Archives de
Tag: vampire

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 1 – Aya Shouoto

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 1 – Aya Shouoto

pureblood boyfriend 1


Kana, une élève du lycée Sainte Agathe, voit son destin changer du jour au lendemain lorsqu’elle croit apercevoir dans la cohue son ami d’enfance perdu de vue depuis longtemps : Aki. Cette rencontre bouleverse sa vie lorsqu’elle apprend que ce dernier est un vampire…

Mon avis

Pure Blood Boyfriend est un manga qui me tentait déjà depuis un petit bout de temps, sachant qu’il a été écrit par Aya Shouoto, une mangaka très connue dans le monde du Yaoï. Alors, quand Babelio a proposé ce partenariat avec les éditions Kurokawa, que je tiens à remercier, j’ai bien évidemment sauté sur l’occasion !

C’est l’histoire de Kana, une jeune fille qui est un véritable garçon manqué : pas de poitrine, des cheveux très courts, sans compter son visage pas du tout féminin. Elle est membre provisoire de plus des ¾ des clubs de son école, ne pouvant plus faire d’athlétisme suite à un incident provoqué par un de ses camarades de classe, qui ne pense qu’à s’excuser depuis ce jour.

En voulant sauver un petit garçon qui était sur le point de se faire renverser par une voiture, elle se fait renverser à sa place et est sur le point de mourir… Mais son ami d’enfance, Aki, vampire de son état, la sauve et la transforme en esclave. Kana est donc devenue un repas sur patte pour vampire sociopathe et psychopathe…

Ce premier tome sert clairement à poser les bases et donc nous laisse avec une tonne de questions sans réponses et nous laisse entrevoir l’univers vampirique de Aya. Cependant, point de surprise de ce côté-là, ce n’est que du vu et revu : l’hypnose à la The Vampire Diaries, se servir de son sang pour pister ou blesser à la Vampire Knight, toutes les créatures mystiques qui tombent dingues du sang de l’héroïne à la True Blood, bref rien de bien nouveau au pays des vampires. Je pourrais même comparer ce manga à Twilight rien que pour l’instinct de survie quasi nul de Kana, à l’instar de Bella. En effet, rien de plus normal que de devenir une esclave et devenir le repas quotidien de Aki. Rien de plus normal aussi qu’il soit un vampire. Normal. La seule chose qui lui fait peur et qu’un autre de ses amis est une créature mystique qui ne lui veut aucun mal. Logique.

Qui dit shôjo, dit histoire d’amour. Là, le triangle amoureux se dessine parfaitement au fil des pages sans que l’on ait trop à chercher. Côté action la mangaka y va tout doucement, mais côté amour on avance à une vitesse hallucinante. Enfin, c’est un shôjo, quoi de plus normal.

Quand aux graphismes, ils sont très beaux, très détaillés. Une très bonne mise en scène et un bon découpage rendent la lecture agréable. Les personnages sont très expressifs, dynamiques, très stylisés et portent des tenues très jolies, bien travaillées. En un mot, parfaits.

[Chronique] Vampire Knight, Volume 3 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 3 – Matsuri Hino

vampire knight 3


En dépit de ses sentiments pour Kaname, Yûki se rend bien compte qu’un fossé les sépare. Ichijô qui l’a aussi remarqué, la force à réfléchir. Nous découvrirons aussi ce qu’il s’est passé dix ans auparavant, lors de leur première rencontre ?
Yûki, Kaname et Zero… Le voile se lève enfin sur leur sombre passé.

 

Mon avis

J’attendais de ce troisième tome que l’on remonte dans le passé de Yûki et Kaname, c’est chose faite avec en bonus un autre pan du passé de Zero révélé au grand jour, notamment son arrivée à l’Académie Cross suite au meurtre de ses parents et le lien qui unit nos trois héros à l’apparence si simple, mais pourtant très complexe quand l’on commence à démêler leur passé…

On remonte 10 ans en arrière et revoyons encore une fois le premier souvenir de Yûki, son sauvetage by Kaname Kuran qui l’amène au directeur Kurosu, mais cette fois-ci nous voyons aussi ce qui s’est passé après entre ces trois-là et le lien très fort qui unit Yûki à Kuran, puis comme je le disais plus haut, l’arrivée de Zero à l’Académie suite au meurtre de ses parents par Shizuka Hiô, la vampiresse au sang pur qui a sombré dans la folie. J’espère que nous apprendrons dans les prochains tomes pourquoi cet acte et surtout pourquoi sa folie. Nous suivons aussi l’arrivée des vampires au sein de la Night Class et nous découvrons au passage pourquoi Ruka est éperdument amoureuse de notre sang-pur, quitte à en être ridicule par moments.

Mais revenons au présent avec l’arrivée du grand-père de Takuma Ichijô, le chef d’un des plus puissants clan de l’aristocratie vampire, mais c’est aussi un des plus anciens membres du  »Sénat », l’organisation qui dirige tout ce petit monde vampirique. Autant dire que le vieux, il en impose et c’est sans grand étonnement que l’on apprend qu’il est lié lui aussi à Kaname, encore un autre morceau du passé que j’ai hâte de découvrir !

Petit détail qui a son importance, j’avais totalement oublié que Zero faisait partie à la base d’une famille de Hunters, alors qu’il rencontre son mentor dans le tome précédent. Et donc forcément, la guilde des Hunters cherche à savoir s’ils vont pouvoir l’utiliser, donc ils lui mettent une mission : un vampire autrefois humain a dégénéré au level E(nd) et n’est plus du tout contrôlable, Zero a pour mission de l’abattre sur-le-champ

Une nouvelle élève rejoint la Night Class, Maria Kurenai, mais elle a tout de la fille complètement louche. Pour que Kaname demande à ce que Takuma s’occupe d’elle et que Zero ai envie de la tuer au moment même où il la croise, il y a forcément quelque chose qui ne va pas chez elle. Si c’est bien le cas, les prochains tomes risquent d’être beaucoup plus mouvementés que les premiers, un petit coup de pied à l’histoire ça ne fera pas de mal !

En bref ? Je veux lire la suite 😀

[Chronique] Journal de Stefan, Tome 1 : Les origines – L.J. Smith

[Chronique] Journal de Stefan, Tome 1 : Les origines – L.J. Smith

journal de stefan 1

  • Éditeur : Hachette/Le livre de poche (2011)
  • Pages : 259
  • Genre : Fantastique
  • Prix : 6.90€
  • Acheter Les origines

Mystic Falls, 1864. Stefan Salvatore vit avec son père, qui arrange son mariage avec une jeune fille de bonne famille, Rosalyn. Malgré son sens des convenances et des traditions, Stefan a du mal à se résigner totalement à cette union qu’il ne désire pas. C’est alors qu’arrive Katherine, que le père de Stefan recueille après que la jeune fille a perdu toute sa famille dans un terrible accident. Stefan tombe aussitôt sous le charme de cette mystérieuse personne. Un charme qui va s’exercer également sur Damon, le frère de Stefan, de retour du front. Un triangle amoureux d’une dangereuse sensualité commence alors à se dessiner… Mais bientôt des événements sanglants se succèdent dans la région. On soupçonne la présence de vampires. Lorsque sa fiancée est retrouvée morte dans des conditions atroces, les soupçons de Stefan grandissent.

 

Mon avis

J’ai mes petites habitudes quand je fini un livre et que je m’apprête à taper mon article. En dehors d’un café et de mon grignotage habituel, je lis les avis des autres chroniqueurs, histoire de ne pas écrire la même chose, pour sortir au final un avis quasi-unique, dont vous n’aurez pas une seule ligne venant d’un autre blog. Et parfois, quand j’en lis certain, je me demande si nous avons lu le même livre, vu la même série en rapport, ou si c’est moi qui ai une autre version du livre. Et le Journal de Stefan n’y échappe pas. Là, pour le coup, je me suis demandé si les autres chroniqueurs avaient lu le livre en entier et pas sauté certains chapitre. Il est donc temps pour moi de rétablir une certaine vérité autour de se livre, et de lui rendre un avis qui correspond vraiment à son contenu.

Replongeons donc dans le journal intime (enfin pas si intime…) de Stefan Salvatore, jeune homme de 17 ans, sur le point de se fiancer à Rosalyn -un mariage arrangé- , tiraillé entre la belle et douce Katherine Pierce, fraîchement arrivée en ville avec sa domestique, Emily, et sa future épouse, terne, pour qui il n’éprouve rien du tout. Mais heureusement pour Stefan, un coup de chance (ou de crocs), le sortira de ce futur mariage dont il n’a pas envie, et la belle Katherine n’y semble pas étrangère…
Le livre reprend les flahsbacks de la série  »The Vampire Diaries » sur le passé de Stefan, l’arrivée de Katherine et le comportement des frères Salvatore avec elle. Là où la série ne fait que suivre juste les informations importantes, ce journal les reprends, les décortiques, et  l’on en apprend pas mal sur la connaissance des vampires dans la famille Salvatore, l’intégration au conseil des fondateurs de Stefan, ce qu’il savait sur Katherine mais pourquoi il n’a rien fait pour la dénoncer, et pourquoi au final, il ne s’intéressait plus tellement à elle.

Cependant, ceux qui cherchent de l’action pour ce premier tome risques d’être déçus. En effet, à part la guerre et les attaques sur les animaux, rien de bien méchant de ce côté là. L’histoire tourne principalement autour du triangle amoureux Stefan/Katherine/Damon, Rosalyn, l’amour de Jonathan Gilbert pour Pearl (et encore), et sur les décisions des fondateurs de la ville contre les suceurs de sang et rien de plus, en bref un tome qui pourrait être ennuyant pour une personne qui ne s’intéresse ni à la série ni aux livres  »Journal d’un vampire » (qu’il faudrait que je me procure), mais les fans en trouveront sûrement un intérêt quelconque, qui ne rêverait pas de lire les journaux du mystérieux Stefan ?

Ce livre n’est pas un coup de cœur, ni même mon préféré. Il se laisse lire, mais rien de plus, le manque d’action y compte pour beaucoup. Je lirais quand même la suite, qui me semble bien plus prometteuse avec la fin de ce premier tome que nous offre L.J Smith!

[Chronique] Vampire Knight, Volume 2 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 2 – Matsuri Hino

vampire knight 2


Zero a de plus en plus de mal à contrôler ses instincts de vampire, et pour ne rien arranger, la tension entre Kaname et lui ne fait que monter. Pourtant le jeune homme est parfaitement conscient qu’il doit se maîtriser car s’il provoque Kaname, la Night Class se vengera. Yûki tente désespérément de l’aider, mais l’arrivée sur le campus de Tôga Yagari, chasseur de vampires et ancien mentor de Zero risque de faire basculer cet équilibre déjà trop fragile !

Mon avis

De retour à l’Académie Cross avec nos deux gardiens, Yuki et Zero. Coursiers du directeur (en même temps que leur fonction de Gardiens de l’Académie), ils se retrouvent nez à nez avec un vampire mutant dans une ruelle du centre ville… Mais aussi avec Takuma Ichijô et Senri Shiki, deux élèves de la Night Class, qui ont réduit en cendre le vampire… Qu’est ce qu’ils font là ? Sous l’ordre de qui ? C’est ce que Yuki cherchera à comprendre.

Mais leur vie de collégiens/gardiens va vite être troublée par l’arrivée Tôga Yagari, l’ancien maître de Zero, accessoirement Vampire Hunters (mettez un chasseur de vampire dans une école accueillant des vampires, et regardez l’effet du phénomène dans ce milieu !) . Et que ce dernier tombe sur son ancien disciple entrain d’essayer de mordre Yuki va lui donner des envies de meurtres … Mais Zero lui a fait une promesse, saura-t-il la tenir ?

Ce deuxième tome, plus sombre que le précédent, ne laisse aucun détail passer à la trappe. Les vampires sont montrés sous leur vrai forme, sous l’attitude qu’ils quittent quand ils ne sont pas en cours mais entre eux. On découvre le passé sombre de Zero, sa promesse envers son ancien maître, et on commence à mettre le doigt sur les membres de sa famille… Quant à Yuki, on revit encore une fois avec elle sa première nuit – son premier souvenir, où elle a failli se faire attaquer par un vampire, et qu’elle fut sauvée par Kaname Kuran un vampire de sang-pur, qui est aujourd’hui élève à l’Académie. Mais qu’il soit élève là-bas ne relève pas du hasard. En effet, ici on en apprend plus sur la hiérarchie vampirique, et on se doute bien que Kaname est tout en haut de cette pyramide, et qu’il est ici pour que les autres élèves de la Night Class se tiennent à carreaux…

J’espère que la suite sera tout aussi sombre, mais aussi qu’on en apprendra plus sur le passé de Kaname et Yuki, et que l’on suivra les aventures des élèves en dehors de l’Académie Cross !

[Chronique] Anita Blake, tome 1 : Plaisirs coupables – Laurell K. Hamilton

[Chronique] Anita Blake, tome 1 : Plaisirs coupables – Laurell K. Hamilton

anita blake 1


Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m’appellent « l’Exécutrice » et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c’était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n’est pas toujours très exaltant et mon patron m’exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s’en servir. Tuer des vampires, c’est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d’enfance. Depuis qu’ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

Mon avis

Je n’ai jamais trop compris ceux qui aiment la bit-lit. Il suffit d’aller à la FNAC, de prendre le premier bouquin de ce genre qui nous tombe sous la main pour avoir envie d’éclater de rire… Personnellement je l’ai fait, et lire des résumés sur des amours interdits entre une bestiole mi-ange, mi-vampire et une autre mi-loup garou, mi-bestiole inconnue, ça m’a fait rire (depuis le vigile me regarde de travers quand je rentre dans le magasin, hum). Mais cette fois-ci, avec Anita Blake, j’ai eu une véritable surprise : des vampires violents, qui brûlent au soleil, et qui n’ont aucune compassion pour les humains. Perso, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu une vraie histoire de vampire à lire !

Et bien c’est ce que nous offre Laurell K. Hamilton, à travers ce premier tome, d’une lignée de 21 bouquins. Anita est réanimatrice. Comprenez par là, que son gagne-pain c’est de relever les morts à la nuit tombée, à la demande de la famille, pour n’importe quelle raison. Sa passion est de tuer du vampire, ce qui lui à valu le nom d’Exécutrice parmi les suceurs de sang. Mais depuis quelques temps des maîtres vampires meurent, et la maîtresse vampire de la ville, Nikolaos, décide de lui confier l’enquête. Enfin confier est un vaste mot. En réalité, si Anita ne les aides pas à trouver ce psychopathe, elle mourra. Et si elle les aide aussi. Mais l’Executrice n’est pas du genre à se laisser tuer…

Anita est un personnage que j’aime bien. Même si elle sais qu’elle peut tuer à tour de bras, elle garde cependant la tête froide et retient que elle aussi, elle peut mourir à tout moment. Son très fort caractère lui a valu des ennuis, mais je trouve que sans, elle perdrait tout son charme. Elle reste très humaine, et ressent ce que n’importe qui ressentirait face à un troupeau de vampire : la peur. C’est donc sans étonnement que l’on verra notre héroïne à travers certaines émotions fortes.

Cependant, le tome reste très gore. L’auteure n’hésite pas à nous décrire le détail d’une gorge arrachée, ou d’un cadavre frais. J’ai trouvé que même si c’était bien écrit et parfaitement fluide, Laurell a cherché par moment à placer de la violence là où il n’y aurais pas lieu d’être, pour remplir quelques pages de plus. Je lirais tout de même la suite, qui me semble très prometteuse !

[Chronique] Vampire Kisses, Volume 2 – Ellen Schreiber & Rem

[Chronique] Vampire Kisses, Volume 2 – Ellen Schreiber & Rem

vampire kisses 2


Qui a dit que sortir avec un vampire était facile ? L’histoire d’amour nocturne de Raven avec son amoureux immortel est à l’origine risquée, mais elle l’est encore plus avec l’incontrôlable cousin d’Alexander en ville. Claude et sa bande sont à la recherche des flacons de sang qui pourront les transformer en purs vampires. Avec une vieille querelle familiale qui plane sur leur quête, ils vont devoir tout tenter pour mettre la main sur ces fioles. Raven et Alexander doivent rapidement monter un plan pour voire échouer leur projet, mais Raven se rend-t-elle compte du danger qu’elle encourt ? Et du dilemme dans lequel elle se retrouve plongée : devenir un vampire ou rester humaine ?

 

Mon avis

Souvenez-vous, que pour le premier tome, je trouvais qu’au premier abord, le manga pouvait sonner creux. En effet, les deux mangas sont l’adaptation d’une saga de romans qui sont actuellement au 9è tome. Et pourtant, sur ce deuxième tome, je trouve que l’histoire est plus complète, plus constructive, même si il subsiste encore quelques fautes de syntaxe.

On retrouve donc Raven et son vampire, Alexander, toujours en prise avec le cousin de ce dernier, Claude, et sa bande. Ils vont tout faire pour récupérer les fameux flacons de sang, et ne se laisseront pas duper. Claude passe les ¾ de son temps à menacer Raven de tuer son entourage, si bien que par moment je me suis demandée si il avait d’autres arguments que la mort et la violence. Ah, oui, j’oubliais, son autre argument c’est de pouvoir transformer la copine d’Alexander en vampirounet pour qu’elle puisse vivre éternellement au côté de son homme. Déjà que je trouvais que pour le 1er tome le speech n’était pas très original, là on tape dans le bon cliché de base dans toute histoire de vampire un tant sois peu ringarde. Rajoutez par dessus deux/trois petits clichés sur les fringues gothiques, et ça finira de vous achever.

Même si l’histoire devient trop plate, et que je pense qu’il manque trop de choses vis à vis du roman et qu’on le sent énormément par moments, les graphismes relèvent encore une fois le niveau ! Les tenues sont magnifiques, et les expressions des personnages sont très bien faites, le travail de Rem mérite d’être applaudit ! Mais à côté, celui de Ellen aurait du se cantonner aux romans, et y rester…

Bref, heureusement que c’est le deuxième et dernier tome ! Parce que Soleil n’a pas traduit la suite, et a retiré cette saga de la vente. On peut donc se la procurer uniquement d’occasion aujourd’hui.

[Chronique] Fascination – Stephenie Meyer

[Chronique] Fascination – Stephenie Meyer

Fascination


Pour laisser à sa mère la liberté d’accompagner son compagnon dans ses déplacements, Bella décide de quitter Phoenix et s’installe chez son père, chef de la police de Forks, petite bourgade de l’état de Washington. Au lycée, ses regards se portent sur Edward Cullen dont la beauté et le comportement la terrorisent et la fascinent. La passion qui naît entre eux ne peut que l’exposer à de nombreux dangers car Edward n’est pas un humain et elle le sait.

Mon avis

J’avais lu ce tome la première fois il y a 5 ans, et pour moi, à l’époque, c’était un très bon livre, avec une très bonne histoire et de l’action ! Que l’on peut être naïf à 15 ans… Le relire aujourd’hui m’a fait changer de point de vue sur la saga. Comme quoi relire sa biblio, ça a du bon ^^

Oubliez les films si vous n’avez pas lu ne serait-ce que le premier tome ! Dans la série  »adaptation mauvaise », il remporte haut la main ! Twilight, c’est l’histoire de Bella, une adolescente de 16 ans, un peu surdouée et irrévocablement maladroite, qui s’installe avec son père à Forks, la ville la plus humide des États-Unis. Sa route croisera Edward, vampire végétarien de son état, qui tente de lui faire comprendre qu’il reste un être dangereux, même si Bella ne semble pas être dotée d’instinct de survie. Jusqu’au jour où trois vampires tomberont sur elle, et que l’un d’eux voudra en finir avec…

Si vous cherchez de l’action dans Fascination, reposez ce livre tout de suite. C’est avant tout de la romance, et donc en dehors des trois derniers chapitres, vous risquez d’être déçus. Le reste de l’histoire se compose de l’arrivée de Bella, son arrivée au lycée, sa découverte des environs et des Cullen, sa drague minable mais qui fonctionne avec Jacob Black pour en apprendre plus sur la famille de vampires du coin. S’ensuit le jeu du chat et de la souris entre Bella et Edward, jusqu’à ce que ce dernier accepte de sortir avec elle. Bref, que de la romance.

Bella n’est pas un des personnages que j’apprécie. Avec son instinct de survie quasiment nul, et le fait qu’elle prenne trop souvent ses parents et son entourage -en dehors des vampires- de haut, comme si elle valait mieux qu’eux ne m’a pas du tout enchantée. Et Edward, vampire-guimauve au premier abord, qui se soucie trop de Bella… Cependant, il a plusieurs côtés sombre qui rattrapent le tout. Je pense avoir réussi à mieux le supporter grâce aux 12 premiers chapitres de Midnight Sun, Twilight vu par Edward, d’où l’on comprend mieux ses motivations vis-à vis de Bella, et surtout son côté  »torturé ».

Fascination, à lire au moins une fois, à condition que l’on n’y cherche pas trop d’action, et que les histoires basées sur la romance vous plaisent un minimum 😉

[Chronique] Vampire Knight, Volume 1 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 1 – Matsuri Hino

Vampire knight 1


A l’Académie Cross, internat réputé, la Night Class n’est composée que de beaux et brillants élèves. Mais derrière leur apparence de lycéens ordinaires, se cachent en réalité… des vampires!! Yûki et Zero sont tous deux des Gardiens, chargés de protéger ce secret. Yûki, convaincue d’une coexistance pacifique possible entre humains et vampires, prend son rôle très au sérieux… Alors que Zero nourrit une haine féroce contre ceux qu’il voit comme des monstres.

Mon avis

Yûki et Zéro sont gardiens à l’Académie Cross. En plus d’y être élèves et les enfants adoptifs du Directeur, ils doivent veiller à ce que les élèves de la classe de jour (Day Class) rencontrent le moins possible la classe de nuit (Night Class), car ces derniers ne sont autre que des vampires attirés par la moindre goûte de sang. Les élèves de la Day Class ignorent qu’ils partagent leur Académie avec des suceurs de sang, et la plupart d’entre eux sont déjà sous le charme de ces créatures, décrites comme belles, intelligentes, dotées de pouvoirs surhumains…

Vampire Knight est pour ainsi dire, le premier manga que j’ai découvert. C’est ce tome précis qui m’a donné envie d’en lire plus que de raison. Ah, 2007, tu fus vraiment une belle année ! J’ai donc commencé ma plongée avec ce shojo, aux graphismes bien particuliers.
Le thème du vampire + school life, c’est du vu et revu en 2015, c’en est même barbant. Mais à l’époque, ce n’était pas trop le cas, on avait pas encore découvert les ravages de Twilight et c’était très bien. On pouvait donc découvrir un manga aux évènements dramatiques, mais dont la mangaka, Matsuri Hino, a parsemé de touches d’humour. C’était le premier manga sérieux pour cette dame habituée aux comédies, on ne se détache pas facilement d’un genre !

Ce premier tome pose les bases, un triangle amoureux, et nous présente les quatre personnages que nous rencontrerons bien souvent. Nous avons donc ici Yûki, la première fille adoptive de Kurosu. Jeune fille candide avec un air innocent, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour tout le monde – sauf pour elle – et se retrouve toujours dans les situations les plus compliquées. Gardienne de l’Académie, elle est accompagnée pour ça de Zéro, le fils adoptif. Il donne l’impression de s’ennuyer constamment. Du duo de gardiens, c’est celui qui a clairement plus la tête sur les épaules. Leur « Père » , Kurosu, est le directeur de l’Académie. Il a recueilli ses deux gardiens quand ils ont perdu leurs parents, à plusieurs années d’intervalles. Il est très clairement très, très loufoque. Et celui qui est le plus mystérieux n’est autre que Kaname, un vampire. Ayant sauvé Yûki il y a plusieurs années, on retiendra qu’il pense qu’à elle et frappe souvent les vampires qui lui sont inférieurs. (Spoiler : il devient plus intéressant dans les autres tomes).

Côté graphismes, ce que l’on notera tout d’abord, ce sont les yeux, qui sont énormes. C’est clairement ce qui marque le plus quand on commence Vampire Knight, mais qui peut aussi dérouter. Le tracé est fin, et les visages des personnages sont tous anguleux. Les hommes sont tous efféminés au niveau du visage, quand j’ai commencé ce manga en 2007, j’ai eu du mal à accepter que Kurosu était un homme. Pour moi, il est resté pendant de longues années une femme (oui, oui). Côté vampire, ce qui les distingue, c’est le costume blanc, les dents, les airs supérieurs, et surtout il y a clairement dans ce premier tome beaucoup plus d’hommes chez eux. Dans la Day Class, on rencontre que des jeunes filles (en dehors de Zéro), qui sont toutes (sauf une) sous le charme des vampires. C’est un côté assez réducteur, mais je me souvient que par la suite on rencontre enfin les jeunes hommes de la classe de jour. Les expressions sont parfois exagérées, on ressent bien que Matsuri Hino a du mal à quitter la comédie, mais dans la plupart des cas, elles sont plutôt bien rendues. Côté décors, ils sont sombres, lugubres, le sang coule dès le premier tome, indiquant que la suite ne sera pas forcément un school life normal…

En bref, le thème pourrait clairement rebuter aujourd’hui, on a trop mangé de vampires lycéens ces dernières années, mais étant donné que l’on n’y restera pas pendant toute la série, ça se laisse tenter !

[Chronique] Vampire Kisses, Volume 1 – Ellen Schreiber & Rem

[Chronique] Vampire Kisses, Volume 1 – Ellen Schreiber & Rem

Vampire kisses 1


Un autre grain de sable dans leur amour nocturne était la dernière chose dont Raven, une jeune gothique lolita et Alexander, son petit ami vampire, avaient besoin. Ils ne tardent cependant pas à découvrir quatre cercueils vides fraîchement déterrés. Quand une bande de vampires sordides hante le seul cimetière de Dullsville, Alexander ne s’attend pas à découvrir que le chef de cette horde misérable n’est autre que son suceur de sang de cousin. Claude Sterlinq. Quel choc ! Raven va les surprendre dans le dernier lieu où elle pouvait imaginer les trouver, en pleine lumière du jour ! Que sont venus faire Claude et ces intrus à Dullsville ?

Mon avis

Vampire Kisses est l’adaptation manga du roman du même nom. Alors évidemment, en deux mangas, on ne peux pas caser toute la magie des 3-4 premiers romans de la saga, et c’est pour ça qu’au premier abord, ce premier tome pourra sonner creux. Pour ma part, je n’ai pas encore lu le roman, pour la simple raison qu’en postface, on peut lire que le roman n’est pas sorti en France. Enfin, ça date, et depuis trois des neufs romans sont traduis dans notre langue.

On suit Raven, jeune gothique -la seule de Dullsville-, qui a pour petit ami, Alexander, un vampire. Leur rendez-vous nocturne au cimetière sera interrompu par la découverte de quatre cercueils, et de tombes fraîchement creusées. L’on apprendra que le cousin d’Alexander, Claude, a débarqué en ville avec un seul et unique objectif : trouver les flacons de sang de sa grand-mère pour devenir un vampire à part entière. Un speech pas très original, je vous l’avoue.

Ce qui m’avait poussée à acheter ce manga à l’époque, c’est son style graphique. Il suffit de voir la couverture, et de le feuilleter pour voir le style gothique de Raven, que j’aime beaucoup. Ses tenues sont très jolies, et c’est à peu près tout ce que j’ai retenu des dessins de Rem. Juste les tenues des vampires, et de notre héroïne ont suffit à me mettre l’eau à la bouche.

L’histoire, quant à elle, souffre d’un effet  »je viens d’un roman, et comme je ne peux pas me permettre de tout caser dans 192 pages, je passe juste sur les moments importants, et au diable le reste ». On a l’impression de passer à côté de quelque chose, un petit plus que l’on doit sûrement retrouver dans les romans, qui n’aurait pas été de refus dans cette adaptation. Il y a même des fautes d’orthographe sur les mots les plus courants. Comme ce n’est qu’une adaptation en deux tomes, je lirais quand même la suite, pour connaître le dénouement final. (Puisque la suite n’a jamais été traduite en France).

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

Vampire Host


Le Kranken Haus est un club où travaillent les plus beaux éphèbes de la ville. Terriblement populaire, la réputation de ses membres n’est plus à faire. Pourtant, en y regardant de plus près, quelque chose cloche… Il y a fort à parier que ces gens soient des vampires !! C’est du moins ce que pense Rion, une jeune fille qui enquête sur la disparition de sa meilleure amie.

Mon avis

Une pièce baignée dans la pénombre, les murs couverts de croix… Une atmosphère langoureuse et des mots suaves… Je sais qu’il y a une réalité dans ce songe, au Krankenhaus, où m’attendent les habitants de la nuit…

Rion Kano, une jeune lycéenne excentrique dans une école pour filles de bonne famille, apprend que sa seule amie a disparu. Sa seule et unique preuve ? La carte de Suo, un hôte d’un host club nommé Krankenhaus (littéralement en allemand : la maison des malades, que l’on pourrait traduire par  »hôpital »). Évidemment, ses soupçons se portent sur ce jeune homme, qui n’est rien d’autre qu’un vampire.

Encore une fois, Kaori Yuki nous montre son travail d’investigation avant l’écriture du manga, ce qui fait toujours plaisir à voir. Malheureusement (je ne m’attendais pas à sortir ce mot en faisant une chronique d’un des mangas de Kaori), cette édition est un one-shot non fini. Ça laisse un arrière goût désagréable, surtout quand l’on apprend que la fin se trouve dans la version deluxe sortie quelques années plus tard (si quelqu’un arrive à me trouver un scan du dernier chapitre, je l’embrasse ! Ou un câlin. Ou ma reconnaissance éternelle *-*  ).

L’histoire n’a pas le côté trash des autres mangas de l’auteure, il est gore et nous laisse entrevoir une relation homosexuelle assez bizarre (enfin, je dirais normale vu l’univers de Kaori), mais je le trouve quand même assez soft suivant l’univers auquel nous avions été habitués. C’est dommage. Il manque ce petit quelque chose de sombre et dérangeant comparé à ses autres œuvres. Il se laisse lire, mais ce n’est pas un des mangas que je conseillerais à quelqu’un qui veut découvrir le petit monde de Kaori Yuki.