[Chronique] A la croisée des mondes : Les royaumes du nord – Philip Pullman

[Chronique] A la croisée des mondes : Les royaumes du nord – Philip Pullman

les royaumes du nord


Ce n’était pas une vie ordinaire pour une jeune fille de onze ans : Lyra vivait, en compagnie de son daemon Pantalaimon, parmi les Érudits de Jordan Collège, passant ses journées à courir dans les rues d’Oxford à la recherche éperdue d’aventures.

Mais sa vie bascule le jour où elle entend parler d’une extraordinaire particule. D’une taille microscopique, la Poussière que l’on trouve uniquement dans les vastes étendues glacées des Royaumes du Nord – est censée posséder le pouvoir de briser les frontières entre les mondes, un pouvoir qui suscite effroi et convoitises…

Jetée au coeur d’un terrible conflit, Lyra sera forcée d’accorder sa confiance aux gitans et à de terribles ours en armure. Et, lors de son périlleux voyage vers le Nord, elle devra découvrir pourquoi son propre destin semble étroitement lié à cette bataille sans merci où s’opposent des forces que nul ne l’avait préparée à affronter.

 

Mon avis

L’amie qui m’a prêté la trilogie de A la croisée des mondes m’avait prévenue : le premier tome n’est pas le meilleur, mais la suite rattrape le tout. Heureusement qu’elle m’a prévenue, sinon j’aurais arrêté ma lecture dès les 4 premiers chapitres, et je lui aurait rendu ses livres.

L’histoire commence sur Lyra, une jeune fille qui a la faculté de bien mentir, et, comme à son habitude, désobéit à ses tuteurs et va dans des endroits où elle n’a pas le droit d’aller. Ses tuteurs sont des érudits et le maître du très célèbre Jordan Collège, à Oxford. Ils font tout pour l’aider à grandir, surtout intellectuellement mais mademoiselle Lyra n’en a que faire et préfère jouer à lancer de la boue sur les enfants Gitan de passage en ville… Donc, comme à son habitude, elle désobéit à ses tuteurs et se cache dans une salle interdite où va se dérouler une réunion de la plus grande importance, sur une particule extraordinaire et un monde caché qui n’est pas facile à voir. Elle sera mêlé à tout cela, car tel et son destin… Mais si elle est au courant de son destin, alors tout le monde mourra…

Je pense que vous avez pu sentir que je n’apprécie pas tellement Lyra. J’ai eu envie à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche de la remettre à sa place pendant les ¾ de l’histoire. Avec ses airs supérieurs parce que son oncle est Lord, ou parce qu’elle vit à Jordan Collège, je me demande comment elle réussit à se faire des amis… Elle se déplace toujours avec son daemon, Pantalaimon, qui serait à priori un équivalent de son âme. Et dans le monde où elle vit, tout les humains ont un daemon bien à eu. Un daemon, qu’est ce que c’est? Il prend la forme d’un animal, et peux changer son apparence tant que son maître n’a pas atteint la puberté. Une fois atteinte, le daemon prend une forme définitive qui ressemble au caractère de son maître.

J’ai eu beaucoup de mal à saisir le style de Philip Pullman. Jusqu’au 100 dernières pages, l’auteur se met à nous blinder des paragraphes énormes de détails insignifiants sur des choses totalement inutiles dont on se passerais bien. Et au contraire, les moments qui mériteraient qu’on s’attarde dessus sont passés à la trappe. Si bien que par moment, une action majeure pour l’histoire se produit, et on a pas plus d’explications. Elle s’est produite, et c’est tout. L’auteur prend des raccourcis énorme sur ces moment là, ce qui rend la lecture limite dérangeante. Mais pendant les 100 dernières pages, il se rattrape et se concentre sur l’action (et encore, dans les dernières pages il reprend cette habitude), et non la couleur et la taille d’un bâtiment pendant 20 lignes, bâtiment qu’on ne reverra pas de l’histoire…
Je me suis aussi ennuyée jusqu’au départ de Lyra de Jordan Collège. Il ne se passe rien avant, on revient tout le temps sur Lyra-et-ses-bêtises, Lyra-et-ses-mensonges, Lyra-et-sa-gueguerre-contre-les-enfants-gitans, Lyra-et-son-oncle-pas-du-tout-proche-d’elle… Et enfin quand elle part, enfin on s’intéresse, au présent, enfin on s’intéresse à l’histoire.

La fin du premier tome est simple, mais efficace. Pourtant, on à l’impression que l’histoire s’arrête là et qu’il n’y a pas de suite. En tout cas, tant qu’on est pas prévenu de la  »qualité » du premier tome, on ne peut imaginer qu’une suite à vu le jour. Je lirais la suite, en espérant que ce soit bien meilleur que cette lecture…

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