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[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 1 – Rihito Takarai

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 1 – Rihito Takarai

seule la fleur sait 1


Arikawa fait une rencontre inattendue avec un étudiant, Misaki, en lui donnant un coup de main. Le même jour, en rentrant à la maison, il le rencontre à nouveau par accident en lui rentrant dedans. Il récupère accidentellement le collier de fleur de Misaki qui semble avoir une valeur sentimentale…

Mon avis

Misaki est un étudiant qui donne de son temps au laboratoire de botanique du professeur Tsujimura. Son dernier partenaire de labo l’ayant lâché, Tsujimura lui a trouvé un remplaçant en la personne de Arikawa, que Misaki avait déjà rencontré par accident la veille : ils se sont rentrés dedans malencontreusement. A l’issue de cette première rencontre, le jeune laborantin a perdu son collier et c’est aujourd’hui son nouveau collègue qui est en sa possession. Au fil des jours, les deux étudiants commencent à avoir des sentiments l’un pour l’autre, mais Misaki ne veut pas se laisser aller à cause de quelqu’un…

Encore un manga de Rihito Takarai ! Mais que voulez-vous, c’est tellement génial ce qu’elle fait… Et Seule la fleur sait est comme ses prédécesseurs : tout aussi bon. C’est un shônen-aï un peu du même style que Seven Days, qui se déroule également à la fac. On a encore ici un(e) mystérieux(se) inconnu(e) qui essayer d’empêcher l’un de nos personnages principaux de goûter à l’amour avec un grand A. Sauf qu’ici, tout cela a l’air beaucoup plus profond et d’avoir plus d’impact sur une possible relation future entre Misaki et Arikawa.

Misaki est un personnage mature, terre à terre et qui a l’air de souffrir de sa situation, et à côté nous avons Arikawa, un personnage plus léger, fraichement célibataire et qui tente de comprendre ses nouveaux sentiments, il ajoute une petite touche d’humour attendrissante dans ce début de relation un peu houleux. Et pour finir, nous avons Tsujimura, le prof un peu déjanté qui ne veut que le bonheur de ses élèves, ses apparitions sont généralement pleines de facéties.

Qui dit shônen-aï, dit pas de scènes de sexe. On restera donc clairement à la mise en place de leur relation, en croisant les doigts pour que ça évolue dans le bon sens. J’espère vraiment que ça aboutira sur une relation qui va plus loin que des messages cachés dans des photos de fleurs que les deux garçons s’envoient ! (Même si ça reste très mignon…)

Côté graphisme, ah… Que dire de plus que je n’ai pas déjà dit sur l’excellent travail de Rihito ? C’est toujours un délice visuel : des corps bien proportionnés, un découpage de cases fluide, chaque cases a bénéficié d’un grand travail, bref tout ça m’amène à dire encore une fois que c’est un travail de qualité.

Je crois que je ne me lasserais jamais des mangas de Rihito Takarai, qui rentre dans mon top 5 de mes mangaka préférées, aux côtés de Kaori Yuki (oui, oui).

[Chronique] La sélection : Histoires secrètes – Kiera Cass

[Chronique] La sélection : Histoires secrètes – Kiera Cass

la sélection histoires secrètes


Ce hors-série exceptionnel vous propose une plongée fascinante dans le coeur et l’esprit de Maxon et d’Aspen, les deux jeunes hommes qui se livrent bataille pour conquérir America Singer.
Avant qu’America n’arrive au Palais pour la Sélection, il y avait déjà une fille dans la vie de Maxon. La nouvelle « Le Prince » s’ouvre sur la semaine précédant l’arrivée des trente-cinq candidates et suit Maxon lors de la première journée de compétition.
Élevé en tant que Six, Aspen Leger n’aurait jamais imaginé intégrer un jour la très réputée Garde royale affectée au Palais. À travers le quotidien d’Aspen, la nouvelle « Le Garde » lève le voile sur cet univers très fermé auquel America n’aura jamais accès…
Ce recueil regorge de bonus : une scène coupée, les play-lists des deux premiers tomes, et des révélations en cascade !

Mon avis

La sélection, c’est comme les Chroniques lunaires : plus il y a de nouvelles, mieux c’est. Heureusement pour nous, les éditions Robert Laffont ont pensé à en faire un recueil agrémenté d’une interview de l’auteure et d’une playlist sur les deux premiers tomes de la saga.

On retrouve d’abord Maxon dans la nouvelle « Le Prince« , une préquelle. Qu’était la vie du Prince avant la Sélection ? A-t-il déjà aimé quelqu’un ? Et au niveau de sa relation avec ses parents, comment était-il avec eux ? Et surtout, comment a-t-il vécu le début de la Sélection et sa première rencontre avec America ? Bref, tout ce qu’on se posait sur Maxon. On en apprend énormément sur ce personnage et indirectement sur les motivations du Roi. Cette nouvelle permet de voir d’un autre œil la Sélection et de confirmer certaines petites choses vis-à-vis du Roi, la politique d’Illéa ou encore les Sélectionnées.

On enchaîne avec un autre point du triangle amoureux, à savoir Aspen, dans la nouvelle « Le garde« . Ici, on reprend certains passages des premiers tomes et on les voit des yeux de l’ex d’America et ce qu’il en pense. Outre la romance dégoulinante pour essayer de se remettre avec America, alors que ça fait quelques semaines qu’il l’a plaquée, on voit ce qui se passe au palais : la garde, les servants, la relation entre le Prince et le Roi, la tyrannie de celui-ci, la résistance à petite échelle des gardes. On rencontre aussi des personnages secondaires que nous avions aperçus dans les premiers tomes.

Ce sont donc deux nouvelles très intéressantes et qui servent énormément, elles nous permettent de voir au delà de la simple Sélection. J’approuve !

Comme je le disais plus haut, une interview de l’auteure et une playlist de la saga concluent ce hors-série. Alors, je n’ai pas écouté la playlist parce que je trouve ce rajout inutile et n’a aucun lien avec l’histoire. Autant ça colle dans Phaenix, autant là c’est du rajout de pages inutile. Et l’interview, je ne l’ai pas lue non plus. Je ne me sens pas assez « proche » de la saga et de l’auteure pour lire ce genre de choses. Par exemple, je lirais volontiers une interview de Morgane Caussarieu, Carina Rozenfeld, Vincent Villeminot ou encore J.K Rowling que Kiera Cass, je n’en ressent pas l’intérêt.

En bref, un bon petit recueil et j’ai hâte de lire le prochain qui regroupera les autres nouvelles !

[Chronique] Chroniques des enchanteurs, tome 1 : 16 lunes – Kami Garcia & Margaret Stohl

[Chronique] Chroniques des enchanteurs, tome 1 : 16 lunes – Kami Garcia & Margaret Stohl

16 lunes

  • Éditeur : Hachette (2010)
  • Pages : 635
  • Genre : Seinen
  • Prix poche : 8.90€
  • Acheter 16 lunes

J’ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d’une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os dans au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse. Si j’avais su qu’en même temps que cette fille, dont j’allais tomber éperdument amoureux, surgirait aussi une malédiction… Nous étions menacés. Et cette fois, j’allais devoir la sauver… L’amour sera-t-il plus fort que le destin ?

Mon avis

Ce premier tome est sorti en 2010, il était temps que je m’y mette ! Heureusement que les lectures communes sur Livraddict sont là, sinon je passerais à côté de bons moments livresques ^^ Mais rassurez-vous, je connaissais déjà la saga grâce au film, cependant je ne m’en souvient presque plus, et le peu qui me revient n’est pas très fidèle au livre et j’ai beaucoup de mal à faire la part des choses quand je vois des mauvaises adaptations, on ne se refait pas !

Tout d’abord je suis surprise, cette romance fantastique est du point de vue… d’un garçon ! Et oui, Ethan, un garçon qui a des sentiments et qui n’est pas BTM (Brun-Ténébreux-Mystérieux, la combinaison clichée de choc dans les romances de nos jours) ! Ça change, c’est original ! Et cette fois-ci, c’est une fille, Lena, qui va endosser le rôle de la brune ténébreuse et mystérieuse. Et j’applaudis, car cela me change énormément ! Rien que pour ça, ce livre vaut d’être lu.

C’est, certes, une romance, mais elle n’empiète pas sur l’histoire, Lena et Ethan se concentrant plus sur le fait que la demoiselle est une enchanteuse qui a des risques de devenir ténèbres à ses 16 ans et ils ne veulent pas que ça arrive, car ça signifierait qu’ils ne pourraient plus se voir et qu’elle serait chassée de sa famille pour devenir comme sa cousine Ridley, qui a tourné ténèbres elle aussi.

L’histoire se déroule à Gatlin, petite bourgade où tout le monde se connait, le genre de petite ville où votre voisine vous épie pour rapporter vos moindres faits et gestes à la prochaine réunion de son club sur la guerre de sécession. Ambiance. Ce lot d’habitants ne tolèrent pas les nouveaux venus,  et encore moins s’ils font partie de la famille de « ce vieux fou de Ravenwood« . Donc quand Lena arrive en ville, elle est considérée comme une pestiférée,  surtout au lycée auprès des élèves ou leurs parents.

Mis à part que l’histoire est lente à démarrer, le tout est très bien écrit, on ne s’ennuie pas une seule seconde : une fois qu’on est dans l’histoire, on a du mal à lâcher le livre ! Les descriptions sont détaillées, assez pour que l’on puisse imaginer les habitants de Gatlin et les bâtiments sans peine. Et chapeau aux deux auteurs, leur style est tellement proche l’un de l’autre que je n’ai pas remarqué quand elles changeaient de plume.

En bref, j’ai passé un très bon moment et je lirais volontiers la suite de la saga !

[Chronique] La sélection, tome 2 : L’élite – Kiera Cass

[Chronique] La sélection, tome 2 : L’élite – Kiera Cass

la sélection 2


La Sélection de 35 candidates s’est réduite comme peau de chagrin, et désormais l’Élite restante n’est plus composée que de 6 prétendantes. L’enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu’elles sont les mieux à même de monter sur le trône d’Illéa, cette petite monarchie régie par un strict système de castes et déchirée par deux factions de rebelles qui veulent la faire tomber.
Pour America Singer, la donne est encore plus compliquée : ses sentiments pour Maxon viennent se heurter à son amour d’enfance pour Aspen, garde royal qui hante les couloirs du palais, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales… Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête de la décision qui changera à jamais sa vie…

 

Mon avis

On retrouve America, Maxon et Aspen pour la suite de la Sélection. Je n’avais pas été tendre avec le premier tome, puisqu’il y avait des clichés et des incohérences à la pelle, et surtout que ça restait trop jeunesse. Force est de constater que ce deuxième tome, L’élite, ne suit pas son grand-frère, pour ma plus grande joie.

Tout d’abord, America a arrêté de nous resservir le cliché éculé du personnage principal féminin qui se trouve moche à chaque paragraphe. Ensuite, les caméras sont présentes ! C’est mieux pour une télé-réalité, on est d’accord sur ce point-là. Le triangle amoureux gagne aussi en cohérence et en réalisme et surtout, surtout, America a enfin une bonne raison de faire la Sélection ! Kiera Cass commence également à abandonner le côté jeunesse-fleur-amour en distillant de la violence et en axant ce tome sur les défauts de la Sélection, des Castes, et en parlant politique. Car oui, Maxon reste un prince et ses parents respectivement le Roi et la Reine d’Illéa, ils ont donc tous les trois des obligations vis-à-vis de leurs fonctions !

Cependant, même si America a gagné confiance en soit, elle est… idiote. Oui, c’est le seul mot qui me vient à l’esprit. Tout ce qu’elle fait dans ce tome relève de la bêtise pure. Elle n’est pas méchante et pense bien faire, mais c’est n’importe quoi et elle détruit tout ce qu’elle a pu construire dans le premier tome en voulant faire valoir ses idées et remettre en cause ce qu’elle trouve injuste. C’est noble de vouloir faire ça, mais non, c’est aussi égoïste la plupart du temps.

Concrètement, mis à part ça, je trouve que L’élite est une bonne suite pour La Sélection. Elle n’est pas exempt de défauts, mais c’est toujours mieux que le premier et j’en ressort ravie. J’ai envie de découvrir la suite et voir si l’auteure fera mieux que ce deuxième opus.

[Chronique] Phaenix : Âmes sœurs – Carina Rozenfeld

[Chronique] Phaenix : Âmes sœurs – Carina Rozenfeld

phaenix nouvelle


Psyché et Éros, Anaïa et l’homme de sa vie. Deux couples : l’un est déjà mythique, l’autre doit encore écrire sa légende.
Une nouvelle exclusive pour découvrir l’univers de la série Phænix de Carina Rozenfeld et le mythe de Psyché et Éros qui a inspiré l’auteur.
Depuis l’origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L’être fabuleux est constitué de deux âmes sœurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s’aimer pour reformer l’oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d’éloigner les menaces qui pèsent sur l’humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l’oubli de leurs vies antérieures les empêche d’être réunis…

Mon avis

Après avoir lu la duologie Phaenix, j’ai eu un peu de mal à quitter cet univers. Alors quand j’ai vu qu’il y avait également une préquelle, je me suis dit qu’il fallait absolument que je la lise, une façon d’en terminer avec cette saga coup de cœur, en quelque sorte.

On retrouve ici E. qui nous raconte de son point de vue l’arrivée d’Anya en ville, leur première rencontre, et c’est agréable d’avoir sa version de l’histoire. Également, il y a quelques scènes bonus du premier tome, du point de vue d’Anya cette fois-ci. Elles n’apportent rien à l’histoire, mais ça reste plaisant à lire. Puis enfin, nous avons le fameux mythe de Psyché et Éros, dont l’auteure s’est inspirée pour sa saga.

Si j’avais lu cette préquelle avant Phaenix, je me serais précipitée chez mon libraire pour acheter les deux tomes et les dévorer très vite. Car en très peu de pages, on devine où veut en venir l’auteure et elle sait donner envie de lire. Carina Rozenfeld a un sacré talent de conteuse, à n’en pas douter !

A lire avant, entre les deux tomes ou après, cette nouvelle ravira les fans de la saga et donneront envie aux autres de la commencer !

[Chronique] Phaenix, tome 2 : Le brasier des souvenirs – Carina Rozenfeld

[Chronique] Phaenix, tome 2 : Le brasier des souvenirs – Carina Rozenfeld

phaenix 2


Elle a tout oublié, il se souvient de chaque instant.
Depuis l’origine des temps, ils se retrouvent pour former le Phænix et faire perdurer la légende.
Mais pour que l’oiseau mythique renaisse ce ses cendres, pour qu’ils puissent se rejoindre, elle doit regagner la mémoire, et le chemin qui la mènera à sa moitié.
Anaïa a découvert qu’elle était détentrice d’un secret oublié depuis longtemps. Deux garçons qu’elle a rencontrés à la fac, Eidan et Enry, attendent d’elle qu’elle se souvienne, qu’elle recouvre sa véritable identité.
Pour y parvenir, Anaïa doit explorer les recoins les plus sombres de son inconscient et emprunter un chemin où musique et sentiments se mêlent étroitement.
Prise dans le brasier des souvenirs, il lui faudra affronter bien plus que sa mémoire oubliée, et faire face aux démons de son passé.
Mais l’amour pourra-t-il suffire à réparer ce qui a été brisé et à écarter le péril qui la guette ?

Mon avis

Anaïa cherche à retrouver la mémoire, mais rien ne vient. Pas très heureuse dans son couple, malheureuse après le départ son oiseau et par dessus tout en pleine période d’examens, la jeune fille est complètement vidée. Pour tenir le cap, elle se met en tête de retrouver la mémoire, faire revenir son oiseau, et en finir avec son couple, pour le bien du Phaenix. Et tout ça ne va pas être simple.

Deuxième tome, et déjà la conclusion de Phaenix, une duologie qui m’aura transportée jusqu’au bout. J’ai retrouvé les mêmes émotions que dans ma première lecture, ce qui m’a fait passé un très bon moment. Le choix des musiques qui nous accompagnent est toujours aussi judicieux que dans le premier tome, c’est une playlist très agréable à écouter. La conclusion de l’histoire du Phaenix est très belle, très chargée en émotions. Je pense que la fin aurait été tout aussi magnifique si elle aurait été différente.

Mais en parlant d’émotions, Carina Rozenfeld nous en fait vivre de très belle. Entre l’amour que porte Anaïa à ses amis, sa première fois, toutes ses découvertes (pas de spoil promis), et cette fin, ce livre est un véritable ascenseur émotionnel !

En bref, pour moi c’est une très bonne conclusion et je garderais un très bon souvenir de cette saga. Je compte également lire la préquelle, car je n’ai pas tellement envie de quitter le Phaenix aussi vite…

[Chronique] Phaenix, tome 1 : Les cendres de l’oubli – Carina Rozenfeld

[Chronique] Phaenix, tome 1 : Les cendres de l’oubli – Carina Rozenfeld

Phaenix 1


Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d’université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu’à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s’ils la connaissaient depuis toujours… Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S’ouvriront alors les portes d’une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés. 

Mon avis

Alerte coup de cœur !

Anaïa vient de déménager en Provence avec ses parents. A l’université, elle se fait rapidement de nouveaux amis, dont deux étranges garçons, Eidan et Enry, qui lui tournent autour. Ils semblent tout connaître d’elle, alors qu’elle les rencontre pour la toute première fois. C’est étrange, mais ça l’a devient encore plus quand les rêves d’Anaïa se confondent avec la réalité…

J’ai trouvé ce premier tome très puissant, très chargé en émotions diverses. Il plane sur l’histoire une certaine mélancolie qui ne m’a pas lâchée avant que je ferme ce roman. Cette mélancolie s’accorde tellement avec l’histoire du Phaenix que je me suis sentie vidée à la fin.

Mais il n’y a pas que l’histoire, il y a aussi les personnages. J’ai été beaucoup plus marquée par Eidan que Enry et entre les deux, il est difficile de connaître le fin mot, tant Carina Rozenfeld brouille les pistes, au point où je me suis sentie aussi perdue qu’Anaïa, ce qui nous rapproche considérablement de ce personnage principal que j’ai adoré suivre tout du long.

L’écriture y est aussi pour beaucoup, totalement fluide. L’auteure nous livre son récit sous le ton de la confidence, raconté à la première personne, du point de vue d’Anaïa. Comme si tout cela n’était qu’une histoire racontée par une vieille amie à propos de son entrée à l’université pour des moins singulière.

Le tout est agrémenté d’une playlist musicale qui colle parfaitement avec le thème. J’ai eu pour ma part un coup de cœur pour Meaning de Cascadeur, qui reflète pour moi le contenu du livre et l’histoire du Phaenix. Je compte lire la suite très prochainement, j’ai tellement adoré que je crois que je ne pourrais pas attendre encore très longtemps !

Phaenix, mon coup de ❤ de 2015 !

Une photo publiée par Séverine – BFrei (@aponey_supreme) le

[Chronique] La sélection, tome 1 – Kiera Cass

[Chronique] La sélection, tome 1 – Kiera Cass

la sélection 1


Elles sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’oeil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés…

Mon avis

Ça faisait un petit bout de temps que ce premier tome traînait dans ma PàL numérique, sans que j’ose vraiment le sortir. Même une LC ne m’y a pas aidée ^^’ Mais c’était sans compter sur ma binômette Cece qui voulait avoir mon avis sur la bête, dans le cadre de notre challenge mensuel, Choose me a Book.

Et donc, La sélection. La sélection est un jeu de télé-réalité (Hunger Games, mais en plus glamour) où le Prince Maxon cherche l’amour, avec un grand A. De ce fait, toutes les jeunes filles entre 16 et 20 ans peuvent s’inscrire dans l’espoir d’être dans les 35 candidates qui vivront au Palais durant tout le jeu. Éliminations ponctuelles, rendez-vous avec le Prince, être sous les caméras 24h24, 7j/7 alors qu’on vient de se faire quitter comme une vieille chaussette, ça ne fait pas peur à America, notre héroïne qui va tomber sous le charme du Prince Maxon, mais aussi de son ex, devenu garde au Palais (le hasard fait bien les choses, hein 😉 ) (Triangle amoureux spotted).

Concrètement, La sélection se lit très vite. C’est fluide, facile à lire, un vocabulaire très simple qui rend le tome facile de compréhension, bref le tout est bien jeunesse. Si vous pensiez revivre un Secret Story à la royale, c’est raté. Tout est dans le glamour, les paillettes, les petites guerres entre les filles qui ne sont pas si énormes que ça… Bref on reste dans un registre assez jeunesse. De ce côté là, je n’ai rien à redire car ça m’a plu, malgré mes réticences envers le genre.

Mais il y a certains point qui m’ont dérangée. Tout d’abord, America. Bon, s’appeler America alors qu’on vit aux States, on est d’accord pour dire que c’est cliché. Mais le cliché le plus gros et qui revient souvent, c’est celui qu’on nous ressort à chaque fois que le personnage principal est une jeune fille en fleur et qu’il y aura de la romance : le cliché éculé de la fille jolie qui se trouve moche. Resservi 156153 de fois, on pourrait penser que les auteurs changeraient, mais non. Mais dans La sélection, ce cliché a le mérite de revenir tout le temps : quand on nous présente America, quand celle-ci parle avec Maxon, quand elle se compare avec les autres filles… On va conclure qu’America a un gros manque de confiance en sois, et passer à autre chose sinon je pourrais faire tout le roman comme ça.

Si America accepte de faire La sélection, ce n’est pas parce que sa famille et elle sont au bord de la pauvreté car ils font partie d’une caste inférieur et que ça pourrait leur sauver la vie. Non, non, c’est son petit ami, Aspen, qui lui demande. Et Aspen n’a aucune raison de faire ça, d’ailleurs, il ne lui en donne pas une seule. America fait donc ce jeu pour… Bah, pour rien.

Et le détail qui tue c’est que les sélectionnées qui vivent au Palais sont censées être sous les caméras tout le temps. Le principe-même de la télé-réalité, en somme. Mais jamais l’auteure en parle ! Si, si, je vous assure ! Les seules fois où elle fait allusion à ces caméras, c’est quand America et Maxon se promènent dans le jardin et que ce dernier leur interdit de les suivre pendant leur petite promenade. Sinon, c’est tout. Et pour ceux qui se poseraient la question, rien ne nous dit non plus qu’il y a des caméras cachées un peu partout dans le Palais… Ça va être dur de retransmettre les images au public ! 😉

Mais malgré ces détails qui sautent aux yeux, ont est vite happés par le triangle amoureux Aspen/America/Maxon. J’ai très envie de lire la suite pour savoir qui choisira qui, ça promet d’être intense !

En bref, si on ne s’arrête pas sur les clichés et les détails qui tuent, on passe un bon moment de lecture 🙂

[Chronique] Le jeu de l’assassin, tome 1 – Amy Raby

[Chronique] Le jeu de l’assassin, tome 1 – Amy Raby

le jeu de l'assassin


Vitala Salonius est un assassin surentraîné et une femme aussi attirante que dangereuse oeuvrant pour la libération de son peuple. Sa mission : séduire l’empereur avant de lui porter le coup fatal. Dirigeant d’un pays au bord du chaos, Lucien Florian Nigellus ne baisse jamais sa garde. Sa vie étant menacée à chaque instant, il ne peut se le permettre, même devant cette éblouissante courtisane de passage au palais. Pourtant, Vitala pourrait bien le distraire un instant de ses préoccupations – et combler d’autres besoins… Un assassin n’a pas le droit de succomber à sa proie, Vitala le sait depuis l’enfance. Or Lucien ne ressemble pas au tyran sanguinaire qu’elle s’est imaginé. Prise entre ses convictions et un sentiment plus trouble, Vitala hésite. À qui ira sa loyauté ?

 

Mon avis

Vitala a été entraînée durant toute son enfance à l’assassinat, et plus particulièrement pour une seule cible : l’Empereur Lucien, un homme qui oppresse son pays. C’est enfin le grand jour et Vitala est prête à faire son devoir ! Mais elle n’avais pas prévu qu’elle tomberait amoureuse de l’homme qu’elle a apprit à haïr pendant toutes ces années…

Vu comme ça on s’attend à beaucoup de chose, mais pas à ce que ça tombe dans la niaiserie la plus totale et que ça tourne uniquement autour du sexe en permanence. Car une fois que Vitala rencontre Lucien c’est du sexe, du sexe, du sexe, de la politique, du sexe. Et pas parce qu’ils passent leur temps à coucher ensemble, mais parce que le sexe est une solution à tout : pour infiltrer un camp, pour se battre, pour tuer… Au point que Vitala se dit « bon, cinq hommes c’est troooop, je suis un assassin surentraîné, mais je vais en laisser un me violer avant de tuer les autres ». Oui oui, sérieusement. C’est poussif, exagéré et surtout mal intégré à l’histoire. Mais même les problèmes psychologiques de Vitala tournent autour du sexe ! Ce qui fait qu’elle ne pense qu’à ça du début à la fin du roman. Et aussi un peu à libérer son pays, Riorca.

Vitala est aussi un cliché sur patte de la femme : elle ne sait pas prendre une décision rapidement, elle est têtue mais pas trop, elle est soumise, c’est une véritable girouette,… Bref, elle ne ressemble en rien à une jeune femme assassin qui a passé toute son enfance à assassiner des gardes pour s’entraîner à tuer.

Pour moi, ce roman n’a pas sa place chez Bragelonne, mais plutôt dans la collection Romance de chez Milady. En effet, au final tout le roman est basé sur la romance et le sexe, au détriment de l’univers fantasy qui aurait pu être magnifique si l’auteure avait pris le temps de s’y pencher dessus quelques minutes.

Quel dommage, car la couverture est belle !

[Chronique] A un fil – Rainbow Rowell

[Chronique] A un fil – Rainbow Rowell

A un fil

  • Éditeur : Milady (2015)
  • Pages : 413
  • Genre : Romance
  • Prix : 18.20€
  • Acheter À un Fil

Georgie est au trente-sixième dessous : cela faisait des années que son mariage battait de l’aile, mais cette fois, c’est la fin. Alors que son mari est parti passer Noël avec ses enfants dans le Nebraska, elle reste seule à Los Angeles, car elle a pris la fâcheuse habitude de faire passer sa carrière avant sa famille. C’est alors qu’elle tombe sur un vieux téléphone jaune à cadran rotatif. Contre toute attente, cette antiquité va lui permettre de faire un bond de quinze ans en arrière et de communiquer avec Neal dans le passé. N’est-ce pas l’occasion rêvée pour résoudre leurs désaccords et retomber amoureux comme au premier jour ?

Merci aux éditions Milady et Babelio pour cette lecture !

Mon avis

Georgie et Neal sont mariés depuis 17 ans et ont deux petites filles, Alice et Noomi. La vie suivait son cour : Neal, père au foyer et au petit soin avec ses filles et Georgie, qui fait passer son travail avant sa famille. Noël est pour bientôt et la petite famille doit se rendre chez la mère de Neal, à Omaha, pour passer les fêtes. Mais Georgie fait une fois de plus passer le boulot avant sa famille. Neal, excédé, part avec ses filles à Omaha en abandonnant sa femme.
Georgie pense qu’ils se sont quittés, et que tout est fini. Pendant que sa famille est loin d’elle, elle retourne vivre chez sa mère et redécouvre son petit téléphone jaune. Avec lui, elle appelle le Neal du passé, celui de 1998, à la période où lui a tout plaqué et a traversé le pays pour la demander en mariage…

Nous allons donc suivre l’introspection de Georgie sur sa vie avec Neal : qu’est ce qu’elle a raté, ses qualités, ses défauts, mais aussi sa rencontre avec Neal et comment ils ont construit leur vie en couple, puis avec Alice et Noomi. Georgie va se remettre en question et commencer à évoquer quelques éventualités : Et si Neal ne l’avait pas demandée en mariage? Et s’il avait vécu une vie sans elle, sans enfants, à tout simplement réaliser ses rêves? En bref, c’est un énorme travail sur elle-même qui nous est présenté.

Et ce travail se fait en appelant le Neal du passé, celui de 1998, grâce au petit téléphone jaune : la part de fantastique de l’histoire. Et quand Georgie essaye de le convaincre de ne pas gâcher sa vie avec elle, lui la contredit et la rassure, lui rappelant leur amour. Le téléphone jaune prend une part très importante dans l’histoire, car Georgie va en devenir limite complètement dépendante et se focalisera dessus au détriment de son travail, en espérant sauver son couple, Neal, et elle-même.

C’est un vrai plaisir de découvrir Rainbow Rowell dans une romance plus mature que Fangirl – qui avait été un coup de cœur -, mais qui reste toujours bourré de références, cette fois-ci plus axées sur le monde du petit écran américain, et l’humour de l’auteure qui reste toujours agréable. A un fil est un roman qui se lit assez rapidement, je n’ai pas vu le temps passer car c’est un véritable page-turner. J’en ressort satisfaite, bien que ce ne soit pas un coup de cœur pour celui-ci, l’auteur ayant réussi à jouer avec mes émotions jusqu’au bout du roman, me tenant en haleine jusqu’à la dernière page.

En bref, une réussite !