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[Chronique] Cinquante nuances de Grey – E.L. James

[Chronique] Cinquante nuances de Grey – E.L. James

cinquante nuance de grey


Anastasia Steele, étudiante en littérature, a accepté la proposition de son amie journaliste de prendre sa place pour interviewer Christian Grey, un jeune et richissime chef d’entreprise de Seattle. Dès le premier regard, elle est à la fois séduite et intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier, jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et lui propose un rendez-vous. Ana est follement attirée par cet homme. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, elle découvre son pouvoir érotique, ainsi que la part obscure qu’il tient à dissimuler… Romantique, libératrice et totalement addictive, la trilogie Fifty Shades, dont Cinquante nuances de Grey est le premier volume, vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.

Mon avis

Je l’avais toujours dit : jamais je n’achèterais Fifty Shades, jamais. Mais j’ai des amis géniaux. Une amie géniale qui m’offre cinquante nuances de Grey pour mon anniversaire. Et à qui j’ai promis de lire ce bouquin jusqu’au bout, d’en faire une critique, malgré son style, malgré que l’on sache toute les deux que ce livre est vraiment nul. Alors pour rendre ça un peu plus intéressant, j’ai dis que je mettrais un post-it dans le livre à chaque fois que Ana rougissait, qu’elle se mordait la lèvre, qu’elle trouvait Christian beau (et un autre ami génial m’a gentiment offert des post-it, parce qu’avant la fin de ma lecture, je me suis retrouvée à court tellement ça revient toutes les 2 phrases. To-pho à voir en fin d’article).

Je vous préviens, je ne vais pas me retenir de spoiler l’histoire ni même la fin, parce qu’entre nous ça vaut pas deux sesterces et soit vous l’avez déjà lu, soit vous tenez une distance respectable entre ce bouquin et vous. Et pour le coup, je vous comprends.

Tout d’abord, reprenons le résumé, et tournons-le comment il aurait du être écrit :

Anastasia Steele, étudiante en littérature qui ne connaît que Tess d’Urberville, a accepté la proposition de son amie et coloc’ Kate, étudiante elle aussi mais également journaliste pour le journal de leur fac, de prendre sa place pour interviewer Christian Grey, un jeune et richissime PDG d’une grande société spécialisée dans on-ne-sais-quoi de Seattle. Dès le premier regard, elle est à la fois séduite (il lui en faut peu…) et intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle ne tente pas de l’oublier et pense à lui très régulièrement, jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et qu’elle lui propose pour Kate, une séance photo pour illustrer leur article (il n’y a pas de photos de lui sur google ? L’histoire nous apprends que si, au moins 500 pages plus loin. Mais ne cherchez pas de logique). Ana est follement attirée par cet homme. Lorsqu’ils entament une liaison basée uniquement sur le sexe, elle découvre son pouvoir érotique, mais aussi la part obscure qu’il ne tient absolument pas à dissimuler parcequ’il finit par tout lui raconter, ou alors le lecteur, qui est loin d’être idiot, devine très facilement de quoi il en retourne…

Pas du tout romantique, ni libératrice, ni addictive, la trilogie Fifty Shades, dont Cinquante nuances de Grey est le premier volume, ne vous obsédera pas (à moins d’être frustrée sexuellement depuis des années), ne vous possédera pas et vous marquera à jamais par sa nullité excessive.

Rendons à César, ce qui appartient à César.

Commençons par le fait que ceci est une fanfics de Twilight, et qu’en dehors de la maladresse excessive de Bella et Ana, il n’y a absolument rien en rapport entre ces deux bouquins. Pas de créatures surnaturelles, pas de triangle amoureux, pas d’ennemis mortels, rien. En plus, comme toute bonne fanfiction publiée sur internet, l’histoire a du être publiée chapitres par chapitres à intervalles plus ou moins réguliers et donc pour tenir le lecteur et lui donner envie de revenir, il faut qu’il se passe tout le temps quelque chose, si bien qu’on se demande quand-est-ce que nos protagonistes se posent pour se reposer, réfléchir, vivre quoi. Bref, en 3 jours Ana tombe amoureuse et accepte un contrat sado-maso avec un parfait inconnu en qui elle a totalement confiance. Ouais ouais.

Ana, 21 ans, est particulièrement cruche et se trouve banale, tout le monde est beau autour d’elle, sauf elle. Vive la confiance en soit. Elle a à peine rencontré Christian qu’elle est déjà amoureuse, rêve de lui, pense à lui tout le temps et rapporte tout à Mr.Grey. Oh mon Dieu je fais ça ! Et Mr. Grey lui il aurais dit/fait ça et gnagnagna. A peine rencontrés qu’on à l’impression qu’ils sont déjà en couple, vous voyez le genre ? Mais bon, Ana a une conscience ! Et une Déesse intérieure ! Sa conscience est la seule à être dotée de bon sens dans tout ce bordel, en dehors de Christian qui a des petits moments de lucidité. Quand à sa Déesse intérieur… Oh my God. Préparez-vous psychologiquement. Elle a une Déesse intérieur qui se moque d’elle, est aussi cruche qu’elle et qui « danse comme une folle en jupe hawaïenne rouge rien qu’à l’idée de lui appartenir ». Sa Déesse intervient très régulièrement et dans sa tête Ana imagine qu’elle est soit dans une chambre, soit dans un stade, se tape la discute avec, ect. Mon chéri-presque-parfait, schizophrène de son état tient à rajouter que même lui, il ne se tape pas des délires aussi profonds. C’est pour dire. Mais comment a-t-elle fait pour tomber amoureuse, me direz-vous ? Et bien j’ai eu du mal à saisir. Elle déteste le comportement de Christian, le trouve arrogant, maniaque du contrôle… Mais il est beau. Et c’est le seul argument qu’elle avancera dans ce premier tome pour se justifier : il est beau. Donc, Ana est superficielle, belle image pour les jeunes demoiselles qui ont lu ce livre. Tu as rencontré un jeune homme, mais c’est pas ce qui te convient ? Est-il beau ? Oui ? Alors FONCE MA BELLE RATE PAS TA CHANCE IL EST BEAAAAAU.

Christian est beau. Seule info sur lui. Non je rigole, il à 27 ans et est le PDG d’une grande société dans je-ne-sais-quoi et a un énorme problème avec la nourriture, parce qu’il a connu la faim étant jeune et donc ne supporte pas le gâchis ni même que Ana saute un repas de temps en temps. C’est un véritable maniaque du contrôle, quand la situation lui échappe, vaut mieux pas se trouver dans les parages. Il est riche et aime le montrer en offrant des cadeaux hors de prix à Ana. Quand celle-ci lui demande pourquoi il lui offre des cadeaux aussi chers (Blackberry, MacBook Pro, Audi, ect…), il lui répond toujours que c’est parce qu’il en a les moyens. D’ailleurs Ana refusera tous ses cadeaux, pour au final les accepter. En gros, à chaque fois c’est comme ça :

« -Oh, un cadeau de Christian ! Mais ça a du lui coûté cher ! Je ne peux pas accepter !
-Mais ça me fait plaisir, accepte ce cadeau et tais-toi, je suis riche et j’ai plein de sous à dépenser, donc tu acceptes et tu te tais s’il te plaît, et vient on va baiser. (parce que Christian le dit lui-même, il ne fait pas l’amour, il baise. Romance, hein).
-Ok j’accepte :coeurcoeurlove: »

Passons au contrat SM qu’il veut lui faire signer et au sexe. Je vous prévient, c’est lol.

Le contrat est barbant à lire, style contrat d’ouverture de compte bancaire. Le contrat nous promet de belles choses si ce n’est Ana, qui négocie le tout pour presque rien avoir de tout ce qu’il lui propose, en remettant en cause qu’elle serait soumise, alors que c’est la base même du contrat et qu’elle a quand même accepté, sinon il ne lui aurait pas filé. J’ai tiqué sur certains point du contrat comme le fait qu’il lui offre un coach sportif, des séances en institut de beauté et des vêtements, alors que c’est lui le dominant. Il suffit de chercher des vrais contrats SM sur google pour comprendre que celui de l’auteur ne tient pas la route, et que c’est plutôt à Miss soumise-mais-pas-trop de lui offrir des cadeaux de ce style. Je tient à le préciser maintenant, il y a les auteurs qui font des recherches pour paraître plus convaincant, et il y a E.L. James.

Les limites à ne pas franchir données par Christian sont pour la plupart légitimes, comme aucun actes impliquant des enfants et des animaux, mais l’autre moitié est un peu monnaie courante dans le milieu SM (je vous renvois à votre recherche google), comme la suffocation et laisser des marques permanentes. Bref, pour moi ça ne tient pas la route.

Ana et le sexe, c’est illogique en toute part. D’ailleurs, la première chose qui l’excite dans l’histoire, c’est quand elle utilise la brosse à dent de Grey avant de partir le matin, elle a l’impression d’être une mauvaise fille. Si ça c’est excitant, je ne veux pas voir la suite. Ana comprend que son amant aime la douleur, et nous sort cette petite phrase toute mignonne que je vais démonter juste après : « Il aime faire mal aux femmes, cette idée me consterne ». Se renseigner avant d’écrire un bouquin tu dois. Pendant un rapport sexuel, notre cerveau relâche une substance appelée l’endorphine, merveilleuse substance qui transforme l’information « douleur » en plaisir. En bref, ce qu’il lui promet ne lui fera absolument pas mal, au contraire. Mais bon, passons. Enfin non, ne passons pas.

Je pensais que les scènes de sexe relèverais le niveau, et j’en attendais beaucoup de la « chambre rouge de la douleur » (que l’on appellera la Red room of Pain, parce que ça fait 125416 fois plus classe qu’en français). A l’intérieur de cette pièce on y trouve l’attirail parfait de l’apprenti SM : croix de St André (que l’auteure appellera « La croix en forme de X » parce que « se renseigner avant d’écrire tu dois »), multiples fouets, cravaches, martinets, grand lit, menottes, mousqueton et corde pour le bondage, divers autres objets BREF on s’attend à du lourd, du très très lourd. Et au final Christian ne se servira que des menottes, un bandeau pour les yeux, le lit, une cravache et un martinet. C’est SM pour vous ? Pas pour moi. Je ne suis pas convaincue du tout.

Ana à la merveilleuse chance de se taper des orgasmes multiples, mais entre ce qui se passe réellement dans notre corps à ce moment là et dans celui de notre « héroïne », il se passe des tas de choses différentes. Revenons sur une chose que toutes les femmes connaissent :
L’orgasme multiple est une chose rare et qui arrive qu’à la moitié des femmes. Pour que ça arrive, après le tout premier orgasme, il faut que le partenaire continue de s’occuper de nous pour que le tout s’enchaîne. Dans ce cas-là, les orgasmes ne sont que des échos du premier, une copie si vous préférez. Plus il y en a, moins ils sont intenses, et ils mettent trois fois plus de temps à arriver. L’autre moyen d’en avoir plusieurs, c’est d’attendre 20 à 30 minutes après le premier, le temps que le corps récupère pour pouvoir remettre le couvert. Mais chez Ana, ça ne se passe pas comme ça. Ses orgasmes sont de plus en plus intenses et surtout, il se passe toujours minimum 5 min avant que Christian recommence à s’occuper d’elle, et ils viennent super rapidement. Je ne le dirais jamais assez, mais ON SE RENSEIGNE AVANT D’ÉCRIRE SURTOUT SI ON EST UNE FEMME. Bordel.

Moment cruchitude pour Ana, quand Christian lui demande si elle veut bien coucher avec, elle dit oui.
Donc il l’emmène dans sa chambre et lui demande si elle veut qu’il baisse les stores.
Elle lui demande pourquoi, parce que à la base, Grey refuse que quelqu’un dorme dans son lit. Mr.Beau lui dit: qui vous parle de dormir?
ET LÀ Ana réalise seulement qu’elle va y passer.
Il lui demande, l’emmène dans la chambre, lui demande si elle prend la pilule et sort une boîte de préservatif, commence à se déshabiller et elle réagit seulement 63782291010 ans après qu’elle va coucher avec. :applaudie à défaut de se frapper la tête contre le mur :

Quand à la fin, c’est le summum du débile. Tout se passe pour le mieux entre Ana et Christian, mais elle demande qu’il la frappe plus fort que d’habitude dans la Red room of Pain pour voir ce que ça fait quand il se lâche. Grey s’exécute, lui donne 6 coups de ceinture tout en sachant qu’elle a les moyens de tout arrêter grâce à des mots d’alerte. Elle ne l’arrête pas, se barre en courant et le largue parce que « oh mon dieu, il aime faire du mal » . MAIS BORDEL ANA C’EST QU’A LA FIN QUE TU RÉAGIS ? Le mec, quand même, commençait à tomber amoureux et commençait aussi à revoir l’éventualité de rendre le contrat caduc et elle gâche tout. La fin est une énorme déception et ne donne absolument pas envie de lire la suite, mais j’aurais quand même les autres bouquins pour mes prochains anniversaires.

Le livre est affreusement mal écrit et question fluidité, on repassera. Fautes d’orthographes majeures et de syntaxe seront au rendez-vous. Des fanfics, j’en ai lu pas mal pendant un temps et j’en ai lu des plus belles, des mieux écrites et surtout où les auteurs en herbe se renseignaient avant d’écrire une ligne. Les scènes de sexe sont tout aussi mal écrites, et l’auteur ne s’embarrasse pas de synonymes pour décrire l’acte en lui-même (comme dans le reste du livre…), si bien que par moment j’ai l’impression d’avoir déjà lu un passage. Les descriptions de lieu sont hyper longues, genre, comme ça :

« Nous habitons dans un lotissement près du campus de la Washington State University à Vancouver, petite ville reliée part un pont à Portland, dans l’état de l’Oregon »

C’est comme si je décrivais où j’habite comme ça :

« J’habite dans un immeuble d’un quartier bien connu à Caen pour son Stade Malherbe qui se trouve à 50mètres de chez moi, immeuble qui se trouve également à 50mètres d’une des prisons de cette grande ville se trouvant dans la région de la basse-normandie, en France, pays membre de l’union européenne. » Bref, on s’en tape, quoi.

Et j’en parlais au début, mes post-its. Avant de lire Fifty Shades, j’ai lu pas mal d’avis sur le bouquin, dont certains m’ont faite éclatée de rire et je pensais qu’ils exagéraient quand ils disaient que Ana rougissait tout le temps, se mordait la lèvre tout le temps où qu’elle disait que Christian est beau. Bah en faite non, je vous laisse voir par vous même :

Rose (et rose à pois blancs) (OUI, j’avais plus de post-its) : Ana rougis
Jaune : elle se mord la lèvre
Orange : Christian est beau
Blanc (mais on voit pas des masses) : Scène de sexe

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[Chronique] Blue Exorcist, Volume 2 – Kazue Kato

[Chronique] Blue Exorcist, Volume 2 – Kazue Kato

blue exorcist 2


Sous l’oeil attentif de son frère Yukio, Rin poursuit son apprentissage du métier d’exorciste. Mais au cours d’un stage spécial censé préparer les étudiants à l’examen d’été, de puissantes entités démoniaques parviennent à s’introduire sur les lieux …

Mon avis

Rin est rentré à l’Académie de la Croix-Vraie pour suivre une formation d’exorciste pour tuer son père, qui n’est autre que Satan. Pour un jeune homme habitué à traîner et ne rien faire de ses journées, la reprise des cours va être dure…

Notre démon s’endort en cours, ne suit pas, n’apprend rien et provoque ses camarades qui le lui rendent bien. Certains ont subi eux aussi le passage de Satan par chez eux et suivent le même objectif que Rin, Rin qui énerve ces mêmes camarades, qui pensent qu’il ne fait rien et qu’il se moque d’eux. Mais leurs a priori à son encontre vont vite disparaître pendant le stage spécial pour les préparer à l’examen.

L’amitié et la cohésion de groupe est le thème-clé de ce tome-ci, mettant en avant les liens entre les élèves et révèle au passage quelques traces de leurs passés respectifs. Disons que s’ils apprenaient que Rin est le fils de Satan, leur cohésion risque d’éclater en morceau, surtout si quelques éléments perturbateurs au courant de l’origine de Rin s’amusaient à tout faire pour qu’il révèle au grand jour sa véritable nature…

Côté action, cette fois-ci elle ne sera présente qu’à la fin, mais ce n’est pas réellement un problème vu que Kazue Kato a réussi à bien équilibrer son histoire du début à la fin, ne laissant pas vraiment le temps au lecteur de s’ennuyer.

En bref, un très bon deuxième tome qui nous en apprend plus sur le passé des élèves et de certains professeurs et puis l’arrivée de mon démon préféré, Amaimon, Roi de la Terre va rendre l’histoire beaucoup plus intéressante…

[Chronique] Noob : La chute de l’empire – Fournier, Cardona & Torta

[Chronique] Noob : La chute de l’empire – Fournier, Cardona & Torta

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Horizon 2.0 est un jeu vidéo en ligne à la mode. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d’Olydri, et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil. Arthéon et ses amis, déjà laborieux dans leur progression vers le niveau 100, voient leur tâche s’alourdir encore un peu plus avec l’arrivée de l’Ordre, la troisième faction devenue jouable, mais aussi le retour d’une vieille connaissance, bien décidée à leur en faire baver ! Le danger est partout ! Dans le monde réel et dans le jeu ! L’avenir de la guilde Noob n’a jamais été aussi sombre…

Mon avis

L’Empire vit le moment le plus sombre de son histoire… En effet, Fantöm, joueur de niveau 100 et numéro un au classement est banni à vie de Horizon par Judge Dead pour tricherie, il s’est fait aider illégitimement pour réussir tout ce qu’il entreprenait. Amaras, le numéro deux au classement, jubile : à son tour d’être numéro un et d’avoir tous les avantages dont Fantöm bénéficiait…

En quoi cette info intéresse nos Noob ? Tout d’abord, Omega Zell, qui vouait une admiration sans limite à Fantöm est anéanti, son idole n’est plus. Quand à Gaea, elle était la propriétaire de la vidéo incriminant l’ex-numéro un, vidéo qui s’est retrouvée par le plus grand des hasards sur son blog, sans qu’elle ne sache comment. Ajoutons à ça le retour de Maître Zen, le fondateur de la guilde Noob, qui compte bien se venger après toutes ces années.

A partir d’ici, nous rejoignons le scénario de la web-série, à peu de choses près. Pour qui suit assidûment la série, il connait la fin et n’a pas à s’encombrer de cette BD. En effet je trouve ça décevant d’avoir suivi aussi près le scénario de la série alors que depuis le début nous n’en approchons pas et Fabien Fournier nous fournissait de la nouveauté à n’en plus en finir et donc nous promettait des instants de rire. Ici, à part une impression de déjà-vu et avoir juste esquissé un sourire face à l’objectif de Couette dans le jeu, je n’ai pas plus apprécié que ça. Pourtant, l’univers de la série promet de belles choses, alors pourquoi ?

En bref, une suite qui se laisse lire, mais qui ne m’a pas séduite comme le reste de la saga. Espérons que le tome suivant relèvera le niveau et que Fabien Fournier nous refasse rêver, comme avant ~

[Chronique] Aya de Yopougon, Volume 1 – Abouet & Oubrerie

[Chronique] Aya de Yopougon, Volume 1 – Abouet & Oubrerie

aya de yopougon 1


En Côte d’Ivoire, dans les années 1970, l’époque est insouciante. L’auteure raconte à travers l’adolescence d’Aya l’école obligatoire, le travail facile, les hôpitaux bien équipés, l’absence totale de définition ethnique, dans une Afrique sans guerre et sans famine. Prix du premier album du Festival de la BD d’Angoulême 2006.

Mon avis

La première fois que j’ai lu Aya de Yopougon, c’était au collège, il y a bien 8 ans maintenant. Je crois même que le premier tome venait tout juste de sortir. Notre classe avait sélectionné cette BD pour la présenter au Salon du livre de Cherbourg (pour un concours je crois), et pour l’occasion nous avions fait un totem en bois avec gravé dessus, si mes souvenirs sont exacts, le titre du livre, le nom de l’auteur et ce que l’histoire de Aya nous inspirait à nous, collégiens de 3è. J’étais tombée sous le charme de cette BD, je crois même avoir lu la suite, mais une fois que je suis rentrée au lycée, je n’ai plus tellement lu de livres en dehors de Twilight (pas taper), et cette saga m’était totalement sortie de la tête jusqu’à ce que le film sorte et que Livraddict propose ce livre en partenariat avec Folio, que je remercie énormément. Et comme votre blogueuse à une mémoire de poisson rouge concernant ce qui s’est passé avant son entrée au lycée, elle a totalement oublié de quoi parlait Aya de Yopougon. En bref, j’ai redécouvert l’histoire et pour la deuxième fois je suis tombée sous le charme.

Yopougon, c’est un quartier populaire d’Abidjan où vivent Aya, Adjoua et Bintou ainsi que leurs familles. Nous suivrons Aya, une jeune fille qui souhaite devenir médecin, à l’instar de son père qui souhaite qu’elle n’aille pas plus loin que le BAC, qu’elle se trouve un gentil mari qui l’entretiendra, telle est la place de la femme d’après lui. En parallèle, nous aurons ses deux amies, Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu’à sortir s’amuser, draguer et suivre le plan de trouver un mari qui pourra s’occuper d’elles sans qu’elles aient trop à se fouler. Mais tout n’ira pas comme tout le monde le souhaite quand Moussa rentrera dans la partie et qu’il devient l’objet de convoitise de Bintou et Adjoua, mais aussi du père de Aya qui ne veut que le meilleur pour sa fille…

J’ai totalement adoré le style d’écriture de Marguerite Abouet, qui au lieu d’écrire cette BD « à l’occidentale », nous fournis des tas d’expressions africaines, toutes répertoriées dans un lexique pour que la compréhension soit totale, nous permettant une immersion assez impressionnante dans les souvenirs de son enfance. Côté graphisme, le trait est fin et les cases sont assez colorées. Les visages des personnages sont vraiment expressifs, ajoutant une touche de réalisme à l’histoire.

En bref, je suis très contente d’être retombée sur cette saga qui m’avait beaucoup plus à l’époque et c’est l’occasion pour moi de la redécouvrir à nouveau. C’est donc avec joie que je vais me procurer la suite pour vous en faire profiter 🙂

[Chronique] Amour sucré, Volume 2 : Speed Camping – ChinoMiko, Xian Nu & Sen Chu

[Chronique] Amour sucré, Volume 2 : Speed Camping – ChinoMiko, Xian Nu & Sen Chu

amour sucré 2


Lynn, l’héroïne du jeu Amour Sucré, part en camping à la mer avec ses amis.
Mr Faraize et Boris les conduisent tant bien que mal, avec ses camarades sur les lieux du séjour organisé par le lycée. Mais un imprévu va tout bouleverser: un des sacs à été échangé et, surtout, la moitié des tentes ont disparu!
A quoi est due cette disparition?
Lynn tentera de le découvrir avec l’aide de Castiel, Nathaniel, Lysandre, mais aussi Dake le dragueur surfeur venu d’Australie et Viktor, l’ami d’enfance.
Lynn devra-t-elle partager une tente avec chacun des garçons?!
Comme dans le premier tome, tes choix, tout au long de la lecture, influencent l’histoire. Mais cette fois-ci, le hasard est aussi de la partie!

Mon avis

Nous retrouvons nos élèves du Lycée Sweet Amoris pour des vacances d’été dans un camping, avec comme organisateurs M. Faraize et Boris… Habitué(e)s du jeu, vous savez oh combien laisser l’organisation à ces deux là ne peut que déboucher sur des situations totalement abracadabrantesques voir loufoques et comme toujours, ce sont aux élèves de trouver la solution à leur problème. (Oui, la logique a fui à l’instant même.)

Parce que oui, problème il y a, pour ne pas changer. Mais cette fois-ci, fini le problème de l’anniversaire de Lynn que j’ai trouvé totalement débile, à vrai dire l’héroïne a prit énormément en maturité en quelques mois (si si) et donc ça se ressent sur l’histoire, qui Dieu merci est ‘achement mieux que le tome précédent ! Si l’équipe de Beemoov continue comme ça, le troisième tome ne pourra être que parfait (sortie le 06 mars 2014, au faite).

Bref, revenons à nos moutons. En prenant le train pour aller au camping, M. Faraize perd un des sacs contenant la moitié des tentes et se retrouve avec un sac rempli de matériel de plongée à la place. Résultat les élèves devront dormir à deux dans des tentes une place et devinez qui dormira dans la tente d’un des gars de sa classe et qui au final dormira avec pas moins de trois mecs différents en quelques jours ? Sans compter le retour de Drake et son ami ? Lynn et ses amis mèneront une enquête pour retrouver le sac perdu, tout en profitant des activités que Drake leur proposera. Quand je vous disais que l’histoire s’était améliorée, le côté cucul et mièvre est laissé au premier tome et ça fait du bien, vraiment.

Quand aux graphismes, Xian-Nu a levelup et tous les soucis trouvés dans le premier tome ne sont plus qu’un lointain souvenir. Les personnages sont plus expressifs même si par moment c’est trop exagéré, mais on lui pardonne, c’est ce qui fait le charme des shôjo. En tout cas, moi qui ai été déçue pour le premier tome, je ne m’attendais pas à aimer celui-ci ni même envisager de me prendre la suite.

Alors, bravo à l’équipe de Beemoov et surtout, continuez comme ça !

[Chronique] Walking Dead, Volume 2 : Cette vie derrière nous – Kirkman & Adlard

[Chronique] Walking Dead, Volume 2 : Cette vie derrière nous – Kirkman & Adlard

walking dead 2


Un fléau a transformé les morts en zombies errants à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Un groupe de rescapés, menés par Rick – ancien policier de son état – tente de s’en sortir dans ce monde devenu fou où une seule règle prévaut dorénavant : survivre à tout prix. Fuyant les zones urbaines infestées, les rescapés trouvent refuge dans une ferme aux ressources providentielles, mais qui recèle également de nouveaux dangers.

Mon avis

Comme prévu suite à ma lecture du premier tome, j’ai lu la suite. Je me disais que peut-être, la suite pouvait être plus intéressante que le début et je me suis accrochée à cette idée pour avancer, continuer jusqu’à la fin de ce tome. Je ne vous cache pas que c’était laborieux.

-Risque de spoiler à partir de maintenant-

Shane est mort, Rick est donc considéré comme le nouveau chef de groupe et décide de lever le camp. En route ils accueilleront Tyreese, sa fille Julie et son ami Chris, puis découvrirons un lotissement infesté qu’ils fuiront jusqu’à retrouver le speech de la série : la blessure par balle de Carl, groupe recueilli à la ferme par Hershel le temps que le fils de Lori guérisse, qui est tombée enceinte et je suis prête à en couper ma main que c’est Shane le père de son gamin. Déjà que je ne l’aime pas dans la série et que j’ai limite fait une danse de la joie quand elle est morte, mais là c’est pire que tout.

Mais il n’y a pas que Lori que je n’aime pas. Je ne les aimes pas… Tous, uniquement dans le comics. Je sais que nous sommes en apocalypse zombie, que c’est limite la fin du monde et que la mort nous entoures, mais ce n’est pas obligé d’être aussi vulgaires et d’insulter la moindre personne qui n’est pas du même avis que vous, en bref grosse impression d’être dans une cour de collégiens, le sexe en plus. Parce que oui tout le monde pense à coucher (spécial dédicace à Glenn) alors qu’on est en apocalypse zombie aka fin du monde et que tout le monde risque de mourir. Chacun sa façon de voir la survie, hein…

En plus, Tony Moore ne fait plus parti de l’équipe de dessinateurs du comics, seul Charlie Adlard s’en occupe, le changement est flagrant et je n’aime pas du tout ça. Autant avec Moore, c’était bien dessiné, bien détaillé et c’était plaisant à regarder, autant là en dehors des visages des personnages principaux, rien n’est détaillé voir même travaillé. Spéciale dédi’ au personnage de Chris qui ressemble méchamment à un exhibitionniste à la sortie de l’école primaire.

En bref, une énorme déception et je ne lirais pas la suite. Je resterais sur la série, qui, Dieu merci est ‘achement mieux.

[Chronique] Une place à prendre- J.K. Rowling

[Chronique] Une place à prendre- J.K. Rowling

une place à prendre


Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable.

Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie.

Mon avis

Une place à prendre, l’un des derniers bébés de Rowling est une sacré réussite. Un énorme tournant pris par rapport aux aventures de Harry Potter, qui pourtant ne plaît pas à tout le monde. A l‘image de Hell de Lolita Pille, les avis sont assez mitigés, ce que je peux comprendre. On verra par la suite ce qu’il faut pour comprendre et mieux saisir les sentiments que ce que cette histoire est censée véhiculée, mais avant, arrêtons nous sur le speech de départ.

L’histoire s’ouvre sur les derniers moments de Barry Fairbrother, quelques instants avant sa rupture d’anévrisme, le jour de son anniversaire de mariage. L’événement macabre est vite relayé à travers la petite bourgade et une seule question se pose : qui va prendre sa place au conseil paroissial ?

Oui, ceci est le fil conducteur de l’histoire : l’élection de son remplaçant. Vu comme ça, je vous comprends, ça ne donne pas vraiment envie d’être lu. Bon, rajoutons à tout cela une grosse dose d’hypocrisie constante entre tout le monde, du sexe, de la violence, de la drogue et vous avez l’avant-dernier Rowling. En bref, pas à mettre entre les mains de tout le monde.

Je me serais bien arrêtée sur les personnages, mais il y en a trop. Beaucoup trop. On est vite perdu, mais plus on avance, plus on repère qui est qui et on commence à relier le tout. Réactions en chaîne, chaque acte perpétré par l’un d’entre eux se répercutera plus tard dans l’histoire sur un autre, menant à des situations plus graves les unes que les autres. L’hypocrisie constante entre les personnages est un autre fil de l’histoire que Rowling exploite à fond sans prendre de pincettes.

Pour comprendre le tout, il faut avoir vécu dans une petite ville, y avoir grandi. Sinon je ne pense pas que l’on puisse comprendre où Rowling veut en venir et ce qu’elle veut nous montrer. Pour avoir vécu dans une petite ville avant de venir habiter à Caen, j’ai vite retrouvé une atmosphère que je connaissais déjà. Dans une place à prendre, nous avons une ville où tout le monde se connait, pleine d’hypocrisie et de condescendance, où tout le monde n’hésite pas à se tirer dans les pattes dans le journal local pour récolter plus d’électeurs à la prochaine élection. A peu de choses près, j’ai vu la même chose dans la petite ville où j’ai grandi. Je pourrais presque changer les noms de l’histoire par ceux que j’ai connu, tellement l’histoire est réaliste. C’est ce réalisme qui m’a fait aimer Une place à prendre.

Côté couverture, je n’aime pas du tout celle du grand format, mais je préfère celle des éditions Le Livre de Poche, qui reflète bien mieux Pagford, à la manière où la petite ville est décrite.

En bref, un roman qui se laisse lire et apprécier quand on passe par-dessus le nombre incalculable de personnages, tous plus importants les uns que les autres.

Edit du transfert de blog : J’ai vu la série, qui comporte trois épisodes. Et OH MON DIEU, j’ai jamais vu quelque chose d’aussi proche de son oeuvre originale ! Et la BO ! Punaise ! Gros gros coup de cœur pour le livre, et la série !

[Chronique] L’île de sang – Darius Hink

[Chronique] L’île de sang – Darius Hink

l'ile de sang

  • Éditeur : Black Library (2010)
  • Pages : 124
  • Genre : Fantasy
  • Plus édité

Depuis des millénaires, les hauts-elfes protègent l’Île de Sang et la cachent aux yeux du monde à l’aide de brouillards magiques, car ses montagnes souillées par les énergies du Chaos recèlent de terribles secrets, parmi lesquels la Pierre du Phénix, une relique remontant à l’aube des temps. Mais malgré leur vigilance, une grande armée de skavens menée par le seigneur Skreet Verminkin a établi une tête de pont sur l’Île de Sang et menace de s’emparer de la Pierre du Phénix.

Sans attendre, les Asur ont fait appel à des renforts, mais en dépit des héros légendaires qui les ont rejoints, leurs espoirs de repousser la marée d’hommes-rats sont minces. Des hordes de Skavens se jettent sans répits sur leurs défenses, à tel points que les elfes n’ont plus qu’une seule solution: libérer le mal qu’ils avaient juré de juguler en déchaînant la magie noire accumulée au cœur de l’île…

Mon avis

La boîte de départ l’Île de Sang de chez Games Workshop, c’est un peu beaucoup ce qui m’a fait aimer le monde de la figurine, le jeu, la peinture, la collection, le trou dans le portefeuille, pas assez de place pour stocker toutes les figurines… Ahem je m’égare. Mais en 2010, j’ai jeté mon dévolu sur cette magnifique armée elfique, mon homme sur ces affreux hommes-rats et quand la Black Library a sorti le roman narrant la bataille de l‘Île de Sang, il me le fallait absolument !

Nous sommes sur l’Île de Sang, souillée par les énergies du Chaos, gardée par les Hauts-Elfes. Non loin de là, les affreux Skavens, tous clans confondus, cherchent à s’emparer d’un des secrets de cette île : la Pierre du Phénix, une amulette emplie de magie noire et autres âmes de démons pour régner sur le monde. Rien que ça. Enfin chez les Skavens, ce n’est pas compliqué. Tous les clans complotent les uns envers les autres, n’hésitent pas à tuer leurs alliés, ont peur de l’ennemi, ont peur de leurs chefs et entre la mort et la fuite, il n’y a pas grand-chose d’intéressant chez eux. Leur couardise est tout ce qu’il y a à retenir sur ce peuple.

Les Hauts-Elfes, j’en ai déjà longuement parlé dans mes articles sur la saga Tyrion et Téclis de William King. Et en comparaison à cette saga, je trouve que les Elfes sont bien moins représentés. Ce sont des créatures nobles, respectueuses et très réfléchies qui complotent entre elles mais de manière respectueuse, m’voyez? Mais avec Darius Hinks, j’ai plus l’impression de lire une bataille entre humains et hommes-rats qu’autre chose. L’auteur s’éloigne beaucoup de ce que j’appellerais  »la base », le codex des Hauts-Elfes. On retrouve aussi notre très cher Tyrion, mais c’est pour moi une hérésie que de faire appel à lui dans ce roman basé sur la boîte de départ du jeu dont il ne fait absolument pas parti.

Alors, est-ce que c’est bien ou pas ? Intéressant à lire ? Dois-je aller sur le site internet et me le commander maintenant parce qu’il n’est plus du tout trouvable en boutique et que de toute manière ils ne l’ont plus en stock sur le site?

Si vous êtes plus Skavens, allez-y, vous pourriez aimer (enfin, ça ne sert à rien je vous dis, ils ne l’ont plus en stock)!  Vous êtes du côté des Elfes ? Je vous arrête de suite, inutile de l’acheter même à ce prix, vous serez déçus. J’ai moi-même fait une pause d’une semaine dans ma lecture, n’ayant pas du tout aimé. Si vous voulez une bonne histoire elfique -et une bonne histoire tout court-, je ne peux que vous conseiller la saga Tyrion et Téclis de William King, toujours chez Black Library, dont le dernier tome est sorti en début du mois.

[Chronique] Walking Dead, Volume 1 : Passé décomposé – Kirkman, Moore & Adlard

[Chronique] Walking Dead, Volume 1 : Passé décomposé – Kirkman, Moore & Adlard

walking dead 1


Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus.

Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

Mon avis

Les zombies, ce n’est pas trop ma came. Quand je peux, j’évite les séries et les livres à ce sujet. Le thème  »cadavre pourrissant » ne m’a jamais attirée, jusqu’au jour où un ami a tenu à peu près ce langage :  »Regaaarde j’ai trouvé une nouvelle série trop trop bien, j’ai la première saison chez moi, monte me voir avec ton mec, on se regarde ça ! ». Cet ami, grand fan des zombies (tout le monde n’est pas parfait), venait d’acquérir la première saison de The Walking Dead et avait pour le même coup changé ma vision des choses sur les morts-vivants (du moins, assez pour regarder la série). Alors, quand un autre ami m’a proposé de me prêter ses comics de TWD, j’ai forcément dis oui.

Tout comme dans la série, nous retrouvons Rick dans le coma, sur le point de se réveiller à l’hôpital et de découvrir que le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. Il n’est plus que le grand terrain de chasse des zombies affamés suite à une épidémie et Rick prendra l’initiative d’aller chercher sa femme, laissée seule avec son fils. Tombant dans une embuscade de morts-vivants à Atlanta, il est sauvé par Glenn qui le ramène à son campement, où se trouve la femme de Rick, Lori et son fils, Carl. Le reste de l’histoire est basée sur de la survie dans ce monde infesté de zombies, en attendant que les membres du campement soient sauvés par l’armée.

Les puristes de la série vont être déçus. Tout d’abord, pour Daryl qui n’est pas présent, mais aussi pour l’histoire. En effet, les scénaristes n’ont fait que s’inspirer de la version papier, vous pourrez donc être déçus de voir un des personnages principaux mourir dès le premier volume, alors qu’il meurt bien plus loin que ça dans la série, sans trop vouloir spoiler. Pour ma part, sur certains points de l’histoire je suis contente que les scénaristes aient pris quelques libertés, mais je n’en dirais pas plus.

Côté graphismes, mention spéciale pour les morts-vivants. La chair pourrissant, les membres arrachés et autres joyeusetés de ce style sont vraiment bien dessinées. Les visages sont très expressifs, les dessinateurs ont réussi à faire passer les émotions comme il le fallait, sans trop exagérer et c’est franchement appréciable.

Cependant, malgré ces nombreux points positifs, le comics ne m’a pas plus plu que ça. Il se laisse lire, apprécier, mais je ne vois vraiment pas ce qui me pousserait à lire la suite, si ce n’est que l’on m’a prêté le deuxième volume, dont je ferais sûrement une chronique un peu plus tard. En bref, un bon premier tome, mais qui ne m’intéresse pas plus que ça.

[Chronique] Journal de Stefan, Tome 1 : Les origines – L.J. Smith

[Chronique] Journal de Stefan, Tome 1 : Les origines – L.J. Smith

journal de stefan 1

  • Éditeur : Hachette/Le livre de poche (2011)
  • Pages : 259
  • Genre : Fantastique
  • Prix : 6.90€
  • Acheter Les origines

Mystic Falls, 1864. Stefan Salvatore vit avec son père, qui arrange son mariage avec une jeune fille de bonne famille, Rosalyn. Malgré son sens des convenances et des traditions, Stefan a du mal à se résigner totalement à cette union qu’il ne désire pas. C’est alors qu’arrive Katherine, que le père de Stefan recueille après que la jeune fille a perdu toute sa famille dans un terrible accident. Stefan tombe aussitôt sous le charme de cette mystérieuse personne. Un charme qui va s’exercer également sur Damon, le frère de Stefan, de retour du front. Un triangle amoureux d’une dangereuse sensualité commence alors à se dessiner… Mais bientôt des événements sanglants se succèdent dans la région. On soupçonne la présence de vampires. Lorsque sa fiancée est retrouvée morte dans des conditions atroces, les soupçons de Stefan grandissent.

 

Mon avis

J’ai mes petites habitudes quand je fini un livre et que je m’apprête à taper mon article. En dehors d’un café et de mon grignotage habituel, je lis les avis des autres chroniqueurs, histoire de ne pas écrire la même chose, pour sortir au final un avis quasi-unique, dont vous n’aurez pas une seule ligne venant d’un autre blog. Et parfois, quand j’en lis certain, je me demande si nous avons lu le même livre, vu la même série en rapport, ou si c’est moi qui ai une autre version du livre. Et le Journal de Stefan n’y échappe pas. Là, pour le coup, je me suis demandé si les autres chroniqueurs avaient lu le livre en entier et pas sauté certains chapitre. Il est donc temps pour moi de rétablir une certaine vérité autour de se livre, et de lui rendre un avis qui correspond vraiment à son contenu.

Replongeons donc dans le journal intime (enfin pas si intime…) de Stefan Salvatore, jeune homme de 17 ans, sur le point de se fiancer à Rosalyn -un mariage arrangé- , tiraillé entre la belle et douce Katherine Pierce, fraîchement arrivée en ville avec sa domestique, Emily, et sa future épouse, terne, pour qui il n’éprouve rien du tout. Mais heureusement pour Stefan, un coup de chance (ou de crocs), le sortira de ce futur mariage dont il n’a pas envie, et la belle Katherine n’y semble pas étrangère…
Le livre reprend les flahsbacks de la série  »The Vampire Diaries » sur le passé de Stefan, l’arrivée de Katherine et le comportement des frères Salvatore avec elle. Là où la série ne fait que suivre juste les informations importantes, ce journal les reprends, les décortiques, et  l’on en apprend pas mal sur la connaissance des vampires dans la famille Salvatore, l’intégration au conseil des fondateurs de Stefan, ce qu’il savait sur Katherine mais pourquoi il n’a rien fait pour la dénoncer, et pourquoi au final, il ne s’intéressait plus tellement à elle.

Cependant, ceux qui cherchent de l’action pour ce premier tome risques d’être déçus. En effet, à part la guerre et les attaques sur les animaux, rien de bien méchant de ce côté là. L’histoire tourne principalement autour du triangle amoureux Stefan/Katherine/Damon, Rosalyn, l’amour de Jonathan Gilbert pour Pearl (et encore), et sur les décisions des fondateurs de la ville contre les suceurs de sang et rien de plus, en bref un tome qui pourrait être ennuyant pour une personne qui ne s’intéresse ni à la série ni aux livres  »Journal d’un vampire » (qu’il faudrait que je me procure), mais les fans en trouveront sûrement un intérêt quelconque, qui ne rêverait pas de lire les journaux du mystérieux Stefan ?

Ce livre n’est pas un coup de cœur, ni même mon préféré. Il se laisse lire, mais rien de plus, le manque d’action y compte pour beaucoup. Je lirais quand même la suite, qui me semble bien plus prometteuse avec la fin de ce premier tome que nous offre L.J Smith!