[Chronique] La seule façon de te parler – Cathy Ytak

[Chronique] La seule façon de te parler – Cathy Ytak

la seule façon de te parler


Nine est en cinquième mais devrait être en quatrième. Elle traîne son année de retard comme un boulet. Elle n’aime pas le collège, au point d’en être malade.
Il y a bien Ulysse, le pion, un beau jeune homme noir dont elle est secrètement amoureuse… Et puis il y aussi Noah, le frère d’Ulysse.
Alors… Se rapprocher du frère pour mieux se rapprocher d’Ulysse ? L’idée est séduisante.
Seulement, parler avec Noah, ce n’est pas facile. Pas facile du tout, même…

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Nine est une collégienne qui souffre de phobie scolaire. Sa phobie lui a fait redoubler sa cinquième, et elle ne s’en sort toujours pas. Son seul réconfort, c’est de voir Ulysse à l’ouverture du collège. Ulysse est surveillant et elle craque pour lui. Elle cherche désespérément un moyen de lui parler, vaincre sa timidité, même si elle sait que la différence d’âge entre eux et énorme. Alors, elle tente de se rapprocher du petit frère d’Ulysse, Noah. Mais ça ne va pas être simple se faire comprendre, car Noah est sourd-muet ! Nine décide donc de suivre un module d’apprentissage de la langue des signes pour pouvoir communiquer avec lui, et pourquoi pas se faire un ami ?

J’adooore les poches de chez Nathan, malgré mes 22 ans j’apprécie ces petites histoires. Et La seule façon de te parler ne fait pas exception ! J’ai surtout apprécié ici le réalisme de l’histoire (ce n’est pas pour rien qu’elle a été lue et approuvée par des enseignants !), Nine se comporte réellement comme une collégienne en détresse scolaire et qui a du mal avec ses profs, ses parents et le peu d’amis qu’elle a. C’est une véritable bouffée d’air frais !

Nine est donc un peu exclue dans son école, elle va s’attacher à des élèves différents grâce à son apprentissage de la langue des signes, et ainsi s’ouvrir à de nouveaux horizons, faire un pas de plus vers la tolérance, voir la vie autrement que par sa phobie scolaire, s’imaginer un avenir. Cela va lui faire beaucoup de bien !

L’histoire est courte (131 pages) et se lit rapidement grâce à l’écriture fluide de l’auteure. Le vocabulaire est à la portée d’un collégien qui n’aurait pas l’habitude de lire. Une petite annexe conclue ce livre par une liste de sites à visiter pour en apprendre plus sur la langue des signes.

En bref, un beau livre sur la tolérance, l’acceptation de soi et la différence à mettre entre toutes les mains !

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