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Tag: fantastique

[Chronique] A un fil – Rainbow Rowell

[Chronique] A un fil – Rainbow Rowell

A un fil

  • Éditeur : Milady (2015)
  • Pages : 413
  • Genre : Romance
  • Prix : 18.20€
  • Acheter À un Fil

Georgie est au trente-sixième dessous : cela faisait des années que son mariage battait de l’aile, mais cette fois, c’est la fin. Alors que son mari est parti passer Noël avec ses enfants dans le Nebraska, elle reste seule à Los Angeles, car elle a pris la fâcheuse habitude de faire passer sa carrière avant sa famille. C’est alors qu’elle tombe sur un vieux téléphone jaune à cadran rotatif. Contre toute attente, cette antiquité va lui permettre de faire un bond de quinze ans en arrière et de communiquer avec Neal dans le passé. N’est-ce pas l’occasion rêvée pour résoudre leurs désaccords et retomber amoureux comme au premier jour ?

Merci aux éditions Milady et Babelio pour cette lecture !

Mon avis

Georgie et Neal sont mariés depuis 17 ans et ont deux petites filles, Alice et Noomi. La vie suivait son cour : Neal, père au foyer et au petit soin avec ses filles et Georgie, qui fait passer son travail avant sa famille. Noël est pour bientôt et la petite famille doit se rendre chez la mère de Neal, à Omaha, pour passer les fêtes. Mais Georgie fait une fois de plus passer le boulot avant sa famille. Neal, excédé, part avec ses filles à Omaha en abandonnant sa femme.
Georgie pense qu’ils se sont quittés, et que tout est fini. Pendant que sa famille est loin d’elle, elle retourne vivre chez sa mère et redécouvre son petit téléphone jaune. Avec lui, elle appelle le Neal du passé, celui de 1998, à la période où lui a tout plaqué et a traversé le pays pour la demander en mariage…

Nous allons donc suivre l’introspection de Georgie sur sa vie avec Neal : qu’est ce qu’elle a raté, ses qualités, ses défauts, mais aussi sa rencontre avec Neal et comment ils ont construit leur vie en couple, puis avec Alice et Noomi. Georgie va se remettre en question et commencer à évoquer quelques éventualités : Et si Neal ne l’avait pas demandée en mariage? Et s’il avait vécu une vie sans elle, sans enfants, à tout simplement réaliser ses rêves? En bref, c’est un énorme travail sur elle-même qui nous est présenté.

Et ce travail se fait en appelant le Neal du passé, celui de 1998, grâce au petit téléphone jaune : la part de fantastique de l’histoire. Et quand Georgie essaye de le convaincre de ne pas gâcher sa vie avec elle, lui la contredit et la rassure, lui rappelant leur amour. Le téléphone jaune prend une part très importante dans l’histoire, car Georgie va en devenir limite complètement dépendante et se focalisera dessus au détriment de son travail, en espérant sauver son couple, Neal, et elle-même.

C’est un vrai plaisir de découvrir Rainbow Rowell dans une romance plus mature que Fangirl – qui avait été un coup de cœur -, mais qui reste toujours bourré de références, cette fois-ci plus axées sur le monde du petit écran américain, et l’humour de l’auteure qui reste toujours agréable. A un fil est un roman qui se lit assez rapidement, je n’ai pas vu le temps passer car c’est un véritable page-turner. J’en ressort satisfaite, bien que ce ne soit pas un coup de cœur pour celui-ci, l’auteur ayant réussi à jouer avec mes émotions jusqu’au bout du roman, me tenant en haleine jusqu’à la dernière page.

En bref, une réussite !

[Chronique] Les lutins urbains, tome 2 : Le dossier Bug le Gnome – Renaud Marhic

[Chronique] Les lutins urbains, tome 2 : Le dossier Bug le Gnome – Renaud Marhic

lutins urbains 2


On les croyait disparus à jamais,
chassés de nos contrées par la modernité.
Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne,
les lutins se sont faits urbains !
Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs
d’agaceries, tracasseries, et espiègleries…

Ordinateurs en folie… smartphones ensorcelés… Quel est donc ce “virus” qui menace la Grosse Cité ? À peine remis de sa rencontre avec le Pizz’ Raptor, Gustave Flicman doit se rendre à l’évidence : un nouveau lutin menace la ville !
Comme par hasard, revoilà le Professeur B. Avec son aide, le jeune policier se lance sur la piste du redoutable Bug le Gnome. Vite ! Ça sent déjà le grillé…
Gustave parviendra-t-il à ne pas péter les plombs ? Car voilà ses 5 sœurs à l’hôpital, victimes d’une mystérieuse intoxication… Tandis que Bug le Gnome s’est introduit dans le Laboratoire d’Étude et de Recherche Nucléaire de la Grosse Cité…

 

Mon avis

On retrouve ici Gustave, qui essaye d’oublier les lutins urbains, comme le lui  a demandé son Supérieur Inconnu lors du premier tome. Sauf que des bugs apparaissent partout : smartphone qui envoient des sms tronqués, horloges plus à l’heure, ordinateurs en rade, lumières qui ne fonctionnent plus… Tout ce qui est électronique se dérègle au passage d’un gnome, mais pas n’importe lequel… Bug le Gnome. Gustave est donc obligé de retourner à l’université d’Onirie pour en savoir plus sur ce nouveau venu.

Nouveaux personnages, nouvelle intrigue, l’auteur ne se repose pas sur ses acquis et propose un véritable renouveau ! Ce deuxième tome peut se lire indépendamment du premier, même si j’aurais tendance à conseiller de lire l’attaque du Pizz’Raptor pour pouvoir situer tous les personnages et leurs liens.

Les interactions avec l’auteur avec les psiiiiit se font moins nombreux que dans le premier tome, mais plus volumineux. L’auteur reste ainsi proche de son lecteur pour l’accompagner jusqu’à la fin de ce roman avec le même humour qui m’avait faite rire dans le premier tome.

Une certaine continuité se fait sentir avec les personnages du premier tome, notamment le Professeur B. et le Supérieur Inconnu, ce qui donne envie d’en savoir plus et de lire le troisième tome qui portera le nom Les lutins noirs… Je guette cette sortie, car même si le public visé est plutôt jeune, je me suis amusée avec des deux premiers tomes pleins d’humour et de rimes.

En bref, une suite qui s’inscrit dans la continuité du premier tome, mais qui peut tout de même se lire indépendamment sans risquer d’être perdu pendant la lecture. Hâte de lire la suite !

Merci à l’auteur pour cette lecture !

[Chronique] Les lutins urbains, tome 1 : L’attaque du Pizz’Raptor – Renaud Marhic

[Chronique] Les lutins urbains, tome 1 : L’attaque du Pizz’Raptor – Renaud Marhic

lutins urbains 1


On les croyait disparus à jamais, chassés de nos contrées par la modernité. Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne, les lutins se sont faits urbains ! Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs d’agaceries, tracasseries, et espiègleries… Quel est donc cet inconnu qui s’en prend aux livreurs de pizzas, leur dérobant leur chargement sans jamais faire main-basse sur l’argent ? Gustave Flicman, jeune policier de la Grosse Cité, croise un soir le voleur. Si ce n’est pas un lutin, ça y ressemble bien… Mais voilà le coupable arrêté : c’était un simple SDF. Affaire réglée. Pas pour Gustave ! Qui ne se doute pas que sa quête du Pizz’ Raptor va le mener jusqu’à l’Université d’Onirie. Là où les Lutins Urbains ont trouvé refuge. Sous la protection du mystérieux Professeur B., Docteur en Lutinologie…

Mon avis

En ville, c’est la cata ! Plus d’une centaine de livreurs de pizza se sont fait agressés au cours des derniers mois, uniquement pour les pizzas qu’ils transportaient… Gustave Flicman est à la poursuite de l’agresseur quand il se rend compte que c’est un lutin et que des enclumes peuvent tomber du ciel avec le sort d’écrabouillette…

Vous ne comprenez rien ? Et bah vous comprendrez quand vous serez p’tits !

Les lutins urbains est une petite saga qui vise un public de 8 à 10 ans, mais c’est une lecture que l’on peut se faire à tout âge, bien que notre personnage principal soit un adulte. En effet, Gustave est un bleu, il vient d’arriver et vit encore chez ses parents avec ses sœurs, les plus jeunes aimeront donc suivre ses aventures au fil des pages.
Les calembours, les jeux de mot, les rimes, les sponsors… Tout est là pour faire rire et faire passer un bon moment. Pour moi qui ai gardé mon âme d’enfant et aimant beaucoup l’absurde, j’ai été conquise avec cette petite lecture.

L’histoire est simple à suivre, rien de bien complexe et à condition que le lecteur se prenne au jeu, il adorera très certainement ce premier tome qui reste une belle entrée en matière dans l’univers de l’auteur, le petit reporter de l’imaginaire. Le tout accompagné de quelques dessins pour illustrer l’histoire, et plusieurs notes psiiit où l’auteur s’adresse directement au lecteur, l’auteur créer un lien avec le lecteur.

Psiiit

Ah ! Cher lecteur, c’est le moment ! Maintenant, tu attrapes le dictionnaire et tu assommes tous ceux qui passent à ta portée. N’hésite pas à cogner fort, ils ont la tête dure. Allez ! 10 points les gros, 5 les moyens, et pour les petits, les félicitations du jury… ça urge, hein, parce que Gustave, lui, il vient de tomber dans les pommes…

En bref, j’ai adoré ce premier tome placé sous le signe de l’humour et j’ai très envie de me plonger dans le deuxième tome des aventures des Lutins urbains !

Merci à l’auteur pour cette lecture !

[Chronique] Frontières bombardées et autres nouvelles – Thibault Guillerm

[Chronique] Frontières bombardées et autres nouvelles – Thibault Guillerm

frontières bombardées


Ces pages relatent de multiples fragments d’existence liés à la Terre. Car, les chemins empruntés par ces êtres n’ont d’autre point de convergence que cet amas d’eau et de pierre à l’énergie impalpable, au symbolisme puissant. Que l’on plonge dans ses profondeurs ou que l’on se contente d’en observer les aventures, la Terre nous happe et nous enchante. Elle nous tourmente. Et pour finir, elle nous relâche dans une gerbe fantastique de rêve ou de sang.

Mon avis

Frontières bombardées et un recueil de cinq nouvelles plus ou moins courtes, traitant avec une petite pointe de philosophie différent sujets, tels que la création et l’apocalypse, mais qui met surtout ses personnages dans des situations où ce dernier se rend compte qu’il n’est au final qu’infiniment petit face aux grandeurs qui l’entoure, le tout en naviguant sur trois genre : science-fiction, fantasy et fantastique.

La première nouvelles, Frontières bombardées, met en scène Liipatha, un étudiant humanoïde qui travaille dans un centre de recherche sur la création d’univers. Nous arrivons dans ce récit au début de l’expérience, et tout en suivant la création d’univers, nous suivons les réflexions de Liipatha devant un tel exploit.
Ensuite, nous continuons sur Le choc des cultures, qui met en scène un paysan qui a son premier contact avec une forme de vie extra-terrestre, qui engendrera des évènements d’une ampleur qu’il n’aurait jamais deviné…
Avec Sombre humeur, nous suivons Ulysse, rescapé de la race humaine alors que la terre à l’air d’être recouverte par les eaux. Nous suivons son analyse de la situation, sur son radeau perdu au milieu des eaux.
Le Silloneur met en scène un personnage qui parcourt le monde sans que personne ne sache qui il est. En tout cas, il à l’air aussi âgé que la Terre qu’il arpente jour après jour. C’est sans conteste une nouvelle métaphorique.
Et pour finir, Les yeux de l’enfer, un texte fantasy sur un chasseur qui est à la recherche d’un dragon, jusqu’au jour où il tombe dessus…

Ces nouvelles ont l’air sans rapport au premier abord, mais mettent toute en scène un personnage qui se retrouve infiniment petit devant les grandeurs qui l’entoure. Bien que ce soit plus flagrant dans certaines nouvelles que d’autres, c’est un thème qui prédomine ce recueil. On ressort de cette lecture avec une réflexion sur la place de l’homme dans l’univers, comme avec Frontières bombardées où Liipatha remet en cause tout ce qu’il sait sur son univers, sur sa petite place dans un monde qui le dépasse, pour au final se reprendre et revenir à son observation.
C’est un peu le même schéma utilisé avec Le choc des cultures, où le paysan se remet en cause après avoir envoyer les extra-terrestres à Washington, pour se reprendre plus tard et revenir à son champ de haricot, sans plus de pensées sur ses actes. Mais aussi, ces nouvelles font réfléchir sur le côté matérialiste des humains, sur l’importance que l’on donne aux choses comme l’argent, dans Sombre Humeur.

Je ne m’attendais pas en lisant ce recueil à voir autant de sujets de réflexion et autant de questions soulevées, m’attendant plus à des nouvelles SFFF sans plus. C’est une réelle surprise très agréable, car cette lecture reste divertissante et rafraîchissante. L’auteur ayant une plume assez fluide, c’est un recueil qui se laisse lire très rapidement. Personnellement, je pense que certaines nouvelles (Frontières bombardées, Sombre humeur et Les yeux de l’enfer) pourraient être retravaillées pour offrir une histoire un peu plus longue – pourquoi pas un roman?

En bref, une courte lecture sympathique qui amène à réfléchir et qui se laisse apprécier !

Merci à l’auteur pour cette lecture !

[Chronique] Les égériades, tome 1 : 393 Résidence Avalon – Corinne Guitteaud

[Chronique] Les égériades, tome 1 : 393 Résidence Avalon – Corinne Guitteaud

les égériades 1


Et si Lancelot n’était jamais revenu du Val sans retour, le destin des Pendragon en aurait-il été changé ? Tout commence le jour où Iris Morgenstern devient la locataire du 393 de la Résidence Avalon. Elle ignore alors que l’appartement ouvre sur un autre monde peuplé par les personnages de nos contes et de nos légendes et qu’elle est appelée à devenir la nouvelle Égéria. D’abord effrayée par l’ampleur de cette tâche, Iris se laisse peu à peu séduire par les créatures qui attendent d’elle qu’elle les guide dans leur combat contre Morgane la Fay : Agrippine, la licorne fanfaronne, Nahimana, la belle Algonquine, Robin des bois, le Prince des Voleurs, Athénor, le vieux dragon, et surtout Merlin l’Enchanteur. Face à eux, les Manitous, alliés de la sorcière, ne leur épargneront aucune épreuve, à commencer par les abominables wendigos. Et dans l’ombre, les Muses attendent leur heure dans la Cité de l’Éternel Été.

Mon avis

Lecture proposée par les éditions Voy'[el] pour leur prochain anniversaire, le 09 janvier, 393 Résidence Avalon a été une lecture sacrément original et rafraîchissante, dont il me tarde de lire la suite !

L’histoire commence par Iris, une jeune femme qui devient locataire de l’appartement 393 de la Résidence Avalon. Mais dès les premières nuits, elle va recevoir d’étranges visites de… Merlin l’enchanteur ! En effet, un portail entre le monde d’Iris et de Merlin se trouve dans la chambre de cette première, et les révélations de l’enchanteur seront très étonnantes. Iris n’y croit pas, jusqu’au moment où elle va faire la rencontre de Lancelot, Morgane la fée, Pinnochio, ou encore Dorian Gray ! Et en peu de temps, elle se retrouve à mener une guerre contre Morgane, dans le monde de Merlin…

J’ai bien aimé le personnage d’Iris, qui change comparé aux autres personnages principaux d’autres romans SFFF, qui acceptent toujours sans ciller la situation telle qu’elle est (oh, les vampires/loups-garous/anges existent? Ah ok, bon on mange quoi ce soir?). Iris se pose des questions et n’accepte pas la situation tant qu’elle n’en a pas une preuve tangible, ce qui l’humanise un peu plus que ses consœurs.

L’auteur a réécrit une partie des légendes arthuriennes pour son histoire, et pour moi qui adore ces légendes, je n’ai pas trouvé que ça les dénaturait ou desservait l’histoire. Au contraire, ça lui apporte cette fraîcheur et cette originalité qui m’a tant marquée pendant ma lecture, qui lui donnait un petit goût de « reviens-y ». Je l’ai lu pendant la période des fêtes, et l’ai donc fini après celles-ci, mais j’avais hâte de m’y replonger à chaque fois que c’était possible. Côté écriture, c’est une plume fluide accompagnée d’un vocabulaire riche qui nous est servit.

Ce premier tome est une réussite, tout les éléments d’une bonne fantasy sont là : de l’action, de la politique, un peu de magie et univers bien expliqué dans lequel on se plonge avec facilité. A quand la suite?

Merci aux éditions Voy'[el] pour cette lecture.

[Chronique] Le sang des chimères, tome 1 : Mutante – Sophie Dabat

[Chronique] Le sang des chimères, tome 1 : Mutante – Sophie Dabat

le sang des chimères 1


Syrine, marseillaise de 16 ans, vient de déménager en Bretagne.
Depuis quelques mots, elle ressent d’étranges douleurs dans le dos, a de brusques envies de viande crue et sent « une présence » en elle. Ses nuits sont émaillées de cauchemars terrifiants et fantastiques, qui laissent en elle leur empreinte de feu, de sable et de sang. Entre les difficultés d’adaptation dans son nouveau lycée et les conflits avec sa famille à qui elle dissimule son état, l’adolescente se heurte de plein fouet à une interrogation cruciale : sombre-t-elle dans la folie ou est-elle confrontée à un phénomène surnaturel lié à un mythe vieux de plusieurs siècles ? Ainsi Syrine se renferme sur elle-même, malgré les liens qu’elle tisse avec Gauthier ou ceux qu’elle tente de créer avec Agnès, une lycéenne mystérieuse et solitaire.
Un matin, Syrine réalise que les hommes qui attendent Agnès chaque soir à la sortie du lycée la suivent aussi. Puis elle réalise qu’elle les a déjà vus : à Marseille, lorsqu’ils sont venus proposer un nouveau travail à son père.

Mon avis

J’avais découvert ce livre grâce à Justine de Lire-une-passion, qui en avait fait une bonne critique. Mais moi, je n’ai pas du tout réussi à accrocher. Je n’ai même pas tenu cent pages, je l’ai abandonné dès la soixantième… Pourquoi?

Tout d’abord, le personnage principal, Syrine. Elle et moi, ça n’a pas collé. D’habitude un lien se crée avec le personnage, que je l’apprécie ou non, il y a ce lien – seuls des gens qui lisent des livres peuvent comprendre – qui est là. Ici avec Syrine, rien de tout cela est c’est bien ennuyant. Je pense que le problème vient en partie du fait que l’auteur n’a pas réussi en soixante page à se tenir à une ligne de conduite pour son personnage : de l’adolescente kikoolol de quatorze ans, on passe à une jeune fille respectueuse qui fait des jolies tournures de phrases, à l’aise comme si elle en bouffait tous les matins au p’tit dèj’. J’imagine pas sur tout le roman de 553 pages…

Ensuite l’écriture. Je n’ai pas particulièrement trouver ça fluide, j’ai du relire des phrases pour comprendre. Des synonymes sont employés – c’est bien, et j’encourage tous les auteurs en herbe à faire de même – , mais ça aurait été le top du top si ces synonymes correspondaient réellement au mot ! Mais le plus horrible à lire, c’est – et j’espère qu’il n’y en a pas d’autres dans le livre – les pages de blogs de Syrine écrit en langage SMS, mais en très mauvais SMS (aussi en o6…) ! Avec les commentaires qui vont bien, et qui sont encore plus imbuvables que l’article en lui-même…

Et ce qui m’a achevé, c’est que je n’ai pas compris où l’auteur voulait en venir. Les chapitres sont très longs, donc je m’attendais à ce que ça bouge. Mais au bout de 55 pages, on avance toujours pas, on se tape les questions existentielles de Syrine sur la religion alors qu’elle s’en tape complètement en vrai et… Pouf, flashback ! Qui repart sur « comment Syrine a découvert les bosses dans son dos et comment ses parents ce sont fait des idées sur leur gamine qui fout que dalle en cours ». Et mon intrigue? Elle avance comment? Bah elle avance pas, et moi je m’ennuie, donc j’éteins la liseuse et je passe à autre chose.

[Chronique] Éclat nocturne – Tasha Lann

[Chronique] Éclat nocturne – Tasha Lann

eclat nocturne


Pour Kate, tout à changé cette nuit-là.
Cette nuit où sa liberté lui a été arrachée.
Cette nuit où sa vie lui a été volée.

Loin de ses proches, Kate se retrouve prisonnière d’un univers aussi fascinant qu’effrayant, aux côtés de son bourreau, le beau et troublant Matt… Face à ses ennemis et ses sentiments naissants, Kate se bat pour préserver son identité. Mais sait-elle seulement qui elle est ?

Mon avis

Deuxième livre de Tasha Lann édité aux éditions Calepin, c’est avec joie que j’ai entamé cette lecture ! Pour vous dire, rien qu’au nom de l’auteure, j’ai pré-commandé la version papier les yeux fermés !

Éclat Nocturne raconte l’histoire de Kate, une jeune femme qui est retenue dans une demeure contre son gré, car elle aurait un don légendaire, qui attise la convoitise des dirigeants de la demeure… Qu’en est-il, qui est-elle, et qui sont-ils?

Je vous avoue que je suis tout de même restée sur mes gardes, j’avais trop peur que cette histoire ressemble de trop à celle d’A.B.I.E. Mais heureusement, après quelques heures de lectures, mes doutes se sont envolés ! Par contre, impossible de refermer le livre tant l’action s’enchaîne, et l’auteure ne nous laisse aucun répit !

J’ai tout particulièrement adoré Kate. Un personnage principal qui n’accepte pas la situation, ça fait beaucoup de bien. D’habitude le perso principal rechigne, mais en deux minutes accepte sciemment son pouvoir surnaturel/de se faire enlever/bouffer par un vampire (rayez la/les mention(s) inutile(s) ), et au bon d’un moment ça devient lassant que tous finissent par attraper un syndrome de Stockholm. Là, on a une Kate combative et qui ne se laisse pas faire, quitte à s’attirer de gros ennuis. Avouez que ça fait tout de suite plus naturel !

Comme je le disais plus haut, l’action s’enchaîne et l’auteur ne nous laisse aucun répit. Que ce soit une bataille, une grosse révélation ou un retournement de situation, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer une seule fois pendant ma lecture.

Encore une fois, la plume de Tasha Lann m’enchante : c’est fluide, et ça se laisse lire tout seul ! Que demander de plus?

En bref, aucune fausse note, une très bonne lecture et un bon moment de passé avec Kate. Tasha Lann est une auteure que je recommande vivement !

Merci aux éditions Calepin pour cette formidable lecture !

[Chronique] La prophétie de Glendower, tome 1 – Maggie Stiefvater

[Chronique] La prophétie de Glendower, tome 1 – Maggie Stiefvater

la prophétie de glendower 1


Depuis l’enfance, Blue entend dire qu’elle tuera la mort de l’homme de sa vie… d’un simple baiser. Elle a donc résolu de ne jamais tomber amoureuse, ainsi le problème est réglé, la prophétie annulée. Pourtant, quand elle se voit entraînée dans le groupe des Corbeaux, elle se met à douter. Car, à la tête de cette bande de riches étudiants, se trouve Gansey. Or récemment l’esprit de Gansey est apparu à Blue. Depuis, elle ne cesse de se remémorer la prophétie : « Il n’y a que deux raisons pour lesquelles un esprit peut apparaître à un non-voyant à la veille de la Saint-Marc, Blue. Tu dois être soit l’amour de sa vie, soit la cause de sa mort. »

Mon avis

Le résumé m’avait l’air intéressant, et c’est ce qui m’avait attirée au premier abord, car on ne peut pas dire que la couverture est particulièrement belle. Quelconque et banale, si je n’avais pas pris la peine de retourner ce livre, j’aurais passé mon chemin et jeté mon dévolu sur un autre livre. Mais voilà, j’ai abandonné ce livre…

Je n’aime pas abandonner un livre, mais pour le coup je ne pouvais pas continuer. J’ai tenu une bonne centaine de page avant de jeter l’éponge, car il n’y a aucune action, c’est plat. L’auteur passe tellement de temps à mettre en place la psychologie de chaque personnages, chaque tenues, chaque lieux et tout son univers autour de Glendower et la prophétie. Long, ennuyeux, rébarbatif, une lectrice à tenu jusqu’au bout et s’est ennuyée jusqu’à la page 300. Bref, il restait 152 pages pour commencer à s’intéresser à l’histoire… C’est très peu!

En bref, je ne recommanderais pas ce livre, dont j’en sort déçue.

[Chronique] Shanoé – Lorris Murail

[Chronique] Shanoé – Lorris Murail

shanoé

  • Éditeur : Scrinéo (2014)
  • Pages : 334
  • Genre : Fantastique
  • Prix : 16.90€
  • Acheter Shanoé

Louise n’est pas une petite fille comme les autres.
Electro-sensible, sa condition la rend allergique à toutes les ondes électromagnétiques. Pas d’internet, pas de téléphone, de télévision, ni même d’ascenseur… Louise est condamnée à vivre loin de toute la modernité de notre époque.Pour préserver sa santé et lui permettre de vivre une vie normale, son père Stan, agent littéraire, et sa mère peintre, décident de partir et d’acheter une propriété à la campagne où les ondes ne passent pas.

Mais le lieu qu’ils viennent d’investir n’est pas un lieu comme les autres, et le passé violent de cet endroit ne va pas tarder à refaire surface… A mesure que Stan plonge dans l’histoire du château, le comportement de sa fille se fait de plus en plus étrange, et il ne sait que penser : Est-ce la manifestation de forces surnaturelles, ou la preuve que son enfant sombre lentement dans la folie ?

Merci aux éditions Scrinéo et à Livraddict pour cette lecture !

Mon avis

Louise est électrosensible. La moindre petite onde, et elle se met à saigner du nez, elle a des nausées, des veines rouge apparaissent dans ses yeux, et elle a terriblement mal à la tête. Alors ses parents décident d’aller vivre dans une zone dite blanche : une zone où aucune onde ne passe. Ils se retrouvent donc propriétaires du Château du ruet, près de Soumillac, où d’étranges évènements se sont déroulés, et d’autres qui vont apparaître…

Bien que l’auteur essaye d’installer un climat « histoire vraie : la petite Louise qui est à moitié possédée par une sorcière du nom Shanoé », il n’existe ni aucune trace du château, ni des entreprises et personnes citées tout au long du roman. On est donc dans une véritable fiction jusqu’au bout.

Il se passe un certain tas de choses tout au long de ce roman, ce n’est pas l’action qui manque. Mais à l’instar d’un de ses personnages du roman, Lorris ne s’embarrasse pas à nous expliquer ce qui se passe tout au long du roman : on nous suggère des chose, mais ça ne va pas plus loin. On sent que Louise fait de l’écriture automatique et est à moitié possédée par Shanoé, mais ça ne va pas plus loin que ça. Aucune raison n’est donnée quant à tout ça. Il en va de même pour Virginie, la mère artiste de Louise, qui peint une énorme toile avec des éléments qu’elle n’a jamais vu, mais qui existent… Comment? Pourquoi?

Il y a aussi un gros manque d’émotions : je n’ai rien ressentit pendant ma lecture. Là où j’aurais du être triste, contente, joyeuse, avoir peur… Rien. Je n’ai pas ressentit non plus les émotions que les personnages sont censés véhiculer, et ça m’a ennuyée. Clairement, je me suis ennuyée car je n’ai rien ressenti pendant toute ma lecture. Mis à part ça, l’histoire reste bien écrite dans l’ensemble et se laisse lire assez facilement.

En bref, un roman qui aurait pu me plaire si le tout aurait été plus… vivant.

[Chronique] Pouvoirs obscurs, tome 1 : L’invocation – Kelly Armstrong

[Chronique] Pouvoirs obscurs, tome 1 : L’invocation – Kelly Armstrong

pouvoirs obscurs 1


Si Chloé était dans un film, personne ne douterait d’elle quand elle avoue voir des fantômes. Dans la vraie vie, son père et sa tante l’envoient à Lyle House, un institut psychiatrique spécialisé pour ados. Les médecins y prétendent qu’elle souffre de schizophrénie.
Mais les pensionnaires ont l’air de cacher eux aussi quelques secrets… Et Chloé ne serait pas étonnée de trouver des squelettes cachés dans les placards. Quand un de ses camarades lui dit qu’elle est peut-être nécromancienne, elle décide de découvrir la vérité sur son pouvoir et sur l’étrange endroit où elle est enfermée.

Mon avis

Chloé est élève dans une école d’art. Tout se passe pour le mieux, quand un fantôme apparaît devant elle au lycée. Le diagnostique des médecins? Schizophrène, parce qu’elle entend et voit des choses qui ne devraient pas exister. Elle est donc envoyée à Lyle House, un foyer pour jeunes adolescents qui ont des troubles psychiatriques. Mais une fois sur place, Chloé va apprendre qu’elle n’est pas schizophrène, mais nécromancienne et qu’elle n’est pas seule. Et également qu’il se cache des squelettes dans les placards de Lyle House…

Une nécromancienne enfermée dans un foyer, ça promettait des choses assez énormes! Et pourtant, je me suis ennuyée… La cause au côté trop jeunesse du roman, malheureusement. Et c’est ce que je trouve dommage dans la plupart des romans jeunesse : on vise un public jeune, et on le prend pour un demeuré qui ne réfléchi pas une seule seconde sur l’intrigue, l’histoire, les personnages,… alors le tout est mâché, simplifié, puis recraché en une sorte de bouillie dans laquelle on te donne toutes les clés en main pour comprendre dès les premières pages ce qui se passe vraiment. Mon frère de 11 ans est tellement soulé avec ce genre de bouquins jeunesse qu’il s’est mit à lire Le Seigneur des Anneaux et a tenté de me piquer l’intégrale du Trône de Fer. Et pourtant, des bons livres jeunesses existent, Pierre Bottero en a écrit des magnifiques qui se laissent lire à tout âge!

Donc, pour qui ne veut pas se creuser la tête un minimum, ce livre est bien, vraiment. C’est fluide, ça se laisse lire. Mais dans tous les cas, on pourrait regretter un certain manque d’action, qui n’apparaît que vers la fin du livre. Disons que vivre les divagations de Chloé et une petite romance qui se forme à peine, c’est très mince pour aider le lecteur à s’accrocher jusqu’au bout.

En bref, un roman extrêmement jeunesse, à qui il manque un peu plus d’action pour que je puisse l’apprécier complètement. La suite de la saga se fera sans moi! D’ailleurs, le quatrième tome est prévu pour le 19 novembre