerie qui nous dévoile les coulisses de la gare de Lyon et nous ouvre les portes du célèbre 36 quai des Orfèvres.

Merci à Babelio et les éditions Michalon pour cette lecture ! Et à l’auteur pour la dédicace 🙂

Mon avis

Paris, de nos jours. Tout de vert vêtu, jusqu’aux chaussures, Laurent erre dans la gare de Lyon, court parfois après les trains. Il croise la route de Samy, qui voit en lui le pigeon idéal pour son prochain cambriolage. Le lieu ? Un appartement plein à craquer d’objets d’art africains. Mais une fois sur place, ils tombent nez-à-nez avec la propriétaire, blessée après une chute dans les escaliers. Laurent, grand enfant dans l’âme, décide de s’occuper d’elle et appelle les secours après leur casse. Sauf qu’une fois sur place, les secours retrouvent cette dame décédée. Mais qui a assassiné Albane Saint-Germain de Ray ?

C’est encore un excellent roman que nous propose-là Pascal Marmet, auteur de Le roman du café que j’ai lu l’année dernière et dont j’en garde un excellent souvenir. Ce que j’apprécie énormément dans les romans de cet auteur, c’est qu’il fait ses recherches à 200% sur chaque sujet, si bien que tout est cohérent avec la réalité et chaque chose est bien expliquée, on sent bien que l’auteur maîtrise à fond son sujet.

Qui dit arts africains, dit aussi arts occultes. J’ai eu un peu peur que ce côté fantastique prenne le pas sur l’histoire, mais ce n’est pas le cas. L’auteur fait la part des choses entre le côté policier et le petit côté fantastique qui plane sur l’histoire, ce qui reste assez agréable.

Et côté écriture, nous ne sommes pas en reste, car bien que ce soit un sacré paquet d’informations, ce n’est en aucun cas rébarbatif grâce à la plume fluide de l’auteur, et son vocabulaire riche. Les descriptions sont ni trop longues, ni trop courtes, bref tout cela reste très plaisant à lire. Personnellement, il ne m’a fallu que deux petites soirées pour arriver au bout de ce roman.

Ce sont des personnages hauts en couleur qui nous sont proposés-là. D’un côté, nous avons Laurent, jeune homme atteint visiblement du syndrome de Peter Pan et qui aime les trains. Toujours habillé en vert, même sa façon de parler reste quelque peu enfantine. Et en face, nous avons le commandant Chanel, bien dans ses baskets, irrémédiablement célibataire et excellent dans son travail, très souvent mené par ses intuitions. Il est le total opposé de l’homme en vert qu’il va chercher pendant tout le long de l’histoire.

Pascal Marmet prouve avec ce roman qu’il est capable de travailler sur des genres différents, proposant toujours un travail de qualité. Cependant, je ne suis pas particulièrement fan de la couverture, un fétiche incrusté sur une photo filtrée d’une gare, mais le contenu en vaut largement la peine !

[Chronique] La cour des secrets – Tana French

[Chronique] La cour des secrets – Tana French

la cour des secrets


Stephen Moran, présent dans Les Lieux infidèles, est un flic ambitieux affecté aux affaires non classées. Il rêve d’intégrer la Brigade criminelle quand il reçoit la visite de Holly Mackey, fille d’un collègue. Un an auparavant, dans
un lycée huppé pour filles de Dublin, le corps de Chris Harper, 16 ans, avait été découvert. Or Holly a trouvé sur le tableau d’affichage du lycée une photo de Chris assortie d’un mot dont les lettres ont été découpées dans les pages d’un livre : « Je sais qui l’a tué. »

Grâce à cet indice, Moran s’impose aussitôt au côté de l’inspectrice chargée de l’enquête, Antoinette Conway. Issus du milieu ouvrier, les deux flics sont mal à l’aise parmi ces jeunes privilégiés. Et il leur est difficile de démêler l’écheveau des secrets et des mensonges propres à l’adolescence.
Les drames se produisent aussi dans les cages dorées…

Merci aux éditions Calmann-Lévy pour cette lecture !

Mon avis

Un jour, Chris Harper, un jeune adolescent, a été retrouvé mort dans les jardins de l’institution privée pour fille Sainte Kilda, à Dublin. Un établissement select tenu par des bonnes sœurs qui ne jurent que par le respect, les couvre-feu et le calme. Personne ne sait ce qui s’est passé cette nuit-là dans les jardins, et nous voilà un an après le drame. Holly Mackey, élève de l’institution, demande à voir Stephen Moran, un enquêteur qu’elle connaît bien puisqu’elle a été témoin dans une de ses affaires. Si elle revient le voir aujourd’hui, c’est qu’elle a trouvé sur le tableau d’affichage de son école une photo de Chris, accompagnée des mots « Je sais qui l’a tué.« . Il n’en faut pas plus à Stephen pour qu’il ressorte cette affaire et qu’il s’associe à Antoinette Conway, l’inspectrice qui était chargée de cette enquête à l’époque.
Très vite, ils vont réduire la liste des suspects à huit personnes : huit jeunes filles de St Kilda, deux bandes rivales composées de quatre filles dont Holly Mackey qui tentent tant bien que mal de garder leurs secrets pour elles seules… Alors qu’elles sont toutes liées à Chris.

Et ces jeunes filles m’ont trimballée d’un bout à l’autre du roman du roman, se renvoyant la balle, dénonçant leurs rivales, inventant, bref tout pour en dire le moins possible sur cette fameuse nuit. Mais heureusement, Stephen arrive à les faire parler, même si ça prend du temps. L’auteure alterne entre les interrogatoires des filles et les flashbacks de l’année du meurtre, levant le voile sur ce que les filles n’osent pas dire ou ne font que suggérer. Le tout se déroule sur une seule et unique journée et à aucun moment je n’ai deviné ce qu’il en était, Tana French ayant un sacré talent de conteuse ! Elle a su placer du suspens là où il fallait, juste assez pour que je reste intriguée jusqu’au bout.

 Pâle, elle semblait avoir vieilli de dix ans. Elle paraissait hébétée , comme si quelqu’un avait secoué son univers telle une boule à neige où rien ne se remettait en place…

Très franchement, je n’ai pas vu passer ces 523 pages, il a même été dur de devoir arrêter ma lecture par moments tellement c’était addictif. En comparaison, je n’ai pas ressenti une telle addiction depuis Phaenix, c’est pour dire. L’écriture est fluide et le vocabulaire utilisé n’est pas des plus complexes. L’auteure arrive à faire passer des sentiments à travers ses personnages (l’impatience, l’énervement…) et concernant ceux-ci, on arrive très vite les cerner, on comprend rapidement où veut en venir l’auteure avec ses personnages, tout en réussissant à nous surprendre au moment où l’on pense avoir tout saisi.J’ai très envie de lire les autres ouvrages de l’auteure, car sa plume m’a beaucoup plu et j’aimerais retrouver le personnage de Stephen Moran, qui est un personnage récurrent de plusieurs romans de Tana French.

[Chronique] Mère parfaite – Casey B. Dolan

[Chronique] Mère parfaite – Casey B. Dolan

mère parfaite


Après une jeunesse malheureuse, Amber commence des études à l’université. Elle rencontre Wade, qui tombe fou amoureux d’elle et l’épouse. Très vite, Amber se retrouve enceinte et accouche de Tyler. Elle joue les femmes dévouées et les mères comblées. Mais ce n’est qu’une façade, elle n’aime plus son mari et se révèle incapable de nouer une relation avec son fils, dont elle a du mal à accepter l’hostilité sourde. Le climat familial est de plus en plus pénible, et seule la présence de Joshua, le meilleur ami de Tyler, détend un peu l’atmosphère : adolescent rejeté par sa famille, il finit par s’installer avec eux… Quelques années plus tard, Amber est retrouvée morte, «euthanasiée» à l’hôpital où elle était soignée pour un cancer très agressif. Seuls trois hommes ont vu Amber la nuit de son décès : Wade, le mari délaissé, Tyler, le fils hostile, et Joshua, qui s’était considérablement rapproché d’Amber les derniers mois. Chacun avait des raisons de la tuer, que ce soit par amour ou par haine. Quand la vérité finit par éclater, c’est un véritable coup de tonnerre… 

Mon avis

Amber est une femme qui s’est toujours donnée entièrement pour sa famille, jusqu’au bout de sa vie. Mais voilà, sa mort ne paraît pas naturelle. Pire, elle a été provoquée. Qui de Wade, le mari cocu, Tyler, le fils constamment en colère contre sa mère ou son meilleur ami Tyler, devenu l’amant de Ambre, est le coupable ? Ils ont tous une raison d’être passé à l’acteMère parfaite est un livre beau et triste à la fois, qui nous tient en haleine jusqu’au bout.

Le découpage fait son petit effet, alternant les différents points de vue. Un chapitre commence toujours par la version d’Amber, puis d’une des trois hommes, mais différemment. Pour eux, c’est à travers un interrogatoire, mené par une psychologue affectée à cette affaire. D’abord avec réticence, ils vont tour à tour remonter la petite vie de chacun. Cependant, impossible de deviner avant la fin qui est le coupable, tant l’auteure nous offre un panel de raisons et d’alibis avec ces trois-là.

D’ailleurs, venons-en à eux. Casey B. Dolan a très bien travaillé chacun d’eux, si bien que l’on sent très vite où l’auteure veut en venir. Elle ne fait pas que présenter leurs défauts et leurs raisons, mais aussi toutes les facettes de leur personnalité. On est pris au final dans le même questionnement de la psy, qui est aussi dépassée que nous.

Il m’a fallu que deux jours pour en venir à bout, je dois dire que j’étais pressée de connaître l’identité du coupable et ce qu’il en était du reste, sans vouloir spoiler. L’écriture fluide et les descriptions immersives m’ont beaucoup aidée à lire très rapidement ce petit bijou (ça et 4h30 de train, ça aide !).

Évidemment, je ne peux que recommander ce livre ! Et je vais de ce pas regarder les autres titres de l’auteure…

[Chronique] Music Box – Stéphane Nappez & Efix

[Chronique] Music Box – Stéphane Nappez & Efix

music box

  • Éditeur : Petit à Petit (2010)
  • Genre : Western
  • Plus édité !

Moi, Nevermore, corbeau d’Iowa’O le terroriste Irlandais, je te le dis : Tu peux toujours te planquer dans un ranch… Les habits crottés n’y feront rien, T.S. Rowell ! L’empire de tes crimes prend fin ici bas. Car ta fille est venue prendre ce qui lui revient. Amen !  

Mon avis

T.S. Rowell a fait des tas de sales coups dans sa vie : braquages, meurtres, viols, vols… Il fini recherché : 5000$ sur sa tête. Il vit donc reclus dans un ranch, loin de tout pour éviter d’être attrapé. Mais c’était sans compter sa fille, fruit d’un viol, qui débarque au ranch pour toucher la prime et qu’il la reconnaisse comme étant sa fille, pour avoir enfin un nom.

Bon, vu comme ça l’histoire a l’air d’être passionnante et je vous avoue que moi aussi j’y ai cru. Sauf que c’est plat, cette affaire. La demoiselle vient, casse des genoux et repart avec le père dans la brouette, empoche les dollars, le nom et s’en va vivre sa vie. Puis boum, explosion fortuite, fin de l’histoire. C’est d’un palpitant ! Tellement que dès les premières pages, je m’ennuyais déjà.

Et je vous avoue que je ne m’attendais pas à ça après avoir découvert le travail d’Efix dans Autour de Kate ! C’est ici sa première collaboration avec Nappez et pour moi c’est raté. Parce que niveau graphisme, c’est du même niveau que Kate, mais scéniquement ça manque tellement de dynamisme ! Et pourtant, une aventure aux States, un western, il y a de la vie, des combats, des truands qui n’ont pas froid aux yeux… Mais ici ça passe complètement à la trappe.

Je risque donc d’oublier très rapidement cette BD qui m’a déçue….

[Chronique] Les bannis et les proscrits, tome 2 : Les foudres de la Sor’cière – James Clemens

[Chronique] Les bannis et les proscrits, tome 2 : Les foudres de la Sor’cière – James Clemens

les bannis et les proscrits 2


Elena porte désormais la marque de la sor’cière dans la paume de sa main.
Cette tache écarlate est la preuve d’un don fabuleux à la puissance inimaginable: un pouvoir sauvage, séduisant, difficile à contrôler. Seule celle qui maîtrise la magie sanglante peut s’opposer aux créatures et au mal du Seigneur Noir. Pourtant Elena n’est pas encore maîtresse de son pouvoir. Protégée par un guerrier sans âge et une bande de renégats, elle part en quête d’une cité perdue où, selon la prophétie, un ouvrage mystique détient la clé de la défaite du Seigneur Noir.
Mais si celui-ci la trouve en premier, Elena deviendra son arme la plus terrible…

Mon avis

Après ma lecture du premier tome, je vous avoue que je ne me suis plus tellement intéressé à cette saga. Je n’avais pas tellement apprécié Elena, le premier tome se déroulait sur deux jours et demi pour plus de 600 pages, et ça me faisait l’effet d’un gros prologue. Mais il y avait quand même un petit quelque chose qui m’incitait à revenir vers la Sor’cière, puisque j’ai profité de l’#OP1000K pour obtenir ce deuxième tome en ebook, une sorte de crash test pour savoir si on continue la saga, ou pas.

Maintenant, il faut que j’achète le deuxième tome en papier, ainsi que la suite, ahah.

Tout d’abord, j’ai adoré retrouver l’écriture de James Clemens, toujours aussi agréable à lire et avec un vocabulaire un poil plus riche que dans le premier tome (on en est pas au niveau de Kushiel, mais tout de même ça mérite d’être souligné). Il arrive à se mettre dans la peau de ses personnages avec une telle aisance, que s’en est presque déconcertant !

Ensuite, j’ai salué et acclamé la prise de maturité d’Elena. Elle lui faisait extrêmement défaut dans le premier tome, et j’avais fini par adorer ses compagnons plutôt qu’elle, alors que c’est notre personnage principal. Mais là, ce changement la rend plus appréciable et un poil plus buvable. Par contre, je n’ai pas particulièrement aimé le chemin que prend Er’ril, alors qu’il était un de mes personnages préféré. Je ne serais pas contre une mort fortuite dans la suite, personnellement.

Une chose qui faisait défaut également dans le premier tome, c’était le changement incessant de personnages/scènes aux moments les plus critiques pour aller s’intéresser à un autre personnage à trifouilly-les-oies, pour voir son passé, alors que… bah on s’en moquait pas mal, en vérité. Là l’auteur prend bien le temps de conclure ses différentes scènes pour aller s’intéresser à d’autres personnages qui ont leur importance cette fois-ci.

Et autant le premier tome sonnait fantasy jeunesse, la suite n’est en aucun cas à mettre entre les mains des plus jeunes ! On passe d’un extrême à l’autre, avec des accouchements de bêtes démoniaques mi araignées-mi humaines-mi… chose, entre autre. Je voudrais en dire plus, mais ce serait du spoil, mais je garde à l’esprit que certains passages de ce deuxième tome sont très trashs. On est à mille lieux du premier tome, sur bien des choses !

En bref, une suite de saga plaisante et qui me réconcilie avec un début qui était donc effectivement un énorme prologue. Je vais faire en sorte de lire la suite au plus vite !

[Chronique] La nuit des démons – Sarah Rees Brennan

[Chronique] La nuit des démons – Sarah Rees Brennan

la nuit des démons

  • Éditeur : Albin Michel (2010)
  • Pages : 320
  • Genre : Urban Fantasy
  • Plus édité

Deux frères. Un seul monde. Pourront-ils y vivre longtemps ?
Des démons vivent dans un monde parallèle au nôtre. Avides des sons, des sensations et de tout ce qu’il y a de beau sur cette Terre. À moins qu’un cercle de magiciens crée un pont pour eux, ils ne peuvent pénétrer dans notre univers. Pourtant, certains d’entre eux savent quelque chose que nous ignorons. Et ils nous poursuivent, mon frère et moi, sans relâche. Alors restez à l’abri. Restez loin des magiciens. Restez loin de nous.

Mon avis

Alan et Nick sont deux frères poursuivis par des hordes de confréries de magiciens, qui en veulent tous à leur mère, qui aurait une amulette très convoitée. Mais si elle la retire, elle meurt. Alors ils déménagent, tuent les magiciens quand ils s’attaquent à eux, puis déménagent encore et essayent de refaire une nouvelle vie… Et si ces magiciens n’en avaient pas après la mère et l’amulette… ?

Ça faisait un petit bout de temps que La box de Pandore m’a envoyé ce livre, et je n’avais pas tellement envie de me lancer dedans à cause de sa couverture. C’est un peu bête, mais je la trouve tellement kitch que j’ai eu peur du contenu! Du coup j’ai retardé ma lecture, laisser traîner les choses… Mais voilà, j’ai enfin sortit la bête de ma PàL ! Et finalement, j’ai passé un bon moment avec les deux frères.

Alan et Nick sont vraiment aux antipodes l’un de l’autre : Alan est calme, il prend le temps de réfléchir et accorde beaucoup d’importance aux relations humaines. Alors que Nick c’est le contraire, une vraie pile électrique ! Les relations ne l’intéresse pas (sauf si une jolie fille est dans le lot), et fonce tête baissé. Ils sont très complémentaires, et j’ai adoré leur relation, bien que Nick soit un cliché sur patte : bad guy beau gosse ténébreux au regard sombre… Oui, bon, on repassera pour l’originalité de ce côté là !

C’est de l’urban fantasy très jeunesse, donc dans le thème de la box. J’entends aussi par là que c’est une lecture que l’on peut laisser aisément entre des mains un peu plus jeunes sans craintes, étant donné qu’il n’y a aucune scène osée, ça va pas plus loin que les embrassades. Et ce n’est pas plus mal, parce que ça aurait vraiment alourdi l’histoire, pour le coup !

La nuit des démons est très bien écrit : une petite soirée seulement m’a suffit pour arriver au bout de ce premier tome ! Cependant, l’éditeur français n’a jamais édité la suite, et entre nous le premier tome se suffit à lui-même et n’appelle pas à une suite, vu qu’on règle tous les problèmes dans ce tome-ci. Je pense qu’une suite (deux ou trois tomes en VO pourtant) desservirait plutôt l’histoire.

En bref, j’ai bien aimé ! Ce premier tome est à lire comme un one-shot, et à tous les âges.

[Chronique] In these words, Volume 1 – Guilt Pleasure

[Chronique] In these words, Volume 1 – Guilt Pleasure

in these words 1


Katsuya Asano, un jeune profiler formé aux Etats-Unis, est amené à travailler pour la police de Tokyo. Il a pour mission de fournir le profil d’un tueur en série qui sévit depuis plusieurs années dans la capitale.
Grâce à son aide, l’opération est une réussite et Shinohara Keiji est enfin arrêté.
Obnubilé par la personne qui est à l’origine de son arrestation, ce dernier accepte de faire des aveux complets, mais à la condition que Katsuya soit celui qui les recueille.
À peine le jeune homme vient-il d’accepter qu’il est tourmenté nuit après nuit par le même cauchemar : un homme dont il ne voit pas le visage le retient prisonnier et le torture tout en lui murmurant à l’oreille qu’il l’aime.

La frontière entre rêve et réalité s’effondre alors brutalement pour lui…

Mon avis

In These Words, c’est l’histoire de Katsuya, un jeune profiler des Etats-Unis, qui travaille avec la police de Tokyo pour arrêter un homme qui démembre ses victimes. Une fois cet homme arrêté, il dit vouloir faire ses aveux uniquement à Katsuya. Depuis ce jour, ce dernier fait d’étranges cauchemars où il est victime d’un psychopathe qui prend un malin plaisir à le violer et le torturer. Mais un jour, la barrière entre les songes et la réalité va s’effondrer…
C’est donc dans un huis-clos que va se dérouler notre histoire, étant donné que cette opération « aveux » doit rester complètement secrète.

Cette histoire commence par un prologue écrit, et non dessiné, j’avoue avoir un peu peur de me retrouver avec light novel pendant quelques instant. Mais en faite non, c’est bel et bien un manga que je tient entre mes mains, qui me semble très prometteur !

C’est un yaoï absolument pas conventionnel, et qui s’écarte du chemin habituel qui amène généralement à de la romance, avec un grand R. Le fait que les mangakas s’éloignent des yaoïs plus traditionnels offre des belles perspectives pour la suite de la saga. Cependant, Jun et Narcissus nous promettent de la romance dans les tomes à venir, chose que j’ai pour l’instant du mal à concevoir avec nos personnages actuels. Mais j’attends de voir la suite pour me prononcer de ce côté là !

Côté graphismes, c’est beau, très très beau ! Des bonnes proportions de personnages, des émotions très bien rendues, le découpage des cases est parfait ! Les personnages sont très travaillés sans être trop stéréotypés. Quant aux décors, ils sont simple mais très parlant. Les angles de vues sont audacieux, ce qui rend la lecture plus dynamique. Un vrai chef d’œuvre visuel !

Mais à quand la suite?

Merci à Babelio et aux éditions Taifu Comics pour cette lecture !

[Chronique] Vampire Knight, Volume 8 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 8 – Matsuri Hino

vampire knight 8


Dans les larmes et dans le sang, le voile se lève enfin sur le lourd passé de Yûki ! Mais alors qu’elle ouvre les yeux sur son monde, Zero sombre…

Mon avis

A force de frôler la vérité depuis quelques tomes, il était évident que les révélations n’allaient pas tarder à tomber ! Et là, nous apprenons tout sur le passé de Yuki, pourquoi Kaname agissait ainsi envers elle, ect… Toute la Night Class le comprend aussi, bien évidemment, bien que ce soit l’incompréhension totale du côté de Zero, qui lui n’était au courant de rien, à l’instar du directeur qui savait la vérité depuis le début…

Qu’est ce qui attend donc notre couple pour la suite? Parce qu’on court après la vérité depuis le premier tome, mais du coup, vers où va nous emmener la mangaka? Quelle suite de prévue? Tout ce beau monde va-t-il pouvoir rester à l’Académie une fois que le combat sera fini? Que de questions, dont nous aurons très certainement les réponses dans les prochains tomes.

J’espère en tout cas que nous retrouverons nos personnages principaux, parce que je ne suis pas allée plus loin que le saison 2 de l’anime, donc je croise les doigts pour que ça se passe comme je l’imagine !

En bref, un tome sous le signe des révélations qui rejoint les thèmes très souvent abordés par Kaori Yuki, une autre mangaka shôjo, qui peuvent s’avérer un poil choquants pour ceux qui ne s’y attendent pas. J’ai hâte de lire la suite !

[Chronique] Les somnambules se réveillent tard – Élodie Geffray

[Chronique] Les somnambules se réveillent tard – Élodie Geffray

les somnabules se réveillent tard


« Lorsqu’il grimpa dans la voiture, Dominique sut qu’il venait de faire le choix le plus important de sa vie, peut-être le plus insensé, certainement le plus fou  »

Lorsque Nicolas voit le regard de Sandra se ternir, puis s’éteindre, il sait qu’il vient de commettre une bêtise, et il panique. Il appelle son ministre de père, qui a toujours une solution. Mais cette fois-ci, la bêtise est de taille. L’homme de confiance de la famille saura-t-il tirer Nicolas d’affaire ?

Mon avis

Quand Nicolas tue Sandra, son père, Ministre de l’intérieur et son homme de main trouvent une solution pour éviter la prison au jeune homme. Pour les deux hommes, l’affaire est classée. Mais pour Nicolas, comment vivre avec sa culpabilité? Tout ce petit monde arrivera-t-il à se tenir au plan de l’homme de main?

L’histoire commence par plusieurs histoires parallèles, dont on ne comprends pas le lien, puis petit à petit, tout devient clair pour le lecteur qui avance pas à pas dans une intrigue bien menée.
J’ai adoré voir les relations entre chaque personnages, voir combien l’auteur a travaillé à ce point leur psychologie ! Mais j’ai surtout adoré la relation Ivan/Raphaël, qui m’a quelque peu déconcertée au départ, mais que j’ai trouvé touchante au final.

Ce roman a été une agréable surprise : je ne m’attendais absolument pas à ça ! Que ce soit les décisions prises par nos protagonistes ou l’évolution de la situation, tout est maîtrisé d’une main de maître ! L’auteure sait où elle va, et nous emmène avec une facilité déconcertante dans son univers. Le tout servi avec une plume fluide, qui se laisse agréablement lire.

La fin est celle que j’avais imaginé quand j’ai compris où l’auteur voulait en venir, et j’en suis totalement satisfaite !

En bref, je ressort plus que satisfaite de ce petit roman policier sans grande prétention, très agréable à lire.

Merci aux éditions du chemin vert pour cette lecture.