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[Chronique] Übel Blatt, Volume 4 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 4 – Etorouji Shiono

ubel blatt 4


Après s’être infiltré dans le château du comte Schtemwölech, Köinzell se retrouve enfin face à face avec son ancien compagnon d’armes. Un duel sans merci s’engage alors : Schtemwölech sera-t-il le premier des 7 héros à périr sous la lame vengeresse de Köinzell ?

Mon avis

On retrouve Koïnzell, Vido, Peepi et Altea, dans un face à face plutôt violent avec le comte Schtemwölech, sera-t-il le premier des sept à mourir ? Notre semi-elfe ira-t-il jusqu’au bout de son combat ? Altea servira-t-elle à quelque chose dans ce tome-ci ? C’est ce que nous allons voir dans un instant… ubel blatt illu

Alors non, Altea sert toujours à rien, c’est le genre de personnage qui pourrait mourir, là, maintenant, tout de suite, que ça n’aurait aucune incidence sur le cours de l’histoire. Rajoutons avec Peepi, qui définitivement ne fait plus rien que pleurer à chacune de ses apparitions… Mais abandonnez-les dans un fossé et ont en parle plus !

Koïnzell se retrouve face à son premier ennemi, qui était son meilleur ami avant de le tuer avec ses anciens camarades. En gros, « Ah, mais tu ne peux pas me tuer Ascheritt, on était meilleurs potes avant, t’as vu ! » « Ranafoutre, tu vas payer gros méchant » (ceci n’est absolument pas tiré du manga). Ce face à face nous permet de découvrir de nouvelles aptitudes pour notre semi-elfe, qui ne sont pas négligeable et qui pourraient être fortement intéressantes pour la suite de l’histoire.

L’action est quasi omniprésente vu que cette bataille se déroule sur un tome complet, agrémenté de révélations, surprises, découvertes en tout poil. En bref, un quatrième tome un peu lent (190 pages pour essayer de tuer un homme), mais on ne s’ennuie pas un seul instant !

[Chronique] Judge, Volume 1 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Judge, Volume 1 – Yoshiki Tonogai

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Après avoir indirectement causé la mort de son propre frère, Hiro vit rongé par le remords. Deux ans ont passé quand il se réveille soudain dans le noir, menotté et coiffé d’un mystérieux masque de lapin. Au bout d’un couloir, le corps sans vie d’un adolescent, et sept autres victimes terrifiées, enfermées dans une étrange salle de tribunal. Mais aucun d’entre eux n’est vraiment innocent… Coupables d’un crime resté impuni, tous incarnent un des péchés capitaux : gourmandise, avarice, paresse, orgueil, luxure, envie et colère. Le procès peut commencer… À la fois juges et bourreaux, ils devront choisir toutes les douze heures celui d’entre eux qui sera sacrifié.

Mon avis

Quand Judge est arrivé dans nos contrées, il ne m’a pas du tout attiré. Rien qu’à la couverture et au speech, je voyais en lui une fausse suite de Doubt et j’en étais pas loin. Un scénario proche de Doubt. Des personnages qui ressemblent physiquement comme psychologiquement à ceux de Doubt. Des masques et des straps comme dans Doubt. Un lieu qui ressemble à celui de Doubt. Sauf que maintenant ils sont neuf à choisir qui mourra au lieu d’une gamine complètement dérangée. ET qu’ils ne sont pas mieux les uns que les autres.

Bon alors, quoi qui s’passed’dans ? Et bien nous avons affaire à une bande de jeunes tous enfermés pour avoir commis un des sept pêchés capitaux. Toutes les 12h, ils vont devoir décider qui mourra, qui vivra, jusqu’à ce qu’il en reste que quatre parmi eux. Ça fait cher payé pour un simple pêché : « Et toi tu manges trop, t’es gourmand ! Et paf, ceci est un pêché capital, tu vas mourir, nananarèreuh ! » (ceci n’est absolument pas tiré du livre). C’est trop, non ? Non ? Bon. Et si je vous disais que l’un des neuf est là parce qu’il est gay ? Miam miam, une bonne petite dose d’homophobie ! Surtout que le gars n’a rien fait d’autre. C’est propre. Mon hypothèse est qu’il faut être proche d’eux pour savoir ça, donc c’est forcément un proche qui a manigancé ça à l’aide de je-ne-sais quel programme spécial ou annonce sur internet (donc du coup je pense aux parents). C’est forcément ça, enfin on verra bien quand je serais à la fin de la saga.

Alors, on en pense quoi de Judge ? Bah ça pue le Doubt remixé quand même. Sur les ¾ des personnages, j’ai pu identifier ceux de Doubt, comme par exemple Hajime et ses connaissances en médecine, qui a son portrait craché : même coupe, même lunettes, même comportement, même connaissances médicales. Même Haruka est présente, avec son immense poitrine et ses allures de fille facile. Celui qui a aimé le premier manga au lapin aura du mal à comprendre comment Judge ai pu cartonné, qu’il soit sorti en film au Japon en novembre 2013 et que personne n’ai tenté de crier au plagiat (oui, ceci est inutile, c’est le même mangaka. Mais un mangaka qui se plagie à mort quand même).

Côté graphisme, je n’ai rien à dire, c’est du Doubt, donc rien d’exceptionnel ni de révolutionnaire.

Cependant, je lirais quand même la suite. C’est peut-être la copie conforme de Doubt, mais il n’en reste pas moins que Yoshiki Tonogai est un excellent conteur, ce qui sauve l’histoire dans sa grande majorité.

[Chronique] Übel Blatt, Volume 3 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 3 – Etorouji Shiono

ubel blatt 3


Alors que Koïnzell se dirige vers le château du comte Schtemwölech pour abattre sa première cible, il se heurte à une opposition farouche: celle du peuple, prêt à tout pour protéger la vie du comte héroïque… Pour se venger des 7 héros, Koïnzell ira-t-il jusqu’à éliminer les innocents qui se dresseront sur son passage ?

Mon avis

Flashback :

Nous avons Altea qui déprime elle aussi, pensant que les dernières années de sa vie sont inutiles et donc ne sais plus quoi faire, jusqu’au moment où elle retrouve des personnes qu’elle a fait passé par le mur qui la remercie et donc la demoiselle reprend confiance en elle pour demander à Koïnzell la seule chose pour laquelle elle a l’air de l’avoir suivi : coucher avec. J’espère que son rôle ira beaucoup plus loin dans les prochains tomes, en dehors de suivre notre héros pour ses prouesses sexuelles…   Dis-ai-je dans ma critique du deuxième tome.

Laissez-moi vous dire que Altea ne sert officiellement à rien… En dehors de suivre notre héros pour ses prouesses sexuelles, dormir et constater 3h après les événements qu’il se passe quelque chose au camps des réfugiés… 😡

Vido et Ato sont les nouveaux compagnons de Koïnzell, notre semi-elfe toujours dans sa quête de vengeance, qui va s’attaquer au Comte Schtemwölech, un des Sept héros – un des Sept Usurpateurs – , qui possède toute une armée pour répondre à ses attaques, mais aussi son peuple, qui ne se laissera pas faire pour sauver leur Comte. Koïnzell, près à tout surtout depuis la révélation de Fargo, ne se laissera pas attraper et profitera de la pleine lune pour en tirer toute sa puissance elfique… Mais s’en prendra-t-il à des innocents ?

En entrant dans le château du Comte, nos amis découvrent en même temps que Guéranpen où sont emmenées les filles comme la soeur aînée de la Princesse Ato, mais surtout ce qu’il en fait réellement et avec la bénédiction d’un des Sept Héros… Le Comte Schtemwölech.

Mais tout ce qui intéresse Koïnzell, c’est le Comte et rien d’autre.

Tout se passe très vite dans ce tome, on n’a pas le temps de se remettre du dernier combat du semi-elfe qu’il est déjà repartit dans un autre. Ce tome est surtout axé sur la manipulation de la population par leurs dirigeants, entraînant des situations extrêmes dont il n’est absolument plus possible de s’en sortir – ici la mort – alors que tout aurais pu se passer pour le mieux. En bref, un troisième tome qui fait réfléchir quant aux décisions des sept héros pour le peuple, au risque de révéler leur toute première trahison, la fameuse nuit où ils ont laissé pour mort Ascheriit(/Koïnzell) et ses trois autres camarades…

[Chronique] Doubt, Volume 4 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Doubt, Volume 4 – Yoshiki Tonogai

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La partie continue : Yû et Hajime finissent par se retrouver face à face! Du moins, c’est ce qu’ils croient, car un individu masqué fait son apparition avant de blesser grièvement Hajime…
Désormais livré à lui-même, Yû est bien décidé à mettre fin à ce jeu de massacre. Il part affronter le loup en espérant de récupérer le code-barres qui lui permettra de s’enfuir… Mais quand le masque tombe, le choc est trop grand : le jeune garçon a une seconde d’hésitation qui pourrait bien lui être fatale!
La tome final de cette série au suspense haletant, signée Yoshiki Tonogai.

 

Mon avis

Qui dit dernier tome, dit conclusion et réponses ! En effet, ce quatrième tome est le dernier de cette petite saga, dont la lecture a été agréable du début à la fin, pleine de suspense, de mystère, mais aussi de questions…

Nous étions restés à la fin du tome 03 sur la mort de Mitsuki, Hajime seul et Yû enlevé par un mystérieux inconnu. Enfin pas si mystérieux car il ce trouve que les morts reviennent à la vie dans ce dernier tome… Le loup se révèle, mais révèle aussi toute son histoire, le passé des autres joueurs de Rabbit Doubt qui sont morts au court de cette partie, le pourquoi de ce massacre organisé.

The Liar must Die

Mais notre mangaka ne nous laisse pas là avec quelques pages de réponses et un happy end. Non, ce serait beaucoup trop simple, et les premières raisons m’ont paru tellement… idiotes, futiles, que j’en étais presque soulagée que le massacre ne s’arrête pas là, et que l’on continue un peu plus loin dans la quête de la vérité !

En bref, une fin magistrale digne de la saga, que je relirais sans hésiter !

[Chronique] Übel Blatt, Volume 2 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 2 – Etorouji Shiono

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Après une traversée des ténèbres de vingt ans, voici enfin l’heure du face à face avec Glenn, le premier des sept héros ! Submergé par la haine et le souvenir des tortures endurées, Köinzell dégaine l’épée de la vengeance. Mais aussitôt, le destin lui joue un tour imprévu…

Mon avis

Nous retrouvons notre semi-elfe Koïnzell, et sa quête de détruire les Sept Héros, les usurpateurs de la légende. Koïnzell arrive au camp des Héros à dos de dragon, après avoir détruit le mur, connu sous le nom des  »Milles Silex ». Une fois face à Glenn, comptant sur sa force phénoménale nous imaginons un combat épique, mais malheureusement, le destin en a voulu autrement et notre semi-elfe se retrouve démoralisé, et est la cible de l’attaque d’une princesse dont il aurait tué le frère, et Vido ne semble pas être étranger à cette demoiselle…

Une fois réfugiés au camp du comté de Mollan, ville-relais d’Ahadod-Schado, Koïnzell se repose, toujours démoralisé tandis qu’on en apprend plus sur Vido, qui était un membre de la garde rapprochée du frère de la princesse Ato, ce qui explique pas mal de choses. Nous apprenons aussi que si il suit le semi-elfe, c’est pour utiliser sa force pour sauver la sœur aîné de Ato. Peepi trouve ici des membres de son peuple qui lui proposent de partir vivre avec elle, et on sent que pour bientôt, notre trio formé pendant le tome précédent risque de se séparer.

Nous avons Altea qui déprime elle aussi, pensant que les dernières années de sa vie sont inutiles et donc ne sait plus quoi faire, jusqu’au moment où elle retrouve des personnes qu’elle a fait passer par le mur qui la remercie, et donc la demoiselle reprend confiance en elle pour demander à Koïnzell la seul chose pour laquelle elle à l’air de l’avoir suivi : coucher avec. J’espère que son rôle ira beaucoup plus loin dans les prochains tomes, en dehors de suivre notre héros pour ses prouesses sexuelles…

Mais revenons sur la sœur aînée de la princesse Ato, Shahren. Enlevée par des hommes du compte Schtemwölech, nous retrouvons les protagonistes de son enlèvement car ce n’est autre que Fargo,  le chef de la ville-relais d’Ahadod-Schado. Ce n’est que pour la protégé d’après lui, mais nous sentons que nous aurons la vérité dans les prochains tomes sur ce qu’il en est vraiment, et que Koïnzell sera encore étroitement lié à cette nouvelle histoire…

Alors évidemment, vivement la suite !

[Chronique] Doubt, Volume 3 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Doubt, Volume 3 – Yoshiki Tonogai

Doubt 3


Bouleversé par les documents découverts dans lune des salles, Yû refuse cependant de croire que Haruka ait pu commettre un meurtre.
De nouveaux éléments font bien vite s’effondrer toutes ses certitudes et, désormais, le jeune homme n’a plus qu’un objectif : franchir avec Mitsuki l’ultime porte qui les sépare de l’extérieur ! Plus question de faire confiance à qui que ce soit. Mais les cadavres n’ont pas fini de s’amonceler autour de Yû : le loup est loin d’avoir achevé sa macabre besogne et, maintenant que les joueurs sont divisés, il va pouvoir passer a la vitesse supérieure…

Mon avis

On retrouve notre équipe réduite, se composant après ces deux tomes de Hajime, Mitsuki, Haruka et Yû, seuls survivants dans l’hôpital désaffecté du jeu macabre Rabbit Doubt. Haruka est portée disparue, et Hajime est toujours attaché à sa chaise car Yû le suspecte toujours. En cherchant des preuves avec Mitsuki, cette dernière fait un malaise suite à une blessure à la jambe. Yû libère alors Hajime juste pour qu’il la soigne, le rattache et repart à la recherche d’autres preuves pour trouver le loup… Jusqu’au moment où il trouvera la tête de Haruka enfouie dans un de ces énormes masques de lapin, en comprenant que Mitsuki est en danger, seule et affaiblie avec celui qui pourrais être le loup !

Les évènements s’enchaînent, et une hypothèse s’impose à nous : c’est forcément Hajime qui est dans le coup, c’est lui le loup. Mais encore une fois, Yoshiki Tonogai défait notre hypothèse en quelques pages. Il nous présente notre coupable, mais quand on sait qu’il y à un quatrième tome, on se dit  »Non ! Ça ne peux pas être ça ! Impossible ! ». Et le tome se fini comme ses prédécesseur, avec un appel à lire la suite, et ici si je puis dire… Lire la fin !

[Chronique] Übel Blatt, Volume 1 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 1 – Etorouji Shiono

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Privé de la juste reconnaissance de ses faits d’armes, celui à qui l’on donne le surnom infamant de “lance de la trahison” continue son périple après avoir changé d’identité et d’apparence… Sa quête de vengeance mène Köinzell à Rielde Velem, ville dirigée par le « monastère », un groupe religieux rongé par la corruption et qui multiplie les exécutions publiques…

Mon avis

Afin d’enrayer l’invasion de nos terres sacrées par l’armée des Ténèbres de Wischtech… L’empereur confia une mission à 14 jeunes gens qu’il dota de lances sacrées. Trois d’entre eux périrent en chemin. Quatre d’entre eux trahirent l’Empire et furent exécuté. C’est ainsi que commença… L’ère glorieuse des Sept Héros.

Sauf que l’histoire n’est pas celle que tout le monde croit. L’on apprenait dans le volume 0 que nos Sept Héros étaient loin de la vérité. En réalité, les Quatre Lances de la Trahison sont les véritables héros. Tandis que les Sept ont fuit le combat, les Quatre ont menés leur mission à bien. Ne voulant pas que tout le monde soit au courant de leur traîtrise, ils ont lâchement abattu leurs compagnons, en récoltant la gloire éternelle qui leur revenait. Ascheriit, un des Quatre, n’est pas mort, et grâce à un Elfe, il pu retrouver une forme « humaine ». Il était devenu le semi-elfe Koïnzell, qui n’avait plus qu’une idée en tête : venger ses compagnons.

Pour atteindre ses cibles, Koïnzell doit traverser la ville-frontière Rielde Velem, un monastère dirigé par des moines corrompus qui ont pour simple mission de vérifier votre « vertu » pour savoir si vous êtes dignes de passer. Pour ces hommes, la « vertu » n’est rien d’autre qu’un sac rempli de pièces d’or. Il rencontre dans son périple Peepi et Vido, qui souhaitent eux aussi passer la frontière. Ce dernier les aides, en les emmenant à un passeur qui accepte de les emmener seulement si Koïnzell lui donne un peu de plaisir…

On rencontre ici les nouveaux compagnons de route de notre semi-elfe : Peepi, Vido et Altea. Peepi est une jeune fille qui a tout perdu, qui n’a plus personne et qui n’a qu’une idée en tête, celle de venger ses amis et sa famille. Vido est un homme bien mystérieux mais plein de ressources, j’espère qu’on en apprendra plus sur lui dans les prochains tomes. Quant à Altea, elle n’est rien d’autre que le passeur, très attirée par Koïnzell. Tout aussi mystérieuse que Vido, j’ai hâte d’en savoir un peu plus sur la jeune femme.

J’ai hâte de lire la suite et voir ce que ça va donner, avec Koïnzell qui avait l’habitude d’avancer en solitaire une bonne partie du temps, et surtout en apprendre plus sur ses nouveaux compagnons de route !

[Chronique] Doubt, Volume 1 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Doubt, Volume 1 – Yoshiki Tonogai

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Rabbit Doubt fait fureur au japon : dans ce jeu sur téléphone portable, des lapins doivent débusquer le loup qui se cache parmi eux. Quant au loup, il doit utiliser tous les subterfuges possibles pour semer la confusion dans le groupe et éliminer un par un tous ses adversaires… Mais pour cinq fans du jeu, Rabbit Doubt ne tarde pas à virer au cauchemar: ils se réveillent enfermés dans un bâtiment désaffecté avec, à leurs côtes, le corps d’une camarade assassinée. Tatoué sur la peau des adolescents, un mystérieux code-barres qui leur permet à chacun d’ouvrir une porte différente, semble être leur seul espoir de salut. Pas de doute: un loup se cache bien parmi eux, et il leur faudra le démasquer avant d’être dévorés…

Mon avis

Doubt est un énorme rappel au jeu du Loup-Garou de Tiercelieux, c’est bien pour ça qu’à l’époque je ne ratais pas une seule sortie de cette saga déclinée en quatre tomes. Les éditions Ki-oon ont frappés fort avec, si bien qu’encore aujourd’hui, pas mal d’auteurs reprennent ce concept à leur sauce (la fausse suite de Doubt avec Judge, et plus récemment, King’s Game).

The Liar must Die

Les graphismes sont à la fois simplistes et trashs. Nous nous trouvons dans ce qui ressemble à un hôpital désaffecté, dont les portes s’ouvrent à l’aide de code-barres tatoués sur notre équipe de joueurs, avec dans une des pièces, le cadavre de l’une de leurs amies, crucifiée au mur. De là, va s’ensuivre une enquête pour leur survie, car n’importe qui peut être le tueur.

Les personnages sont attachants mais révèlent tous une part de mystère, si bien que le lecteur ne peut pas deviner qui est le loup dès le premier tome. Nous irons de surprises en surprises, qui nous feront au final douter de notre propre hypothèse. La dernière page est, quand à elle, un appel à lire la suite au plus vite !

[Chronique] Übel Blatt, Volume 0 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 0 – Etorouji Shiono

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La légende raconte que pour lutter contre une terrifiante armée des ténèbres, l’empereur missionna 14 vaillants guerriers à qui il confia 14 lances sacrées. 3 d’entre eux, les glorieux guerriers sans retour, périrent au combat. 4 autres, surnommés les lances de la trahison, furent exécutés par leurs compagnons pour félonie. Les 7 derniers accomplirent leur mission et furent accueillis en héros à leur retour. Mais 20 ans plus tard, des rebelles baptisés eux aussi les lances de la trahison défient de nouveau l’autorité de l’Empire.

Mon avis

Übel Blatt est un Seinen de Dark Fantasy. Mais autant vous mettre en garde de suite : ce manga est pour un public averti, même moi je ne le mettrais pas entre les mains de mon petit frère, même du haut de ses 12 ans. Autant ce livre est gore,  il regorge aussi d’images sexuelles très explicites. A la troisième page, je me demande si le cheval mange la jeune demoiselle ou si il la… Bref, vous aurez compris que ce n’est pas un manga à mettre dans les mains de tout le monde.

Nous allons suivre tout au long de l’histoire notre héros, Koïnzell, un semi-elfe aux pouvoirs surprenants. Ce qui me plaît, c’est que les personnages ne sont pas japonais, on sort des rangs et des sentiers battus avec ce manga. Cette série ce situe dans un univers médiéval chevaleresque, sur fond de magie noire et de combats épiques. Je préfère quand l’univers médiéval est traité dans les romans, mais là je dois avouer que j’ai été agréablement surprise avec ce volume 0.

Les graphismes sont banals, un peu ce que l’on voit partout dans les autres. Mais une mention spéciale à Koïnzell, qui a un personnage très travaillé, que ce soit graphiquement que psychologiquement. Avec lui, on sait où l’on va, dans quel sens va être dirigé l’histoire. C’est ça qui m’a le plus plu dans ce Seinen.

Etorouji Shiono à tout d’un bon conteur. L’histoire tient debout, et ne se contredis pas du début à la fin. Les dialogues sont très bien tournés, et nous amènent à vouloir lire la suite au plus vite.