[Chronique] Le mythe de Cthulhu – H.P. Lovecraft

[Chronique] Le mythe de Cthulhu – H.P. Lovecraft

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Partout dans le monde renaissent des rituels hideux, typiques d’un culte blasphématoire que l’on croyait disparu à jamais : le culte de Cthulhu. Les peuplades primitives se révoltent pour adorer d’odieuses idoles à l’effigie de la monstrueuse créature céphalopode, endormie depuis des millions d’années dans sa demeure sous-marine de R’lyeh. Les temps seraient-ils venus ? A travers les Etats-Unis, quelques hommes courageux, comme le professeur Angell, de Providence, l’inspecteur Legrasse et le premier lieutenant Johansen, vont tenter de s’opposer au réveil de Cthulhu. Mais que peut le courage contre une abomination venue d’outre-espace, dont la simple vue suffit à vous faire perdre la raison ?

Mon avis

Depuis le temps que je lis des adaptations de l’Appel de Cthulhu, il était temps que je lise le texte originel, celui qui est à l’origine de bien des œuvres plus ou moins magnifiques…

Les nouvelles de Lovecraft étant courtes, elles sont regroupées dans plusieurs recueils, mais je ne peux que vous conseiller que de lire les recueils de la même maison d’édition. En effet, le groupage des nouvelles est assez random, ce qui fait que d’un éditeur à l’autre, ce n’est pas les même. Cette présente édition regroupe:

-Celui qui chuchotait dans les ténèbres
-La couleur tombée du ciel
-La peur qui rôde
-La tourbière hanté
-Par-delà le mur du sommeil
-L’appel de Cthulhu

Toutes les nouvelles commencent par le même schéma: une approche d’un monde/d’une créature surnaturelle par un œil rationnel et scientifique, puis qui plonge petit à petit dans ce surnaturel, allant jusqu’à l’horreur par moments. Lovecraft met en scène des créatures venant de mondes qui ne sont pas sur notre plan d’existence, qui interagissent d’une manière ou d’une autre avec l’être humain. Le tout est conté à la manière d’un journal que le personnage principal nous livrerait, d’abord avec beaucoup de rigueur, puis en glissant doucement dans le fantastique avec de plus en plus d’incertitudes et de craintes.  On voit ainsi l’approche rationnelle qu’avait le narrateur de notre monde s’effriter petit à petit pour laisser place à une multitude de « vérités » qui dépassent l’entendement.

Ce format ne laisse place qu’à très peu de dialogues et beaucoup de descriptions, qui ne sont pas sans me déplaire pour ma part. Écrites aux alentours de 1920-1930, ces nouvelles sont intemporelles, elles auraient pu être écrites hier, ça aurait été pareil, et c’est ce qui fait tout leur charme.

En bref, pour ma première plongée dans le monde de Lovecraft, j’en sort pleinement satisfaite et me donne envie de continuer sur cette lancée!

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