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[Chronique] Native, tome 1 – Gala de Spax

[Chronique] Native, tome 1 – Gala de Spax

native 1

  • Éditeur : Sharon Kena (2012)
  • Pages : 344
  • Genre : Malsain (bon, et fantastique un peu)
  • Prix : 17€
  • Acheter Native, tome 1

Louna, une belle trentenaire un brin prétentieuse et caractérielle, mène une vie paisible jusqu’au jour où son père lui apprend qu’elle n’est pas une simple humaine. Elle a une particularité singulière et doit vivre avec, mais cette différence l’oblige à suivre un chemin qu’elle n’avait pas prévu d’emprunter, … l’amour. A travers sa quête, Louna fait la connaissance de nouvelles espèces et traverse l’univers pour découvrir qui elle est vraiment.

Mon avis

Un jour, Louna apprend qu’elle est une native (je ne vous apprends rien, tout est dans le titre). Et n’accepte pas sa condition, ni le fait qu’à cause de son sang, le fils de son boss est entrain de devenir un natif. Alors elle part en Irak dans la famille de son « père » (oui, parce qu’en faite c’est son beau-père…) pour trouver une potion qui les guérira tous les deux. Mais une fois sur place, elle va faire la rencontre de son oncle (ou le frère de son beau-père, bref.) et ça va être « l’amour » fou entre eux.

Bon, après ce petit résumé qui met bien dans l’ambiance, je pense que aurez compris où je veux en venir : ce bouquin est malsain. Enfin, je disais malsain à la moitié du livre. A la fin, je l’ai trouvé HYPER malsain. Je n’en revient pas qu’une femme puisse écrire un livre pareil, sincèrement.

Petite liste des choses qui ont fait que je ne lirais pas la suite et que je ne conseillerais absolument pas ce livre:

  • Louna est énervante. La dire caractérielle est bien en dessous de la vérité. Elle a 30 ans, mais se comporte comme une gamine de 14 ans. S’en est tellement poussé à l’extrême que j’ai eu honte pour elle. Elle ne laisse pas les gens finir leurs explications parce que ça ne convient pas à madame, ou alors si ça lui plaît pas, elle court se réfugier looiiiiiiiin de la personne (belle façon de régler ses problèmes que de fuir). Sinon, quand elle n’est pas énervante à s’en taper la kindle sur la tête, elle passe son temps à dormir, râler, pleurer, s’évanouir, vomir, ou se doucher (J’aurais eu le livre en papier, j’aurais fait comme pour Fifty Shades : un post-it à chaque fois qu’elle fait une de ces actions, trop de répétitions tuent le texte). Si quelqu’un ne vient pas la voir pendant plusieurs jours, il est forcément mort …

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Il y a deux choses qui m’ont hérissé le poil : la première, pour que Louna parte en Irak sans se faire attraper par la police (à vous de voir pourquoi), ils mettent un corps dans son appartement et y mettent le feu, après la police croit que c’est le cadavre de Louna… J’espère sincèrement que le cadavre n’avait plus de dents ou un bout de chair pour faire un test ADN, sinon ça pue l’illogisme à plein nez! La deuxième, quand Louna apprend comment elle a été conçue, sa mère lui dit qu’elle a apprit qu’elle était enceinte au bout du 5è mois de grossesse. Louna lui demande donc pourquoi elle n’a pas avorté… Perso, j’ai ma petite réponse: au bout de la 12è semaine de grossesse (soit 3 mois), c’est trop tard. Des fois, il est bon de se renseigner quand on écrit un livre, histoire d’avoir +10 en crédibilité. Et je n’en revient pas que l’auteure (une femme!) ne sache même pas ce genre de choses…

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Ce livre est incohérent et complètement fouillis (pour ne pas dire bordélique). Ça part dans tous les sens! Un jour Patrice est son beau-père, le lendemain son père, deux heures après c’est re son beau-père. Le comportement des personnages changent d’un bout du roman à l’autre. Le beau-père aimant la fuit, sa mère qui la fuyait l’aime tout d’un coup, sa demi-sœur Faustine qui râlait à chaque fois contre Louna devient limite muette et ne dit plus rien à sa sœur… De plus, la façon dont Louna a été conçue est totalement floue, à trop vouloir changer l’histoire je pense que l’auteur s’en est perdu elle-même.

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Arakel.
  • Bon, il va falloir que j’éclaircisse ce 4è point.
  • Voilà à peu près comment j’ai découvert ce personnage:

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Bon. Arakel. C’est à la fois le plus intelligent, mais aussi le plus vulgaire et malsain des personnages de ce roman. C’est l’oncle de Louna (Oui, celui avec qui elle… Bref). Quand j’ai prit des notes pendant ma lecture, j’ai écrit en énorme : « Louée soit l’intelligence d’Arakel », il sauve limite un quart de l’histoire à lui tout seul. Mais il est malsain. Il sait qu’il est l’oncle de Louna, mais veut quand même coucher avec elle… Déjà, on gagne en malsainité (Mot qui n’existe pas), mais en plus, Louna l’aime, leur première relation sexuelle est un VIOL et il la gifle quand il a ses règles est en colère (parce qu’il a les yeux qui virent au rouge quand il est en colère) et elle ACCEPTE totalement cette situation totalement… malsaine (+80 en malsainité). En plus, il risque de la tuer à tout moment, mais c’est normal visiblement…

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Ce que je déteste par dessus tout dans un livre, c’est ressentir les convictions de l’auteur à travers le personnage principal (par exemple, dans Nos étoiles contraires ça m’a soulée). Là on est à fond sur le végétarisme et la condition de la femme dans les pays musulmans et ça ne s’intègre absolument pas à l’histoire, parce que d’une ça ne lui apporte rien, et deux de, faire jouer ses personnages les choqués devant une niqab alors que ce même personnage accepte d’être battue par son oncle mec, ça ne passe absolument pas.

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Les clichés sur les homosexuels avec le personnage de Tonga m’ont achevée. Non, un homosexuel ne se comporte pas forcément comme une folle qui aime les magazines people et connait par cœur la série Dr. House… Il existe des gays qui se comportent aussi comme des êtres humains totalement normaux, si si.

En bref, impossible de voir quelque chose de positif au milieu de tout ça. Trop malsain, à des kilomètres de mes convictions, incohérent, fouillis, je resterais loin de cette saga qui aura réussi à bien m’écœurer.

Néanmoins, merci aux éditions Sharon Kena pour ce service de presse, dans le cadre de la masse chronique!

Native, tome 01 - Gala de Spax

[Chronique] Bienvenue à Griffstone ! – Eva Ibbotson

[Chronique] Bienvenue à Griffstone ! – Eva Ibbotson

bienvenue à griffstone


Madlyn et son frère Rollo passent l’été au château de Griffstone.
Dès leur arrivée, c’est un désastre ! Le château est humide, en triste état et surtout complètement déserté par les visiteurs. Pour sauver Griffstone, les enfants décident de frapper un grand coup. Ils vont recruter des fantômes. Mais de vrais fantômes. Avec la tête qui se détache. Des poignards plantés sans la poitrine. Et des hurlements à glacer le sang ! Bienvenue à Griffstone !

Mon avis

Encore une agréable découverte faite grâce à La box de Pandore! Encore une fois, merci à l’équipe qui sait faire de très bon choix!

Bienvenue à Griffstone raconte l’histoire de Madlyn et Rollo, envoyés au château de Griffstone pour l’été, pour que leurs parents puissent travailler loin de chez eux. Une fois sur place, ils se rendront compte que les journées portes-ouvertes qu’organise leur oncle Sir George ne rapportent rien. Alors ils ont une idée de génie: et si ils faisaient appel aux fantômes, des vrais de vrais pour attirer les foules?

Bien au delà de la simple histoire d’un frère et d’une sœur prêt à retrousser leurs manches pour sauver le château, il y a une véritable histoire d’écologie derrière tout ça. Car si l’oncle George organise ces portes-ouvertes, c’est pour pouvoir s’occuper d’un troupeau de vaches blanches sauvages qui ont élu domicile dans son parc. Cependant, même si ce côté est montré avec délicatesse mais fermeté au public visé que sont nos têtes blondes, j’ai trouvé que c’était un peu fouillis, que l’auteur s’est emporté à la fin pour une cause qui lui tient à cœur, sans trop penser à l’histoire, au château et à nos fantômes.

Les fantômes sont touchants, et sont considérés comme de vrais personnages, au delà de leur utilité pour attirer les visiteurs. Ils ont leur quart d’heure de gloire, en quelque sorte. Par contre, concernant les Hurlantes, je n’ai pas tellement compris l’utilité à l’histoire, si ce n’est qu’ajouter des pages en plus.

En bref, j’ai passé un bon moment dans cette histoire très tournée jeunesse qui touche des sujets importants. Néanmoins, l’auteur s’est trop emballée concernant cette cause et les Hurlantes ne m’ont pas parues plus intéressantes que cela.

[Chronique] Les anges déchus : Hush, Hush ! – Becca Fitzpatrick

[Chronique] Les anges déchus : Hush, Hush ! – Becca Fitzpatrick

hush hush

  • Éditeur : Le masque (2010)
  • Pages : 352
  • Genre : Fantastique
  • Prix : 7.70€
  • Acheter Hush, Hush

L’amour ne faisait pas partie des plans de Nora Grey. Elle n’avait jamais été particulièrement attirée par les garçons de son école, même si sa meilleure amie, Vee, faisait tout pour ça. Mais ça, c’était avant l’arrivée de Patch.

Avec son sourire et ses yeux qui semblent voir à l’intérieur d’elle-même, Nora est attirée vers lui malgré elle. Mais après une série de rencontres effrayantes, Nora ne sait plus en qui avoir confiance. Patch apparaît partout où elle est et semble en savoir plus sur elle que ses meilleurs amis. Elle ne sait trop si elle doit lui tomber dans les bras ou s’enfuir. Et quand elle décide de chercher des réponses, elle entrevoit une vérité plus troublante encore.

Mon avis

Quand j’ai vu la couverture, je me suis dit qu’il me fallait absolument ce livre. J’avoue ne pas avoir lu le résumé, la couverture à fait le reste. Bon, j’aurais du, parce que pour le coup je suis assez surprise…

En effet, je ne m’attendais pas à un livre qui sois autant « jeunesse ». Avec les anges, je m’attendais à une sacré guerre entre les néphilims, les anges déchus et les anges qui ont encore leurs ailes, mais pas à une grosse romance, et surtout que cette romance prenne énormément le pas sur l’histoire, même si elle est justifiée par les actes de Patch (roh mais quel nom…). Même si c’est jeunesse, j’ai trouvé ça un peu plat, et terriblement cliché.

Prenez un bad boy mystérieux qui fait craquer notre personnage principal qui répond au nom de Patch, une meilleure amie insipide et qui tape sur les nerfs qui porte le nom de Vee, la pouf à la crinière de poney du lycée dont j’ai oublié le nom, un ennemi presque pas flippant, et une héroïne qui est une vraie girouette. Elle peut dire ce qu’elle veut, 10 minutes après elle fait totalement le contraire…

Mais d’un autre côté, même si je regrette que les anges aient été aussi peu mis en avant, l’histoire est plutôt bien écrite dans l’ensemble, et se laisse lire. J’ai enfilé les 350 pages d’une traite, et  malgré les défauts que j’ai pu y trouvé, ce premier tome m’a tout de même plu et m’a donné envie de lire la suite, en espérant que les anges soient un peu plus de la partie cette fois-ci!

[Chronique] Pandora Project – Yuna Minhaï Dekebat

[Chronique] Pandora Project – Yuna Minhaï Dekebat

pandora project

  • Éditeur : Auto-édition (2014) (Blind Symphonia est la maison d’édition crée par l’auteur pour publier Pandora Project)
  • Pages : 636
  • Genre : Anticipation
  • Prix : 5.11€
  • Acheter Pandora Project

Newport, New Hampshire, dans un futur proche.
L’Enfer a désormais un nom. Autrefois si radieuse, la ville de Newport n’est maintenant plus que l’ombre d’elle-même ; une ombre grandissante, oppressante, dévorant tout sur son passage. Dans ce monde où corruption et tyrannie ont depuis longtemps pris le pas sur la démocratie, Ensaï tente de reconstruire sa vie malgré l’amnésie qui le ronge. Bientôt, de douloureuses marques apparaissent sur son corps, et d’étranges murmures le poussent peu à peu au bord de la folie. Des secrets trop longtemps enfouis semblent se battre pour refaire surface… Comment échapper à cette inexorable chute vers l’enfer qui lui tend les bras ?

Désert d’Ekkar, Nevada.
Des Dunes majestueuses, un sable doré et ardent à perte de vue, dissimulant des mystères oubliés du monde… Depuis des siècles, le Clan d’Ekkar est le théâtre de combats muets qui s’immiscent dans la vie des quelques nomades qui foulent ces terres sacrées. Parmi eux, Heather, en passe de devenir malgré elle guide de son peuple, doit affronter une guerre millénaire qui, par l’aveuglement d’une poignée des siens, éclatera sans doute très bientôt. Mais comment guider tout un peuple, alors qu’elle ne parvient même pas à lutter contre ses démons intérieurs ? Deux mondes que tout oppose, deux âmes tourmentées, unies à jamais par leur Destinée. Plongez dans les légendes ancestrales d’un peuple en perdition et découvrez leur Univers, par-delà les apparences.

Mon avis

Pandora Project m’a attirée d’emblée avec sa couverture et son résumé. Alors quand sur le forum Have a Break, Have a Book, il était proposé en partenariat, je me suis tout de suite inscrite, m’attendant à passer un bon moment. Résultat final? Je n’ai pas fini ma lecture, j’ai arrêté une fois que j’ai passé la moitié du livre. Pourquoi?

Je dois vous avouer, qu’au début, j’ai plutôt bien aimé l’histoire et la façon dont elle est amenée. Heather et Ensaï, amnésiques, mais qui semble vivrent la même chose. Pourquoi ? Quel but ? Quel est leur secret ? Et puis c’est tout, parce que je n’ai pas réussi à vraiment m’immerger dans l’histoire une fois passée la page 210, et pour un livre qui fait plus de 600 pages, ça n’aide pas.

L’amnésie était bien amenée, mais juste au début. Après, c’est plutôt un frein pour le lecteur. On ne sait rien du côté d’Ensaï, et on essaye de composer un semblant d’hypothèses à travers ce que vit Heather, tout aussi amnésique, et qui découvre aussi lentement que Ensaï ce qu’elle a oublié, alors que c’est l’élément principal de l’histoire. Du côté d’Ensaï, on patauge, et à part le voir perdre le contrôle de lui-même ou faire des malaises, il ne se passe rien de son côté, étant donné que ses tentatives pour découvrir son passé ne sont que des échecs successifs…

Les répétitions et les longueurs rythment l’histoire, avec des descriptions plutôt longues qui desservent l’histoire. Autant  les descriptions dans Le Trône de Fer (même si la traduction est chaotique) et Le seigneur des Anneaux ne me déplaisent pas car nous y apprenons des éléments sur l’univers des auteurs intéressants, autant là, je n’en ai pas vu l’importance. L’auteure passe d’une écriture fluide à une écriture plutôt saccadée, sans que vraiment la situation en ai besoin, ce qui se révèle assez déroutant. Personnellement, j’ai trouvé que l’histoire n’avait pas un rythme assez ordonné, tout est brutal, que ce soit de passer au calme ou à l’action, on a pas vraiment le temps de s’y habituer, de ressentir l’extrême urgence du moment, ou la plénitude que ressent un personnage…

Le gros problème, et dont j’ai eu la réponse qu’au milieu du livre, c’est que je ne savais pas si Heather était une ancêtre d’Ensaï, une personne vivant la même chose que lui sur une autre planète, ou quoi que ce soit, parce que les dates sont seulement indiquées pour Heather, laissant penser qu’elle n’est pas/plus de ce monde, et que Ensaï vit dans un futur dystopique…

L’exemplaire que j’ai est truffé de fautes d’orthographes, cependant elles seront supprimées à la prochaine réimpression de la version papier, même si je pense qu’il aurait été bien de publier une seule et unique version corrigée dès le départ. Mon autre problème « visuel » est les chapitres en gris clair sur la kindle de base qui n’a pas le rétro-éclairage, moi qui ai déjà des problèmes de vue, la lecture devenait plutôt chaotique dans ces moments-là.

Cependant, il y a un réel potentiel derrière tout ça, et l’histoire m’aurait sûrement plu si on avançait un peu plus vite, car attendre de dépasser le premier quart du livre pour commencer à s’immerger, la moitié pour avoir toutes les révélations,… Le reste me semble bien fade.

Néanmoins, merci au forum Have a Break, Have a Book et à l’auteur pour ce partenariat.

[Chronique] Pré-sentiment, tome 1 : Réminiscence – Éloïse Clunet

[Chronique] Pré-sentiment, tome 1 : Réminiscence – Éloïse Clunet

pré-sentiment 1


Cassandre possède des dons lui permettant d’entrevoir l’avenir, qui ont fait d’elle une jeune fille à part. L’arrivée de Lucas, un jeune homme d’abord vu en rêve avec un inconnu devant une colonnade céleste, va bouleverser sa vie. Il entreprend de la séduire et l’aide à développer ses dons, malgré des drames qui s’enchaînent autour d’elle. Elle découvre qu’elle fait partie d’un groupe d’individus doués de pouvoirs psychiques où elle n’a malheureusement pas que des amis. Il y aura Aaron, le protecteur, et une très puissante et énigmatique rivale.

Mon avis

Ce premier tome de Pré-sentiment met en avant Cassandre, une jeune fille qui a toujours eu des intuitions qui se sont révélées être justes. Après avoir rêver de deux inconnus, elle rencontre l’un d’eux, qui devient élève dans la même formation qu’elle. Entre eux deux, se sera le coup de foudre… Mais qui est donc le deuxième homme qu’elle avait vu, et qu’est-ce que c’est que cette espèce de présence terrifiante qu’elle ressent?

Ce premier tome est une agréable surprise, je ne m’attendais pas du tout à ça. Et pourtant, les débuts s’annonçaient mal. Étant le premier livre de l’auteure, il comporte quelques cafouillages, et le style des premiers chapitres est tout sauf fluide. Mais plus on avance dans l’histoire, plus la plume d’Eloïse se fait précise et devient très agréable à lire.

J’étais devenue totalement réfractaire à ce style de livres depuis ma lecture de Secret de Lune, de Angélique Ferreira. En effet, les trop nombreuses scènes de sexe improbables m’avaient plus donner envie de vomir et me rendaient mal à l’aise (un comble pour une lectrice de romans érotiques). Ici, les scènes de sexes sont totalement probables, peu nombreuses et surtout réfléchies par notre personnage principal qui prend la peine de se questionner sur son irrésistible attirance pour Lucas et Aaron et sur la facilité déconcertante qu’elle a à abandonner ses principes pour eux. Sincèrement, chapeau!

L’univers de Cassandre nous est expliqué petit à petit, mais je trouve qu’il nous manque certaines informations de ce côté là, j’ai l’impression d’avoir survolé le moment des révélations où elle apprend qui elle est, et le comment du pourquoi de toutes ses questions. J’espère que l’on reviendra dessus dans le tome 02, histoire d’approfondir un peu tout ça, car il y a forcément une raison derrière (me retenir de spoil, je dois).

J’ai totalement adoré le personnage de Lucas, son petit côté énigmatique et « je suis là surtout quand tu ne t’y attends pas ». Cependant, je ne peux pas en dire plus, sinon ce serait du spoil et gâcherait totalement le plaisir de la découverte à de potentiels lecteurs…

En bref, malgré quelques cafouillages, j’ai adoré découvrir Cassandre, Lucas et Aaron et j’ai hâte de connaître la suite de leurs aventures! En attendant, il me reste plus qu’à me le procuré en version papier! Merci beaucoup à l’auteure, Eloïse Clunet pour ce service de presse 🙂

[Chronique] La femme du vampire – Nina Blazon

[Chronique] La femme du vampire – Nina Blazon

la femme du vampire


La jeune Jasna vit avec ses six sœurs dans une cabane misérable avec un père alcoolique et brutal. Celui-ci la vend à un homme de passage qui cherche une épouse pour son fils Danilo. Une fois le mariage célébré et la nuit de noce passée, Danilo ne touchera plus jamais la jeune fille. Une rumeur court sur ce dernier : serait-il un vampire ? Et pourquoi empêche-t-on Jasna d’aller à l’église ? Tandis que le mystère plane, elle rencontre un jeune bûcheron, Dusan, dont elle tombe immédiatement amoureuse. Mais lui aussi cache un sombre secret…

Mon avis

J’ai mis un petit bout de temps avant de me mettre à taper cette chronique, car j’ai un problème. Je ne sais absolument pas quoi penser de ce livre. Plus j’y réfléchis, plus j’ai de mal à trouver des points positifs à ressortir…

Revenons déjà sur l’histoire. Jasna vit avec son père alcoolique et ses six sœurs, dans une cabane misérable, quand Jovan passe chez eux et l’achète, pour pouvoir la marier à son fils, Danilo. Une fois sur place, les évènements plus étranges les uns que les autres vont se succéder, et Jasna n’y comprendra rien… Ou presque, vu que le lecteur n’a rien compris, mais elle, si.

Je me suis ennuyée, passé le mariage j’attendais encore qu’il se passe quelque chose. Une petite dose d’exorcisme par-ci, une autre dose de commérages par-là, bref rien de bien palpitant. Si j’en ai retenu une chose, c’est que tous mentent et qu’on a 3 versions pour différentes choses qui se sont déroulées, vue par chacun des personnages. Je n’ai pas compris où l’auteur voulait en venir, ça part dans tous les sens, pour revenir au même point, le lecteur ne comprend toujours rien, mais Jasna a tout compris…

Côté personnages, ça ne passe pas non plus, je n’ai pas réussi à m’attacher à un seul d’entre eux.

Pourtant il y a une bonne idée derrière tout ça, celle de montrer les vampires tels qu’ils étaient vus à l’époque : une simple maladie de peau qui t’empêchait de te montrer au soleil, et tu étais un vampire. Et par dessus tout, en cas de récolte perdue ou animaux attaqués, on déterrait les cadavres pour voir si un vampire n’était pas dans le tas. Mais ce pan là est travaillé que dans la fin, moment des révélations sur les secrets familiaux.

En bref, j’en ressort très très mitigée et que moyennement satisfaite de ma lecture, je m’attendais à plus d’action, plus de retournements de situation…

[Chronique] Alice – Lisa Laurence Hocq

[Chronique] Alice – Lisa Laurence Hocq

alice

  • Éditeur : Les éditions du Panthéon (2014)
  • Pages : 53
  • Genre : Fantastique
  • Prix : 6.99€
  • Acheter Alice

«Sans réfléchir je me suis levée à la hâte, ai fait quelques pas, puis suis tombée par terre. Je suis ligotée, je ne suis pas seule, ne me sentant pas vraiment menacée par cet humain.
J’ouvris les yeux et là je vis… non, pas possible, un elfe ! Je me croyais la dernière de mon espèce.»

Alice va encore se faire renvoyer. Elle a déjà connu cinq lycées différents. Seul reproche à lui faire : dire la vérité. Dès son plus jeune âge, elle s’est jurée de ne laisser aucune place au mensonge. Le pardon pour seule règle, un cheval de bataille, même. Les mots sont ses armes et le courage son bouclier.
Au prix de combats sanglants, son entourage n’hésite pas à aller de sacrifice en sacrifice pour préserver la princesse des elfes, la dernière représentante de la communauté.

Mon avis

Quand j’ai vu cette jolie couverture et ce résumé alléchant, j’ai tout de suite sauté sur ce service de presse qui m’avait l’air très prometteur (il m’en faut peu..). Mais qu’elle ne fût pas ma déception une fois ce livre fini…

Alice change très régulièrement d’école, elle a déjà connu cinq lycées différents. Elle ne comprend pas pourquoi, mais à chaque fois, elle s’attire des ennuis. Dans son nouveau lycée, elle sent que quelqu’un l’observe, elle a toujours su quand quelqu’un la regardait, même dans son dos. Une fois rentrée chez elle le soir, elle se fait enlever. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est que c’est une Elfe et que Sébastien, son camarade de classe, est déjà au courant et va l’aider…

Comment ça, que ça ressemble à une chose près au premier tome de La Trilogie des Trylles de Amanda Hocking? En dehors de la race elfique (Troll dans Trylle), c’est presque ça. Sauf que dans Alice, il n’y a pas de logique.

Point positif, ça se lit vite, c’est fluide. Mais c’est incohérent, et Alice défie les lois de la logique. Problème de temps, de lieu, de présence de certains personnages, incohérence entre les évènements, tout y passe. Entre Alice qui ne peut plus bouger ses jambes suite à un malaise (?) et qui met K.O un homme peu de temps après (qu’est ce qui se passe entre temps ? ), ou avoir une blessure grave à la hanche qui l’empêche de courir, deux secondes après elle saute aux arbres comme si de rien n’était, j’ai eu du mal à suivre.

D’habitude, quand on avance dans le temps ou que l’on change de lieu, nous sommes avertis. Pas dans Alice, à vous de comprendre ou nous sommes, avec qui, et surtout pourquoi. Oui, pourquoi parce qu’on ne comprend pas vraiment où veut en venir l’auteure, et certaines situations me font poser la même question. Très sincèrement, la plupart du temps je n’ai pas compris certaines scènes, que ce soit l’espionnage de Sébastien, pourquoi Alice est convoquée dans le bureau de je ne sais pas qui (vraiment, je n’ai pas compris qui c’était), quand elle rentre chez elle et qu’elle essaye de se cacher des meurtriers qui sont venus la chercher, bref, la plupart du temps ça relevait du miracle si c’était un minimum cohérent et logique à la fois.

En bref, je suis très déçue de ce livre dont une suite est prévue, et très clairement, je ne le conseillerais pas.

Néanmoins, merci aux Éditions du Panthéon et au forum Have a Break, Have a Book pour ce partenariat.

[Chronique] Trylle, tome 1 : Échangée – Amanda Hocking

[Chronique] Trylle, tome 1 : Échangée – Amanda Hocking

trylle 1


Le jour de ses six ans, persuadée que sa fille est un monstre, la mère de Wendy Everly essaie de la tuer. Onze ans plus tard, Wendy découvre que sa mère n’avait peut-être pas tort. Elle n’est pas celle qu’elle a toujours cru être. Sa vie entière chavire et tout ceci à cause de Finn Holmes. Chacune de ses rencontres avec ce garçon mystérieux, qui passe son temps à l’observer, la secoue profondément… même si ce trouble est sans doute plus lié à son attirance pour lui qu’elle ne veut bien l’admettre. Il ne lui faudra pourtant pas attendre longtemps pour qu’il lui révèle la vérité: Wendy est une enfant substituée, qui a été échangée à la naissance — et il est venu pour la ramener chez elle. Wendy est sur le point de partir pour un monde magique dont elle ignorait jusqu’à l’existence, un monde à la fois merveilleux et effrayant pour lequel elle doit quitter son ancienne vie, afin de découvrir qui elle est supposée devenir.

Mon avis

Il m’arrive que très rarement de lire des livres jeunesse, mais là, là, je suis conquise! Peut-être le côté fantastique, me direz-vous, étant donné que c’est un des genres que je lis le plus, mais sérieusement, j’ai tellement passé un bon moment, que j’attends avec impatience la sortie du tome 2 chez Castelmore, prévue pour le mois d’août. Je suis tentée de me prendre la première édition, chez ADA, mais la première chose qui m’a faite craquée quand j’ai vu ce livre, c’est sa couverture. Je préfère celle-ci à celle de la première édition, donc je vais attendre. Patiemment. Être patiente. Patien…te. Tout ce que je ne suis pas, quoi 🙂

Wendy est une jeune lycéenne qui change très souvent d’école à cause de son comportement. A chaque fois, elle n’arrive pas à trouver sa place et se retrouve virée de chacun des établissements dans lequel elle étudie. Après un énième déménagement en compagnie de sa tante Maggie et son frère Matt, Wendy intègre une nouvelle école. Cette fois-ci, pour ne pas s’attirer d’ennuis, elle se sert de son don, celui de la persuasion, pour éviter de finir à tout prix dans le bureau du directeur. Mais autre chose de nouveau, un garçon semble s’intéresser à elle, il ne fait que la fixer et lui parle. Mais ce jeune homme, Finn, cache tout un autre jeu: il sait pour son don, il sait tout sur elle. Et il a la ferme intention de la ramenée dans son monde…

Le seul bémol, et on va commencer par ça, c’est que le résumé en dit beaucoup trop. Alors certes, c’est alléchant et plus vendeur de mettre en avant les Trylles, les pouvoirs magiques, l’histoire de la substitution, oui bah non. Ce qui fait que l’on sait bien avant notre jeune héroïne, qui nous narre son histoire, tout ce qu’elle ne sait pas ou ne fait que supposer. C’est assez frustrant pendant les cinquante premières pages, nous n’avons pas l’impression de vraiment avancer puisque nous savons ce qui va se passer dans l’immédiat. Passée cette étape où nous nous retrouvons dans le flou total avec Wendy qui est enfin mise à notre niveau, l’histoire devient nettement plus intéressante (note à moi-même: ne pas lire les prochains résumés de la saga).

Je ne vais pas être très objective, parce que j’ai tout adoré. L’univers des Trylles, l’histoire de Wendy, Finn, les gens que notre héroïne rencontrera, qu’ils soient bons ou mauvais, je les ai tous appréciés.

L’univers des Trylles est vraiment très complet, l’auteur nous apprend en même temps que Finn l’apprend à Wendy ce que sont les Trylles, leur hiérarchie au sein de cette monarchie, l’endroit où ils vivent, les enjeux politiques majeurs… Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer vu qu’on apprend constamment quelque chose de nouveau, vu que l’apprentissage de Wendy se fait au cas par cas, et c’est plutôt bien que les infos nous soient délivrées petit à petit et non en bloc complet dès la découverte de l’univers, tout comme Wendy nous prenons le temps de nous acclimater à cette nouvelle vie.

Côté personnages, nous sommes bien servis. Entre une mère qui n’est pas aimante, Wendy qui se comporte comme une vraie adolescente, à savoir un peu énervante par moments – nous sommes toutes passées par là, de toute façon ! – , Finn, Rhys et Tove dont leurs sentiments sont un peu ambigües, mais qui le cachent bien et certaines familles dont on se demande de quel côté elles sont réellement, mais le tout restant bien jeunesse, donc très accessible.

Les enjeux politiques, les guerres, les mini-complots que l’ont sent se dessiner dans le dos de tous sont très bien expliqués, bien fournis, mais encore une fois à un niveau « jeunesse ». Je le répète encore une fois, mais c’est une chose qu’il nous faut garder à l’esprit en lisant Trylle, c’est que c’est jeunesse. Et en tant que tel, on ne doit pas s’attendre à des trucs ficelés à la Trône de Fer, que ce soit des trucs super-complexes, avec une intrigue de malade ficelée on ne sait comment mais qui tient debout: avec Trylle tout est simplifié, et donc qui veut une lecture agréable, courte, fantastique mais pas trop, aura ce qu’il veut en ouvrant ce livre.

En bref, j’ai beaucoup apprécié ce premier tome, qui est à la hauteur de mes espérances. C’est un coup de cœur pour moi, et j’ai plus que hâte que le deuxième tome sorte.

[Chronique] Sales bêtes ! – Les artistes fous associés

[Chronique] Sales bêtes ! – Les artistes fous associés

sales bêtes

  • Éditeur : Les artistes fous associés (2014)
  • Pages : 255
  • Genre : SFFF
  • Ebook gratuit sur le site des Artistes fous associés

Chimères, animaux-totems, transformations bestiales, animal tapi en soi qui se dévoile, conscience émergeant chez la bête, créatures mythologiques, improbables, quotidiennes… Ou tout simplement regards croisés entre l’homme et l’animal, entre lutte, répulsion, respect et fraternisation, proximité dérangeante et fascination.
Dans cette deuxième anthologie, Les Artistes Fous Associés explorent la thématique animale à travers 20 récits tour à tour horrifiques, poétiques, sarcastiques, émouvants, tragiques, gores, sexuels, dans un format allant de la micro-nouvelle à la novella. Venant des quatre coins de la francophonie, leurs auteurs et illustrateurs sauront réveiller la (sale) bête qui sommeille en vous !

Mon avis

Sales bêtes! Et un recueil de nouvelles regroupant une vingtaine de courtes histoires de 25 auteurs et illustrateurs, dont le thème – vous l’aurez deviné – sont les bêtes, animaux, créatures mythologiques, ect… La qualité est au rendez-vous dans ce recueil, je ne me suis pas ennuyée une seule fois pendant ma lecture, pestant même quand certaines se finissaient trop vite à mon goût. Rajoutez à ça de magnifiques illustrations à chaque début de nouvelles dont j’ai craqué pour certaines. En somme, de belles découvertes.

Autant certaines sont drôles et font pas mal de jeux de mot comme Tau Rho de Herr Mad Doktor, autant d’autres font réfléchir concernant les tests sur animaux et la façon dont les êtres humains traitent ces derniers, comme avec  Clic de Maniak, Notre Dame des Opossums de Southeart Jonas, La dépression du chat de Gallinacé Ardent, Cobaye #27 de Eric « Udeka » Noël, La parole du Rhinocéros de Ana Minsk ou encore Les maîtres ne vinrent plus de Ludovic Klein. On voyage aussi en plein dans le folklore japonais avec Manger les rêves de Romain d’Huissier.

Tau Rho n’est pas seulement drôle, mais est aussi dérangeante, tout comme Parasite de Vincent T. et La bête noire de Julien Heylbroeck, qui nous font sortir de notre zone de confort. Après tout, c’est aussi le but de ce recueil de nous faire sortir de nos petites habitudes livresques! Et sur ce coup, c’est réussi.

Les nouvelles vont ainsi du plus petit insecte, en passant par les singes et les sirènes, dont une des nouvelles est signée Morgane Caussarieu, auteure plutôt habituée à écrire sur les vampires, mais qui arrive cependant à nous faire voyager en quelques pages dans un univers qu’elle n’a pas l’habitude de traité avec Un arrière goût d’éternité.

Côté illustration, j’ai eu un coup de coeur pour pas mal d’elles, mais si je devais en garder qu’une seule, se serait celle illustrant la nouvelle Deuxième évènement de Ludovic Klein, faite par Cham:

illu sales betes

En bref, j’ai beaucoup apprécié ce recueil de nouvelles et d’illustrations, j’ai découvert des auteurs et des artistes qui méritent d’êtres suivis. Un grand merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions des Artistes fous associés pour cette agréable découverte 🙂

[Chronique] La guerre des éléments, tome 1 : Avril – Perrine Rousselot

[Chronique] La guerre des éléments, tome 1 : Avril – Perrine Rousselot

avril 1


Je m’appelle Avril, j’ai dix-sept ans et la vie d’une adolescente normale. J’ai un petit ami qui s’appelle Mickaël et ma meilleure amie Aline est en Terminale avec moi. Chose qui pourrait paraître étrange, j’ai un animal de compagnie qui s’appelle Lux, c’est une luciole. Le jour où je découvre un monstre sous mon lit, je me précipite chez Mickaël mais y découvre un autre garçon du nom de Snow qui me vole un baiser. Qui est-il ? Et comment peut-il savoir tant de choses sur moi et mon amitié particulière avec Lux ?

Mon avis

Avril, 17 ans, est seule chez elle, son père étant partit pour le travail. Au moment d’aller se coucher, elle repère sous son lit deux lumières rouge. Elle croit d’abord halluciner et donc vérifie, mais son hallucination se transforme vite en patte griffue qui l’attrape par la cheville et qui essaye de l’emmener sous le lit. Ni une ni deux, la jeune fille fuit son appartement pour se réfugier chez son petit ami, Mickaël, qui vit dans le même immeuble. Mais une fois sur place, ce n’est pas sur lui qu’elle tombe, mais sur un étrange garçon à l’accent slave qui l’embrasse sur-le-champ. Désemparée, Avril ne sais plus quoi faire, jusqu’au moment où son père débarque dans l’appartement de Mickaël pour tout lui expliquer. Le jeune homme s’appelle Snow, c’est son âme soeur à elle, il va vivre avec eux parceque la guerre des éléments a éclatée, qu’elle fait partie de la lumière, son petit ami est un obscur et donc un ennemi, et qu’elle va devoir vivre avec ce nouveau secret tout en attendant son propre éveil. Et ah, oui, sa luciole Lux est un élémentaire à qui elle pourra parler une fois son éveil achevé. Rien que ça. Beaucoup de révélations en une soirée, mais Avril n’est pas au bout de ses peines parcequ’une autre cargaison de secrets et révélations arrivera très prochainement!

On est plongé directement dans l’action dès les premières pages, ce qui se révèle assez déroutant quand on est habituée à être d’abord plongée dans l’univers des personnages, mais on s’y habitue très vite. Nous découvrons l’histoire d’Avril et de sa famille de son point de vue à elle. J’ai eu aussi un peu de mal avec les dialogues au début, n’ayant pas trouvé qu’ils faisaient « rapports humains ». Les personnages s’exclament tout le temps au début, et commencent leurs phrases par les mêmes mots. Ainsi dans les premiers chapitres, quand Avril s’adresse à son père elle commence toujours ses phrases par « Papa ! » et son père par « Ma chérie ! ». L’auteure s’améliore au fil des pages et ça se ressent tout au long de l’histoire. Cependant, j’ai beaucoup apprécié les descriptions de lieu et les explications sur l’univers de l’histoire, Perrine Rousselot a su me transporter et on imagine sans peine les lieux que nous découvrons avec Avril. J’ai lu le livre d’une traite en étant déçue de ne pas avoir le deuxième tome sous la main.

Côté personnages, je n’ai pas beaucoup aimé Avril, l’ayant trouvée trop naïve et un peu égoïste par moments vis-à-vis de Snow. Son côté girouette ne l’a pas aidée à remonter dans mon estime. En effet, Avril a la faculté d’oublier les meurtres et autres atrocités de son pire ennemi, de lui trouver des excuses et de se jeter carrément dans ses bras à grand renfort de « oui mais lui il m’a dit qu’il m’aime alors que le gars avec qui je suis actuellement, non » quand son petit ami actuel embrasse une autre fille. Personnellement, j’ai trouvé cette réaction trop excessive. J’ai par contre adoré le personnage de Snow, son petit côté secret et mystérieux. J’aurais bien aimé découvrir l’histoire de son point de vue également, ça aurait été très intéressant.

En bref, j’ai bien aimé ce premier tome malgré ses petits défauts au début et son départ assez déroutant auquel je m’y suis habitué assez vite. Le tome deux est déjà dans ma wishlist et il se peut que je le lise très prochainement!

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions Kitsunegari pour ce partenariat 🙂