[Chronique] La petite mort, Volume 3 : Le domaine des vieux – Davy Mourier

[Chronique] La petite mort, Volume 3 : Le domaine des vieux – Davy Mourier

la petite mort 3


Construire une famille ce n’est pas facile, surtout avec la perte récente d’un être cher. En plus, l’administration vient mettre son grain de fiel à coup de droits de succession à la fauche et impôts sur le revenant. Comment s’en sortir ? Que faire face à l’absurdité de la vie ? C’est quoi l’amour ? Réponses dans la fin de cette série, devenue un véritable petit manuel du savoir mourir(e) !

Mon avis

Le troisième tome sonne la fin des aventures de la petite mort, qui n’est plus si petit que ça. Devenu chef de famille, avec le package femme et enfant qui va bien, il se retrouve à devoir payer les droits de succession à la fauche et l’impôt sur le revenant, mais il n’a pas la somme demandée. Tout n’est pas au beau fixe, et la petite mort tombe en dépression, et se voit dans l’incapacité de faucher…

Davy Mourier a su conclure cette petite série avec brio et comme il l’avait commencée : avec l’humour noir et un petit côté mignon, toujours en réussissant à mélanger ces deux élèments à merveille. Le parallèle avec la jeunesse de la petite mort se fait très bien, puisque l’on retrouve son premier amour, et son ex-meilleur ami. Et son fils n’est pas sans rappeler celui qu’est devenu Papa mort, où il était si pressé de faucher l’imaginaire dans le premier tome.

Avec plaisir, nous retrouvons les aventures de Hello Kittu, notre lapin préféré, et les publicités toujours aussi drôles. Bref, avec toujours les mini-BD en bonus, on pourrait croire à un reboot des tomes qui se répète un peu trop. Mais mis à part les bonus drôles, cette nouvelle partie de la non-vie de la petite mort l’est moins. Confrontée au réel, avec les factures, l’impôt, la disparition des membres de sa famille, et l’arrivée d’une femme et d’un enfant imposés par le Grand Tout, rien n’est prétexte à rire. Mais l’histoire en est plus que touchante avec cette touche de réalisme.

Globalement, cette petite série s’est laissée apprécier jusqu’à la dernière case, en gardant une certaine continuité agréable, tout en sachant se renouveler. Assurément, Davy Mourier reste un auteur à suivre pour cette nouvelle année. On espère que du bon pour les prochains travaux de l’auteur !

Sephi ❤

Une photo publiée par Séverine – BFrei (@aponey_supreme) le

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