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[Chronique] Sorceleur, tome 01 : Le dernier voeu – Andrzej Sapkowski

[Chronique] Sorceleur, tome 01 : Le dernier voeu – Andrzej Sapkowski

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Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit.
Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…

Mon avis

Geralt de Riv est une sorte de mutant. Mais pas n’importe lequel, il est Sorceleur. Son job ? Tueur à gages de monstres et autres créatures magiques qui peuplent les contrées de Nilfgaard. Mais ce n’est pas sans danger, car l’on commence son histoire par son arrivée au temple de Melitele, où il va devoir se reposer avant de repartir chasser. Et en attendant, il se remémore certaines de ses chasses…

Je connaissais déjà l’univers et un bout d’histoire du sorceleur grâce aux jeux The Witcher, qui sont tirés des livres. Il est donc tout naturel que mon choix se soit porté sur ce premier tome lors d’une des fameuses OP de Bragelonne. Et je ne regrette pas mon choix, car j’ai adoré ! Vraiment, c’est le mot. Revenir sur le passé de Geralt, son histoire, Yennefer ou encore sa rencontre avec Jaskier, c’est vraiment ce que je souhaitais en lisant ce premier tome.

Les retours dans le passé se suivent assez bien, il n’est pas vraiment conseillé de choisir son propre ordre de lecture ici, comparé aux recueils de nouvelles plus classiques. Surtout qu’entre chaques nouvelles, on revient au présent et il serait dommage de rater ça !

C’est tout un mélange de fantasy, légendes et de mythologies savamment orchestré, qui est très facile d’accès. Agréable à lire, fluide, à l’univers et au bestiaire très riches. Mais les explications ne tardent pas à venir pour ces derniers, une personne qui n’a pas touché aux jeux ne sera pas perdu. En tout cas, c’est de la fantasy pure et dure comme on fait plus !

De plus j’ai vraiment apprécié, de par mon expérience en tant que gameuse, de retrouver le Geralt des jeux. Cette cohérence entre les deux supports et très agréable à la lecture, l’immersion est d’autant plus simple et plus agréable. Et c’est rare que cela arrive, quand on voit les romans Assassin’s Creed ! Il va vraiment falloir que je lise la suite du Sorceleur

En bref, ce premier tome répond totalement à mes attentes, mes questionnements. Je suis ravie de retrouver le Sorceleur ici, et d’approfondir cet univers que j’apprécie énormément. Ce serait presque un coup de coeur, dites !

[Chronique] Treize raisons – Jay Asher

[Chronique] Treize raisons – Jay Asher

  • Éditeur : Albin Michel (2010)
  • Pages : 284
  • Genre : Drame
  • Prix : 6.90 €
  • Acheter 13 raisons

Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé sur son geste. Et Clay en fait partie. D’abord effrayé, Clay écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer…

Mon avis

TRIGGER WARNING : Harcèlement scolaire, Suicide, Agressions sexuelles. Si ce genre de situations est gênante ou inconfortable à lire pour toi, il est encore temps de changer de page !

Hannah Baker s’est suicidée. Quelques mots pour certains une réalité pour d’autres. Mais avant de partir, elle a laissé sept cassettes où elle accuse treize personnes des treize raisons qui l’ont poussées à passer à l’acte, en laissant comme ultime instruction de faire passer les cassettes à la personne suivante.
Clay Jensen est l’un des treize. Mais qu’a-t-il bien pu faire, si ce n’est de ne pas lui avoir avoué ses sentiments assez tôt, assez vite ? Pour lui, l’écoute commence, et la descente dans les secrets d’Hannah également…

Si vous n’avez jamais entendu parlé de Treize Raisons (Why), c’est que vous viviez coupés du monde ces dernières années, non ? Avec l’adaptation en série par Netflix et les polémiques autour de celle-ci, personne n’y a échappé. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai découvert le livre. Après mon bingwatching de la saison 1, je voulais voir ce qu’il en était. D’habitude, le livre est éloigné de son adaptation, c’est la plupart du temps mieux et beaucoup plus complet. Et donc, nous y voilà. Ça a été une très grande surprise de voir que la série arrive à suivre le livre d’aussi près ! Sur ce coup là, je dis chapeau.

Mais comparé à la série qui m’a prise aux tripes, le livre ne m’a pas plus touchée que ça. Peut-être parce que je connaissais déjà l’histoire, ses tenants et ses aboutissants. Enfin, je pleure encore la mort de Dobby et Dumbledore quand je relis ou revisionne pour la énième fois Harry Potter alors, bon… Je reste dubitative. Disons qu’après autant de temps, je n’ai pas assez de souvenirs assez clair de ma lecture alors que d’autres restent gravées en moi même après une seule lecture. Bref, je m’en remettrais (mais heureusement que j’avais mes notes) !

Mais revenons à nos moutons. C’est un récit riche qui alterne les points de vue de Hannah et Clay – du moins, les cassettes de Hannah -. Celle-ci reste très lucide sur ce qu’elle s’apprête à faire, tout au long de son enregistrement.

Dans ceux-là, nous découvrons ce qu’a vécu Hannah depuis qu’elle est sortie avec Justin. Harcèlement, agression sexuelle, isolement, et j’en passe. Mais rassurez-vous : Jay Asher aborde ces moments avec plus de tact et avec un côté moins glorificateur que Netflix. A la lecture, ce sont des moments plus sobres, racontés par une lycéenne qui y met toutes ses émotions, son vécu. De là, on assiste à un véritable effet papillon avec ces enregistrements, chaque actes ayant une conséquence sur la suite, les personnages, les évènements… Et cela ce suit, sans incohérences, d’une traite.

En bref, c’est un livre assez court, qui se lit assez vite. Mais il ne m’a pas autant parlé que son adaptation. Peut-être que je suis passée à côté, sur ce coup-là ! Mais j’en reste assez satisfaite de l’avoir lu. Disons que pour ma part, le visionnage de la série m’aura suffit.

[Chronique] Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1 – Ransom Riggs

[Chronique] Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1 – Ransom Riggs

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Jacob est un ado comme les autres, excepté qu’il se pose des questions sur son mystérieux grand-père. Quelles sont ces étranges photos d’enfants qu’il lui montrait quand il était petit ? Les histoires qu’il lui contait sur eux étaient-elles vraies? Et pourquoi disparaissait-il aussi souvent ?
Tout s’accélère le jour où il le retrouve blessé dans son jardin. Jacob a vu des monstres, il en est sûr, et personne ne veut le croire. Il ne lui reste qu’à suivre les dernières instructions qu’a murmuré son grand-père avant de rendre son dernier souffle…

Mon avis

Abe est un grand-père comblé, qui aime bien parler de son enfance à Jacob, son petit fils. Il n’a pas eu une vie facile, car à cause de la guerre, il a du fuir la Pologne en laissant ses parents derrière lui. Son seul salut tient à un orphelinat sur une petite île anglaise. Mais les pensionnaires de cet orphelinat étaient particuliers, certains volaient, d’autre faisaient croître la végétation à une vitesse impressionnante, quand d’autres pouvaient faire ressusciter quelqu’un… Mais plus Jacob grandit, moins il y croit. Jusqu’au jour où les contes de fée de son grand-père vont se rappeler à lui…

Encore un titre que je regrette d’avoir lu si tard ! J’étais – of course – attirée par cette couverture (comment ne pas l’être ?), mais le déclic s’est fait quand j’ai appris que c’était Tim Burton qui allait réaliser l’adaptation cinématographique de la saga ! Étant un de mes réalisateurs préféré, j’ai hâte de voir cette lecture sur grand écran, en priant que cette adaptation soit assez fidèle au livre… (Enfin, j’en doute un peu, il n’est pas fait mention de squelettes dans le livre, et Emma a le pouvoir du feu, et non de l’air !)

Et mon intérêt pour le film s’est intensifié après ma lecture (j’ai spammé le bouton « revoir » de la bande-annonce sur YouTube), parce que mon Dieu, qu’est ce que c’était génial !

Déjà, l’histoire des particuliers est très bien tournée. On aurait pu craindre quelques incohérences, mais non ! Surtout par rapport à la construction de l’histoire. En effet, Ransom Riggs a construit son récit autour de photos en noir et blancs qu’il a trouvé dans des collections privées. Et l’authenticité des photos n’est plus à prouver, ce qui rend la lecture encore plus captivante !

De retournements de situation en rebondissements, on découvre donc la fameuse histoire des enfants pendant la seconde guerre mondiale. Le texte est fluide et la traduction est agréable à lire. De plus, l’ennemi est tellement inattendu que c’est le genre de livres qu’il est bon de relire une fois que nous avons toutes les informations en main pour mieux saisir les nuances. En tout cas, ce premier tome m’a assez convaincue de ce côté-là pour que j’ai envie de lire la suite.

Du côté des personnages, j’ai aimé celui de Jacob. Un adolescent normal, qui a des réactions normales, bref un personnage auquel on peut s’identifier assez facilement. Entre la re-découverte des histoires de son grand-père et les événements qu’il va vivre, ses réactions sont authentiques. Cependant, du côté des enfants particuliers, j’ai eu du mal à me faire à l’idée de leur âge réel, car ils en ont pas l’attitude. Ce sont des enfants jusqu’au bout. Peut-être qu’ils seront un peu plus développés dans la suite ? En tout cas, je l’espère !

En bref, ce premier tome de Miss Peregrine et les enfants particulier a été une agréable découverte. La construction du récit est originale, tout en restant cohérente du début à la fin. Il me tarde de me plonger dans la suite et de découvrir le film !

[Chronique] Re:Monster, Volume 1 – Kogitsune Kanekiru et Haruyoshi Kobayakawa

[Chronique] Re:Monster, Volume 1 – Kogitsune Kanekiru et Haruyoshi Kobayakawa

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Après une mort des plus sauvages, Kanata Tomokui se réveille pour constater qu’il s’est réincarné en gobelin. D’abord dérouté, il parvient cependant bien vite à s’adapter, en partie grâce à sa faculté d’« absorption » qui lui permet d’obtenir les pouvoirs de tout ce qu’il mange, le faisant évoluer de façon fulgurante et de prendre rapidement la tête de sa tribu. Désormais, il est temps pour la race des gobelins d’entrer dans une nouvelle ère ! Découvrez un univers sans pitié régi par la loi du plus fort, où la plus faible des espèces doit être prête à tout pour survivre !!

Merci aux éditions Ototo pour cette lecture !

Mon avis

Kanata est un humain. Renforcé par plusieurs opérations, il possède aussi un pouvoir d’absorption : il gagne des compétences en mangeant des objets, animaux, humains et créatures. Mais un soir, après une beuverie, Kanata est tué par une de ses amies et se réincarne dans le corps d’un bébé gobelin qui va vite grandir…

Adaptation d’un light novel, autant le dire tout de suite, je ne suis pas convaincue et j’ai bien l’impression d’être passé à côté de l’histoire. Cela vient surtout du fait que je me suis demandée pendant toute ma lecture « Et maintenant, il va se passer quoi ? ». Kanata se réincarne, devient Gobu-Rô, un gobelin qui va très vite évoluer, il va chasser, se faire des vêtements, gravir les échelons… Mais c’est tout. Quel est son but ? Que va-t-il faire de concret, d’intéressant ? En réalité, il ne se passe pas grand chose en dehors de ça. 

Et je ne suis pas convaincue non plus par le fait qu’il garde son pouvoir d’absorption alors qu’il a perdu tout le reste à sa mort, ni qu’une voix dans sa tête lui indique qu’il gagne un niveau quand il évolue (là, j’ai pas compris pourquoi…), ou quand il a de nouvelles compétences, qu’on ne nous explique pas à quoi elles servent (même si certaines sont assez compréhensibles), des compétences qui s’accumulent et qu’il gagne en grand nombre très facilement, donc on en oublie très vite les trois quart.

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Je reste sceptique face à l’évolution des gobelins (ils peuvent évoluer en… vampire, ou en minotaure par exemple), ni même comment ils sont présentés. Dans tous les jeux, livres, univers, j’ai toujours vu les gobelins comme des petites créatures, souvent à la peau verte, qui compensent leur manque de force par leur vivacité et leur intelligence. Des bestioles jamais gentilles, toujours sournoises. Alors que là, c’est limite si il ne faut pas leur expliquer par quel bout il faut tenir une épée (j’exagère, mais l’idée est là).

Sinon la narration est originale, elle est à la première personne et n’offre que peu de dialogues. Graphiquement, ce n’est pas époustouflant, c’est bon, mais sans plus.

En bref, j’ai l’impression d’être passée à quelque chose, mais même après une relecture du manga, je reste autant peu convaincue par l’histoire de Kanata. Ce premier volume me fait l’effet d’un gros prologue qui traine en longueur, mais qui ne m’a pas assez captivée pour me donner envie de lire la suite.

[Chronique] La fille du train – Paula Hawkins

[Chronique] La fille du train – Paula Hawkins

la fille du train


Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte.

Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…

Mon avis

Rachel prend le même train tous les jours aux mêmes heures, toujours à la même place. Le train passe toujours très lentement prêt de son ancienne demeure. Mais quelques maisons avant son ancienne, un nouveau couple à emménager. Elle ne les a jamais rencontrés, mais les vois tous les matins, sur le balcon. Alors tous les jours, pour passer le temps, Rachel leur invente une vie, des prénoms, toute une histoire où ils sont ses amis, un couple parfait, sans défauts. Mais quand Megan, la femme, disparaît du jour au lendemain, Rachel décide de faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider la police à retrouver cette femme qu’elle présente comme son amie…

Est-ce que cette Rachel n’a pas un petit problème ? Oui, elle est alcoolique. Divorcée, au chômage, elle n’a plus rien d’autre dans sa vie que les petites histoires qu’elle se crée. Et voilà qu’un de ses personnages principaux, Megan, disparaît sans laisser de trace. Et on découvre qu’elle n’est pas si parfaite que ça, qu’elle traine de lourdes casseroles qui l’empêchent d’aller de l’avant, faisant d’elle une femme solitaire. Mais tout cela n’aurait pas pu être complet si une femme ne s’était pas décidée à être leur rivale : Anna, la femme de l’ex de Rachel, ultra-protectrice envers sa fille Evie, qui aspire à vivre dans le calme et le bonheur, quitte à éloigner de sa vie par tous les moyens ces femmes qu’elle déteste…

Des personnages hauts en couleurs, donc, mais ces femmes cherchent toutes une solution à leur problème, bien que l’on pourrait regretter qu’elles soient montrées comme des femmes faibles qui ont besoin d’un homme pour s’en sortir. D’ailleurs en parlant des hommes, nous ne sommes pas en reste. On découvre donc les maris de Anna et Megan, parfaits en apparence, de véritables pervers narcissiques en réalité, toujours dans ce besoin de contrôler la vie de leur femme, mais ils ne sont pas manichéens, loin de là, on découvre aussi le peu de bons côtés qu’ils ont. Seul le psy est équilibré, dans cette histoire ! Cependant, je trouve dommage que seules les femmes soient travaillées, aient un passé, une vie, car les hommes ont une grande importance dans ce thriller et il aurait été intéressant d’en savoir plus de ce côté-là.

Je n’ai pas deviné un seul instant ce qui se tramait. Où est Megan ? Qui l’a enlevée ? Pas un seul instant je n’ai vu l’ombre d’un indice, Paula a su distiller ses informations au bon moment, ce qui est plaisant. Il y a beaucoup d’action, de rebondissements et de révélations à couper le souffle, tant on ne s’y attend pas ! En tout cas, La fille du train est tellement bien écrit, l’auteure ayant une plume fluide et un vocabulaire riche – mais pas complexe, que je l’ai lu en quatre heures, et d’une traite ! Un véritable pageturner, en somme, qu’il m’a été agréable de découvrir lors du bookclub de mai chez Madmoizelle.

En bref, La fille du train est un bon thriller qui mérite le succès qu’il connait, il en enchantera plus d’un ! D’ailleurs, la version en poche est pour septembre, et un film sortira chez nous en octobre prochain ! Voici la bande-annonce, mais attention, elle spoile énormément ! Ce visionnage se fait à vos risques et périls !

[Chronique] Hunger Games, tome 2 : L’embrasement – Suzanne Collins

[Chronique] Hunger Games, tome 2 : L’embrasement – Suzanne Collins

hunger games 2


Après avoir gagné les Jeux de la Faim, Katniss Everdeen et Peeta Mellark retournent dans leur district. Alors que la « tournée de la victoire » dans le pays est sur le point de commencer, elle est visitée par le président de Panem. Il explique que le tour qui leur a permis de sortir tous deux vainqueurs des jeux, considéré comme un acte de rébellion envers le Capitole, donne des idées aux 12 districts du pays.

Il la menace de tuer son meilleur ami, Gale, si elle ne peut prouver à tout Panem que son acte n’était pas une provocation, mais un acte irréfléchi commandé par son amour fou pour Peeta.

Mon avis

Katniss et Peeta ont gagné les Jeux de la faim. Mais pour le Capitole, et plus précisément le Président Snow, cela sonne comme un acte de rébellion : il ne devait y avoir qu’un seul survivant. Le tonnerre gronde dans les districts qui voient en l’acte des faux amoureux la première pierre d’un soulèvement. Pour Snow, une seule solution se présente pour endiguer tout cela : renvoyer Katniss dans l’arène, pour qu’elle meurt « naturellement » plutôt que dans un « accident » qui ferait d’elle un symbole de la rébellion, un martyr pour tous ces gens. Et pour bien faire, les jeux de l’Expiation moissonnent cette fois-ci dans les gagnants des précédentes éditions. Katniss va devoir s’en sortir une nouvelle fois encore, mais saura-t-elle se faire des alliés pour contrer les plans de Snow ?

Étant maintenant bien rassurée sur la saga Hunger Games, j’ai pu commencer ce deuxième tome sereinement. Pour rappel, j’ai commencé par le premier film, qui est à des milliers de kilomètres du bouquin. Mais le deuxième, Catching Fire, est beaucoup plus proche du livre, c’est tout de suite plus intéressant que de voir Katniss qui dort pendant les 3/4 du jeu quand elle ne surjoue pas, ou alors de voir que le caméraman a grave la tremblote.

Et l’Embrasement m’a tenue en haleine du début à la fin. Avec toutes les machinations de Snow, c’est un peu comme si Maugrey Fol Œil vous criait VIGILANCE CONSTANTE toutes les 5 minutes. Mais c’est appréciable, car cela amène une véritable réflexion (à nous, aux personnages, à propos de l’histoire), qui prend le pas sur l’action pure et dure. Il ne s’agit plus ici de tuer pour rester en vie et rentrer dans son petit district pour y couler des jours heureux : il faut déjouer les plans de Snow, tout en faisant en sorte que cela reste a peu près acceptable pour ce dernier, et éviter qu’il fasse tuer l’entourage de Katniss. Tout cela amène des rebondissements à n’en plus finir et laisse présager un dernier tome très intéressant.

Du côté des personnages, Katniss est toujours aussi froide, mais avec les plans de Snow, elle va devoir se composer un nouveau panel de sentiments et autres émotions – même factices – si elle ne veut pas perdre sa famille et ses amis. Par contre, je trouve que Peeta en fait trop sur l’amour qu’il porte à Katniss. Comment peut-il penser à ça pendant ces moments cruciaux ? (Mais j’avoue, il a des bons talents d’orateur !). Tout comme Gale, alors là j’ai pas compris comment on passe d’une relation amicale et platonique à du roulage de pelle dans les règles. Les gars c’est pas le moment, hein ! Vraiment pas. J’ai cependant adoré Haymitch, surtout dans les moments où il lâche la bouteille. Il s’est révélé être très intéressant et plein de ressources.

En bref, ce deuxième tome de Hunger Games apporte un tournant dans la saga qui est dangereux, mais prometteur. J’ai hâte de voir comment l’auteure va se dépatouiller entre Gale et Peeta qui aiment Katniss – Et Katniss qui aime Gale mais ne dirait pas forcément non à Peeta (il fait un peu troisième roue du carrosse, le pauvre garçon). C’est un tome plus axé sur la réflexion que l’action, et ces deux-là mélangés pour le dernier tome devraient donner un beau résultat !

[Chronique] Assassin’s Creed Awakening, Volume 1- Takashi Yano & Kenzi Oiwa

[Chronique] Assassin’s Creed Awakening, Volume 1- Takashi Yano & Kenzi Oiwa

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1715. Les Pirates règnent en maîtres sur les Caraïbes et viennent d’y fonder leur propre république où corruption, avarice et cruauté sont désormais monnaie courante.

Capitaine sans foi ni loi engagé dans une quête perpétuelle de richesses, Edward Kenway écume sans relâche les mers. Considéré comme l’un des Pirates les plus redoutables de son temps, ce combattant féroce et aguerri va se retrouver malgré lui projeté au cœur du conflit millénaire qui oppose les Assassins aux Templiers…

Mon avis

Assassin’s Creed, qui ne connait pas cette saga ? D’abord un jeu-vidéo, décliné en BD et romans et bientôt en film, nous le retrouvons cette fois-ci sous la forme d’un manga, et nous partons sur les bases de Black Flag. Nous sommes aux côtés de Edward Kenway, un homme qui s’est lancé dans la piraterie pour pouvoir s’offrir – et à sa femme – un avenir meilleur. Mais au cours d’une bataille en mer, la vie d’Edward va changer du tout au tout.

Alors, autant être clairs dès le début, Assassin’s Creed Awakening n’a rien à voir avec le jeu. Les mangakas ont pris les bases de Black Flag, et cela ne va pas plus loin. Et par certains côtés, il y a une question qui me revient sans cesse avec ce premier tome tome : Qu’avez-vous fait à Adewalé et Kidd ?
Dans le jeu, Adé est un esclave noir qui s’est affranchi et est devenu pirate. Second de Kenway, charismatique, edward kenwayprofond, n’hésitant pas à remettre son capitaine sur les rails quand il le faut. Quand Edward le présente à ses « collègues » pirates qui commencent à se la jouer racistes, le capitaine n’hésite pas à prendre la défense de son second qu’il estime beaucoup. Dans le manga, Adewalé n’a pas de nom, n’a que cinq pauvres phrases et la première chose que pense de lui Edward est « Qui m’a fichu cet abruti comme second ».

Et Kidd. Retour au jeu : femme travestie en homme pour faciliter sa carrière en tant que pirate, est un personnage très intéressant dont l’évolution m’avait beaucoup marquée. Son destin est tragique, puisque être une femme et être pirate, c’était pas non plus le top comme situation en 1700. Dans le premier tome de Awakening, Kidd est un homme vaguement androgyne qui a pour secret celui d’être assassinJe trouve cela dommage que l’on passe sous silence – que l’on modifie et mixe – les histoires de ces deux personnages qui représentent une sacré minorité : on en trouvait pas à tous les coins de rue, des esclaves affranchis et des femmes pirates. Pour ce qui est de l’histoire, c’est extrêmement raccourci, modifié et assaisonné à la sauce shônen, à vrai dire je m’y attendais…

Concernant l’époque actuelle, on intègre un nouveau descendant : Masato Yagyû, un adolescent japonais. Abandonné par sa mère et vivant seul avec son père, il est invité par Abstergo à venir tester un jeu-vidéo. En vérité, il va revivre la vie de Edward grâce à l’Animus (Animus qui est celui du premier jeu, dans Black Flag on a des Animus sous forme de PCs). Bien que l’effet de transfert à cause de l’animus soit toujours présent, on pousse plus loin avec ce qui s’est déjà fait avec Sword Art Online : Si Masato meurt dans l’Animus, il meurt IRL aussi. Heureusement que le jeu n’est pas calqué sur ce système !

Côté graphismes, ceux de notre époque ne sont pas folichons, c’est même assez classique. Concernant ceux retraçant la vie de Kenway, un soin a été apporté aux tenues des pirates et les combats sont dynamiques. Mais les expressions sont trop exagérées par moments et il y a peu de décors qui accrochent l’œil.

En bref, Assassin’s Creed Awakening, c’est comme pour le premier roman retraçant la vie d’Ezio Auditore : pas grand chose à voir avec les jeux. Si comme moi vous les avez déjà fini plusieurs fois, et êtes incollables sur l’univers des assassins, il vaut mieux passer. Pour quelqu’un qui n’y a jamais joué ou qui n’a a peine touché aux jeux, ce manga pourrait plaire.

[Chronique] The Mortal Instrument, tome 1 : La cité des ténèbres – Cassandra Clare

[Chronique] The Mortal Instrument, tome 1 : La cité des ténèbres – Cassandra Clare

the mortal instrument 1


Clary n’en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et détail terrifiant: le corps de la victime a disparu d’un seul coup!

Mais le pire reste à venir…Sa mère a été kidnappée par d’étranges créatures et l’appartement complètement dévasté.

Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d’antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d’ombres… Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.

Mon avis

Ça faisait un bail que j’avais The Mortal Instrument dans ma PàL, sans trop vraiment oser me lancer puisque c’est une saga très longue, et sur plusieurs arcs ! Mais grâce à ma binômette Cece, j’ai enfin lu ce premier tome : La cité des ténèbres. Donc, c’est l’histoire de Clary, une jeune fille qui assiste au meurtre d’un garçon, alors qu’elle n’aurait jamais du le voir, ni ses meurtriers. Alors qu’elle est en froid avec sa mère, celle-ci se fait enlever, tandis que Clary va recroiser la route d’un des assassins, et va redécouvrir son monde avec un nouvel œil…

Alors. Tout ça, c’est très (voir trop) jeunesse sur bien des points, et cela m’a un peu gênée étant donné l’univers dans lequel nous nous trouvons. L’univers est assez violent et impitoyable envers certains personnages, le mélange avec le jeunesse m’a déroutée. Mais plus on avance dans l’histoire, plus on s’y fait et ça devient plus facile à accepter. J’ai trouvé aussi quelques ressemblances avec la saga Harry Potter, qui allait sur son dernier tome quand TMI a été publié. En effet, un bad guys censé avoir disparu de la circulation, qui refait surface avec ses adeptes pour prendre le contrôle de leur monde et tuer ceux qui s’y opposent ainsi que ceux qu’il a désignés comme étant ses ennemis… Un peu plus et Voldemort pourrait faire une cover de story of my life (Version Shaka Ponk [♥ sur eux] ou One Direction, chacun ses goûts !). Cependant, cela ne m’a pas plus dérangée que ça, puis que ces ressemblances restent très légères par la suite.

Côté personnages, j’ai trouvé le personnage de Clary indépendant et fort, malgré ce qu’elle traverse, ainsi tout ce qu’elle apprend sur elle et sa famille, en plus de vivre son premier amour (les joies de l’adolescence !). Par contre, les révélations qu’elle apprend, je les ai devinés bien vite, ça m’a un peu chagrinée, sachant que c’était un peu le plot twist de ce premier tome. Mais j’ai surtout adoré le personnage de Magnus et j’espère qu’on le recroisera plus souvent par la suite. Un arc entier lui est consacré, et j’ai plutôt hâte de le lire, c’est un personnage qui m’intrigue beaucoup !

Au sujet de l’écriture, c’est à la portée de tous : fluide, un vocabulaire simple, des descriptions ni trop longues, ni trop courtes, l’univers est bien mené et la trame est cohérente, bref un roman que l’on peut mettre entre toutes les mains !
Mais, j’ai fait l’erreur de voir le film juste après ma lecture ! Je me demande pourquoi je m’entête à regarder les adaptations, à 99% c’est à des kilomètres du livre et l’histoire est retaillée à la hache. Et The Mortal Instrument ne fait pas exception ! Une série sur la saga devrait voir le jour en 2016 sous le nom de Shadowhunter, vais-je craquer ? A suivre…

Coucou !

[Chronique] L’héritage, tome 1 : Eragon – Christopher Paolini

[Chronique] L’héritage, tome 1 : Eragon – Christopher Paolini

Eragon

  • Éditeur : Bayard (2010)
  • Pages : 679
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 10.90€
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Voilà bien longtemps que le mal règne dans l’Empire de l’Alagaësia… Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au cœur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l’emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n’imagine pas alors qu’il s’agit d’une œuf, et qu’un dragon, porteur d’un héritage ancestral, aussi vieux que l’Empire lui-même, va en éclore… Très vite, la vie d’Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s’engage dans une quête qui le mènera aux confins de l’Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n’a que quinze ans, mais le destin de l’Empire est désormais entre ses mains !

Mon avis

À une époque où je n’étais qu’une collégienne (ça remonte à tellement loin !), le film Eragon était dans toutes les salles obscures. Mes parents sachant que j’étais déjà une fan de fantasy, bercée par Harry Potter et Le Seigneur des Anneaux, ont trouvé que c’était une bonne idée de m’emmener voir le film. Pour tout vous dire, je n’en garde pas tellement de souvenirs, si ce n’est que j’avais plutôt bien aimé, mais rien de bien mémorable (alors qu’à côté, je connais encore les répliques de Mulan sur le bout des doigts – référence de malade, je sais). Je n’ai pris conscience que récemment qu’avant que Eragon soit un film, c’était avant tout un livre, voir même une saga : L’héritage. J’ai donc commencé ce premier tome, essayant vainement de me souvenir du film – sans grand succès.

Mais revenons donc à l’histoire. Eragon est un adolescent de quinze ans qui trouve un œuf de dragon dans la forêt. Il ne sait pas encore ce que c’est, ni ce que sa trouvaille va engendrer. Sur les conseils de Bron, le garçon va apprendre à se servir de ses nouveaux pouvoirs pour combattre Galbatorix et ses armées, sinon ce sera la fin pure et simple de l’Empire.

Ne vous soumettez à personne, ni de corps, ni de cœur. Sachez garder votre esprit libre de toute entrave. Combien se croient libres, qui ne sont que prisonniers sans menottes ! Prêtez votre oreille à chacun, mais réservez votre cœur aux hommes qui le méritent. Respectez ceux qui vous gouvernent, mais ne leurs obéissez pas aveuglément. Utilisez votre logique et votre sens critique pour comprendre ce qui vous arrive, mais ne passez pas votre temps à émettre des jugements. Ne pensez pas que quelqu’un vous est supérieur parce qu’il est plus haut placé ou plus fortuné que vous. Soyez équitable envers tous afin que personne ne cherche à se venger de vous. Soyez prudents avec l’argent. Croyez ferme en ce que vous professez,  afin que les autres vous écoutent. Enfin, en amour… […] Mon seul conseil est d’être honnête. Je ne connais pas de moyen plus efficace pour gagner durablement un cœur ou pouvoir prétendre au pardon. Je n’ai rien à ajouter. – Garrow à Eragon et son cousin.

C’est un petit pavé de 679 pages, je craignais de passer beaucoup de temps sur ce premier tome, mais pas du tout ! Il ne m’a fallu que quatre jours pour en venir à bout tellement c’était facile à lire, c’est un véritable pageturner. L’écriture de l’auteur y est pour beaucoup, Paolini ayant une plume fluide, mais surtout il y a énormément de descriptions, plutôt longues, mais je les ai trouvées belles, immersives et avant tout, utiles. Ce qui m’a beaucoup plu aussi, c’est que l’auteur prend son temps pour tout : les négociations, Saphira et son évolution, l’apprentissage d’Eragon, les voyages d’une cité à une autre… Comparé au film où tout se fait dans un laps de temps assez court, ce premier tome s’étend sur plusieurs semaines !

J’ai apprécié la façon dont l’auteur a monté son personnage principal, Eragon. Il a quinze ans et se comporte réellement comme tel, c’est un véritable adolescent : impatient, arrogant, et qui ne va pas forcément suivre les conseils de ses aînés. Mais l’aventure qu’il va vivre va lui faire prendre en maturité, ce qui est tout autant agréable. C’est un personnage qui est amené à encore évoluer dans le temps, et il me tarde de voir où son chemin va le mener.

En bref, j’ai beaucoup aimé ce premier tome et j’ai hâte de lire la suite des aventures d’Eragon !

La vie ne vaut rien quand tu renonces à changer ton sort et à la vivre. Mais considère les options qui s’offrent à toi. Choisis-en une, et consacre-toi à elle. À chaque pas que tu feras, ton espoir grandira, et tu te rapprocheras du but.

[Chronique] Noob : A la guerre comme à la guerre – Fournier, Cardona & Torta

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noob 10


Horizon 2.0 est un jeu vidéo en ligne qui fait fureur. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d’Olydri et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil. Arthéon et ses amis, toujours en quête du sacro-saint niveau 100, redoutent de voir leurs efforts réduits à néant dans les prochains jours, car leur faction est sur le point d’être rayée de la carte. Depuis la chute de Fantöm, les joueurs de l’Empire, dépités, ont déserté massivement le jeu, laissant la voie libre à la Coalition, leur ennemi juré. La situation est si désespérée que même la guilde Noob, fidèle au poste en dépit de ces temps difficiles, pourrait bien avoir un rôle à jouer, aussi infime soit-il…

Mon avis

Un an s’est écoulé depuis la sortie du tome 09 de Noob, c’est long, on est loin des deux voir trois BD par an, un rythme auquel l’équipe nous avait habitué depuis 2010. Mais les films demandent très certainement plus de boulot que la série, ce que l’on peut comprendre aisément. Nous voilà donc obligés, pauvres fans en souffrance, de prendre notre mal en patience (pauvre de nous 😥 ).

On retrouve, à ma grande surprise, Saphir, la recruteuse de la guilde Justice, qui travaille IRL dans un cyber-café parisien. On y fait la rencontre de Mist, qui n’est autre que sa sœur, la première joueuse à avoir été numéro un sur Horizon lors des débuts du jeu, il y a 11 ans ! Mist, qui est aussi le nouveau personnage du prochain film, c’est une belle entrée en matière. Elle va être un atout considérable, puisque Fantöm est toujours bas level et est encore dans la guilde Noob, avec Spectre qui apparaît de temps à autres pour le faire avancer, réfléchir et lui ouvrir les yeux sur certains points. C’est un album de transition entre les deux films donc, histoire de rester dans le bain en attendant le deuxième film.

Côté graphisme, je n’y reviens pas souvent, car quand les tomes sortaient plus rapidement, il n’y avait pas de grosse évolution. Mais avec ce tome 10, c’est différent. Quand je regarde les premiers tomes (tous dans la biblio de mon frère, on me pique mes livres, mais on me les rend jamais, hein), on remarque une sacré évolution et j’ai été particulièrement subjuguée par les premières pages in game avec la vue magnifique sur Centralis. Le découpage des cases à évolué lui aussi, il est devenu beaucoup plus dynamique. J’ai totalement apprécié !

Bref, un tome 10 qu’il est bon de lire en attendant (impatiemment) le prochain film ! 🙂