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Tag: romance

[Chronique] La tue-mouche – Jean-Hugues Malineau

[Chronique] La tue-mouche – Jean-Hugues Malineau

la tue-mouche

  • Éditeur : Gulf Stream (2016)
  • Pages : 105
  • Genre : Romance, jeunesse
  • Plus édité

-Si tu Veux, appelle-moi chanterelle…
– Pourquoi pas ! et pourquoi pas clavaire, coprin, arnica… ou gentiane, nigritelle ou furet ? La tue-Mouche s’est mise à rire et son rire a le bruit de l’eau sur les pierres … je l’aime comme ce soleil rouge, comme les marmottes, comme la gentiane printanière… comme le lait des chèvres. J’aime ta joue que je sens sourire quand je te dis que je t’aime, j’aime ton corps, ton ventre, j’aime toute la Tue-Mouche…

[…extrait …]

La Tue-Mouche, c’est le nom d’un séduisant champignon vénéneux et le surnom insolite donné à l’adolescente farouche dont s’éprend le héros de ce livre. Un roman où s’expriment pudeur, sensualité, émotion de la découverte de l’amour, un été, au cour d’une montagne sauvage, vibrante de vie.

 

Mon avis

La Tue-Mouche, c’est le nom d’un champignon, mais aussi le surnom d’une adolescente dont le héros de ce roman tombe éperdument amoureux dès le premier regard. Nous suivons leur histoire d’amour, jusqu’au moment où la Tue-Mouche doit repartir, pour peut-être ne jamais revenir.

Tout d’abord, l’objet livre est assez joli, ce qui mérite d’être souligné. Pour cette collection « Les romans bleus », les éditions Gulf Stream ont vu les choses d’un côté… bleu. Les pages sont bleu clair, avec une écriture bleu marine. L’histoire est encadrée par des crayonnés de la couverture, qui sont magnifiques.

Quant à l’histoire, elle est très poétisée, avec un vocabulaire riche et avec une plume fluide. Les personnages n’ont pas de nom, juste des surnoms (Le vieux, La tue-mouche…), et sont toujours cités comme tels, à l’instar des animaux et autres plantes qui gardent leurs noms.

Bien que ce soient les premiers émois d’un jeune adolescent qui sont relatés ici, l’histoire ne m’a pas plus touchée que ça. Certes, c’est une belle histoire d’amour, mais au delà de ça, ce n’est pas un livre qui me marque particulièrement. Peut-être l’histoire aurait eu plus d’impact si je l’aurais lue plus jeune?

Mais au final, La tue-mouche reste un beau livre, que je conseillerais pour un(e) adolescent(e). Le livre n’est plus édité actuellement.

[Chronique] GMO Project Next-Gen, tome 1 : Outbreak – Rohan Lockhart

[Chronique] GMO Project Next-Gen, tome 1 : Outbreak – Rohan Lockhart

GMO project next-gen 1


Le projet GMO, découvert il y a maintenant vingt ans, a permis l’émergence de nouveaux mutants, entraînant avec elle la création de l’ORSM (Organisme de Régulation et de Surveillance des Mutants).
Ash Blossom et Sanka Lawford, deux étudiants porteurs du gène et Guardians auprès de l’ORSM, patrouillent le soir après les cours pour faire la chasse aux criminels. Insouciants, ils n’espèrent qu’une chose : mettre un jour la main sur un Outlaw et toucher le pactole. Mais le monde est à l’aube d’une confrontation entre mutants et anti-mutants, et personne ne sait qui frappera en premier…
Embarqués malgré eux dans des histoires qui les dépassent, Ash et Sanka verront leurs convictions voler en éclat.

Mon avis

Vingt ans après la découverte du projet GMO, nous suivons Ash et Sanka que nous avions aperçus dans Legacy, le recueil de nouvelles qui clôture le premier arc de la saga. Avec la next-gen, c’est tout un nouvel univers qui s’offre à nous…

Ce premier tome de la next-gen peut se lire indépendamment de Genesis, l’auteure y faisant très peu référence au cours de son histoire. Vous pouvez donc commencer aisément par ce tome sans se retrouver perdu au milieu de tous ces nouveaux personnages !

Nous nous concentrons principalement sur deux personnages : Ash et Sanka, respectivement les enfants de RubyxRichter et CodyxGlen, deux jeunes hommes au caractère diamétralement opposés mais néanmoins meilleurs amis. Tous deux apprentis Guardian pour l’ORSM, c’est l’une de leur patrouille qui va changer le cours de leur vie. Entre xénophobie, amour et politique, les deux amis vont devoir surmonter bien des épreuves…

Tout ne se passe pas comme prévu et on va de surprise en surprise, que ce soit concernant la première génération des GMO ou leur descendance, personne n’est épargné. Pour qui suit la saga depuis le début, certaines révélations sont assez déconcertantes, sans vouloir spoiler.

Pour avoir lu Legacy juste avant celui-ci, j’ai pu me rendre compte des différences entre Genesis et la Next-gen. Tout d’abord, l’histoire prend énormément en maturité, et ça se ressent sur les personnages et les sujets traités. De plus, ce tome est beaucoup plus fluide que les précédents. L’auteure a fait évoluer sa saga dans le bon sens, la rendant encore plus agréable à lire.

La fin est sacrément frustrante, s’arrêter sur une révélation pareil c’est sadique ! Vivement que le deuxième tome sorte ! 😀

Merci à l’auteure et aux éditions MxM Bookmarks pour cette lecture !

[Chronique] Éclat nocturne – Tasha Lann

[Chronique] Éclat nocturne – Tasha Lann

eclat nocturne


Pour Kate, tout à changé cette nuit-là.
Cette nuit où sa liberté lui a été arrachée.
Cette nuit où sa vie lui a été volée.

Loin de ses proches, Kate se retrouve prisonnière d’un univers aussi fascinant qu’effrayant, aux côtés de son bourreau, le beau et troublant Matt… Face à ses ennemis et ses sentiments naissants, Kate se bat pour préserver son identité. Mais sait-elle seulement qui elle est ?

Mon avis

Deuxième livre de Tasha Lann édité aux éditions Calepin, c’est avec joie que j’ai entamé cette lecture ! Pour vous dire, rien qu’au nom de l’auteure, j’ai pré-commandé la version papier les yeux fermés !

Éclat Nocturne raconte l’histoire de Kate, une jeune femme qui est retenue dans une demeure contre son gré, car elle aurait un don légendaire, qui attise la convoitise des dirigeants de la demeure… Qu’en est-il, qui est-elle, et qui sont-ils?

Je vous avoue que je suis tout de même restée sur mes gardes, j’avais trop peur que cette histoire ressemble de trop à celle d’A.B.I.E. Mais heureusement, après quelques heures de lectures, mes doutes se sont envolés ! Par contre, impossible de refermer le livre tant l’action s’enchaîne, et l’auteure ne nous laisse aucun répit !

J’ai tout particulièrement adoré Kate. Un personnage principal qui n’accepte pas la situation, ça fait beaucoup de bien. D’habitude le perso principal rechigne, mais en deux minutes accepte sciemment son pouvoir surnaturel/de se faire enlever/bouffer par un vampire (rayez la/les mention(s) inutile(s) ), et au bon d’un moment ça devient lassant que tous finissent par attraper un syndrome de Stockholm. Là, on a une Kate combative et qui ne se laisse pas faire, quitte à s’attirer de gros ennuis. Avouez que ça fait tout de suite plus naturel !

Comme je le disais plus haut, l’action s’enchaîne et l’auteur ne nous laisse aucun répit. Que ce soit une bataille, une grosse révélation ou un retournement de situation, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer une seule fois pendant ma lecture.

Encore une fois, la plume de Tasha Lann m’enchante : c’est fluide, et ça se laisse lire tout seul ! Que demander de plus?

En bref, aucune fausse note, une très bonne lecture et un bon moment de passé avec Kate. Tasha Lann est une auteure que je recommande vivement !

Merci aux éditions Calepin pour cette formidable lecture !

[Chronique] Fangirl – Rainbow Rowell

[Chronique] Fangirl – Rainbow Rowell

fangirl

  • Éditeur : Milady (2014)
  • Pages : 505
  • Genre : Young Adult
  • Prix : 17.70€
  • Acheter Fangirl

Cath est fan de Simon Snow.
Okay, le monde entier est fan de Simon Snow…

Mais pour Cath, être une fan résume sa vie – et elle est plutôt douée pour ça. Wren, sa soeur jumelle, et elle se complaisaient dans la découverte de la saga Simon Snow quand elles étaient jeunes. Quelque part, c’est ce qui les a aidé à surmonter la fuite de leur mère.
Lire. Relire. Traîner sur les forums sur Simon Snow, écrire des fanfictions dans l’univers de Simon Snow, se déguiser en personnages pour les avant-premières de films.
La soeur de Cath s’est peu à peu éloignée du fandom, mais Cath ne peut pas s’en passer. Elle n’en éprouve pas l’envie.

Maintenant qu’elles sont à l’université, Wren a annoncé à Cath qu’elle ne voulait pas qu’elles partagent une chambre. Cath est seule, complètement en dehors de sa bulle de confort. Elle partage son quotidien entre une colocataire hargneuse qui sort malgré tout avec un mec charmant et toujours collé à ses bottes, son professeur d’écriture inventée qui pense que les fanfictions annoncent la fin du monde civilisé, et un camarade de classe au physique alléchant qui a la passion des mots…
Mais elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter à propos de son père, aimant et fragile, qui n’a jamais vraiment été seul.

Pour Cath, la question est : va-t-elle réussir à s’habituer à cette nouvelle vie ?
Peut-elle le faire sans que Wren lui tienne la main ? Est-elle prête à vivre sa propre vie ? Ecrire ses propres histoires ?
Et veut-elle vraiment grandir si c’est synonyme d’abandonner Simon Snow ?

 

Mon avis

Fangirl est une petite pépite. Vous savez, le genre de pépite qui vous fait sortir de votre zone de confort, qui vous fait lire du Young Adult alors que vous n’êtes pas une aficionados du genre. Qui vous fait aimer un livre que vous avez emprunté « juste pour voir », parce que le résumé a quelque chose d’attirant, qu’il vous parle. Et bien voilà, Fangirl c’est un peu tout ça pour moi.

Je vous avoue que j’avais très peur quand même de me lancer dans cette lecture. Bien au delà de sortir de ma zone de confort, j’ai beaucoup trop entendu parler de Rainbow Rowell sur la blogo cette année, et j’avais peur d’être déçue tout simplement. Mais finalement, c’est très bien passé!

Parce que Fangirl, c’est vraiment que de la romance. Il ne faut pas chercher au dessus, plus loin ou autre : c’est de l’amour. C’est Cath qui se retrouve pour la première fois de sa vie sans sa sœur jumelle et qui découvre qu’autour d’elle, il existe des gens, et que ces gens peuvent être vos amis, et plus si affinité.

Je me suis beaucoup identifiée à Cath, une fille un peu misanthrope sur les bords, qui ne fait confiance à personne, qui à plein d’amis sur internet (♥), et qui écrit des fanfictions (j’en écrivais, maintenant je ne tiens plus que ce blog). J’ai beaucoup apprécié ce personnage, qui sait se remettre en cause et a des réactions drôle par moment.

Le tout est très bien écrit, c’est fluide, il y a des péripéties là où il faut pour tenir le lecteur en haleine, juste assez pour donner envie d’y revenir le plus rapidement possible. Il y a pas mal de références tout au long du livre, à Harry Potter, Twilight, le Hobbit, le SdA, Battlestar Galactica… et j’en passe, j’en ai très certainement ratés, mais je pense en avoir saisit la plupart.

En bref, c’est un coup de cœur et je remercie ma binômette Cece de me l’avoir choisi pour notre Choose me a Book 🙂

[Chronique] La prophétie de Glendower, tome 1 – Maggie Stiefvater

[Chronique] La prophétie de Glendower, tome 1 – Maggie Stiefvater

la prophétie de glendower 1


Depuis l’enfance, Blue entend dire qu’elle tuera la mort de l’homme de sa vie… d’un simple baiser. Elle a donc résolu de ne jamais tomber amoureuse, ainsi le problème est réglé, la prophétie annulée. Pourtant, quand elle se voit entraînée dans le groupe des Corbeaux, elle se met à douter. Car, à la tête de cette bande de riches étudiants, se trouve Gansey. Or récemment l’esprit de Gansey est apparu à Blue. Depuis, elle ne cesse de se remémorer la prophétie : « Il n’y a que deux raisons pour lesquelles un esprit peut apparaître à un non-voyant à la veille de la Saint-Marc, Blue. Tu dois être soit l’amour de sa vie, soit la cause de sa mort. »

Mon avis

Le résumé m’avait l’air intéressant, et c’est ce qui m’avait attirée au premier abord, car on ne peut pas dire que la couverture est particulièrement belle. Quelconque et banale, si je n’avais pas pris la peine de retourner ce livre, j’aurais passé mon chemin et jeté mon dévolu sur un autre livre. Mais voilà, j’ai abandonné ce livre…

Je n’aime pas abandonner un livre, mais pour le coup je ne pouvais pas continuer. J’ai tenu une bonne centaine de page avant de jeter l’éponge, car il n’y a aucune action, c’est plat. L’auteur passe tellement de temps à mettre en place la psychologie de chaque personnages, chaque tenues, chaque lieux et tout son univers autour de Glendower et la prophétie. Long, ennuyeux, rébarbatif, une lectrice à tenu jusqu’au bout et s’est ennuyée jusqu’à la page 300. Bref, il restait 152 pages pour commencer à s’intéresser à l’histoire… C’est très peu!

En bref, je ne recommanderais pas ce livre, dont j’en sort déçue.

[Chronique] Ce qui nous lie – Samantha Bailly

[Chronique] Ce qui nous lie – Samantha Bailly

ce qui nous lie


Alice a un don. Les liens entre les individus lui apparaissent sous forme de fils lumineux. Un phénomène inexplicable qu’elle a appris à dissimuler… et à utiliser pour démasquer les hommes infidèles et venger les femmes trompées. Mais au fond, Alice aspire à retrouver une vie «normale», celle du bureau, des collègues et des relations simples. Son nouveau job dans un cabinet de recrutement semble lui offrir tout cela, et plus encore.
Parmi les personnalités variées qui cohabitent dans l’open space, elle rencontre Raphaël, chasseur de têtes et de cœurs, un homme inaccessible qui ne la laisse pas indifférente. Le seul dont Alice n’arrive pas à percevoir les liens.

 

Mon avis

Quand j’ai annoncé cette lecture il y a deux semaines, la majorité des commentaires étaient les même, plus ou moins négatifs. Sachez que ça m’a juste donné envie de le lire au plus vite, pour voir ce qu’il en est. C’est avec tout de même une pointe d’appréhension que j’ai ouvert ce livre, et que je me suis lancée dans l’histoire d’Alice…

Depuis la mort de sa grand-mère, Alice voit des fils blancs qui relient les personnes entre elles. Plus le fil est gros, puis la relation entre les deux personnes est forte. Le jour où elle rentre à Linker, une entreprise de chasseurs de têtes, elle rencontre son supérieur, Raphaël. Mais voilà le problème : elle ne voit aucun fil qui part de lui, et tous les fils qui essayent de rentrer en contact avec lui ne vont jamais jusqu’à destination. Pourquoi?

Il faut voir bien au delà de la romance, qui est le point de départ de toute une histoire, mais qui n’est pas omniprésente non plus. Je me suis surtout concentrée sur les liens que les gens ont entre eux, sur comment ils vivent leur relations. Mais encore au delà de ça, suivre la reconstruction d’Alice, une jeune femme détruite par de multiples relations chaotique et qui pour se protéger, s’est fait une carapace avec un esprit de vengeance qui n’accepte pas le mensonge. La voir évoluer, se reconstruire au beau milieu de sa nouvelle vie est une part de l’histoire que j’ai adoré suivre.

Ces autres me font peur. Les déchirements m’ont trop amochée. J’étais si insouciante pourtant, si naïve. J’ai cru tant de paroles empoisonnées, creuses, parce que je voulais qu’elles soient la vérité. Et maintenant, voilà ce que je suis devenue. Une sauvage. La femme émerveillée, si simple et liante, a érigé une cuirasse.

Le livre est découpé en plusieurs chapitres, eux-mêmes découpés en sous-chapitres qui évoquent le présent, mais aussi le passé et le futur. Grâce aux dates, nous arrivons à suivre l’histoire tout de même, il n’y a rien de fouillis, le tout est extrêmement bien organisé. Rajoutons à cela l’écriture fluide l’auteure, qui a encore su me séduire avec ce roman magnifique et bouleversant.

En bref, j’ai totalement adoré et je le recommande fortement! Merci à Babelio et à Milady pour ce partenariat!

[Chronique] Le sens de la vie – Sylvain Lamur

[Chronique] Le sens de la vie – Sylvain Lamur

le sens de la vie


Quand la rumeur de cette exposition extraordinaire arrive aux oreilles de Inigo et de son amant, ils ne peuvent résister à la tentation d’aller y jeter un coup d’oeil par eux-mêmes.
Il faut dire que l’annonce est sensationnelle : l’artiste De Bruyne aurait confectionné une sculpture qui vous dévoile le sens de la vie. Rien de moins.
Les voilà partis sans attendre vers l’étrange et légendaire ville de Tihème où l’œuvre transcendantale est exposée.

Un Court Lettrage qui vous plongera dans un monde à part, à la frontière du Western et du Steampunk.

Mon avis

Il y a des livres, leur résumé vous tente. Voilà un peu ce qui s’est passé quand j’ai vu Le sens de la vie : du western mélangé à du steampunk, j’imaginais que ce serait sur fond de philosophie sur le thème du sens de la vie. En effet, une sculpture qui permettrait d’enfin comprendre, ça promet ! Oui mais voilà, on promet, on s’attend à quelque chose, et puis on l’a pas. Et on déchante…

Le côté western? Je l’ai cherché, à vrai dire. Et je ne l’ai pas trouvé, étant donné qu’aucune indication permettait de comprendre que nos personnages principaux étaient en plein dedans. Cependant, le côté steampunk est bien présent, et nous offre une agréable traversée dans cet univers, la plume de Sylvain Lamur nous transportant très facilement avec une fluidité très agréable.

Si je n’étais pas satisfaite par ce côté western absent, je m’attendais à l’être avec une vision du sens de la vie par l’auteur, au travers de ses personnages. Mais non. A la place, nous avons un personnage féminin répondant au nom de Lili, qui se retrouve recherchée par les femmes bafouées de Tihème pour avoir couché avec leurs maris, qui rejoint le couple gay. Couple gay qui se fait agresser par un groupuscule homophobe de la ville, ce qui prend beaucoup de place dans l’histoire. Et le sens de la vie, dans tout ça ? On voit la question nous passer sous le nez, pour laisser place à une nouvelle placée sous le signe de l’homoromance. Même si ce genre de lecture ne me gêne pas, j’en ai toute une pile à lire de dédiée si l’envie me prend d’en lire. Sauf que là, non, ce n’est pas vraiment ça que je voulais.

L’on me donnerait le pouvoir de réécrire cette nouvelle, j’enlèverais le personnage de Lili et son histoire, qui ne fait qu’appesantir cette nouvelle, et nous éloigne de notre but principal. Sans ce personnage, on aurait très certainement nos réponses. Car Lili n’apporte pas que ce problème, mais aussi celui de fournir une fin totalement brutale et qui frustre le lecteur. Quid de Inigo? Quid de la sculpture et son sculpteur? Tant de questions sans réponses…

Mais sans ça, à la fin, peut-être que l’auteur ne savait pas comment conclure son histoire, mais il couche sur le papier ses idées, sans trop chercher si elles s’imbriquent bien ou pas, pour justifier le fait que nous n’aurons plus un mot sur le sens de la vie, et le tout donne l’impression de brouillon inachevé.

J’en ressort déçue. Je voulais faire l’expérience d’une lecture western mélangée au steampunk, découvrir une vision du sens de la vie, on me la met sous le nez et on me la promet, pour au final me dire « Et bah non, et puis c’est pas grave »… En bref, je ne suis pas satisfaite de cette nouvelle.

Néanmoins, merci aux éditions House Made of Dawn et Au coeur de l’imaginarium pour ce partenariat

[Chronique] Poison – Sarah Pinborough

[Chronique] Poison – Sarah Pinborough

poison

  • Éditeur : Milady (2014)
  • Pages : 240
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 12.90€
  • Acheter Poison

Blanche-Neige, le conte de fées revisité : cruel, savoureux et tout en séduction.
Rappelez-vous l’innocente et belle princesse, la méchante reine impardonnable, le valeureux prince, la pomme empoisonnée et le baiser d’amour sincère…
… et à présent ouvrez ce livre et plongez dans la véritable histoire de Blanche-Neige, telle qu’elle n’a jamais été révélée …

Mon avis

Quand j’ai vu les couvertures VO en hardcover de Poison, je me suis dit « HIIIIII, il me le faut ohmondieuohmondieu c’est trop beau *.* « . Et quand j’ai vu la version de Milady…. Bah direction la Fnac! Et donc me revoilà avec une réécriture de conte, celui de Blanche-Neige…

Oubliez ce que vous aviez déjà lu/vu de la version édulcorée de Disney (il faudrait que je me fasse les véritables contes), et retrouvez Blanche-Neige, douce princesse hyper naïve dans un royaume tenu par sa belle-mère, tandis que son père est parti en guerre contre le royaume d’à côté. Entre meurtre, sexe, détails un tantinet gore, ce livre n’est pas à mettre entre les mains de tout le monde.

On retrouve également Aladdin, dans le rôle du méchant, cruel et un peu meurtrier sur les bords, ainsi que Lilith en temps que belle maman, La sorcière de Hansel et Gretel en arrière-grand-mère de Lilith… Bref beaucoup de mélanges de contes, mais qui colle bien, et c’est là tout le principal.

Cependant, en vérité il n’y a rien de bien transcendant. C’est bien écrit, c’est fluide, agréable à lire, mais voilà, c’est tout. Grosso modo, vous prenez trois contes et une légende démoniaque, vous rajoutez des meurtres, du sexe, des sentiments, du coeurcoeurlove, vous mélangez le tout et vous avez Poison. Ce n’est pas LA lecture du siècle, ce n’est pas du tout innovant! Sarah Pinborough joue la carte de la sécurité en restant dans les sentiers battus et ne s’en écarte pas. Si vous voulez de la nouveauté, un truc qui révolutionne le genre, ce n’est pas ici que vous serez satisfait.

Et pourtant, le tout se laisse lire, du moment qu’on apprécie le premier tome, on se laisserait bien tenter (comme moi, quoi, mon portefeuille va finir par fuguer). Mais si vous avez d’autre priorités livresque, concentrez vous sur celles-ci plutôt que sur Poison.

En bref, si je devais lui mettre une note sur 20, je mettrais 13, voir 14, mais pas au delà!

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

te serrer tout contre moi


Le nouveau voisin de table de Yûki est beaucoup trop tactile à son goût ! Il fait des câlins et embrasse tout le monde, sans exception. Yûki, qui compte parmi ses victimes lui aussi, se demande si ces démonstrations d’affection ne sont vraiment que de l’amitié. Mais ne serait-ce pas plutôt Yûki qui commence à ressentir des sentiments pour lui ?

Mon avis

Te serrer tout contre moi est un recueil de nouvelles plus ou moins courtes, mettant chacune en scène un couple -ou futur couple dans certains cas-, qui se cherchent jusqu’à avoir ce qu’ils veulent: un « Je t’aime » et du sexe.

Si je m’arrêtais là, on pourrait dire qu’il n’y a rien de transcendant dans ce manga -on pourrait-, mais la plupart de ces nouvelles sont travaillées, offrant un scénario plus ou moins élaboré, mais qui suffisent à satisfaire la serial lectrice que je suis. Chacune de ces nouvelles sont mignonnes, tout en restant dans le genre « vie étudiante ». Et pourtant il y a bien un bémol: c’est beaucoup trop court! J’aurais particulièrement aimé avoir la suite de « Te serrer tout contre moi », « A la conquête du petit ami » et « Sentiments partagés ».

Côté graphismes, c’est très bien dessiné. Là où je regrettais que seul les personnages principaux soient habituellement travaillés, au détriment des personnages secondaire, nous avons ici un travail aboutit. Cependant, même si les personnages ne sont pas les mêmes dans chaque nouvelles, il y a une certaine ressemblance entre eux. Les expressions des personnages sont bien rendues. Le découpage des cases est un peu bordélique dans la première nouvelle, mais Yuuki Fujinari s’améliore au fil des pages.

Côté scènes de sexe, les corps sont très bien représentés, les dessins dégagent énormément de sensualité. Niveau graphique, c’est un véritable régal pour les yeux.

En bref, un one shot dont on regrettera qu’il n’y ai pas de suite! A lire de toute urgence…

[Chronique] Pré-sentiment, tome 1 : Réminiscence – Éloïse Clunet

[Chronique] Pré-sentiment, tome 1 : Réminiscence – Éloïse Clunet

pré-sentiment 1


Cassandre possède des dons lui permettant d’entrevoir l’avenir, qui ont fait d’elle une jeune fille à part. L’arrivée de Lucas, un jeune homme d’abord vu en rêve avec un inconnu devant une colonnade céleste, va bouleverser sa vie. Il entreprend de la séduire et l’aide à développer ses dons, malgré des drames qui s’enchaînent autour d’elle. Elle découvre qu’elle fait partie d’un groupe d’individus doués de pouvoirs psychiques où elle n’a malheureusement pas que des amis. Il y aura Aaron, le protecteur, et une très puissante et énigmatique rivale.

Mon avis

Ce premier tome de Pré-sentiment met en avant Cassandre, une jeune fille qui a toujours eu des intuitions qui se sont révélées être justes. Après avoir rêver de deux inconnus, elle rencontre l’un d’eux, qui devient élève dans la même formation qu’elle. Entre eux deux, se sera le coup de foudre… Mais qui est donc le deuxième homme qu’elle avait vu, et qu’est-ce que c’est que cette espèce de présence terrifiante qu’elle ressent?

Ce premier tome est une agréable surprise, je ne m’attendais pas du tout à ça. Et pourtant, les débuts s’annonçaient mal. Étant le premier livre de l’auteure, il comporte quelques cafouillages, et le style des premiers chapitres est tout sauf fluide. Mais plus on avance dans l’histoire, plus la plume d’Eloïse se fait précise et devient très agréable à lire.

J’étais devenue totalement réfractaire à ce style de livres depuis ma lecture de Secret de Lune, de Angélique Ferreira. En effet, les trop nombreuses scènes de sexe improbables m’avaient plus donner envie de vomir et me rendaient mal à l’aise (un comble pour une lectrice de romans érotiques). Ici, les scènes de sexes sont totalement probables, peu nombreuses et surtout réfléchies par notre personnage principal qui prend la peine de se questionner sur son irrésistible attirance pour Lucas et Aaron et sur la facilité déconcertante qu’elle a à abandonner ses principes pour eux. Sincèrement, chapeau!

L’univers de Cassandre nous est expliqué petit à petit, mais je trouve qu’il nous manque certaines informations de ce côté là, j’ai l’impression d’avoir survolé le moment des révélations où elle apprend qui elle est, et le comment du pourquoi de toutes ses questions. J’espère que l’on reviendra dessus dans le tome 02, histoire d’approfondir un peu tout ça, car il y a forcément une raison derrière (me retenir de spoil, je dois).

J’ai totalement adoré le personnage de Lucas, son petit côté énigmatique et « je suis là surtout quand tu ne t’y attends pas ». Cependant, je ne peux pas en dire plus, sinon ce serait du spoil et gâcherait totalement le plaisir de la découverte à de potentiels lecteurs…

En bref, malgré quelques cafouillages, j’ai adoré découvrir Cassandre, Lucas et Aaron et j’ai hâte de connaître la suite de leurs aventures! En attendant, il me reste plus qu’à me le procuré en version papier! Merci beaucoup à l’auteure, Eloïse Clunet pour ce service de presse 🙂