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[Chronique] Seven Days, Volume 1 : Monday→Thursday – Venio Tachibana et Rihito Takarai

[Chronique] Seven Days, Volume 1 : Monday→Thursday – Venio Tachibana et Rihito Takarai

seven days 1


Tu veux sortir avec moi, Seryô ?
Lundi matin devant le portail du lycée, Yuzuru Shino, élève de terminale, s’adresse à Tôji Seryô de deux ans son cadet. Ce dernier est réputé pour accepter de sortir avec la première fille qui lui demande en début de semaine, et pour toujours stopper la relation le week-end venu.
C’est donc un peu par jeu et par provocation que Shino lui fait cette proposition, marquant le début d’une troublante semaine pour les deux garçons… 

Mon avis

Seven Days est le premier manga de Rihito Takarai, que j’ai découvert récemment dans Ten Count, un yaoï publié chez Taïfu Comics. Ayant beaucoup aimé son travail, mon amie Delphine m’a prêté quelques-uns de ses titres. A la différences des derniers travaux de Rihito, Seven Days est un shônen-ai (ça reste une autre histoire entre garçons, mais sans scènes de sexe), en somme une belle entrée en matière pour qui veut découvrir le genre.

On y trouve donc Yuzuru et Tôji, deux lycéens. Tôji est réputé pour dire « oui » à la première fille qui lui demandera de sortir avec lui le lundi matin. S’imaginait-il que Yuzuru lui ferait cette demande? Yuzuru de son côté, s’imaginait-il que son cadet allait accepter ? Et si cette fois-ci Tôji tombait enfin amoureux?

Cela peut paraître comme une banale histoire d’amour pour adolescent, mais on s’attache très vite aux personnages avec qui on va vivre cette semaine et l’évolution de leur relation. Chaque chapitre représente un jour, on suit donc réellement l’évolution jour après jour. Et c’est beau ♥

Côté graphisme, c’est magnifique ! Les cases sont parfaitement découpées et sont bien agencées, c’est totalement fluide. Le trait est fin et il y a un jeu de clair-obscur qui rend très bien dans ce manga. En somme, ce premier manga pour Rihito Takarai est une réussite !

[Chronique] 10 Count, Volume 1 – Rihito Takarai

[Chronique] 10 Count, Volume 1 – Rihito Takarai

10 count 1


Shirotani est atteint de mysophobie : il a une peur panique de la saleté, refuse tout contact physique avec autrui, se lave les mains à se faire saigner… Sa vie entière tourne autour cette obsession de propreté jusqu’au jour où il fait la connaissance de Kurose, un psychiatre qui lui propose son aide pour guérir… Cette rencontre marque le début d’une relation entre les deux jeunes gens qui dépasse le cadre psychiatre/patient…

Mon avis

Shirotani est mysophobe, il a une peur de la saleté très tenace, surtout des microbes invisibles. Il refuse tout contact physique, et il ne peut pas s’empêcher de désinfecter ses affaires si quelqu’un y touche. Tout sa vie tourne autour de de sa maladie. Jusqu’au jour où il va faire la connaissance de Kurose, un psychiatre qui lui propose de guérir avec une liste de dix choses qu’il ne pourrait jamais faire à cause de sa maladie… 10 count.

Tout d’abord, c’est la couverture qui m’a poussée à acheter ce premier tome. En même temps, comment résister? Elle en montre peu – mais tout à la fois (les gants, le masque…), et est simple, claire. Du coup, sans lire le résumé, je me suis jetée dessus ! Et qu’est ce que j’ai bien fait…

Mais vous me direz, comment faire un yaoï si le personnage principal refuse de toucher qui/quoi que ce soit? Et bien, tout l’intérêt de la chose est là, Kurose doit le soigner si il veut que leur relation évolue à autre chose qu’une relation amicale, non?  C’est donc la reconstruction psychologique de Shirotani que l’on suit à travers ce premier tome et  comment la maladie impacte sa vie.

Et surtout, nous voyons le début d’une romance qui se construit, même si nos antagonistes n’en sont qu’à la simple relation amicale et psy/patient. J’ai hâte de voir comment leur relation va évoluer, comment Kurose et Shirotani vont composer avec la mysophobie dans leur vie à eux !

Côté graphismes, c’est d’une perfection ! Le trait est fin, les dessins sont appréciables et les décors sont magnifiques, suffisamment détaillés mais pas trop ! On peut juste reprocher un petit manque d’expressivité aux personnages, mais rien de plus. Le découpage des cases est correct, tout dans la fluidité et les personnages sont suffisamment détaillés, à l’image de la couverture.

En bref, un premier tome d’une saga prometteuse, que tout fan de yaoï se doit de suivre !

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

switch girl 2


Nika est tombée amoureuse d’Arata ! Mais alors qu’ils sortent ensemble à Shibuya, une étrange rivale fait son apparition. Quoi, déjà une rivale ?! Et en plus, à cause de cette dernière, le mode off de Nika risque d’être découvert…

Mon avis

Retrouver Nika est un véritable plaisir ! C’est un shôjo tellement léger et drôle, qu’on en est presque déçus qu’il ne fasse que 192 pages seulement.

Cette fois-ci, pour être sûre de pouvoir partir aux sources chaudes, Nika doit obtenir la moyenne dans trois matière. Arata se propose donc en tant que professeur particulier pour l’aider à remonter sa moyenne, et assurer son départ avec toute la classe.

Leur amitié est mignonne, mais n’est pas au goût de tout le monde, comme Manasume qui va tout faire avec son amie Meika pour mettre Arata et Nika dans des situations extravagantes pour l’un, et le risque de voir son mode off révélé à tous pour l’autre… Autant dire que ce n’est pas simple du tout !

Ce deuxième tome véhicule aussi des messages à ses lectrices, des messages forts et très intéressants. Le premier, c’est de ne jamais céder au chantage, même si ce qui en découlera n’est pas forcément agréable. Le deuxième message, c’est que tout peut s’arranger, même avec ses ennemis. En bref, des messages qui touchent le lectorat de Switch Girl de très près !

En clair, un deuxième tome où l’on voit moins Nika en mode off, un tome léger et drôle qui véhicule des messages tous plus importants les uns que les autres, et une suite fortement intéressante ! A suivre…

[Chronique] In these words, Volume 1 – Guilt Pleasure

[Chronique] In these words, Volume 1 – Guilt Pleasure

in these words 1


Katsuya Asano, un jeune profiler formé aux Etats-Unis, est amené à travailler pour la police de Tokyo. Il a pour mission de fournir le profil d’un tueur en série qui sévit depuis plusieurs années dans la capitale.
Grâce à son aide, l’opération est une réussite et Shinohara Keiji est enfin arrêté.
Obnubilé par la personne qui est à l’origine de son arrestation, ce dernier accepte de faire des aveux complets, mais à la condition que Katsuya soit celui qui les recueille.
À peine le jeune homme vient-il d’accepter qu’il est tourmenté nuit après nuit par le même cauchemar : un homme dont il ne voit pas le visage le retient prisonnier et le torture tout en lui murmurant à l’oreille qu’il l’aime.

La frontière entre rêve et réalité s’effondre alors brutalement pour lui…

Mon avis

In These Words, c’est l’histoire de Katsuya, un jeune profiler des Etats-Unis, qui travaille avec la police de Tokyo pour arrêter un homme qui démembre ses victimes. Une fois cet homme arrêté, il dit vouloir faire ses aveux uniquement à Katsuya. Depuis ce jour, ce dernier fait d’étranges cauchemars où il est victime d’un psychopathe qui prend un malin plaisir à le violer et le torturer. Mais un jour, la barrière entre les songes et la réalité va s’effondrer…
C’est donc dans un huis-clos que va se dérouler notre histoire, étant donné que cette opération « aveux » doit rester complètement secrète.

Cette histoire commence par un prologue écrit, et non dessiné, j’avoue avoir un peu peur de me retrouver avec light novel pendant quelques instant. Mais en faite non, c’est bel et bien un manga que je tient entre mes mains, qui me semble très prometteur !

C’est un yaoï absolument pas conventionnel, et qui s’écarte du chemin habituel qui amène généralement à de la romance, avec un grand R. Le fait que les mangakas s’éloignent des yaoïs plus traditionnels offre des belles perspectives pour la suite de la saga. Cependant, Jun et Narcissus nous promettent de la romance dans les tomes à venir, chose que j’ai pour l’instant du mal à concevoir avec nos personnages actuels. Mais j’attends de voir la suite pour me prononcer de ce côté là !

Côté graphismes, c’est beau, très très beau ! Des bonnes proportions de personnages, des émotions très bien rendues, le découpage des cases est parfait ! Les personnages sont très travaillés sans être trop stéréotypés. Quant aux décors, ils sont simple mais très parlant. Les angles de vues sont audacieux, ce qui rend la lecture plus dynamique. Un vrai chef d’œuvre visuel !

Mais à quand la suite?

Merci à Babelio et aux éditions Taifu Comics pour cette lecture !

[Chronique] Vampire Knight, Volume 8 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 8 – Matsuri Hino

vampire knight 8


Dans les larmes et dans le sang, le voile se lève enfin sur le lourd passé de Yûki ! Mais alors qu’elle ouvre les yeux sur son monde, Zero sombre…

Mon avis

A force de frôler la vérité depuis quelques tomes, il était évident que les révélations n’allaient pas tarder à tomber ! Et là, nous apprenons tout sur le passé de Yuki, pourquoi Kaname agissait ainsi envers elle, ect… Toute la Night Class le comprend aussi, bien évidemment, bien que ce soit l’incompréhension totale du côté de Zero, qui lui n’était au courant de rien, à l’instar du directeur qui savait la vérité depuis le début…

Qu’est ce qui attend donc notre couple pour la suite? Parce qu’on court après la vérité depuis le premier tome, mais du coup, vers où va nous emmener la mangaka? Quelle suite de prévue? Tout ce beau monde va-t-il pouvoir rester à l’Académie une fois que le combat sera fini? Que de questions, dont nous aurons très certainement les réponses dans les prochains tomes.

J’espère en tout cas que nous retrouverons nos personnages principaux, parce que je ne suis pas allée plus loin que le saison 2 de l’anime, donc je croise les doigts pour que ça se passe comme je l’imagine !

En bref, un tome sous le signe des révélations qui rejoint les thèmes très souvent abordés par Kaori Yuki, une autre mangaka shôjo, qui peuvent s’avérer un poil choquants pour ceux qui ne s’y attendent pas. J’ai hâte de lire la suite !

[Chronique] Übel Blatt, Volume 6 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 6 – Etorouji Shiono

ubel blatt 6


Alors que Koinzell affronte les quatre chevaliers lancés à sa poursuite par Rosen, le comte Barrestar, qui sombre de plus en plus dans la folie ordonne un assaut dévastateur sur la ville libre de Jullas-Abllas.
Au milieu de ce chaos Ato, grièvement blessée, lutte contre la mort…

Mon avis

Übel Blatt m’avait conquise jusqu’ici, aucune fausse note n’était à soulever. Mais voilà, ce sixième volume ne me satisfait pas sur plusieurs points…

Mais revenons à l’histoire. Koinzell est toujours dans la ville libre, cherchant un moyen d’en finir avec Barrestar, qui n’est pas loin. Sauf qu’une petite troupe est à la poursuite du tueur de héros, et que Ato est sur le point de mourir en ayant voulu aider Koinzell.

Il y a deux choses qui m’ont faite grincer des dents dans ce sixième tome, dont l’un est sous spoiler, donc à vos risques et périls !

Ato
Ato qui est sur le point de mourir, reçoit le sang de Koinzell pour vivre et acquérir de sa puissance, qui rappelons-le, se déclanche grâce au pouvoir de la lune. Sauf que Ato n’attend pas que la lune débarque et commence à se battre 10000 fois mieux qu’avant aux côtés de Koinzell… en plein jour. Logique. Sachant qu’on apprend dans les premiers tomes que Koinzell a mit plusieurs jours avant de se lever après sa transformation!

L’autre problème, c’est que ça tourne méchamment au fan service. Autant avant, voir un sein était parfaitement dans le contexte. Là, c’est totalement gratuit pendant le spoil d’en haut ! Ce n’est pas parce qu’un personnage féminin s’est pris une raclé pendant un combat, que tous ses vêtements sont déchirés (et par magie en plus…) et qu’il reste juste une bande de tissus qui ne cache plus rien… Bref, du fan service sacrément injustifié qui n’a pas sa place ici.

Mais mis à part ça, on avance dans l’intrigue et ça rattrape tout le reste. Le peuple est en train de se poser des questions sur leur héros et sur le tueur de héros… Qui est vraiment mauvais, et qui est vraiment bon? Le peuple se ralliera-t-il derrière Koinzell?

En bref, nous avons déjà vu mieux dans la saga, et j’espère que la suite ne me décevra pas !

 

[Chronique] Judge, Volume 3 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Judge, Volume 3 – Yoshiki Tonogai

judge 3


Pour chaque adolescent le mot d’ordre est simple : survivre, quitte à condamner son voisin à mort !
Le jeu continue… prêts pour le second vote ?

Mon avis

Milieu de série, et ça traîne déjà des pieds… Yoshiki Tonogai m’a habituée à bien mieux que ça !

Parce que là, nous n’apprenons rien. La big révélation se voulait être qu’il y ait quelqu’un avec eux qui exécute les sentences, mais très franchement, qui ne s’y attendais pas ? Surtout pour ceux qui comme moi ont pu déjà lire Doubt, on le voyait venir à des kilomètres !

Donc, ce troisième tome se concentre sur le deuxième vote, et point de surprise là aussi : les gentils sont gentils, les méchants sont méchants et je mettrais ma main à couper que le tueur est une tueuse et qu’elle est dans le groupe des gentils. Simple déduction, mais je me trompe peut-être.

Mais je m’attendais à mieux, je m’attendais à de la grosse révélation, qu’on en apprenne plus sur le passé de chacun ! Je m’attendais à tout, sauf à ça ! Maintenant, il y a juste trois fois plus de questions, et pas l’ombre d’une seule réponse… Et certaines similitudes avec Doubt recommencent à pointer le bout de leur nez, ce qui s’annonce pas forcément génial !

J’espère que la suite avancera mieux que ça, parce ce que pour l’instant ce n’est pas gagné !

[Chronique] L’âge de déraison – Usamaru Furuya & Otsuichi

[Chronique] L’âge de déraison – Usamaru Furuya & Otsuichi

l'âge de déraison

  • Éditeur : Casterman (2010)
  • Genre : Seinen
  • Plus édité

« Pourquoi vouloir devenir adulte ? « ,  » Pourquoi refuser de grandir ?  »

L’histoire croisée d’adolescents qui se refusent à vieillir.

Mon avis

L’âge de déraison conte plusieurs petites histoires d’adolescent qui refusent de grandir, s’enfermant dans des mondes imaginaires pour échapper à la réalité de la vie (perte d’un camarade, d’un parent, la solitude, un régime difficile, un avortement…). Des petites histoires croisées touchantes et extrêmement bien racontées.

Nous suivons donc huit adolescents à travers des histoires courtes, dans le monde imaginaire qu’ils se sont crée pour échapper à leur vie. Aucune histoire ne se ressemble, on se plonge assez facilement dans la vie de ces personnages manifestement seuls. Le chapitre final est une longue morale sur le « pourquoi grandir, alors que la vie ne nous a pas gâtés? », que j’ai trouvé magnifique. C’est raconté d’une manière si fluide, que je n’ai pas vu arriver la fin !

Côté graphisme, c’est beau ! L’histoire est servie avec un dessin old school, comme les vieux manga d’il y a 20 ans (alors qu’il est sorti qu’en 2007 au Japon! ). Les personnages sont travaillés et ont un rendu qui se veut beaucoup plus réaliste que dans un manga ordinaire. Les expressions sont rendues à la perfection et le mangaka arrive vraiment à faire passer les sentiments qu’il souhaite à travers ses personnages. Le tout est emprunt d’une certaine nostalgie qui correspond bien au thème de ce livre.

En bref, bien que ce manga ne soit plus édité, je ne peux que vous conseiller de chercher sur les sites d’occasion s’il y est, car il en vaut le coup !

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 5 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 5 – Kaori Yuki

angel sanctuary 5

  • Éditeur : Tonkam (2009)
  • Genre : Shôjo
  • Plus édité

Setsuna décide de partir pour les cieux, dans l’unique but de ramener l’âme de sa soeur Sara. Ayant perdu son apparence initiale, il est contraint d’utiliser le corps d’Alexielle. De son côté, Cry se démène pour faire régénérer le corps de son ami. Mais elle est dupée par le chapelier fou et se retrouve emmenée aux Enfers. Une fois de plus, Setsuna va devoir entreprendre un voyage périlleux, pour sauver Cry ce coup-ci !

Mon avis

Rien de telle qu’une valeur sûre pour sauver une semaine de déception livresque, pas vrai ? C’est pour ça que j’ai fait sortir le tome 05 de Angel Sanctuary de ma PàL, parce que du Kaori Yuki, c’est toujours bon à lire !

On retrouve donc Setsuna qui doit faire un voyage en enfer pour retrouver Cry, qui s’est laissée aveuglée par son amour pour Alexielle et Setsuna, avec la complicité du chapelier, qui n’est autre que Belial. Bref, on ne fait pas dans la demi-mesure, là.

C’est toujours avec des dessins merveilleux qui me font baver que l’on suit la descente aux enfer de Setsuna et sa rencontre avec le chapelier. Le tout est vraiment magnifique, avec aucune fausse note à signaler. Je reste encore et toujours sous le charme de la plume de Kaori Yuki !

Mais mis à part toute cette parfaititude, il y a du retournement de situation qui retourne bien tout le monde comme il faut, avec l’annonce de traîtres et d’alliés inattendus au beau milieu de ce bazar. Encore une fois, on remercie la postface, qui cette fois-ci nous en dit un peu plus sur les inspirations de la mangaka, à savoir la mythologie nordique, la grecque, L’épopée de Siegfried (un opéra), ainsi que des œuvres littéraires et cinématographiques et les faits historiques (ça en fait beaucoup!). En bref, du travail de qualité, encore une fois!

Hâte de me mettre sur la suite!

[Chronique] Tôkyô Girls Bravo, volume 1 – Kyôko Okazaki

[Chronique] Tôkyô Girls Bravo, volume 1 – Kyôko Okazaki

tokyo girls bravo 1

  • Éditeur : Casterman (2009)
  • Genre : Jôsei
  • Plus édité

Sakaé Kaneda, lycéenne de Sapporo (grande ville du nord du Japon), a vu sa vie basculer tout d’un coup: sa mère, ne pouvant plus supporter son mari, quitte le domicile conjugal avec sa fille pour se faire héberger chez sa soeur qui tient un salon de coiffure à Tokyo. Ce drame familial, qui aurait dû bouleverser la jeune fille, ne l’attriste pas une seconde. Car, grâce à cela, elle va partir pour Tokyo, ville de rêve pour toute jeune fille, comme elle, fan de mode et de New Wave !
Ainsi, en ce début des années 80, elle débarque dans la capitale, se lie d’amitié avec des jeunes de son âge et découvre sa scène musicale nocturne. Son look audacieux et son comportement déjanté surprennent même les jeunes Tokyoïtes…

Mon avis

Fans de mangas, le résumé ne vous dit rien ? Une jeune fille qui habite dans un petit village… Qui monte vivre à Tokyo… Fan de musique New Wave et de la mode Tokyoïte… Qui n’a pas un bon rapport avec ses parents… Mmh… Aurions-nous entre les mains un gros remake de Nana, le célèbre manga de Ai Yazawah? En effet, sauf que les dessins de Yazawah sont dix milles fois plus magnifiques que ceux de Okazaki, ce qui fait toute la différence.

En effet, l’histoire est grandement inspiré de Nana, remixé à la sauce lycéenne amoureuse, on en a frôlé le shôjo. Je n’ai donc rien trouvé d’exceptionnel de ce côté là, c’est du vu et revu. Je me suis donc intéressée aux dessins, voir si ils relevaient le niveau. Et oh, surprise! Ce n’est pas le cas…

Et oui, côté graphisme, on repassera. Autant la couverture est un minimum travaillée, les covers de chaque chapitre l’est aussi, mais le reste… C’est du bonhomme de fil de fer! Il n’y a aucune recherche sur les personnages principaux (c’est pire sur les secondaires), le tout est simpliste au possible. D’une case à l’autre, les personnages ne se ressemblent à peine, on a du mal à ‘y retrouver. Le découpage des cages n’est pas fluide, il faut un temps d’adaptation pour comprendre ce qui s’est passé entre deux cases.

En bref, un manga qui s’est trop inspiré de ce qui existait déjà, et des graphismes qui n’ont pas leur place dans un manga digne de ce nom.