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[Chronique] Boy’s next door – Kaori Yuki

[Chronique] Boy’s next door – Kaori Yuki

Boy's next door


Adrian Clay, jeune instituteur de 27 ans dans un petit orphelinat, cache un terrible secret : la nuit, il laisse libre court à sa folie et commet des meurtres atroces. Ce serial killer s’en prend exclusivement à de jeunes prostitués. Un soir, il est surpris par Lawrance, un jeune gigolo qui lui propose un marché : son silence contre sa libération de la maison close où il est enfermé…

Mon avis

Boy’s Next Door est un recueil de 3 histoires. Je vais surtout m’attarder sur la première, du même nom que le manga. Très sombre et portant un minimum sur le yaoi, avec toujours des meurtres à la pelle. Bienvenue dans l’univers de Kaori : des graphismes toujours aussi beaux, toujours aussi trash qu’à l’habitude.
On y découvre ici Clay, un instituteur surnommé Blindman, un tueur en série qui s’en prend uniquement aux prostitués. Nous découvrons son histoire, ses derniers meurtres, et surtout son enfance. Le comment du pourquoi, la raison de sa folie et son histoire avec Lawrence, un jeune homme très mystérieux, dont on en apprendra plus sur lui et son passé, à la toute fin.

Les deux autres histoires, Devil Inside et When a Heart Beats, font partie des premiers mangas écrits par Kaori. Ils n’échappent pas à la règle de l’univers sombre, et grâce à eux, on peut remarquer la belle évolution de notre mangaka depuis toutes ces années. D’ailleurs, la postface nous en dit un peu plus sur ses débuts, et sur les trois histoires de ce recueil. Celle-ci nous montre qu’à chaque fois que Kaori écrit un manga, elle fait toujours des recherches pour donner un peu plus de réalisme à ses histoires.

Un manga qu’il ne faut surtout pas hésiter à lire et à relire !

[Chronique] Détective Conan, Volume 1 – Gosho Aoyama

[Chronique] Détective Conan, Volume 1 – Gosho Aoyama

Detective conan 1


Shinichi Kudo est élève de première au lycée Tivedétec. Pour avoir résolu plusieurs enquêtes difficiles, beaucoup le considèrent comme « l’aide la plus précieuse que la police pouvait espérer ». Un jour, alors que Shinichi se baladait avec sa petite amie Ran Mouri, il fait la rencontre d’hommes étranges vêtus de noir. Par curiosité et intuition, Shinichi les suit et comprend que ce sont des maîtres chanteurs. Découvert, on lui fait boire un poison expérimental pour le faire taire et l’effet est inattendu, il rajeunit. Shinichi, aidé par son voisin le Dr.Agasa, inventeur génial et farfelu, décide de partir à la recherche de l’organisation secrète dont il a été victime. Il cache sa véritable identité sous le pseudonyme de Conan Edogawa, et se réfugie chez Ran, dont le père est détective.

Mon avis

Ah, Détective Conan… Souvenir souvenir, de l’époque où France3 diffusait l’anime après les cours. Je me suis toujours demandée, sachant que c’est toujours les mêmes personnes qui sont liées à l’enquête, commet ça se fait que personne n’a encore remarqué que Conan assomme/endort Mouri ? Par le plus grand de tous les hasard, il est dans les vapes, personne ne le remarque, Conan disparaît, idem, et l’enquête est résolue, comme ça. Malheureusement, c’est la trame de chaque enquêtes de la saga, déclinée en 72 tomes actuellement.

Quant aux graphismes, ils sont très détaillés, très complet, et Aoyama nous gâte avec ce premier tome. Les expressions des personnages sont très bien représentées, rendant ce tome un peu plus vivant à chaque pages.

Malgré que j’ai aimé ce premier tome, je ne prendrais pas la suite. En effet, Détective Conan est un manga qui traîne en longueur, au bout du 72è tome, notre héros est toujours un enfant. De plus, on peu aisément deviner la fin de celui-ci : soit il va retrouver les hommes en noir et guérir, soit le Docteur Agasa va trouver un remède bien avant, soit Conan va attendre de grandir tout seul. Et devoir lire 72 tomes, avec 3 à 4 enquêtes par livre se finissants toutes pareil, pour au final voir qu’effectivement Conan va récupérer sa taille normale, ça ne donne pas du tout envie de lire la suite. Du moins, quand ils annonceront le dernier tome, j’irais lire quelques scans pour vérifier ma théorie !

 

[Chronique] Blacksad : Quelque part entre les ombres – Juan Diaz Canales & Juanjo Guarnido

[Chronique] Blacksad : Quelque part entre les ombres – Juan Diaz Canales & Juanjo Guarnido

blacksad


« Parfois, quand j’entre dans mon bureau, j’ai l’impression de marcher dans les ruines d’une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l’être civilisé que je fus jadis ».

Ainsi parle Blacksad, détective privé aux méthodes musclés, mais à la sensibilité à fleur de peau. Il aimerait bien être plus guilleret, l’animal, mais la dépression le ronge, et pour une juste cause : Natalia Wilford, actrice à succès et ancien amour encore si présent, vient de se faire cruellement assassiner. Blacksad va donc, en dépis des conseils du commissaire Smirnov, tenter d’élucider la mort de son ancienne compagne afin de retrouver la paix.

Mais l’enquête est bien loin d’être aisée pour notre héros, qui se lance dans un combat dont l’opposant peut être bien plus puissant qu’il ne le soupçonne…

Mon avis

Blacksad fût une très belle découverte, j’ai été attirée par son style graphique dès le début. En effet, les personnages ont des têtes d’animaux qui met en valeur leur caractère, sans dénaturer le côté sombre et adulte de cette BD polar, qui nous plonge dans ce qui pourrait être New York dans les années 50. C’est un style graphique que j’ai du mal à retrouver dans les bandes-dessinées d’aujourd’hui.

Cette histoire commence fort. D’entré de jeu, l’auteur nous accueilles avec le meurtre d’une actrice, Natalia, qui est aussi l’ex de notre héros. On suivra ce dernier dans son enquête, qui à l’air simple du premier abord mais qui n’aborde rien de trop complexe. Nous irons de rebondissements en rebondissements, et de belles surprises tomberont de temps en temps. La corruption va être pour ainsi dire, le credo de cette enquête.

J’ai beaucoup aimé le style des personnages. Leurs sentiments se voient, comme sur les animaux. Par exemple, notre héros se comporte parfaitement comme un chat quand il est en colère : oreilles baissées, dents ressorties. Les expressions sont très bien représentées, ce qui fait le charme de cette lecture.

J’ai hâte de pouvoir acheter la suite, qui semble tout autant prometteuse que ce premier tome!

[Chronique] Cathy’s Book – Jordan Weisman, Sean Stewart & Cathy Brigg

[Chronique] Cathy’s Book – Jordan Weisman, Sean Stewart & Cathy Brigg

cathy's book

  • Éditeur : Bayard Jeunesse (2008)
  • Pages : 191
  • Genre : Science-Fiction, Romance
  • Prix : 17.90€
  • Acheter Cathy’s book

Si tu n’es pas Emma, repose immédiatement ce carnet ! Emma, je sais que cette histoire parait dingue. Maman et toi, vous devez vous demander où je suis passée et quand je reviendrai. Voilà pourquoi je te laisse ce carnet, au cas où il m’arriverait quelque chose et qu’on ne me revoit plus jamais. Regarde bien tout ce qu’il y a là-dedans. Appelle les numéros de téléphone. Va sur les sites internet. Mais surtout pas un mot à personne, sauf si tu as envie de finir impliquée jusqu’au cou comme moi. Ne t’en fais pas, je m’en sortirai (enfin j’espère). Après tout, c’est peut-être le début d’une nouvelle vie pour moi. Ce qui est sûr, c’est que plus rien ne sera comme avant. Appelle-moi. Bisous. Cathy.

Mon avis

Cathy’s Book est le premier tome de la saga Cathy (en trois tomes), que je relis suite à la sois-disant « perte » de la saga complète à laquelle je tenais beaucoup, car elle m’était offerte par des personnes qui me sont chères. Depuis, j’ai quelques difficultés à prêter mes livres… Enfin, ceux que j’aime beaucoup ne sortiront plus jamais de chez moi !

Mais cette saga, je me devais de la racheter -pas d’un seul coup- parce qu’elle m’a plu. Ce premier tome fait preuve d’une originalité qu’on ne trouve pas partout. Un peu à  l’histoire d’on vous êtes le héros , les auteurs nous poussent à mener l’enquête de notre côté à l’aide de numéros de téléphones et de sites internet. Les numéros sont au prix d’un appel normal (non surtaxé), et l’on tombe sur les répondeurs des personnages du livre. Et même en cherchant bien, on peux trouver les codes des messageries, pour écouter les messages… (essayez d’appeler celui qui est sur la couverture, vous verrez par vous même ! ) Les sites internet sont truffés de preuves si ont prend la peine de chercher. Il y a aussi une pochette de preuves à l’intérieur du livre, qui ne contient pas juste 3 bouts de ficelles et une fiche de numéros, mais des photos, articles de journaux, pages d’agendas, lettres privées, cartes de sociétés, dessins, actes de naissances et décès, ect. Bref, tout pour nous transformer en détective privé.

L’histoire, quant à elle, n’est pas qu’une simple histoire d’amour, mais avant tout une quête de la vérité sur l’ex-petit copain de Cathy, qui se retrouve malgré elle embarquée dans une histoire qui la dépasse (comme un peu tout les héros qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas). En tout cas, j’ai trouvé l’histoire bien écrite, bien menée pour arriver à la conclusion du premier tome qui ne paressait pas si évidente que ça, vu dans ce que Cathy s’est embarquée en voulant enquêter sur Victor. Notre héroïne croisera des personnages plus intriguant les uns que les autres, mais je ne peux en dire plus, ce serait spoiler une histoire qui est à découvrir.

Quand à l’effet « journal intime », le Journal Intime tiré du film LOL de Lisa Azuelos  peut aller se cacher ! Là, les auteurs on pu se permettre d’écrire en « Times new roman », parce que c’est un roman de plus de 150 pages, et c’est bien compensé par tout le reste : nombres des pages écris au stylo, les très nombreux dessins et autres annotations de bas de pages écris à la main ça donne un effet « carnet secret» très intéressant ! De nombreux rappels nous renvoie à la pochette de preuves qui ne fait pas office de décoration, mais qui sert surtout à l’histoire, surtout que les lettres ne sont pas retranscrites dans le livre, ni les numéros.

Un bon livre qui nous pousse à réfléchir et à mener l’enquête de notre côté, et qui se laisse lire… Que demander de plus ?

[Chronique] Anges et démons – Dan Brown

[Chronique] Anges et démons – Dan Brown

anges et démons


Robert Langdon, le célèbre spécialiste de symbologie religieuse, est convoqué au CERN, en Suisse, pour déchiffrer un symbole gravé au fer rouge retrouvé sur le corps d’un éminent homme de science. Il s’agirait d’un crime commis par les Illuminati, une société secrète qui vient de resurgir après une éclipse de quatre siècles et a juré d’anéantir l’Église catholique. Langdon ne dispose que de quelques heures pour sauver le Vatican qu’une terrifiante bombe à retardement menace !

Mon avis

Anges & Démons a été écrit bien avant le célèbre Da Vinci Code, du même auteur, et ce fut une réelle surprise, que de voir que A&D est bien mieux ficelé que le Da Vinci. On y retrouve notre héros, Robert Langdon, professeur d’Harvard, spécialiste de symbologie religieuse, qui se retrouve une fois de plus avec un cadavre sur les bras et une énigme à résoudre. Mais cette fois-ci, l’enjeu est de taille : si il ne réussit pas, il aura des milliers de morts sur les bras.

J’ai eu du mal à m’accrocher au début. Tout le passage au CERN est long et fastidieux. A moins d’adorer que l’on vous fasse un long discours sur les protons, les neutrons, les masses et tout ce qui s’en suit, les 140 premières pages vous donneront plus envie d’arrêter toute suite cette lecture, et reléguer ce tome aux livres-barbecue. Pour ma part, quand j’ai commencé à voir qu’on parlait de la célèbre confrérie des Assassins, et en même temps de Rome, la famille Borgia et le Vatican, j’ai tout de suite posé mon livre pour me refaire un « Assassin’s Creed Brotherhood ». L’histoire prend enfin tout son sens et devient tout de suite plus intéressante quand l’enquête commence enfin, au Vatican.

Du début de l’enquête à sa résolution, en revanche, je n’ai pas pu lâcher ce roman, pas même pour faire une pause. Cette partie là est très intéressante, on en apprend pas mal sur le Vatican et l’art religieux. L’intrigue est bien menée, nous laisse réfléchir sur notre propre théorie, pour voir au final que cinq pages plus loin, on s’est trompé.

Mais le côté « quand il n’y en à plus, il y en à encore » est très présent à la fin. On va de révélations en révélations alors que 50 pages plus tôt, la conclusion de l’enquête était donnée. Certes, cette fin ajoute plus de crédit aux actes perpétrés par celui qui a fait renaître le mythe des Illuminati, mais elle est trop longue pour ce qui est censé être une conclusion finale.

C’est ce que j’appellerai sans conteste un bon livre, qui se laisserait relire sans prises de tête, si on oublie le début fastidieux et cette fin trop longue.

[Chronique] 20th Century Boys, Volume 1 – Naoki Urasawa

[Chronique] 20th Century Boys, Volume 1 – Naoki Urasawa

20th century boys


Kenji est seul avec sa mère pour s’occuper de son magasin, depuis que sa sœur a disparu il doit aussi prendre soin de sa petite nièce Kanna. Il habite depuis toujours ce quartier, croise régulièrement ses anciens camarades de jeu et semble avoir définitivement mis de côté ses ambitions, ses vieux rêves. Pourtant un jour il entend parler d’un couples qui a soudainement disparu près de chez lui, sur leur porte il aperçoit un étrange dessin qui commence à l’intriguer, un dessin qui lui rappelle le groupe qu’il formait avec ses copains, gamins, et avec qui il s’était engagé à « protéger le monde »… Mais c’est avec la mort de l’un d’eux, « Donkey », que les choses s’affolent dans sa tête. Il va alors commencer son enquête et tenter de découvrir qui est ce mystérieux « Ami » qui dirige le groupe qui se cache sous ce dessin.

Mon avis

20th Century Boys est un manga que j’ai lu pour le baby challenge manga de Livraddict. Ce Seinen m’a surprise sur deux points, et à mon grand étonnement, j’ai aimé ce premier tome (je me voyais déjà le mettre en vente…).

Le premier point qui m’a beaucoup étonnée est le graphisme. Il suffit de voir la couverture pour se rendre compte que ce n’est pas ce qui attire le plus. Et généralement, mes achats de mangas se font surtout, en dehors du synopsis, à la vue de la couverture. Si je n’aurais pas du le lire pour ce baby challenge, je ne l’aurais jamais acheté. Les graphismes sont très détaillés, que ce soit aux nervures des feuilles aux lignes des journaux dans les étalages. C’est, on peut le dire, une grande claque pour cette lecture.

Le deuxième point, l’histoire. Je m’attendais à du post-apocalyptique (surtout quand Ami dit « c’est la fin du monde »), ou l’archétype du héros qui va sauver le monde à lui tout seul pour débusquer le mystérieux Ami. Mais pas du tout. On suit en parallèle l’histoire de nos héros aujourd’hui, mais aussi dans l’enfance. Leurs anecdotes, ainsi que celles d’Ami, sont renvoyées vers des flashbacks qui font avancer l’histoire. Heureusement qu’elles sont là, parce que pour l’instant, du moins dans ce premier tome, seuls les flashbacks font avancer l’histoire. C’est donc sur fond de sectes et autres groupes « spirituel », meurtres et retour en enfance que va se dérouler cette saga.

Néanmoins, plus on avance dans l’histoire, plus des questions se posent et elles restent sans réponse. Et plus on s’en posent, plus le héros s’en pose aussi. Et ainsi de suite, on fini le tome sans avoir tellement de réponses à nos questions, on reste sur notre faim.

Je n’hésiterais pas à me prendre la suite, l’histoire est captivante et promet de belles lectures.

 

[Chronique] Death Note Black Edition, Volume 1 – Takeshi Obata & Tsugumi Ohbata

[Chronique] Death Note Black Edition, Volume 1 – Takeshi Obata & Tsugumi Ohbata

Death note


Tome 1
Light Yagami ramasse un étrange carnet oublié dans la cour de son lycée. Selon les instructions du carnet, la personne dont le nom est écrit dans les pages du Death Note mourra dans les 40 secondes !! Quelques jours plus tard, Light fait la connaissance de l’ancien propriétaire du carnet : Ryûk, un dieu de la mort ! Poussé par l’ennui, il a fait entrer le carnet sur terre. Ryûk découvre alors que Light a déjà commencé à remplir son carnet?

Tome 2
Light entend bien imposer au monde sa vision de la Justice ! De nombreux criminels sont morts après que leurs noms aient été inscrits dans le Death Note ! Alerté par ces morts étranges, le FBI enquête au Japon. Light fait partie des suspects mais, grâce au Death Note, il parvient à se débarrasser des soupçons qui pèsent sur lui. Malgré cela, L, continue à suivre le jeune homme !

Mon avis

Aujourd’hui, c’est une relecture de Death Note de Takeshi Obata & Tsugumi Ohba que je vous propose. Et en Black Edition, s’il vous plaît ! Je trouve ça plaisant que les « grosses » sagas de mangas sortent en double édition, ça prend moins de place et ça coûte moins cher. Comme mon chéri n’avait jamais lu les DN (booouh) et que j’ai du arrêter ma lecture au 5è tome en édition normale, c’était l’occasion de s’y remettre (et puis comme j’ai la mémoire courte… ^^’ )

C’est un shônen macabre, ponctué de meurtre toutes les cinq pages, pour notre plus grand plaisir. Ce que j’aime dans ce manga, c’est que l’histoire démarre très vite. Le premier tome ne sert pas juste à poser les bases, il fait avancer l’histoire, tout en restant dans une parfaite cohérence du début à la fin.

Les graphismes sont beaux, surtout quand il s’agit du Dieu de la Mort, Ryûk. Il est très détaillé, ce qui le rend presque attachant (je dis bien presque, il n’en reste pas moins la mort). Et ce format en Black Edition porte bien son nom : la couverture du manga et noire, il n’y a pas une seule page blanche à l’intérieur.

Le duo L/Light est très intéressant. Malgré leurs différences, ils ont tout de même un point commun : Ils n’aiment pas perdre. Des grands enfants, en somme. On va pouvoir les voir évoluer d’un côté, l’un en tuant des criminels, l’autre essayant de stopper ces meurtres à répétitions. Ils ont une capacité d’analyse, de compréhension, très ressemblante. Et c’est ces capacités qui vont faire avancer notre histoire.

Les petits bonus qui font plaisir : le récapitulatif des règles du Death Note, entre chaque chapitres avec une déco gothique ; Et les deux roadstrip en fin de livre, à voir du côté humoristique, comme la plupart des mangas. Un dernier, qui me fait toujours sourire quand je le vois, c’est quand les personnages sortant un tant soit peu de l’ordinaire montent en haut d’un transfo pour qu’on ai une vue d’ensemble. C’est une similitude que l’on retrouve dans plusieurs mangas, comme Chobits.

Death Note est un classique à lire et à relire, qui ne perd rien de son charme au fil du temps.

 

[Chronique] Le passager – Jean-Christophe Grangé

[Chronique] Le passager – Jean-Christophe Grangé

Le passager

  • Éditeur : France Loisir (2012)
  • Pages : 992
  • Genre : Thriller
  • Prix : 23.99€ (Poche: 9.40€)
  • Acheter Le Passager

Je suis l’ombre.
Je suis la proie.
Je suis le tueur.
Je suis la cible.
Pour m’en sortir, une seule option : fuir l’autre.
Mais si l’autre est moi-même ?…

Mon avis

Le Passager est le premier roman que je lis de Jean-Christophe Grangé, j’avais lu quelques critiques des ouvrages de l’auteur, et je m’attendais à un univers glauque, sombre, froid, voir gore. A la place, j’ai été accueillie par des mots familiers, en argot si vous préférez. Je me suis dit « si tu veux me faire peur avec ça, t’es mal parti ». J’ai eu du mal à m’accrocher à l’histoire, jusqu’à la page 150 où l’on rentre enfin dans l’action.

On suit la même enquête, vue par deux personnes : Mathias Freire, le psychiatre ; et Anaïs Chatelet, capitaine de police de Bordeaux. Mathias est depuis quelques mois à Bordeaux, il a demandé à y être muté, depuis le jour où il s’est réveillé dans la chambre d’une de ses patientes, Anne-Marie Straub, avec qui il avait des rapports. Ce n’est pas tant leur relation qui le gênait, mais le fait qu’elle se soit pendue pendant son sommeil avec la ceinture du psy. Quand à Anaïs, elle y est par défi. Pour prouver à tout le monde qu’elle n’a plus rien à voir avec son tortionnaire de père. Elle fera tout pour l’oublier, mais il est lié à cette enquête malgré lui.

C’est sur fond de crimes mythologiques, fugues psychiques et autres délires schizophréniques que notre histoire progresse, dans plusieurs villes de France. Cette partie géographique est assez bien détaillée, que ce soit les noms des rues aux petites villes, on s’y retrouve vite et l’on peut suivre de mémoire nos héros à travers leurs aventures. C’est une histoire qui est dans l’ensemble très bien détaillée, surtout au niveau de ce qui fait avancer l’histoire. Les décors sont aussi décrits, mais pas autant que l’histoire, et c’est un bon point. Un point qui fait avancer notre histoire assez rapidement, tout en nous laissant en immersion dans l’univers de Grangé, en nous laissant imaginer la scène. Ni trop, ni peu, Grangé sait où sont les limites.

Mais, malgré cette volonté de bien faire, on sent que l’auteur à tout donné dans les trois premières parties de ce livre, et que la quatrième est… vide. Plus de détails, c’est les décors et toutes les petites choses inutiles à l’histoire qui se récoltent tout les détails. Des pages remplies de détails. Une fin malheureusement bâclée, trop brouillon. Il veut en finir vite avec son histoire, il ne sait plus quoi dire d’autre pour faire une fin un tant soit peu du niveau des trois autres parties : on le ressent. Elle aurait mérité d’être mieux travaillée.

C’est un livre qui se laisse quand même lire, prometteur. Il est très accrocheur si on passe les 150 premières pages de stagnation et la fin brouillon. Je me laisserais bien tenter par les autres livres de Grangé, mais ils ne sont pas dans mon top-priorité pour mes prochains achats de livres.

[Chronique] Da Vinci Code – Dan Brown

[Chronique] Da Vinci Code – Dan Brown

Da vinci code


Enfermé dans la Grande Galerie du Louvre, Jacques Saunière n’a plus que quelques instants à vivre. Blessé mortellement, le conservateur en chef va emporter son secret avec lui. Il lui reste cependant un mince espoir de ne pas briser cette chaîne ininterrompue depuis des siècles. Mais il lui faut agir vite. Une seule personne au monde peut prendre la relève, décrypter le code et être traquée à son tour…

Mon avis

J’ai découvert ce livre grâce à une NSP de 2012, et je ne regrette pas du tout! Ce roman est… Comment dire… J’en perd mes mots tellement il est génial! Des rebondissements à chaque pages, une intrigue de folie! Il est parfait pour les mordus d’histoire, de conspirations et d’énigmes en tout genre. Jusqu’à la fin, rien ne nous laisses imaginer ce qui va se passer, tellement il est bien écris. Je suis même restée bouche bée à la fin, quand le dénouement à eu lieu! Mais il reste assez complexe dans son intégralité, il faut s’accrocher pour aller jusqu’au bout.

Rien ne nous laisse non plus deviner l’histoire d’amour naissante entre nos deux héros, Robert Langdon et Sophie Neveu. Ils passent leur temps à semer la police et chercher des réponses aux énigmes que Jacques Saunière, le grand-père de Sophie, leur à léguer avant sa mort, si bien qu’il n’ont pas le temps de se poser quelques secondes pour pouvoir parler calmement d’eux. Ce n’est qu’à la fin qu’on se rend compte de leurs sentiments réciproque.

On comprend à la dernière ligne comment Dan Brown nous présente ses personnages: les gentils sont présentés comme les méchants qui veulent leur mettre des bâtons de les roues, et les méchants les aides à résoudre leurs énigmes. Sauf Silas et son Maître, qui eux montres bien dès le début de quel camps ils sont: aucun des deux n’est là pour les aider en quoi que ce soit. Mais je ne vais pas spoiler l’histoire, et vous dire qui est le Maître, ce sera à vous de le découvrir 😉

C’est le genre de roman qui m’a redonné envie de me remettre à la lecture de long livres, et de sortir un peu de mes mangas 🙂 Bref, encore un livre que je vous conseille !