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[Chronique] Hunger Games, tome 1 – Suzanne Collins

[Chronique] Hunger Games, tome 1 – Suzanne Collins

hunger games 1


Les Jeux de la Faim ; 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l’épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé…
Les alliances se font et se défont et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. Calcul? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim…

Mon avis

Si je n’ai jamais commencé la saga des Hunger Games, c’est bien à cause du film. Mou, incohérent, illogique, mal filmé et des situations/personnages absolument pas crédibles, il m’en a fallu peu pour oublier mon ennui pendant ce visionnage. (Pour faire plus court, je rejoins à 100% CerberusXt de Nioutaik concernant le film). Donc du coup, je ne me suis pas intéressée au livre. Mais après la petite expérience Divergente-film WTF et Divergent-livre 100% génial, je me suis dit qu’il serait bien que j’aille voir à côté si c’est pareil pour les jeux de la faim. Et donc…

Et donc le livre dépasse mes espérances les plus folles (je me voyais l’abandonner au bout de 10 pages et le mettre en vente). Déjà, la première chose, c’est qu’on vire l’abominable triangle amoureux pathétique du film parce qu’en réalité Gale et Peeta sont tous les deux friendzonés (oui, Katniss à l’intelligence de penser que construire une famille avec les Hunger Games, c’est le truc à ne pas faire). DÉJÀ.

Ensuite, tout ça est bien plus une affaire de politique que de « on tue des gens parce que vous vous êtes rebellés il y a 75 ans ». C’est tout un système de classes sociales (=Les districts) et d’asservir le petit peuple (=Si vous faites des conneries dans l’arène/dans la vraie vie, voilà ce qu’on va être capable de vous mettre, les gars). En bref, c’est bien plus complexe que ce qu’on veut bien nous*

Si je n’ai jamais commencé la saga des Hunger Games, c’est bien à cause du film. Mou, incohérent, illogique, mal filmé et des situations/personnages absolument pas crédibles, il m’en a fallu peu pour oublier mon ennui pendant ce visionnage. (Pour faire plus court, je rejoins à 100% CerberusXt de Nioutaik concernant le film). Donc du coup, je ne me suis pas intéressée au livre. Mais après la petite expérience Divergente-film WTF et Divergent-livre 100% génial, je me suis dit qu’il serait bien que j’aille voir à côté si c’est pareil pour les jeux de la faim. Et donc…

Et donc le livre dépasse mes espérances les plus folles (je me voyais l’abandonner au bout de 10 pages et le mettre en vente). Déjà, la première chose, c’est qu’on vire l’abominable triangle amoureux pathétique du film parce qu’en réalité Gale et Peeta sont tous les deux friendzonés (oui, Katniss à l’intelligence de penser que construire une famille avec les Hunger Games, c’est le truc à ne pas faire). DÉJÀ.

Ensuite, tout ça est bien plus une affaire de politique que de « on tue des gens parce que vous vous êtes rebellés il y a 75 ans ». C’est tout un système de classes sociales (=Les districts) et d’asservir le petit peuple (=Si vous faites des conneries dans l’arène/dans la vraie vie, voilà ce qu’on va être capable de vous mettre, les gars). En bref, c’est bien plus complexe que ce qu’on veut bien nous faire croire.

Mais aussi, contrairement au film, il se passe des tas de trucs, tous fondés, contrairement à l’adaptation. Entre l’arrivée au Capitole, l’entraînement (savoir faire des collets, lancer des couteaux, se battre à main nue, ect…) et les interviews, il s’agit de plaire un maximum pour plaire aux sponsors. Et une fois dans l’arène, contrairement au film où Katniss passe son temps à dormir, il y a des combats, des missions, des parties de chasse, des alliances… Oui, c’est bien que le film, définitivement.

Le tout est bien écrit, on a l’impression que c’est une amie qui nous raconte son histoire, son passage dans l’arène. Ca rend l’héroïne plus proche, et c’est agréable. Le vocabulaire n’est ni trop complexe, ni trop mâché. Bref, de la science-fiction jeunesse bien plus agréable que son adaptation faire croire.

Mais aussi, contrairement au film, il se passe des tas de trucs, tous fondés, contrairement à l’adaptation. Entre l’arrivée au Capitole, l’entraînement (savoir faire des collets, lancer des couteaux, se battre à main nue, ect…) et les interviews, il s’agit de plaire un maximum pour plaire aux sponsors. Et une fois dans l’arène, contrairement au film où Katniss passe son temps à dormir, il y a des combats, des missions, des parties de chasse, des alliances… Oui, c’est bien mieux que le film, définitivement.

Le tout est bien écrit, on a l’impression que c’est une amie qui nous raconte son histoire, son passage dans l’arène. Ça rend l’héroïne plus proche, et c’est agréable. Le vocabulaire n’est ni trop complexe, ni trop mâché. Bref, de la science-fiction jeunesse bien plus agréable que son adaptation !

[Chronique] Divergente, tome 3 : Allégeance – Veronica Roth

[Chronique] Divergente, tome 3 : Allégeance – Veronica Roth

 

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Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s’échapper. Le monde qu’ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu’on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d’une expérience censée sauver l’humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l’humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Mon avis

Attention, risque de spoil sur les tomes précédents !

Nous retrouvons Tris, Christina et Cara, enfermées par les sans-factions, dans l’attente de leur jugement. En effet, il n’a pas été au goût de tous le monde que la vérité sur les divergents éclate. Quatre, Tris et leur petite bande décident donc de s’enfuir, et voir ce qu’il y a réellement au delà de la clôture. Et toutes leurs certitudes vont voler en éclat…

C’est le dernier tome, celui des révélations qui viennent par dizaines, et je ne m’attendais pas à tout ça ! Entre le passé de la famille de Tris, ce qu’est véritablement la divergence, la vérité sur les factions, Chicago… Rien ne nous est épargné dans Allégeance ! Veronica démontre aussi que tout le monde n’est pas juste blanc ou noir, mais que chaque groupe, chaque personnage à son petit dark side, et que la vérité ne se trouve pas souvent là où on croit qu’elle est.

Cette fois-ci, Veronica alterne les points de vue entre Tris et Quatre, permettant d’avoir chacune de leurs impressions, mais aussi ce qu’ils font chacun de leur côté. Pour ma part, ces changements de points de vue ne m’ont pas gênée, au contraire j’ai bien aimé suivre aussi Quatre et savoir ce qu’il pensait vraiment de la situation.

Veronica n’épargne absolument pas ses lecteurs dans ce dernier tome, surtout avec cette fin ! Je ne pensais pas qu’elle oserait faire ça, mais si, elle l’a fait. Elle a osé.

Ce tome conclut cette trilogie parfaitement : les réponses sont données et un avenir est assuré à chacun de ses personnages. J’ai adoré cette saga, la première dystopie qui s’étale sur plusieurs tomes que j’arrive à finir sans vouloir égorger le personnage principal féminin, autant dire que c’est une première pour moi ! Divergente restera pour moi une bonne trilogie à relire de temps à autre.

 

[Chronique] Vampire kisses, tome 1 – Ellen Schreiber

[Chronique] Vampire kisses, tome 1 – Ellen Schreiber

vampire kisses


Raven, 16 ans, vit à Dullsville, la ville de l’ennui. C’est bien simple : il ne s’y passe jamais rien et tout le monde se connaît depuis toujours. Le look gothique et l’esprit rebelle de Raven en font une originale… mais pas pour longtemps !

Le manoir étrange, aux fenêtres clouées de planches et prétendument hanté est vide depuis des années..enfin jusqu’à ce que de nouveaux occupants emménagent. Qui sont ces gens ? Et surtout, qui est le beau, sombre et insaisissable Alexander Sterling ? Si les rumeurs disent vrai, ce sont des vampires.

Raven, qui rêve d’un baiser avec un vampire depuis la maternelle, est prête à risquer sa vie pour découvrir la vérité.

Mon avis

J’avais découvert le manga quand j’étais au lycée et que je ne dépendais plus de mes parents pour l’argent de poche, grâce aux boulots d’été. Une nouvelle librairie venait d’ouvrir dans notre petite ville de Dives-sur-Mer, et oh joie, vendait uniquement que des mangas ! Le Saint Graal dans une ville pareille ! Bon, maintenant je suis sur Caen et je ne compte plus ce genre de librairies, ahah. J’avais été déçue cependant, le manga était une adaptation d’une saga roman qui n’était toujours pas traduite chez nous !

Mais depuis, Castelmore a édité les trois premiers tomes, et s’est arrêté là alors que neuf autres suivent ! Et Soleil n’a pas édité le dernier et troisième tome de la saga manga, laissant les lecteurs penser que le tout s’arrêtait au deuxième tome. D’un côté, un manga qui reprenait que les moments forts de la saga, et qui sonnait creux au final, et de l’autre cette saga fantastique considérée comme trop jeunesse par une poignée de lectrices de mauvais goûts, qui s’attendent toujours à une effusion de scènes de sexe improbables dans ce genre de bouquin. Lisez un bouquin érotique et laissez nous avec nos bouquins fantastiques avec des vampires sans sexe! Bref, je suis déçue. Et un peu énervée, je crois ahah.

Mais bref, passons. Vampire Kisses c’est l’histoire de Raven, jeune gothique de Dusville, qui rêve depuis sa plus tendre enfance de devenir une vampire. Et un jour, Alexander débarque en ville et… c’est un vampire! Son rêve deviendra-t-il réalité? C’est un scénario peut original, je vous l’accorde. Mais là où réside toute la force du roman, c’est dans les relations entre les personnages. L’amitié, la trahison, l’amour, la méchanceté… Mais aussi dans les émotions. C’est un roman très vivant, un peu comme Ce qui nous lie de Samantha Bailly, mais version jeunesse et avec des vampires.

Le manga est creux, mais le roman est extrêmement bien écrit, fluide. Il m’a fallu que trois heures pour en arriver à bout! Les descriptions sont belles, et chaque moment est écrit avec une telle intensité! Moi, il m’a conquise…

En bref, un début de saga jeunesse très plaisant et dont j’ai hâte de lire la suite. Quel dommage que la suite ne soit pas éditée!

[Chronique] Farhenheit 451 – Ray Bradbury

[Chronique] Farhenheit 451 – Ray Bradbury

Fahrenheit 451


451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Mon avis

Ah… Fahrenheit 451, un pilier de la science-fiction, un classique du genre ! Je ne pouvais pas passer à côté de ce livre sans le lire au moins une fois. Maintenant que c’est chose faite, j’ai envie de me mettre à la lecture de grand classiques, comme Jules Verne, Lovecraft, Poe… Un jour, un jour je m’y mettrais!

Ce petit monument à lui tout seul raconte l’histoire de Montag, un pompier dans un futur dystopique. Mais dans ce futur, les pompiers n’éteignent pas des incendies, mais les allument. Mais pourquoi? Parce que les livres sont devenus interdits, parce qu’ils véhiculent des émotions et font réfléchir. En bref, les livres c’est dangereux. Et le boulot de Montag, c’est de brûler les maisons qui contiennent des livres. Mais un jour, Montag vole un livre dans une maison qu’il doit incendier, dans le but de le lire. Sa vision du monde va connaître un sacré changement!

Nous avons ici un sacré panel de personnages affectés à leur manière par l’interdiction des livres: ceux qui résistent, ceux qui sont en fuite, ceux qui ne vivent plus qu’avec une « famille » télévisée sur trois grands écrans de la taille de leurs murs, fuyant les livres comme la peste, et les pompiers.

Nos personnages vivent dans un monde aseptisé, totalement froid, vivent avec les nouvelles technologies et les publicités qu’on leur envoie partout, jusqu’à dans les transports en commun. La culture n’est plus qu’une vaste blague, les gens intelligents sont fuis comme la peste, et quand il s’agit de voter pour un président, ils élisent le plus beau. Bref, tout un programme.

Du haut de ses 213 pages, Fahrenheit est un roman totalement accessible, qui n’a rien de compliqué à lire. Avec l’écriture fluide de Ray Bradbury et une excellente traduction de Messieurs Chambon et Robillot, je l’ai avalé en deux jours. Cependant, n’ayez pas peur des longues descriptions et des longs dialogues si vous vous lancez dans cette lecture, sinon le contenu vous paraitra indigeste (heureusement, grâce à Tolkien je suis habituée).

Pour résumer, Fahrenheit 451 et un classique de la SF que l’on doit de lire au moins une fois dans sa vie. Très prenant, ce petit livre est une merveille…

[Chronique] Nos étoiles contraires – John Green

[Chronique] Nos étoiles contraires – John Green

nos étoiles contraires


Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Mon avis

J’annonce que cette critique sera négative, tout en évitant le spoil, mais négative tout de même, n’ayant pas aimé ce livre. Pour moi, TFIOS ne mérite pas son titre de « Meilleur roman 2012 ». Pourquoi?

Déjà, le speech de base. Très sincèrement, je n’ai pas compris où voulait en venir l’auteur. Nous suivons Hazel, atteinte d’un cancer des poumons à l’âge de 16 ans, qui rencontre Augustus (Gus), en rémission. Dès le premier regard, ce sera le coup de foudre (elle, parce qu’il est beau -syndrome d’Anastasia Steele- et lui parce qu’elle ressemble à son ex qui est morte d’une tumeur au cerveau -glauque-). Hazel ne veut pas sortir avec lui, car c’est une grenade, un jour ou un autre, elle finira par mourir, ce qui le fera souffrir (comme tous, Hazel, même les non-cancéreux ne sont pas immortels). Mais un jour elle dit oui, et elle se rend compte qu’elle est heureuse.

Voilààà. Déjà, ça. Rien que ça. Aller, je cale ici un point positif: c’est bien écris, c’est fluide. Vous vous attendiez à une histoire d’amour épique entre deux cancéreux qui vont se soutenir mutuellement dans la maladie? Ahah, fuyez donc, bande de fous.

Si l’histoire avance, c’est parce que l’auteur se base sur un petit tas de pièces rapportées au livre, comme la pyramide de Maslow, et les deux livres fictifs Une impériale affliction et un roman SF qui m’a tellement peu marquée que j’en ai pas retenu le nom. Sans Une impériale affliction, l’histoire n’est rien. Car ce roman est le roman préféré d’Hazel, celui qu’elle relit 10 fois dans le mois, parce que l’héroïne, Anne, vit le cancer comme elle. Le rêve d’Hazel, c’est de connaître la fin de ce roman, car il n’y en a pas. Et donc, grâce à son nouvel ami, elle va pouvoir rencontrer l’auteur, Peter Van Houten. Et là c’est le drame, c’est le moment où l’auteur passe en mode freestyle, et que ça devient vraiment n’importe quoi…

Ça se sent que John Green ne sait pas trop quoi faire du personnage de Peter, et pourtant, il y aurait eu matière à faire. Après leur rencontre avec Peter, les rencontres/interactions avec ce dernier vont être plus invraisemblables que les autres, au point de faire d’Hazel un pauvre personnage harcelé par un pauvre type alcoolique qui tente d’oublié qu’il a perdu sa fille qui avait le cancer (tous les enfants de ce livre ont le cancer, visiblement) en écrivant un bouquin totalement fictif mais dont sa fille est le personnage principal (vous suivez? Une impériale affliction?).

Hazel et Gus sont des caricatures sur pattes des personnages que l’on croise régulièrement dans la romance, de ce côté-là, John Green ne s’est pas foulé. Il a essayé de faire passer des sentiments, mais de la manière dont il a installé leur histoire, ça sonne complètement faux et a côté de la plaque. Leur rencontre transpire le WTF à grand seaux, désolée mais si un mec me fixe pendant toute une réunion, ça me ferait flippé. D’un autre côté, si cette même fille est limite sur le point de m’égorger car j’ai des cigarettes sur moi, je ne l’invite pas voir V comme Vendetta chez moi. Juste une simple question de bon sens.

Mais on sent que l’auteur s’est renseigné avant d’écrire son livre. Sur le cancer, la philosophie de la vie pour les nuls, la pyramide de Maslow, sa culture cinéma, oui on la sent. Mais d’habitude, les auteurs l’intègrent bien à leur histoire. Pas avec John Green. J’ai eu l’impression qu’à travers le personnage d’Hazel l’auteur me disait « tu la sens ma culture? tu le sens que je me suis renseigné et que je connais des choses? TU LA SENS MA GROSSE CULTURE BOURRÉE D’ACRONYMES? » Oui parce que l’auteur aime les acronymes et nous en colle partout. Conseil: prenez des notes, sinon vous serez perdus comme moi.

Pour conclure, j’ai lu quelque part, que « oui mais c’est un bestseller ce livre, qui va être adapté au ciné, il est donc bien. » Souvenez-vous que Fifty Shades of Grey aussi.

[Chronique] Chroniques de Shaa’l, tome 1 : L’esprit du dragon – Anne Muller

[Chronique] Chroniques de Shaa’l, tome 1 : L’esprit du dragon – Anne Muller

chroniques de shaa'l 1

  • Éditeur : Etherna (2013)
  • Pages : 426
  • Genre : Fantasy
  • Plus édité

Éloigné de sa famille pour son propre salut dès sa plus tendre enfance, le jeune zéphyr devra apprendre, écouter et comprendre son destin pour devenir l’un des plus grand Rêveurs d’Etherna. Malgré les perversions et les complots dont il est indirectement victime, il devra s’élever et trouver le chemin qui mène vers ce qui l’attend. La route est longue. Les épreuves multiples et les traumatismes nombreux. Repoussé par les pro-dragons à cause de ses origines religieuses, renié par les siens pour avoir été éclaboussé par le mal incarné, parviendra-t-il à dépasser la haine et la rancœur qui coule dans ses veines et accepter sa véritable nature? Rêveur. Âme corrompue par la malfaisance des grands dragons de lumière ou clairvoyant prophète né pour guider les mortels vers la paix et la véritable solidarité ?
Rien n’est joué. Le pari est osé et la victoire, des plus improbables.

Mon avis

Trois semaines. C’est le temps que j’ai passé pour lire entièrement ce livre, alors que 426 pages auraient du me prendrent deux jours, voir trois. Pourquoi ais-je mis autant de temps pour finir ce livre? Retour sur une saga fantasy qui part sur de bonnes bases, malheureusement trop peu exploitées…

Comme son nom l’indique, Chroniques de Shaa’l nous compte la vie de Shaa’l, un jeune zéphyr qui a la particularité de rêver. Mais c’est très mal vu chez les pro-dieux que sont les zéphyrs. Alors qu’il accompagnait son père et l’ami de celui-ci, Pense-Vent pour retrouver sa mère partie pour faire un rituel complexe, il assiste, impuissant, à la mort de ses deux parents. Le vieil ami de son père ne perd pas une seconde et le dépose loin de la capitale, Elathian, en Aschalabys, endroit où vivent de nombreux pro-dragons, des rêveurs. Il devra se faire une place chez eux, tout en apprenant à être un bon rêveur et réfléchissant à sa vengeance.

Très sincèrement, ce tome n’aurait pas du s’appeler Chroniques de Shaa’l, mais Chroniques de Pense-Vent et Alenstidh contre un complot politique, avec un peu de Shaa’l dedans. C’est bien simple, une fois l’enfant laissé aux mains des pro-dragons, on passe plus de temps à enquêter et fuir avec l’ex-capitaine Alenstidh et Pense-Vent l’archéologue, seule la fin est centrée sur le personnage principal de l’histoire, ce qui est dommage, car je trouve cette partie de l’histoire bien plus intéressante que les lourds complots politiques imbuvables avec toutes ces guildes et ces races.

En effet, il y en a tellement que l’auteur n’a pas pris la peine de les amener un par un pour laisser le temps au lecteur de tout assimiler, à la place nous avons un index avant le roman contenant toutes les races d’Etherna (oui, le même nom que la maison d’édition, ça m’a étonnée sur le moment), à vous de vous souvenir de tout, parce que pas une seule explication ne sera donnée de tout le roman. Pour ma part, je n’ai rien retenu.

Le début de l’histoire est long, fastidieux, on a l’impression que l’auteure ne sais pas du tout où elle veut en venir et ne donne clairement pas envie de continuer à lire le reste. Tant que l’enfant reste avec Pense-Vent, ça manque de fluidité, de profondeur, d’explications et de descriptions. Passé ce moment, le reste de l’histoire se lit bien (mais pas plus rapidement), c’est fluide, mais il y a beaucoup trop de descriptions, qui empiètent trop sur l’histoire pour vraiment apprécier cette dernière. J’ai beaucoup apprécié les passages concernant Shaa’l car on s’intéressait enfin au personnage principal et à sa formation de rêveur, mais malheureusement, ce sujet là est trop peu exploité.

Le reste de l’histoire est composée de complots politiques et autres machinations plus lourds les uns que les autres. On ne fait que caresser du bout des doigts la surface, sans vraiment rentrer dedans. Nous restons, à l’instar de l’archéologue et de l’ex-capitaine, des spectateurs car pas un n’essaye de déjouer ce qui se trame devant lui.

Shaa’l est le seule personnage qui m’a accrochée, l’ayant trouvé bien plus intéressant que les autres. Mais son manque évident de réaction face à la mort de ses parents, de devoir vivre dans une cité de gens qui le déteste, sans essayer de fuir ne m’a pas vraiment plu.

Quant à la fin, elle me laisse dubitative. Elle donne l’impression que le roman a été coupé en deux, mais pas au bon moment car il se finit au beau milieu d’une action d’une extrême importance pour Shaa’l.

En bref, j’en attendait beaucoup de ce roman et au final j’en sort déçue et fatiguée de cette longue lecture. Néanmoins, merci aux éditions Etherna et au forum Au cœur de l’imaginarium pour ce partenariat.

[Chronique] Noob : Mauvaise réputation – Fournier, Cardona & Torta

[Chronique] Noob : Mauvaise réputation – Fournier, Cardona & Torta

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Horizon 2.0 est un jeu vidéo en ligne à la mode. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d’Olydri, et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil. Arthéon et ses amis, déjà laborieux dans leur progression vers le niveau 100, voient leur tâche s’alourdir encore un peu plus avec la manifestation d’un étrange phénomène. Tous les personnages non joueurs semblent leur en vouloir, au point de les rejeter où qu’ils aillent et quoi qu’ils fassent. La guilde Noob va se rendre compte que ce revirement de comportement, au sein de leur propre faction, est dû à une accumulation de gaffes de leur part. Leurs points de réputation sont désormais au plus bas, et il va falloir y remédier ! Peut-être en s’enrôlant dans l’armée, et en participant à des champs de bataille, qui sait ?

Mon avis

Nos noobs se font refouler à l’entrée d’une boutique sur Horizon 2.0, et comprennent que c’est à cause de leur mauvaise réputation. Si ils ne veulent pas se retrouver avec un curseur gris et sans faction à cause de cette réputation négative, ils doivent absolument s’enrôler dans l’armée de l’empire et participer à des champs de bataille si ils veulent s’en sortir! Et cette fois-ci nous en apprenons un peu plus sur Dark Avenger, le PK qui a perdu sa réputation de meilleur player killer depuis que Sparadrap lui a mit la raclée de sa vie…

Pour une surprise, c’est une surprise! Ça faisait deux tomes que les BD Noob ne me faisaient plus rire et que je trouvais de moins en moins d’intérêt à continuer de lire cette saga. Avec ce neuvième tome, je suis satisfaite! C’est drôle, bourré de références geeks (encore plus qu’avant!), et surtout, j’ai ri.

Toujours entrain d’aider Fantöm à retrouver sa gloire d’antan, nos noobs sont toujours les mêmes : entre Gaea la cupide, Zel le misogyne, Ivy qui s’endort tout le temps et Sparadrap le meilleur soigneur d’ennemi de tous les temps, je suis ravie de les retrouvés tels quel! Une fois de plus, c’est une histoire complète qui nous est proposée, ce qui satisfait la fangirl de la web-série que je suis.

En bref, quoi penser de ce dernier tome? Pour ceux qui, comme moi, étaient un peu déçus des derniers tomes, foncez, vous serez comblés! Du geek, de l’humour, du Noob à l’état pur, que demander de plus? Je crois qu’il ne me reste plus qu’à me mettre aux romans en attendant l’avant-première du film, prévue pour le 10 janvier 2015 au Grand Rex!

Listen to : Mokozt – Je suis un Noob ♪ *Ohoh un noliiiife un vraiiii, je jouuuuue auuuux mmorpgggg*

[Chronique] Amour Sucré, Volume 3 : Le masque des souvenirs – ChinoMiko, Xian Nu & Sen Chu

[Chronique] Amour Sucré, Volume 3 : Le masque des souvenirs – ChinoMiko, Xian Nu & Sen Chu

amour sucré 3


Après son séjour en camping avec ses amis, Lynn reprend le chemin du lycée.

Inquiète pour Viktor depuis son malaise, elle est aussi troublée par des événements étranges qui s’y sont déroulés et dont il serait à l’origine. Un sac a été échangé provoquant le trouble dans leur organisation et un masque contenait un message à son attention.

Cherchant du soutien sans succès auprès de ses amis Nathaniel, Castiel et Lysandre, elle va finalement répondre aux sollicitations de Peggy après la découverte d’une clef cachée dans son masque de plus en plus mystérieux. Cette dernière veut l’emmener espionner dans l’entreprise de Viktor. Cette mission « impossible » menée avec plusieurs de ses amis, parmi lesquels Kentin, Armin et Alexy, la conduira sur le chemin de ses souvenirs et d’autres mystères qui entourent la vie de Viktor.

Mon avis

Amour Sucré est un manga tiré du jeu éponyme qu’on ne présente plus. Je n’ai pas aimé le premier tome. J’ai trouvé des améliorations dans le deuxième, qui pouvaient laisser présager qu’une seule chose: le troisième tome ne pouvait qu’être parfait si l’équipe continuait dans cette voie-là. Ont-ils comblés mes attentes de lectrice fana du jeu? Il y a du bien, il y a du moins bien, mais on va décortiquer tout ça ensemble.

Nous retrouvons Lynn à la recherche de Viktor, qui a disparu suite à son malaise à la fin du deuxième tome. Plus de nouvelles, Lynn s’inquiète, Peggy veut ab-so-lu-ment le rencontrer pour l’interviewer, et Ambre fait encore des siennes. Alors Lynn et Peggy vont monter une véritable mission commando pour infiltrer l’entreprise du père de Viktor, dans l’espoir d’avoir de ces nouvelles. Et comme dirait le vice-président de VKT:

-D’ordinaire, ou envoie des SMS, ou des e-mails lorsque l’on veut prendre des nouvelles de quelqu’un…

-O-on fait jamais rien comme tout le monde… ah ah.

Lynn va encore être envoyée vers les garçons du jeu pour obtenir leurs avis avant de se lancer dans cette mission, si bien que l’on passera une bonne partie de ce tome à ça, alors que pas mal de sujets auraient mérités qu’on les développes dans ce tome-ci, alors qu’on ne fait que les effleurer comme la maladie du père de Viktor, la disparition de sa mère ou même l’état du jeune homme. Je suis un peu déçue de ce côté-là, vu qu’en dehors des habituels dialogues avec les lycéens de Sweet Amoris, en définitif il ne se passe pas grand chose, voyons le comme un tome de transition. Mais le problème de vouloir faire un tome de transition, c’est qu’il faut être prêt à publier le tome suivant dans moins de six mois pour éviter de perdre l’intérêt du public. Là, le tome suivant est attendu pour 2015, ce qui n’est pas très rassurant. Je n’aurais pas un aussi grand intérêt pour le travail de Chino et Xian, j’aurais très certainement arrêté cette saga maintenant, voir même au premier tome.

Côté dessins nous sommes enfin dans du vrai et pur shôjo, Xian-Nu s’est encore améliorée et ça se ressent au fil des pages. Certaines expressions sont trop exagérées – trop en comparaison des shôjo les plus connu – , mais ça passe et on ne fait plus trop attention à ce détail une fois habitué. Les visages sont de plus en plus ressemblants à ceux du jeu, ce qui fait doublement plaisir.

En bref, une histoire un peu trop plate à mon goût vu qu’il ne se passe pas grand chose au final dans ce tome, des dessins de plus en plus réussis et de plus en plus ressemblant à ceux du jeu. J’en attend beaucoup du prochain tome, pas mal de points méritent d’être éclaircis par la suite.

[Chronique] Noob : Retour à la case départ – Fournier, Cardona & Torta

[Chronique] Noob : Retour à la case départ – Fournier, Cardona & Torta

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Horizon 2.0 est un jeu vidéo en ligne à la mode. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d’Olydri, et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil. Arthéon et ses amis, déjà laborieux dans leur progression vers le niveau 100, voient leur tâche s’alourdir encore un peu plus avec l’arrivée de Fantöm dans leurs rangs ! Malgré ses efforts, l’ancien champion de la guilde Justice, affublé d’un avatar de retour à la case départ, peine à ne pas faire office de boulet. Fantöm retrouvera-t-il son niveau d’antan et portera-t-il la guilde Noob vers un triomphe inespéré ? Pour cela, il faudra d’abord se débarrasser de ses nombreux ennemis qui n’attendent qu’une chose… se venger !

Mon avis

Avec la série, nous n’avions pas trop vu l’évolution de Fantöm pour redevenir niveau 100, mais avec la BD c’est enfin chose faite, et avec nos Noob préférés. Et avec le retour de Spectre, un ancien grand joueur, qui lui veut revoir Fantöm au meilleur de sa forme pour un projet obscur, mais qui ne l’est pas temps si on regarde la série. Donc pour le coup, celui qui ne suit que la BD se retrouvera perdu sur certains points. Autant avant elle pouvait se lire sans regarder la série, autant là ça devient quasi-obligé de suivre le tout (sachant qu’en plus il y a des références des romans dans la série, bref, tout pour qu’on s’intéresse à tous les supports).

Ici on retrouvera nos noob comme nous ne les avions jamais vus : Arthéon volera, Sparadrap et Couette feront des choses intelligentes, Gaea sera gentille et ne cherchera pas à voler le butin de fin de quête et Omega Zell perdra de son admiration pour Fantöm… Mais qu’est-il arrivé à notre guilde préférée? En tout cas, ce n’est pas pour me déplaire, vu que la BD commençait franchement à s’enliser sévère. Je suis plutôt contente de se revirement de situation, c’est un bon coup de pied de donné, il ne nous reste plus qu’à espérer que la suite suive.

Le tome 09, nommé Mauvaise Réputation, est prévu pour le 04 juin 2014. Pour ma part il est déjà précommandé, j’ai hâte d’avoir cette suite entre les mains!

[Chronique] La marque d’Ysengrin, tome 1 : Le carrousel funeste – Fenriss

[Chronique] La marque d’Ysengrin, tome 1 : Le carrousel funeste – Fenriss

le caroussel funeste


Paris, de nos jours. Tandis que l’automne fauche ses dernières feuilles, plusieurs destins, apparemment sans liens entre eux, vont pourtant s’entremêler au travers d’une terrible affaire de meurtre de masse. C’est le cas de deux amis accidentellement impliqués dans le massacre, Samuel et Richard, ainsi que du commissaire Franco et de son ami l’inspecteur Markez, deux vieux routards de la Criminelle en charge de l’enquête et complètement dépassés par les évènements. Mais l’affaire affectera également la jeune et rebelle Esperanza, poursuivie pour une raison qu’elle ignore elle-même, sans parler du baron Lupin, le seul d’entre tous qui soit conscient qu’un plan machiavélique est à l’oeuvre et qu’il met en danger le Monde Ordinaire tout autant que celui de l’Agartha, un monde proche du nôtre perdu entre rêve et imaginaire. Alors que le carrousel funeste se met en branle, qui survivra à la terrible morsure de l’hiver approchant ?

Mon avis

Il y a deux Paris. Un en Ordinaire, donc chez nous, et un en Agartha, sous le gouvernement d’un roi dont ses habitants sont bien connus chez nous : de Gavroche à Arsène Lupin en passant par Dame Poulain, la Dame Blanche et la Medicis, entre autre. En Ordinaire, une nouvelle drogue circule, laissant des traînées de cadavres derrière elle, drogue qui pourrait bien avoir un lien avec les sombres évènements qui se déroulent en Agartha au même moment…

Il y a tellement de personnages dans ce roman qu’il m’a été impossible de m’attacher à l’un d’eux. Même sans ça, à chaque chapitres nous changeons de personnages, et comme ils sont très courts nous n’avons pas vraiment le temps de nous intéresser à eux pour suivre l’histoire, un brin complexe.

L’auteur part dans tous les sens, si bien que je n’ai saisis qu’à la toute fin de ma lecture les tenants et les aboutissants d’Agartha et de ses habitants. Comme je le disais, les chapitres sont courts donc nous passons vite à d’autres personnages et un autre pan de l’histoire. Bon, si comme dans Une place à prendre, nous retrouvions rapidement ces personnages, ça irait, on arriverait à suivre un tant sois peu, mais non. Prenons un exemple de 1 chapitre=1 couple de personnages. Dans un chapitre, vous allez avoir Couple1, dans le suivant Couple2, ensuite Couple5, (ceux entre eux deux on ne sait pas ce qu’ils deviennent) suivit de CoupleNouveau que vous n’avez jamais rencontré et vous vous demandez ce qu’ils font là vu qu’on en reparlera plus jamais après, pas même une seule allusion, pour reprendre Couple1 qui eux sont morts lors de leur première apparition et qui sont tout d’un coup vivant, on ne sais comment, pas d’explications avant les 3/4 du tome.

Les explications sur l’univers? Au début j’ai pensé que ce roman était une adaptation d’un jeu, d’une BD, d’une web-série, n’importe, parcequ’on ne nous expliques pas vraiment, à vous de deviner pourquoi on appel Paris l’Ordinaire (et encore, j’ai pas trop saisis le lien avec les Réprouvé, l’ancienne guerre qu’ils ont menés… Quant à l’Abysse et la nouvelle guerre, j’ai rien compris du tout, dans le flou total), pourquoi tout d’un coup on se retrouve avec un roi qui parle d’un endroit nommé l’Agartha, et de comprendre ce que vous faites là. Au début on pense au changement d’époque, pour comprendre beaucoup trop loin à mon goût que ce sont des univers parallèles et que l’ont peut voyager entre les deux. Par contre, dans les cinq derniers chapitres l’auteur commence à nous expliquer où nous sommes, qui sont les personnages qui nous entoures, les règles de l’Hospitalité Agarthiennes dont on nous parle depuis le début mais qu’on ne comprend pas vraiment alors qu’il y a un bon paquet d’allusions à ce sujet avant. Il aurait été bon de développer d’abord son univers au lecteur, et ensuite commencer à nous parler des subtilités comme les règles de l’Hospitalité et de nous lancer dans les intrigues politiques, qui elles sont très bien menées. L’effet fouillis et brouillon de l’histoire ne m’a cependant pas empêcher d’apprécier la plume de Fenriss, qui a réussi à m’emporter jusqu’au bout du roman. Sans ça, j’aurais arrêter ma lecture dès le 10è chapitre (sur 25).

En bref, une lecture sur laquelle j’ai passé beaucoup trop de temps à mon goût, pour 354 pages j’ai mis une semaine avant de boucler ce premier tome, alors que j’ai mis exactement le même temps pour finir l’intégrale un du Trône de Fer… Un tome fouillis, brouillon, il faut s’accrocher pour avoir le courage de le finir. Cependant, si une suite voit le jour, je la lirais volontiers pour éclaircir tout ça.

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions Midgard pour ce partenariat.