[Chronique] Réseau(x), tome 1 – Vincent Villeminot

[Chronique] Réseau(x), tome 1 – Vincent Villeminot

réseau(x) 1


Sur les réseaux, tout le monde pense connaître tout le monde. Tout le monde aime, surveille, espionne tout le monde. Mais désormais, une guerre est déclenchée, sur le web et dans le monde réel. Et Sixie, 15 ans, est l’enjeu, le butin, le gibier de tous les combattants…

Mon avis

OHMONDIEU. Comment être objective devant un tel livre? Là, c’est un coup de cœur!

Difficile de lâcher ce livre. La plume de Vincent Villeminot nous transporte avec facilité dans cette histoire à couper le souffle. Dès les premières pages, tout s’enchaîne, ne laissant aucun répit au lecteur qui se voit emporter dans tellement d’histoires à la fois, qu’on peut se sentir perdu. Heureusement, les chapitres sont courts et nous avons le temps de nous adapter à chaque personnages – car il y en a beaucoup – .

J’ai totalement adoré les références multiples à Fight Club, The Social Network, Mary Shelley, Poe ou encore à Saez, Gorillaz, Manson, à nos réseaux sociaux et à WoW (World of Warcraft). Je me suis sentie bien dans cette univers que je maîtrise sur le bout des doigts.

Les réseaux sociaux et les jeux vidéos sont omniprésents, et l’auteur nous démontre les conséquences d’une mauvaise utilisation de ceux-ci: propagation de snuff movies, harcèlement, violence, usage de drogues pour avoir des « visions » pour pouvoir les poster sur le DKB, le réseau fictif imaginé par Vincent Villeminot. De son petit nom bien trouvé de DreamKatcherBook, le DKB est un réseau social devenu aussi célèbre que Facebook. Les utilisateurs ont deux pages dessus: une diurne, où il poste leurs rêves, leurs pensées, leurs photos (bref, comme FB), et une page nocturne pour les cauchemars, en gros, une version presque « gentillette » du deep web pour le grand public.

Il y a une telle diversité de personnages, et l’on prend tellement le temps de les connaître, qu’il est difficile de ne pas s’attacher à eux, mais j’ai eu un coup de cœur pour le personnage de Cèsar/Nada#1, tout dans la folie (et la schizophrénie?), l’exubérance… C’est un pilier central de l’histoire et j’ai hâte de voir comment il évoluera par la suite avec son frère, Teodor.

Le point fort du roman, c’est la façon dont les évènements se déroulent rapidement. Personne n’a le temps de souffler. Nos personnages, et le lecteur avec. On est aux prémices d’une guerre civile et il y a quelque chose de pourri au royaume des flics, et ça ne va pas tarder à se faire savoir!

En bref, j’ai totalement adoré! Je compte me mettre très prochainement sur le tome 2 et Black Urubu, la préquelle de la saga !

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