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[Chronique] Chuuut ! – Janine Boissard

[Chronique] Chuuut ! – Janine Boissard

chuuut !

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 320
  • Genre : Drame
  • Prix poche : 6.80€
  • Acheter Chuuut !

«On se tait, on se tient.» Telle est la devise des Saint Junien. L’arrivée de Nils, «l’enfant prodigue» que personne n’attendait, va faire voler en éclats l’unité de cette famille en apparence si parfaite… Un beau château entouré de vignes, près de Cognac. C’est celui d’Edmond de Saint Junien, exploitant du «nectar des dieux». Devise de la famille : «On se tait, on se tient !» Quoi qu’il arrive. Et même lorsqu’il s’agit de Roselyne, la fille aînée, la «fille perdue», dont on est sans nouvelles depuis des années. L’arrivée au château de son fils, Nils, dix-huit ans, dont tous ignoraient l’existence, va faire exploser un lourd secret de famille et voler en éclats l’unité apparente des Saint Junien. Heureusement, l’amour est là.

Mon avis

Est-ce que la personne qui a écrit ce résumé a lu le livre ? Non mais sérieusement ? Voici mon propre résumé: Au moment de la mort de sa mère, Nils, dix-sept ans (même ça, c’est faux !), quitte Amsterdam pour rejoindre la demeure familiale, dirigée d’une main de maître par son grand-père, Edmond de Saint Junien. Son arrivée ne va pas plaire à tous, va révéler quelques jaloux, mais aussi des personnes paranoïaques, fausses et menteuses. Quelques semaines après son arrivée, il est retrouvé dans une cabane, avec le corps sans vie de la petite Maria entre ses bras. Ses tantes arrivent sur place, et l’accuse de viol et de meurtre, car c’est forcément sa faute, toutes les preuves sont contre lui. Mais est-ce vraiment lui?

Voilà, un résumé qui résume mieux que l’autre.

Dans l’ensemble, l’histoire est plutôt bien, mais il y a pas mal de défauts. Tout d’abord, à la page 84, j’ai deviné qui était le véritable coupable, et pourquoi. Sur 320, ça craint. L’auteur n’a fait aucun effort pour cacher les éléments, malheureusement. Ensuite, les éléments ajoutés en plus à l’histoire, histoire de rajouter des pages en plus. L’histoire du petit Paulin qu’une des cousines garde, la relation entre cousins germains, la vie d’Agnès et son nouveau né… Bref, autant de petites choses qui n’influent pas sur l’histoire et qui servent un peu à rien.

Ce qui a été particulièrement déroutant, c’est le changement de point de vue que l’auteur change tous les deux paragraphes. Un temps, c’est la point de vue d’une cousine, puis le point de vue de l’auteur, ect… Des fois, le changement s’opère en plein milieu de paragraphe. En bref, pour la fluidité, on repassera.

Mais en dehors de tout ça, l’histoire et l’enquête qui suit après la découverte du coupable est fort sympathique, mais ça s’arrête là. J’en ressort mitigée, et pas plus satisfaite que ça. Dommage!

[Chronique] Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre – Shani Boianjiu

[Chronique] Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre – Shani Boianjiu

nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre


Camarades de classe depuis l’école primaire, Yaël, Avishag et Léa sont de jeunes Israéliennes fantasques qui se réfugient souvent dans leurs mondes imaginaires pour tenter d’oublier qu’elles s’ennuient à mourir dans le village isolé où elles habitent. Une adolescence ordinaire, mais dans un lieu et à une époque qui sont loin de l’être. A la fin de leurs études secondaires, elles sont incorporées dans l’armée et effectuent pendant deux ans leur service militaire.
Sarcastique et autoritaire, Léa se retrouve postée à un checkpoint en Cisjordanie, tandis que la sombre Avishag sert dans une unité de combat chargée de surveiller la frontière égyptienne et que Yaël entraîne les soldats au maniement des armes. Leur insouciance, leur soif de vivre, leurs corps désirants contrastent de façon saisissante avec le monde confiné, monotone, répétitif et brutal de l’armée où elles sont confrontées à toute la violence d’un pays en guerre et en état d’alerte permanent.
Léa, Avishag et Yaël racontent avec désinvolture et détachement les expériences parfois épouvantables qu’elles traversent et se distraient en s’adonnant à des jeux puérils mais dangereux ou en créant des mondes oniriques qui virent parfois au cauchemar. Et, lors de leur retour à la vie civile, on comprend l’impact délétère que cette parenthèse a eu sur leur vie d’adulte : dépressives, inadaptées ou sans perspective d’avenir dans leur travail, elles se retrouvent à vendre des sandwichs ou à faire le vigile dans un aéroport, quand elles n’infligent pas des sévices à des hommes qu’elles séquestrent… Portrait implacable d’une génération perturbée par cet univers troublé où la violence et la peur sont omniprésentes, ce roman initiatique met en lumière toute la difficulté d’être jeune et de forger son identité en Israël.

Mon avis

Pour la cinquième année consécutive, Libfly.com et le Furet du Nord s’unissent pour vous faire découvrir en avant-première les livres de la rentrée littéraire 2014 avec l’opération « On vous lit tout ! ». Et pour une la deuxième année consécutive, je participe avec joie à cette opération! Je remercie les team de Libfly.com et du Furet du Nord, pour cette confiance renouvelée et les éditions Robert Laffont pour cette agréable découverte qu’a été Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre.

Nous suivons dans ce roman trois personnages féminins: Yaël, Avishag et Léa. Nous allons voir comment trois personnes vivent séparément les mêmes épreuves: l’école dans la même classe, le service militaire obligatoire et l’après, après avoir vu la guerre, les hommes tomber au combat, des civils mourir, regarder des écrans pendant 8 heure d’affilés. Avec l’amour, l’amour qui fait rêver.

Ces trois femmes nous racontes l’histoire de leur vie, comment elles ont du faire face à tous les tracas du quotidien en Israël, que l’on soit enfant, soldat ou civil, et l’amour avec leur point de vue personnel. Comment elles ont abordé ces moments cruciaux de leurs vies, comment elles l’ont vécu. Avec une petite touche humoristique par moment, nous ressentions la plupart du temps l’angoisse qu’elles éprouvaient face aux moment durs.

C’est avec un rythme assez soutenu que j’ai lu ce roman, à partir du moment où les filles font leur rentrée à l’armée, j’ai été happée par l’histoire et il a été très difficile d’en sortir, ne serait-ce que pour quelques instants. Nous suivons la spirale des sentiments que ressentent Yaël, Avishag et Léa, et je n’en suis pas sortie indemne de cette lecture.

Le seul bémol que je pointerais du doigt, ce sont les trop nombreuses descriptions concernant les armes à feu, leur utilisation, comment elles ont été fabriquées, à quoi ça sert, j’ai vraiment eu l’impression de lire des bout de manuels d’explications, surtout que ces textes ne font pas partit des dialogues, mais des descriptions de l’auteur.

Malgré ce petit bémol, j’ai apprécié ce roman, tranche de vie de trois jeunes femmes israéliennes très touchantes. Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre sera disponible le 28 août 2014 dans toutes les bonnes librairies !

[Chronique] Cruelles – Cat Clarke

[Chronique] Cruelles – Cat Clarke

cruelles

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 419
  • Genre : Drame
  • Prix : 17.90€
  • Acheter Cruelles

Lors d’un séjour avec sa classe en Écosse, Alice et sa meilleure amie Cass sont coincées dans une cabane avec Polly, l’asociale de service, Rae, la gothique aux terribles sautes d’humeur et Tara, la reine des pestes. Populaire, belle et cruelle, cette dernière prend un malin plaisir à humilier les autres. Cass décide qu’il est grand temps de donner à Tara une leçon qu’elle n’est pas prête d’oublier. Va alors se mettre en marche une succession d’événements qui vont changer la vie de ces filles à jamais.

Mon avis

Alice King, jeune lycéenne de 16 ans, part en voyage scolaire en Écosse, dans un trou perdu. Sur place, elle partage son chalet avec sa meilleure amie, Cass, une gothique trop renfermée sur elle-même, Rae, une fille totalement asociale, Polly, mais aussi avec Tara, la peste de service, mais aussi la plus populaire. Cass et Polly n’en pouvant plus des humiliations publiques quotidiennes que leur fait subir Tara, elles décident de monter un plan pour lui faire peur. Mais quand Tara meurt pendant l’exécution de ce plan, quelle solution reste-t-il aux filles?

Ce roman porte bien son nom… Cruelles. Parce que c’est cruel ce qui arrive, cruelle est leur décision, cruel est la vie après la mort de Tara. L’histoire s’ouvre sur son enterrement, et à partir de là, j’ai eu qu’une seule envie: celle de découvrir au plus vite comment elle est morte. Et une fois passé ça, on se demande bien comment les filles vont faire pour garder le secret, certaines vont changer après ça…

Je n’ai pas vu les 400 pages passer, Cat Clarke nous emmène avec elle dans ce drame, sans nous lâcher une seule seconde. L’histoire est plutôt bien écrite, fluide, allant à l’essentiel. Que dire de plus? Je n’ai vraiment aucun point négatif à soulever de ce côté là, si ce n’est qu’une coquille qui s’est glissée dans le texte, inversant les personnages Polly/Rae pendant un très court moment.

J’ai totalement adoré le personnage d’Alice, totalement torturée par ses sentiments et le drame, qui ne sais plus où donner de la tête. Plus elle en apprend sur cette histoire sordide, plus on sent son désespoir et son envie d’en finir avec ce lourd secret. Sans vouloir spoiler, je m’étais imaginé une fin totalement différente pour Alice, autant dire que celle-ci m’a surprise, mais j’en reste tout de même satisfaite.

En bref, pour une première plongée dans les romans de Cat Clarke, je suis ab-so-lu-ment satisfaite et très contente! Merci beaucoup à ma binôme Cece de m’avoir aider à sauté le pas en me le choisissant pour notre lecture mensuelle !

[Chronique] Kaleb, saison 1 – Myra Eljundir

[Chronique] Kaleb, saison 1 – Myra Eljundir

kaleb 1


À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller?

Mon avis

Je m’attendais à tout… Sauf à ça. Le résumé n’est pas vraiment représentatif de ce qui se passe réellement, et est carrément un méga-spoil sur le fin du roman. Ce que l’on nous cache est un semblant de complot sur fond de personnes aux pouvoirs mystiques comme l’empathie, être succube ou médium, entre autres, et qui pour la plupart ne savent pas vraiment se contrôler. C’est pour ça que SENTINEL a été créer, pour les surveiller et les empêchés de sombrer dans le mal. Mais voilà, ils avaient perdu la trace de l’un d’eux, Kaleb, quelques mois après sa naissance. Dix-huit ans après, ils le retrouve, tandis que celui-ci découvre de son côté qu’il a des pouvoirs spéciaux, et qu’un groupe militaire qui n’est autre que SENTINEL est à sa poursuite, et n’hésitera pas à tuer quiconque se mettra en travers de leur chemin…

Pour commencer, Myra Eljundir ne sait pas cacher certains éléments que nous sommes censés découvrir bien plus tard dans l’histoire. J’ai instantanément fait le lien entre Abigail et la fille qui apparaît dans les rêves de Kaleb quand celle-ci appel son supérieur « papa » après qu’elle ai tchaté avec Kaleb , même si on apprend son prénom qu’à la toute fin. J’ai deviné extrêmement rapidement, beaucoup trop vite à mon goût, qui surveillait le jeune empathe, c’était beaucoup trop évident. Comme la boîte à musique, j’ai deviné trop vite qu’elle aurait son rôle elle aussi… C’est frustrant de deviner à l’avance ce genre d’éléments. Mais heureusement, je n’ai pas réussi à deviner le reste de l’histoire et je suis tombée de haut face à certaines révélations.

Côté personnage, je n’ai pas vraiment aimé Kaleb, mais j’ai surtout apprécié de le voir déchiré entre le bien et le mal, découvrant la puissance de son don. Je trouve Abigail totalement passive, même lorsqu’elle découvre son pouvoir, alors qu’il y aurait eu beaucoup à faire, genre pour éviter qu’un petit tas de monde meurt où que d’autres finissent paralysés ou détruits psychologiquement. Il va falloir qu’elle se prenne un bon coup de pied pour se bouger dans les prochains tomes! Quant aux autres, sois ils sont extrêmement passifs, sois totalement détestables. Disons qu’insuffler un peu de psychologie à ses personnages au lieu de leur implanter juste des envies de domination, meurtre, sexe et autre luxure n’aurait pas été du luxe. Mais bon, passons.

J’ai bien aimé l’histoire, aimant beaucoup tout ce qui est surnaturel, et l’écriture fluide de l’auteure m’a transportée jusqu’au bout de ce roman, mais c’était trop prévisible et j’ai déjà ma petite idée sur comment va se dérouler le tome deux. Heureusement que j’ai bien aimé l’histoire, sinon je n’aurais pas pris la peine d’ajouter la suite à ma wishlist. Espérons que pour la suite, l’auteure ai fait évoluer ses personnages.

[Chronique] Addict – Jeanne Ryan

[Chronique] Addict – Jeanne Ryan

addict

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 360
  • Genre : Science-Fiction
  • Prix : 16.90€
  • Acheter Addict

Un jeu sans règle ni pitié. Qu’êtes-vous prêt à perdre pour gagner ? Vee, dix-sept ans, est sous l’étroite surveillance de ses parents depuis qu’ils l’ont retrouvée quelques mois auparavant endormie au volant de la voiture familiale, dans le garage, moteur allumé. Elle a beau plaider l’accident et non la tentative de suicide, elle n’a pas le droit de sortir sauf pour jouer son rôle de maquilleuse-costumière dans la production théâtrale du lycée. Un soir, elle décide de relever l’un des défis proposés par ADDICT, jeu trash de télé réalité diffusé sur le Net qui promet des cadeaux somptueux contre des paris toujours plus pervers. Mais voilà qu’elle est sélectionnée, à sa grande surprise. Pour se sentir enfin vivante, Vee va alors accepter des défis de plus en plus malsains… Jusqu’à quelle dose d’adrénaline pourra-t-elle survivre ?

Mon avis

Ça faisait quelques temps que la collection R des éditions Robert Laffont m’intéressait et avec l’arrivée de ma liseuse c’était le parfait moment pour commencer, et avec Addict vu que la poste m’a admirablement perdu le premier tome de Kaleb (entre autre). Autant Addict est bourré de bonnes idées, autant elles ne sont pas exploitées correctement ni même à fond. Retour sur un roman qui aurait pu être un livre génial, alors qu’il se contente d’être une ode au matérialisme, la superficialité et aux clichés sur les jeux-vidéos…

Vee s’ennuie dans sa petite vie de lycéenne et vendeuse à temps partiel dans une friperie. Elle s’occupe aussi des costumes de la troupe de théâtre de son lycée, ainsi que du maquillage des acteurs. Depuis qu’elle s’est endormie au volant, moteur allumé dans son garage en écoutant de la musique, ses parents la surveille constamment et l’empêche toute sortie le soir, car ils pensent qu’elle a tout bonnement essayé de se suicider. Vee suit la web-émission de télé-réalité Addict, qui promet de somptueux cadeaux en échange de défis dégradant et humiliant à réaliser, tout en se filmant. Pour rompre la monotonie de sa vie et prouver aux autres qu’elle n’est pas la petite fille fragile qui a voulu se suicider, elle envoie sa participation, sans vraiment penser qu’elle serait sélectionnée…

Vu comme ça, le scénario nous promets de belles choses, non ? Bah moi aussi j’ai pensé à ça, puis non en faite. Vee est matérialiste à un point où ça en devient limite risible, voir même honteux pour elle. Elle a accepté de se mettre à dos sa meilleure amie, de faire le tapin, de se couvrir de honte dans un café et à une fête des amis de la chasteté pour une paire d’escarpins, un forfait téléphonique offert pendant deux ans, 3000€ à dépenser dans la boutique de fringue qu’elle aime, une coupe par le meilleur coiffeur de la ville et j’en passe. Une personne normale, dotée d’un instinct de survie ne fonce pas tête baissée sans lire ne serait-ce que les conditions générales d’utilisation présentent sur le site avant de poster la moindre petite vidéo humiliante de sois-même. On ne la poste même pas d’ailleurs. On ne fait pas ce genre de défis tout court. L’idée était pourtant très intéressante et avec un peu plus de sérieux et d’approfondissement, on aurait pu arriver très facilement à un très bon roman.

En tant que gameuse, une chose m’a hérissé le poil, mais méchamment. Samuel, un personnage secondaire qui incarne le geek qui n’arrive pas à se sociabiliser en soirée, au point que pendant que les autres s’éclatent dans leur coin, il passe son temps à jouer sur son portable. Au moment où des armes sont données aux joueurs, Samuel saisit bien son P226 (on y reviendra, sur cette arme et l’absurdité de sa présence), si bien que l’héroïne nous fait la remarque que s’il sait se servir d’une arme, c’est parce qu’il a appris à s’en servir en jouant aux jeux-vidéos. Mais bien sûr ! Et moi je joue à Skyrim, depuis je suis parano et regarde le ciel toutes les 30 secondes à la recherche d’un dragon ? Mes longues heures sur Assassin’s Creed me donnent-elles envie de me jeter du haut d’une tour pour plonger dans des tas de foins (et pétales de fleurs dans Brotherhood)? Aller, on fait une pause et on regarde la vidéo de Mathieu Sommet de la web-émission Salut Les Geeks en parler pendant 4min24 , parce que c’est un peu trop à lui et à sa vidéo que j’ai pensé à ce moment là :

Bref, vous avez compris le truc ? Bien, passons à l’ineptie de la présence d’un Sig Saueur P226 dans les mains de jeunes mineurs et civils. Le Sig Saueur P226 est juste une arme que nos chères forces de l’ordre utilisent et portent au quotidien, en gros ce n’est pas Mr tout le monde qui peut posséder cette arme. Sauf moi. Non j’rigole, j’ai juste la réplique, étant une joueuse d’airsoft. Et en plus, pour bien s’enfoncer dans le coup de « je suis une auteur qui ne se renseigne pas avant d’écrire, lol », elle fait en sorte qu’une de ces joueuses tiennent le P226 par la cross, mais aussi en mettant une main sous le canon, en faisant passer ça par Vee qui dit qu’en gros elle a raison parce que dans les films ils font comme ça. Okédakor. Faites le test. Si vous vous êtes brûlé la main en vous servant de votre P226 *rires*, c’est que vous avez compris que c’est juste impossible. Des petites choses me direz-vous, mais quand vous avez un minimum de culture sur le sujet, ça ne peu pas passer du tout.

Alors, vraiment, quoi penser de Addict ? L’idée est géniale, le roman est assez fluide et se lit rapidement, mais trop d’inepties, une idée pas poussée jusqu’au bout, aucun sujet de réflexions alors qu’il aurait été bon de parler de la grosse blague totalement débile que sont nos émissions de télé-réalité actuelles qui abrutissent plutôt qu’autre chose, bref peu de boulot d’abattu pour un roman qui aurait pu être dix fois plus intéressant.