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[Chronique] Assassin’s Creed Awakening, Volume 1- Takashi Yano & Kenzi Oiwa

[Chronique] Assassin’s Creed Awakening, Volume 1- Takashi Yano & Kenzi Oiwa

assassin's creed awakening 1


1715. Les Pirates règnent en maîtres sur les Caraïbes et viennent d’y fonder leur propre république où corruption, avarice et cruauté sont désormais monnaie courante.

Capitaine sans foi ni loi engagé dans une quête perpétuelle de richesses, Edward Kenway écume sans relâche les mers. Considéré comme l’un des Pirates les plus redoutables de son temps, ce combattant féroce et aguerri va se retrouver malgré lui projeté au cœur du conflit millénaire qui oppose les Assassins aux Templiers…

Mon avis

Assassin’s Creed, qui ne connait pas cette saga ? D’abord un jeu-vidéo, décliné en BD et romans et bientôt en film, nous le retrouvons cette fois-ci sous la forme d’un manga, et nous partons sur les bases de Black Flag. Nous sommes aux côtés de Edward Kenway, un homme qui s’est lancé dans la piraterie pour pouvoir s’offrir – et à sa femme – un avenir meilleur. Mais au cours d’une bataille en mer, la vie d’Edward va changer du tout au tout.

Alors, autant être clairs dès le début, Assassin’s Creed Awakening n’a rien à voir avec le jeu. Les mangakas ont pris les bases de Black Flag, et cela ne va pas plus loin. Et par certains côtés, il y a une question qui me revient sans cesse avec ce premier tome tome : Qu’avez-vous fait à Adewalé et Kidd ?
Dans le jeu, Adé est un esclave noir qui s’est affranchi et est devenu pirate. Second de Kenway, charismatique, edward kenwayprofond, n’hésitant pas à remettre son capitaine sur les rails quand il le faut. Quand Edward le présente à ses « collègues » pirates qui commencent à se la jouer racistes, le capitaine n’hésite pas à prendre la défense de son second qu’il estime beaucoup. Dans le manga, Adewalé n’a pas de nom, n’a que cinq pauvres phrases et la première chose que pense de lui Edward est « Qui m’a fichu cet abruti comme second ».

Et Kidd. Retour au jeu : femme travestie en homme pour faciliter sa carrière en tant que pirate, est un personnage très intéressant dont l’évolution m’avait beaucoup marquée. Son destin est tragique, puisque être une femme et être pirate, c’était pas non plus le top comme situation en 1700. Dans le premier tome de Awakening, Kidd est un homme vaguement androgyne qui a pour secret celui d’être assassinJe trouve cela dommage que l’on passe sous silence – que l’on modifie et mixe – les histoires de ces deux personnages qui représentent une sacré minorité : on en trouvait pas à tous les coins de rue, des esclaves affranchis et des femmes pirates. Pour ce qui est de l’histoire, c’est extrêmement raccourci, modifié et assaisonné à la sauce shônen, à vrai dire je m’y attendais…

Concernant l’époque actuelle, on intègre un nouveau descendant : Masato Yagyû, un adolescent japonais. Abandonné par sa mère et vivant seul avec son père, il est invité par Abstergo à venir tester un jeu-vidéo. En vérité, il va revivre la vie de Edward grâce à l’Animus (Animus qui est celui du premier jeu, dans Black Flag on a des Animus sous forme de PCs). Bien que l’effet de transfert à cause de l’animus soit toujours présent, on pousse plus loin avec ce qui s’est déjà fait avec Sword Art Online : Si Masato meurt dans l’Animus, il meurt IRL aussi. Heureusement que le jeu n’est pas calqué sur ce système !

Côté graphismes, ceux de notre époque ne sont pas folichons, c’est même assez classique. Concernant ceux retraçant la vie de Kenway, un soin a été apporté aux tenues des pirates et les combats sont dynamiques. Mais les expressions sont trop exagérées par moments et il y a peu de décors qui accrochent l’œil.

En bref, Assassin’s Creed Awakening, c’est comme pour le premier roman retraçant la vie d’Ezio Auditore : pas grand chose à voir avec les jeux. Si comme moi vous les avez déjà fini plusieurs fois, et êtes incollables sur l’univers des assassins, il vaut mieux passer. Pour quelqu’un qui n’y a jamais joué ou qui n’a a peine touché aux jeux, ce manga pourrait plaire.

[Chronique] Rosario+Vampire, Volume 1 – Akihisa Ikeda

[Chronique] Rosario+Vampire, Volume 1 – Akihisa Ikeda

rosario vampire 1


Tsukune se retrouve malgré lui dans une école pour monstres gardée secrète de l’humanité. Heureusement, il ne va pas tarder à y rencontrer une jeune vampire, avide de son amitié et… De son sang.

Mon avis

J’avais déjà lu la première saison de Rosario + Vampire il y a maintenant 5 ans, et depuis que j’ai vu l’anime, il y a 1 an, je n’arrête pas de me dire qu’il faut absolument que je me refasse la première saison. Et on commence aujourd’hui avec ce premier tome!

Rosario + Vampire raconte l’histoire de Tsukune, un jeune humain qui a raté tous les examens d’entrée au lycée. Tout semblait perdu, jusqu’au jour où son père trouve un formulaire d’inscription pour le lycée yokaï, qui ne fait pas passer d’examens. Tsukune se rend donc sur place, mais veut tout de suite faire demi-tout: lycée qui ressemble à une maison hanté, domaine qui a tout du décors d’un film d’horreur ou encore le fait que tous les élèves sont des monstres et que les humains ne sont pas censés être ici, bref tout pour faire fuir. Même quand sa seule amie est une vampire qui aime beaucoup (trop) son sang…

Comme tout bon shonen qui se respecte, action il y a! Les bagarres entre monstres sont présentes à chaque chapitres, et nous avons déjà un bestiaire bien fourni pour un premier tome. Entre la succube, la vampire, le loup-garou, la sirène et la professeure qui a tout d’un kitsune, on ne s’ennuie pas pendant notre lecture.

Cependant, pour avoir déjà lu cette saga, ce qui m’était surtout resté en tête, c’est que cette histoire n’est pas seulement celle d’un humain qui va tenter de survivre dans une école de monstres, mais aussi un humain qui va tenté de survivre dans un harem de monstres. En effet, vampires, succubes et sirènes tentent de se l’arracher pour ce premier tome, mais dans la suite son harem grossira très, très vite…

Côté graphismes, le trait est fin, les dessins sont bien réalisés. Les personnages sont bien travaillés et on un design propre, ils sont faciles à reconnaître d’une case à l’autre. Le découpage des cases est fluide, ce qui rend la lecture simple, on est jamais perdu d’une page à l’autre. Les décors sont bien travaillés également, le tout reste très cohérent.

En bref, une bonne petite saga sans prise de tête!

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi – Guide officiel – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi – Guide officiel – Cocoa Fujiwara

ss guide officiel


Dans ce Guide Book, Cocoa Fujiwara confronte chaque protagoniste à son « double » afin de mettre en lumière leurs différences de caractère. L’auteur ne s’arrête pas là puisqu’elle dévoile des détails croustillants sur les personnages, l’univers de Maison de Ayakashi, ainsi que sur elle-même en répondant aux questions des lecteurs. Comble de bonheur, ce volume contient également de nombreuses esquisses associées aux commentaires de la mangaka!

Mon avis

Ce guide officiel, considéré comme un tome 0, mériterait très franchement d’être plutôt considéré comme un tome 5. Mais pourquoi donc? J’vais vous expliquer tout ça!

Le quatrième tome se concluait sur un évènement de grande envergure pour nos yokais (sans vouloir spoiler), ainsi donc se terminait la première partie de l’histoire des habitants de la Maison Ayakashi. Le cinquième tome, se déroulant une vingtaine d’année plus tard, nous laisse dans le flou total, nous ne savons pas où nous en sommes, qui est quoi, pourquoi, comment, qu’est ce qui s’est passé pour en arriver là, si bien que de nombreux lecteurs ont arrêté de suivre la série à partir de ce moment là. Et bien tout est révélé dans le guide officiel! Voilà pourquoi ce guide est pour moi le tome 5 de cette série 🙂

Mais revenons sur le guide. Outre les révélations, nous en apprenons beaucoup sur les habitants de la maison à travers diverses fiches technique complètes. Nous avons aussi le nom de chaque yokai, et sa place dans le folklore japonais, ainsi que les noms et explications sur les divers ennemis croisés en cours de route.

De nombreuses illustrations en couleurs, qui ne sont pas sans rappeler l’anime, sont magnifiques. Cocoa Fujiwara a glissé également de nombreux croquis dans ces pages, pour notre plus grand bonheur. Pour conclure ce guide, une interview de Cocoa nous révélant quelques infos sur la série, mais également des croquis extrêmement détaillés des personnages tels qu’ils étaient prévus à la base. Personnellement, j’aime bien les deux versions 🙂

En bref, un bon petit guide permettant de mieux saisir cette série un brin complexe, qui vous sera indispensable!

[Chronique] Trinity Blood, Volume 1 – Sunao Yoshida & Kiyo Kujyo

[Chronique] Trinity Blood, Volume 1 – Sunao Yoshida & Kiyo Kujyo

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Dans un avenir lointain, la civilisation est sur son déclin.
Fraîchement débarqué de Rome, le jeune prêtre Abel Nightroad, est accueilli à l’église Saint-Matthias de la ville d’Istvàn. Malgré le calme apparent qui règne dans les rues, la bourgade est en proie à des troubles qui opposent les terrans au Seigneur Guyla, un Methuselah, la race des vampires apparus lors de l’Armageddon.
Au cours de la nuit, l’église est attaquée par un vampire à la solde de Gyula et Abel doit intervenir pour protéger Esther, une jeune novice. Il révèle alors sa véritable force, celle du krsnik, un vampire capable de se nourrir du sang des autres vampires…!!

Mon avis

Trinity Blood est un manga que je ne connaissais pas, et qu’un ami m’a fait découvrir dernièrement, et je ne regrette pas 🙂

Le prêtre Abel Nightroad est muté à l’église Saint-Matthias de la ville d’Istvàn, où d’étranges meurtres ont lieu, du vampire Gyula, qui règne en maître sur la ville. Mais avec l’arrivée d’Abel en ville, ça va vite changer…

Je m’attendais à une histoire de vampire plus sombre que d’habitude étant donné que c’est un shonen, mais j’ai surtout beaucoup rit avec l’arrivée d’Abel en ville, et ses expressions qui me font plus penser à un personnage de shôjo. Malgré cela, l’univers gothique installé par nos deux mangakas est sombre, limite oppressante quand nous sommes confrontés à Gulya et sa bande.

J’ai bien aimé la relation assez étrange qu’entretient Dietrich avec Esther, la jeune sœur de l’église Saint-Matthias, et j’ai hâte de voir comment tout cela évoluera par la suite, avec notre prêtre, qui j’en suis sûre, ne manquera pas d’intervenir entre les deux.

Côté graphismes, c’est un style très dynamique, petit bémol la structure des dessins nous perd un peu, on se retrouve souvent en plein milieux de l’action comment ils en sont arrivés là. Sinon les dessins sont soignés, bien travaillés, et très détaillés même dans les scènes humoristique, là où les dessinateurs normalement n’en mettent pas. Les personnages sont très travaillés, ayant chacun leur propre identité graphique. Facilement reconnaissables, l’auteur joue pas mal avec les code du manga.

En bref, j’ai bien aimé ce premier tome, et je compte me faire la collection prochainement. Merci à l’ami qui me l’a prêté !

[Chronique] Pandora Hearts, Volume 1 – Jun Mochizuki

[Chronique] Pandora Hearts, Volume 1 – Jun Mochizuki

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Oz Vessalius, 15 ans, est l’héritier d’un des quatre grands duchés du pays. Le jour de sa cérémonie de passage à l’âge adulte, des bourreaux masqués le précipitent dans un monde sombre et confus : l’Abysse, pour un crime dont il ignore tout. Dans cette prison à l’écart du temps, il rencontre Alice, une jeune fille aux pouvoirs mystérieux, qui lui propose de nouer un pacte pour l’arracher à ce cauchemar. Mais l’organisation secrète Pandora, qui a pour mission de lever le voile sur les mystères de l’Abysse, attend son retour de pied ferme…

Mon avis

Pandora Hearts a été LA surprise de ce début d’année. On m’a offert ce premier tome pour mes 21 ans (merci Vince ! :) ), et je ne m’y attendais absolument pas. C’est un manga dont on me parlait souvent, m’en disant que du bien et je n’ai jamais pensé un seul instant à le mettre dans ma wishlist, ni même à le feuilleter en librairie. Si on ne me l’avait pas offert, je crois que ce manga serait resté dans les méandres de l’oubli et franchement, ça aurait été dommage. Retour sur un shonen simple, au scénario qui change de l’ordinaire, mais terriblement efficace…

Oz est un jeune garçon de quinze ans qui s’apprête à assister à sa cérémonie de passage à l’âge adulte, que tout jeune aristocrate se doit de réaliser. Mais rien ne se passe comme prévu pendant la cérémonie, et Oz est envoyé dans l’Abysse, lieu qui tient de légende terrifiante, voir même de contes de vieilles femmes pour effrayer les enfants qui ne sont pas sages. Sauf que la réalité est tout autre, l’Abysse existe et elle renferme des monstres appelés chains, des espèces de bestioles super bizarres et flippantes

Ce premier tome est clairement un tome d’introduction, aka le « je pose mes bases, ceci est un prologue, revenez au tome 2, on commencera à parler sérieusement ». L’univers est posé, l’ambiance également, les personnages principaux sont présentés, bref à part un peu d’action, il ne faut pas en attendre beaucoup de ce premier tome -comme tous les premiers tomes des shonens-.

Côté graphisme, rien de révolutionnaire. Vous avez lu Vampire Knight, Secret Service : Maison de Ayakashi ? Bah c’est pareil en faite. Les moments les plus sombres de l’histoire me font penser à Kaori Yuki… Bon ce n’est pas un mal, ce sont de bons mangakas, on sent bien d’où vient l’influence de Jun, mais comme c’est son tout premier manga, on lui pardonne très facilement !

En bref, un premier tome d’introduction simple mais efficace, quelques passages sombres et une grosse influence dans le dessin qui ne passe pas inaperçue, un bon petit moment de lecture avec une seule envie une fois ce premier tome achevée, celle de lire la suite.

[Chronique] Claymore, Volume 2 : Les ténèbres de la Terre Sainte – Norihigo Yagi

[Chronique] Claymore, Volume 2 : Les ténèbres de la Terre Sainte – Norihigo Yagi

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Dans la ville sainte de Ravona se cache un démon qui dévore les membres de la grande cathédrale. Claire est appelée pour s’infiltrer en ville dans le plus grand secret afin de démasquer le monstre. Mais malgré ses pouvoirs démoniaques, elle est incapable de déceler le moindre indice. Où se cache donc le démon ? …

Mon avis

Nous retrouvons le jeune Raki en compagnie de Claire, la claymore qu’il accompagne, en mission dans la ville sainte. En effet, un démon sévit depuis trop longtemps, toujours au même endroit, s’attaquant au même type de personnes, mais personne n’arrivent à mettre la main dessus… Un des prêtres a décidé de faire appel aux claymores dans le dos de tout le monde, car faire appel à une de ces sorcières aux yeux d’argents est interdit dans cette ville…

La tâche ne sera pas aisée pour Claire, qui doit subir en même temps les effets d’une drogue pour perdre de son aura démoniaque, mais aussi ses yeux d’argents pour pouvoir passer inaperçue. Dans ce tome-ci nous en apprenons plus sur les méthodes des claymore pour s’infiltrer dans une ville. En bon shonen qui se respecte, l’action est omniprésente, vu qu’ici on ne s’embarrasse pas d’une quelconque relation amoureuse.

L’histoire est vraiment axée sur les démons et le combat des claymores, et rien de plus. Pas d’amour, pas d’héroïne naïve, pas de longues déclarations sur l’importance de l’amitié, bref nous ne sommes pas dans un de ces shonen à la Naruto, ou Blue Exorcist (attention, j’adore Blue Exorcist, loin de moi l’idée d’encenser ce manga) où « j’ai compris l’importance d’avoir des liens forts avec les gens, moi qui fut toujours mis à l’écart à cause du démon qui vit en moi », pendant qu’il s’apprête à achever un ennemi ou de lui laisser la vie sauve, ce qui fait de Claymore un manga plus proche du seinen que du shonen. En espérant que la suite suive la même trame, je suivrais sans hésiter le reste de cette saga!

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 4 – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 4 – Cocoa Fujiwara

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Ririchiyo et Miketsukami se rendent ensemble dans la résidence de Shimon Satorigahara, la représentante non-officielle des Héritiers, capable de voir au-delà de la réalité et de lire dans les esprits. C’est grâce à elle que Miketsukami a pu être libéré de sa prison et rencontrer Ririchiyo. Pour la jeune Oni, c’est un choc, mais qui servira à rapprocher davantage le jeune couple. Mais leur destin ne semble pas être de connaître une vie paisible et confortable. Quelques jours plus tard, Karuta est attaquée par un groupe de Yôkai dans un parc. Frappée par un sort, elle ne peut plus reprendre son apparence humaine. Bien décidés à lui venir en aide et à neutraliser la bande de Yôkai qui les menace, les Héritiers de la Maison Ayakashi partent en guerre. Une guerre qui changera leur vie à tout jamais?

Mon avis

J’avais peur de devoir finir par catégoriser ce manga dans « Shôjo », mais finalement -et ce n’est pas trop tôt-, Cocoa Fujiwara s’intéresse enfin à l’action et aux ingrédients qui composent un bon Shonen ! Un tome certes triste, mais enfin à la hauteur de ce que la mangaka nous avait promis…

Pour le réveillon du nouvel an, chaque héritier Yokaï retourne dans sa famille. Comme Miketsukami ne peut pas retourner chez lui, Riri l’autorise à venir avec elle, pour son plus grand plaisir. Une fois sur place, ils sont convoqués par Satorigahara, l’héritière la plus puissante, pour parler de leur passé, mais aussi de leur avenir et pour le coup on s’intéresse enfin aux sentiments de Miketsukami vis-à-vis de Riri.

Une fois rentrés de cette visite, ils apprennent que Karuta est dans le coma, suite à une attaque d’un groupe d’héritiers. A son réveil, la jeune fille ne peut plus revenir à sa forme humaine et les coupables reviennent pour terminer leur travail… Une guerre entre héritiers va donc éclater.

En parallèle, on apprend que Nobara n’est pas que Secret Service, mais aussi conseillère en menace paranormale et nous allons la suivre dans une de ses missions, dans une école de campagne.

On s’intéresse aussi un peu plus de la relation de KarutaxWatanuki, on rentre dans les détails, mais ça n’empiète pas sur le reste de l’histoire.

L’action est omniprésente, ce tome est particulièrement violent et la fin est à la fois triste et magnifique, je ne saurais en dire plus sans spoiler l’élément majeur de ce tome-ci. La légende des Yokaï est traitée dans les moindres détails, tout en nous en apprenant plus sur celle-ci, mais aussi la création de la Maison Ayakashi.

En bref, un très bon tome, mais je reste sceptique concernant la suite, reste à voir comment la mangaka arrivera à tourner la perte d’un des… *spoil*

[Chronique] Judge, Volume 1 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Judge, Volume 1 – Yoshiki Tonogai

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Après avoir indirectement causé la mort de son propre frère, Hiro vit rongé par le remords. Deux ans ont passé quand il se réveille soudain dans le noir, menotté et coiffé d’un mystérieux masque de lapin. Au bout d’un couloir, le corps sans vie d’un adolescent, et sept autres victimes terrifiées, enfermées dans une étrange salle de tribunal. Mais aucun d’entre eux n’est vraiment innocent… Coupables d’un crime resté impuni, tous incarnent un des péchés capitaux : gourmandise, avarice, paresse, orgueil, luxure, envie et colère. Le procès peut commencer… À la fois juges et bourreaux, ils devront choisir toutes les douze heures celui d’entre eux qui sera sacrifié.

Mon avis

Quand Judge est arrivé dans nos contrées, il ne m’a pas du tout attiré. Rien qu’à la couverture et au speech, je voyais en lui une fausse suite de Doubt et j’en étais pas loin. Un scénario proche de Doubt. Des personnages qui ressemblent physiquement comme psychologiquement à ceux de Doubt. Des masques et des straps comme dans Doubt. Un lieu qui ressemble à celui de Doubt. Sauf que maintenant ils sont neuf à choisir qui mourra au lieu d’une gamine complètement dérangée. ET qu’ils ne sont pas mieux les uns que les autres.

Bon alors, quoi qui s’passed’dans ? Et bien nous avons affaire à une bande de jeunes tous enfermés pour avoir commis un des sept pêchés capitaux. Toutes les 12h, ils vont devoir décider qui mourra, qui vivra, jusqu’à ce qu’il en reste que quatre parmi eux. Ça fait cher payé pour un simple pêché : « Et toi tu manges trop, t’es gourmand ! Et paf, ceci est un pêché capital, tu vas mourir, nananarèreuh ! » (ceci n’est absolument pas tiré du livre). C’est trop, non ? Non ? Bon. Et si je vous disais que l’un des neuf est là parce qu’il est gay ? Miam miam, une bonne petite dose d’homophobie ! Surtout que le gars n’a rien fait d’autre. C’est propre. Mon hypothèse est qu’il faut être proche d’eux pour savoir ça, donc c’est forcément un proche qui a manigancé ça à l’aide de je-ne-sais quel programme spécial ou annonce sur internet (donc du coup je pense aux parents). C’est forcément ça, enfin on verra bien quand je serais à la fin de la saga.

Alors, on en pense quoi de Judge ? Bah ça pue le Doubt remixé quand même. Sur les ¾ des personnages, j’ai pu identifier ceux de Doubt, comme par exemple Hajime et ses connaissances en médecine, qui a son portrait craché : même coupe, même lunettes, même comportement, même connaissances médicales. Même Haruka est présente, avec son immense poitrine et ses allures de fille facile. Celui qui a aimé le premier manga au lapin aura du mal à comprendre comment Judge ai pu cartonné, qu’il soit sorti en film au Japon en novembre 2013 et que personne n’ai tenté de crier au plagiat (oui, ceci est inutile, c’est le même mangaka. Mais un mangaka qui se plagie à mort quand même).

Côté graphisme, je n’ai rien à dire, c’est du Doubt, donc rien d’exceptionnel ni de révolutionnaire.

Cependant, je lirais quand même la suite. C’est peut-être la copie conforme de Doubt, mais il n’en reste pas moins que Yoshiki Tonogai est un excellent conteur, ce qui sauve l’histoire dans sa grande majorité.

[Chronique] Claymore, Volume 1 : La tueuse aux yeux d’argent – Norihigo Yagi

[Chronique] Claymore, Volume 1 : La tueuse aux yeux d’argent – Norihigo Yagi

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Dans une époque médiévale, les humains sont terrorisés par des êtres démoniaques capables de se fondre parmi eux. Leur seule chance de survie réside dans les mains des Claymores, des femmes hybrides mi-humaines mi-démons qui possèdent des pouvoirs gigantesques, dépassant même ceux des démons. Habitant d’un petit village, Raki rencontre l’une d’entre elles, envoyée en mission pour trouver et exterminer le démon qui décime les siens. Subjugué par la beauté de la jeune fille, il va aussi découvrir les terribles secrets qui se cachent derrière l’organisation Claymore et le destin tragique qui attend chacun de ses membres.

Mon avis

Dans un petit village, c’est le drame. On vient tout juste de découvrir la sixième victime d’un démon. Le problème avec eux, c’est qu’ils prennent le corps de n’importe quel villageois pour passer inaperçus. C’est dans la peur et l’appréhension que le doyen du village fait appel aux Claymores, une organisation composée de femmes mi-humaines, mi-démons, les seules personnes capables de les aider… Une de ces sorcières aux yeux d’argent, comme les villageois les appellent, arrive au village et les débarrassent de leur problème. Une fois repartie pour sa prochaine mission, elle est suivie par Raki, un jeune garçon qui s’est entichée d’elle. Rattrapée par son passé, elle le laisse l’accompagner en tant que cuisinier dans ses aventures…

Le speech est plutôt pas mal et je dois bien avouer que le thème m’a séduite. Déjà conquise par Übel Blatt de Etorouji Shiono, j’ai vite retrouvé un univers que j’apprécie beaucoup. Une nouvelle mythologie qui s’inscrit de pages en pages, des claymores qui n’ont pas froid aux yeux, des combats magnifiques un tantinet gores, bref tout ce que j’aime !

L’héroïne m’intrigue beaucoup, d’une part par le fait qu’elle ne parle pas des masses et d’une autre par son passé, pour l’instant flou, mais qui nous est révélé en petite partie au détour d’une mission. J’ai vraiment hâte de savoir ce qui se cache derrière notre claymore et savoir si oui ou non Raki va la suivre jusqu’au bout dans ses missions.

Quand aux graphismes, quelle belle surprise ! Les traits sont extrêmement fins et les personnages sont très expressifs. Les fonds sont quasi-vides, minimalistes, pour laisser le lecteur se concentrer sur l’action présente.

Ce tome est plein d’action, de suspens, mais aussi de questions. Je pense suivre la suite, qui me semble très prometteuse. Pas un coup de cœur, mais presque, Claymore est un manga très intéressant à suivre si ce n’est pas déjà le cas!

[Chronique] Blue Exorcist, Volume 2 – Kazue Kato

[Chronique] Blue Exorcist, Volume 2 – Kazue Kato

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Sous l’oeil attentif de son frère Yukio, Rin poursuit son apprentissage du métier d’exorciste. Mais au cours d’un stage spécial censé préparer les étudiants à l’examen d’été, de puissantes entités démoniaques parviennent à s’introduire sur les lieux …

Mon avis

Rin est rentré à l’Académie de la Croix-Vraie pour suivre une formation d’exorciste pour tuer son père, qui n’est autre que Satan. Pour un jeune homme habitué à traîner et ne rien faire de ses journées, la reprise des cours va être dure…

Notre démon s’endort en cours, ne suit pas, n’apprend rien et provoque ses camarades qui le lui rendent bien. Certains ont subi eux aussi le passage de Satan par chez eux et suivent le même objectif que Rin, Rin qui énerve ces mêmes camarades, qui pensent qu’il ne fait rien et qu’il se moque d’eux. Mais leurs a priori à son encontre vont vite disparaître pendant le stage spécial pour les préparer à l’examen.

L’amitié et la cohésion de groupe est le thème-clé de ce tome-ci, mettant en avant les liens entre les élèves et révèle au passage quelques traces de leurs passés respectifs. Disons que s’ils apprenaient que Rin est le fils de Satan, leur cohésion risque d’éclater en morceau, surtout si quelques éléments perturbateurs au courant de l’origine de Rin s’amusaient à tout faire pour qu’il révèle au grand jour sa véritable nature…

Côté action, cette fois-ci elle ne sera présente qu’à la fin, mais ce n’est pas réellement un problème vu que Kazue Kato a réussi à bien équilibrer son histoire du début à la fin, ne laissant pas vraiment le temps au lecteur de s’ennuyer.

En bref, un très bon deuxième tome qui nous en apprend plus sur le passé des élèves et de certains professeurs et puis l’arrivée de mon démon préféré, Amaimon, Roi de la Terre va rendre l’histoire beaucoup plus intéressante…