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[Chronique] La sélection : Histoires secrètes – Kiera Cass

[Chronique] La sélection : Histoires secrètes – Kiera Cass

la sélection histoires secrètes


Ce hors-série exceptionnel vous propose une plongée fascinante dans le coeur et l’esprit de Maxon et d’Aspen, les deux jeunes hommes qui se livrent bataille pour conquérir America Singer.
Avant qu’America n’arrive au Palais pour la Sélection, il y avait déjà une fille dans la vie de Maxon. La nouvelle « Le Prince » s’ouvre sur la semaine précédant l’arrivée des trente-cinq candidates et suit Maxon lors de la première journée de compétition.
Élevé en tant que Six, Aspen Leger n’aurait jamais imaginé intégrer un jour la très réputée Garde royale affectée au Palais. À travers le quotidien d’Aspen, la nouvelle « Le Garde » lève le voile sur cet univers très fermé auquel America n’aura jamais accès…
Ce recueil regorge de bonus : une scène coupée, les play-lists des deux premiers tomes, et des révélations en cascade !

Mon avis

La sélection, c’est comme les Chroniques lunaires : plus il y a de nouvelles, mieux c’est. Heureusement pour nous, les éditions Robert Laffont ont pensé à en faire un recueil agrémenté d’une interview de l’auteure et d’une playlist sur les deux premiers tomes de la saga.

On retrouve d’abord Maxon dans la nouvelle « Le Prince« , une préquelle. Qu’était la vie du Prince avant la Sélection ? A-t-il déjà aimé quelqu’un ? Et au niveau de sa relation avec ses parents, comment était-il avec eux ? Et surtout, comment a-t-il vécu le début de la Sélection et sa première rencontre avec America ? Bref, tout ce qu’on se posait sur Maxon. On en apprend énormément sur ce personnage et indirectement sur les motivations du Roi. Cette nouvelle permet de voir d’un autre œil la Sélection et de confirmer certaines petites choses vis-à-vis du Roi, la politique d’Illéa ou encore les Sélectionnées.

On enchaîne avec un autre point du triangle amoureux, à savoir Aspen, dans la nouvelle « Le garde« . Ici, on reprend certains passages des premiers tomes et on les voit des yeux de l’ex d’America et ce qu’il en pense. Outre la romance dégoulinante pour essayer de se remettre avec America, alors que ça fait quelques semaines qu’il l’a plaquée, on voit ce qui se passe au palais : la garde, les servants, la relation entre le Prince et le Roi, la tyrannie de celui-ci, la résistance à petite échelle des gardes. On rencontre aussi des personnages secondaires que nous avions aperçus dans les premiers tomes.

Ce sont donc deux nouvelles très intéressantes et qui servent énormément, elles nous permettent de voir au delà de la simple Sélection. J’approuve !

Comme je le disais plus haut, une interview de l’auteure et une playlist de la saga concluent ce hors-série. Alors, je n’ai pas écouté la playlist parce que je trouve ce rajout inutile et n’a aucun lien avec l’histoire. Autant ça colle dans Phaenix, autant là c’est du rajout de pages inutile. Et l’interview, je ne l’ai pas lue non plus. Je ne me sens pas assez « proche » de la saga et de l’auteure pour lire ce genre de choses. Par exemple, je lirais volontiers une interview de Morgane Caussarieu, Carina Rozenfeld, Vincent Villeminot ou encore J.K Rowling que Kiera Cass, je n’en ressent pas l’intérêt.

En bref, un bon petit recueil et j’ai hâte de lire le prochain qui regroupera les autres nouvelles !

[Chronique] La sélection, tome 2 : L’élite – Kiera Cass

[Chronique] La sélection, tome 2 : L’élite – Kiera Cass

la sélection 2


La Sélection de 35 candidates s’est réduite comme peau de chagrin, et désormais l’Élite restante n’est plus composée que de 6 prétendantes. L’enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu’elles sont les mieux à même de monter sur le trône d’Illéa, cette petite monarchie régie par un strict système de castes et déchirée par deux factions de rebelles qui veulent la faire tomber.
Pour America Singer, la donne est encore plus compliquée : ses sentiments pour Maxon viennent se heurter à son amour d’enfance pour Aspen, garde royal qui hante les couloirs du palais, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales… Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête de la décision qui changera à jamais sa vie…

 

Mon avis

On retrouve America, Maxon et Aspen pour la suite de la Sélection. Je n’avais pas été tendre avec le premier tome, puisqu’il y avait des clichés et des incohérences à la pelle, et surtout que ça restait trop jeunesse. Force est de constater que ce deuxième tome, L’élite, ne suit pas son grand-frère, pour ma plus grande joie.

Tout d’abord, America a arrêté de nous resservir le cliché éculé du personnage principal féminin qui se trouve moche à chaque paragraphe. Ensuite, les caméras sont présentes ! C’est mieux pour une télé-réalité, on est d’accord sur ce point-là. Le triangle amoureux gagne aussi en cohérence et en réalisme et surtout, surtout, America a enfin une bonne raison de faire la Sélection ! Kiera Cass commence également à abandonner le côté jeunesse-fleur-amour en distillant de la violence et en axant ce tome sur les défauts de la Sélection, des Castes, et en parlant politique. Car oui, Maxon reste un prince et ses parents respectivement le Roi et la Reine d’Illéa, ils ont donc tous les trois des obligations vis-à-vis de leurs fonctions !

Cependant, même si America a gagné confiance en soit, elle est… idiote. Oui, c’est le seul mot qui me vient à l’esprit. Tout ce qu’elle fait dans ce tome relève de la bêtise pure. Elle n’est pas méchante et pense bien faire, mais c’est n’importe quoi et elle détruit tout ce qu’elle a pu construire dans le premier tome en voulant faire valoir ses idées et remettre en cause ce qu’elle trouve injuste. C’est noble de vouloir faire ça, mais non, c’est aussi égoïste la plupart du temps.

Concrètement, mis à part ça, je trouve que L’élite est une bonne suite pour La Sélection. Elle n’est pas exempt de défauts, mais c’est toujours mieux que le premier et j’en ressort ravie. J’ai envie de découvrir la suite et voir si l’auteure fera mieux que ce deuxième opus.

[Chronique] Phaenix : Âmes sœurs – Carina Rozenfeld

[Chronique] Phaenix : Âmes sœurs – Carina Rozenfeld

phaenix nouvelle


Psyché et Éros, Anaïa et l’homme de sa vie. Deux couples : l’un est déjà mythique, l’autre doit encore écrire sa légende.
Une nouvelle exclusive pour découvrir l’univers de la série Phænix de Carina Rozenfeld et le mythe de Psyché et Éros qui a inspiré l’auteur.
Depuis l’origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L’être fabuleux est constitué de deux âmes sœurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s’aimer pour reformer l’oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d’éloigner les menaces qui pèsent sur l’humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l’oubli de leurs vies antérieures les empêche d’être réunis…

Mon avis

Après avoir lu la duologie Phaenix, j’ai eu un peu de mal à quitter cet univers. Alors quand j’ai vu qu’il y avait également une préquelle, je me suis dit qu’il fallait absolument que je la lise, une façon d’en terminer avec cette saga coup de cœur, en quelque sorte.

On retrouve ici E. qui nous raconte de son point de vue l’arrivée d’Anya en ville, leur première rencontre, et c’est agréable d’avoir sa version de l’histoire. Également, il y a quelques scènes bonus du premier tome, du point de vue d’Anya cette fois-ci. Elles n’apportent rien à l’histoire, mais ça reste plaisant à lire. Puis enfin, nous avons le fameux mythe de Psyché et Éros, dont l’auteure s’est inspirée pour sa saga.

Si j’avais lu cette préquelle avant Phaenix, je me serais précipitée chez mon libraire pour acheter les deux tomes et les dévorer très vite. Car en très peu de pages, on devine où veut en venir l’auteure et elle sait donner envie de lire. Carina Rozenfeld a un sacré talent de conteuse, à n’en pas douter !

A lire avant, entre les deux tomes ou après, cette nouvelle ravira les fans de la saga et donneront envie aux autres de la commencer !

[Chronique] Phaenix, tome 2 : Le brasier des souvenirs – Carina Rozenfeld

[Chronique] Phaenix, tome 2 : Le brasier des souvenirs – Carina Rozenfeld

phaenix 2


Elle a tout oublié, il se souvient de chaque instant.
Depuis l’origine des temps, ils se retrouvent pour former le Phænix et faire perdurer la légende.
Mais pour que l’oiseau mythique renaisse ce ses cendres, pour qu’ils puissent se rejoindre, elle doit regagner la mémoire, et le chemin qui la mènera à sa moitié.
Anaïa a découvert qu’elle était détentrice d’un secret oublié depuis longtemps. Deux garçons qu’elle a rencontrés à la fac, Eidan et Enry, attendent d’elle qu’elle se souvienne, qu’elle recouvre sa véritable identité.
Pour y parvenir, Anaïa doit explorer les recoins les plus sombres de son inconscient et emprunter un chemin où musique et sentiments se mêlent étroitement.
Prise dans le brasier des souvenirs, il lui faudra affronter bien plus que sa mémoire oubliée, et faire face aux démons de son passé.
Mais l’amour pourra-t-il suffire à réparer ce qui a été brisé et à écarter le péril qui la guette ?

Mon avis

Anaïa cherche à retrouver la mémoire, mais rien ne vient. Pas très heureuse dans son couple, malheureuse après le départ son oiseau et par dessus tout en pleine période d’examens, la jeune fille est complètement vidée. Pour tenir le cap, elle se met en tête de retrouver la mémoire, faire revenir son oiseau, et en finir avec son couple, pour le bien du Phaenix. Et tout ça ne va pas être simple.

Deuxième tome, et déjà la conclusion de Phaenix, une duologie qui m’aura transportée jusqu’au bout. J’ai retrouvé les mêmes émotions que dans ma première lecture, ce qui m’a fait passé un très bon moment. Le choix des musiques qui nous accompagnent est toujours aussi judicieux que dans le premier tome, c’est une playlist très agréable à écouter. La conclusion de l’histoire du Phaenix est très belle, très chargée en émotions. Je pense que la fin aurait été tout aussi magnifique si elle aurait été différente.

Mais en parlant d’émotions, Carina Rozenfeld nous en fait vivre de très belle. Entre l’amour que porte Anaïa à ses amis, sa première fois, toutes ses découvertes (pas de spoil promis), et cette fin, ce livre est un véritable ascenseur émotionnel !

En bref, pour moi c’est une très bonne conclusion et je garderais un très bon souvenir de cette saga. Je compte également lire la préquelle, car je n’ai pas tellement envie de quitter le Phaenix aussi vite…

[Chronique] Phaenix, tome 1 : Les cendres de l’oubli – Carina Rozenfeld

[Chronique] Phaenix, tome 1 : Les cendres de l’oubli – Carina Rozenfeld

Phaenix 1


Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d’université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu’à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s’ils la connaissaient depuis toujours… Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S’ouvriront alors les portes d’une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés. 

Mon avis

Alerte coup de cœur !

Anaïa vient de déménager en Provence avec ses parents. A l’université, elle se fait rapidement de nouveaux amis, dont deux étranges garçons, Eidan et Enry, qui lui tournent autour. Ils semblent tout connaître d’elle, alors qu’elle les rencontre pour la toute première fois. C’est étrange, mais ça l’a devient encore plus quand les rêves d’Anaïa se confondent avec la réalité…

J’ai trouvé ce premier tome très puissant, très chargé en émotions diverses. Il plane sur l’histoire une certaine mélancolie qui ne m’a pas lâchée avant que je ferme ce roman. Cette mélancolie s’accorde tellement avec l’histoire du Phaenix que je me suis sentie vidée à la fin.

Mais il n’y a pas que l’histoire, il y a aussi les personnages. J’ai été beaucoup plus marquée par Eidan que Enry et entre les deux, il est difficile de connaître le fin mot, tant Carina Rozenfeld brouille les pistes, au point où je me suis sentie aussi perdue qu’Anaïa, ce qui nous rapproche considérablement de ce personnage principal que j’ai adoré suivre tout du long.

L’écriture y est aussi pour beaucoup, totalement fluide. L’auteure nous livre son récit sous le ton de la confidence, raconté à la première personne, du point de vue d’Anaïa. Comme si tout cela n’était qu’une histoire racontée par une vieille amie à propos de son entrée à l’université pour des moins singulière.

Le tout est agrémenté d’une playlist musicale qui colle parfaitement avec le thème. J’ai eu pour ma part un coup de cœur pour Meaning de Cascadeur, qui reflète pour moi le contenu du livre et l’histoire du Phaenix. Je compte lire la suite très prochainement, j’ai tellement adoré que je crois que je ne pourrais pas attendre encore très longtemps !

Phaenix, mon coup de ❤ de 2015 !

Une photo publiée par Séverine – BFrei (@aponey_supreme) le

[Chronique] Glitch, tome 1 – Heather Anastasiu

[Chronique] Glitch, tome 1 – Heather Anastasiu

glitch 1


L’amour est une arme.
Dans une société souterraine ou toute émotion a été technologiquement éradiquée, Zoe possède un don qu’elle doit à tout prix dissimuler si elle ne veut pas être pourchassée par la dictature en place.
L’amour lui ouvrira-t-il les portes de sa prison ?

Il y a deux siècles de cela, l’humanité a payé au prix fort ses appétits démesurés lorsque le feu de mille armes nucléaires a littéralement rasé la surface de la planète. Sous terre, au sein de la Communauté, la souffrance et la guerre ne sont plus que de lointains souvenirs : des puces implantées dans le cerveau de ses membres ont permis d’éradiquer enfin toutes ces émotions qui ont bien failli mener les hommes à leur perte…

Mon avis

Zoe a, comme tous les habitants de la Communauté (survivants de la guerre nucléaire qui a rasé la surface de la terre), une puce qui la relie au Lien et qui lui bloque toutes ses émotions, ses sentiments ainsi que sa faculté de penser par elle-même. Sauf qu’un jour, sa puce glitche (elle a bugué, quoi) et elle commence à ressentir différentes émotions. Mais elle commence aussi en parallèle à développer un don pour la télékinésie. Elle doit à tout prix cacher tout ça si elle veut éviter d’être désactivée par les Supérieurs !

Dystopie à forte consonance romantique, Glitch est le premier tome d’une trilogie terminée. On y suit, comme vous vous en serez douté, les premiers glitchs de Zoe qui doit vivre avec, mais les cacher à sa famille et à toute personne qu’elle pourrait croiser, car la délation est fortement conseillée, autorisée, promulguée par tous les moyens – s’en est même un point de leur credo – .

Mais heureusement, une dictature ne va pas sans une bonne résistance, qui est ici représentée par Adrien, l’archétype du beau-jeune-mystérieux-ténébreux-sentimental-amoureux pour qui Zoe développera des sentiments. On à même le droit aux prémices d’un triangle amoureux grâce à Max, le total contraire de Adrien, bad guy qui pense qu’à mettre la donzelle dans son lit (Vient là, j’vais t’apprendre de nouvelles émotions lol) depuis qu’il à découvert le plaisir en solitaire. Voulant fuir ce monde aseptisé, Zoe pourra compter sur ces deux-là.

Quant à l’univers, il est particulièrement oppressant. Tous les humains raccordés au Lien ne pensent plus par eux-mêmes, au point qu’ils donnent tous l’impression d’être des coquilles vides, des robots. Ça se ressent aussi dans leur manière de parler, d’une façon totalement automatisée. Zoe tranche avec tout ce petit monde en réfléchissant, ressentant la peur et la culpabilité à chaque instant. Cependant, je me pose encore pas mal de questions sur cet univers, j’ai bel et bien l’impression que l’auteure ne nous a pas tout dit dans ce premier tome…

Hâte de me mettre à la suite !

[Chronique] La sélection, tome 1 – Kiera Cass

[Chronique] La sélection, tome 1 – Kiera Cass

la sélection 1


Elles sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’oeil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés…

Mon avis

Ça faisait un petit bout de temps que ce premier tome traînait dans ma PàL numérique, sans que j’ose vraiment le sortir. Même une LC ne m’y a pas aidée ^^’ Mais c’était sans compter sur ma binômette Cece qui voulait avoir mon avis sur la bête, dans le cadre de notre challenge mensuel, Choose me a Book.

Et donc, La sélection. La sélection est un jeu de télé-réalité (Hunger Games, mais en plus glamour) où le Prince Maxon cherche l’amour, avec un grand A. De ce fait, toutes les jeunes filles entre 16 et 20 ans peuvent s’inscrire dans l’espoir d’être dans les 35 candidates qui vivront au Palais durant tout le jeu. Éliminations ponctuelles, rendez-vous avec le Prince, être sous les caméras 24h24, 7j/7 alors qu’on vient de se faire quitter comme une vieille chaussette, ça ne fait pas peur à America, notre héroïne qui va tomber sous le charme du Prince Maxon, mais aussi de son ex, devenu garde au Palais (le hasard fait bien les choses, hein 😉 ) (Triangle amoureux spotted).

Concrètement, La sélection se lit très vite. C’est fluide, facile à lire, un vocabulaire très simple qui rend le tome facile de compréhension, bref le tout est bien jeunesse. Si vous pensiez revivre un Secret Story à la royale, c’est raté. Tout est dans le glamour, les paillettes, les petites guerres entre les filles qui ne sont pas si énormes que ça… Bref on reste dans un registre assez jeunesse. De ce côté là, je n’ai rien à redire car ça m’a plu, malgré mes réticences envers le genre.

Mais il y a certains point qui m’ont dérangée. Tout d’abord, America. Bon, s’appeler America alors qu’on vit aux States, on est d’accord pour dire que c’est cliché. Mais le cliché le plus gros et qui revient souvent, c’est celui qu’on nous ressort à chaque fois que le personnage principal est une jeune fille en fleur et qu’il y aura de la romance : le cliché éculé de la fille jolie qui se trouve moche. Resservi 156153 de fois, on pourrait penser que les auteurs changeraient, mais non. Mais dans La sélection, ce cliché a le mérite de revenir tout le temps : quand on nous présente America, quand celle-ci parle avec Maxon, quand elle se compare avec les autres filles… On va conclure qu’America a un gros manque de confiance en sois, et passer à autre chose sinon je pourrais faire tout le roman comme ça.

Si America accepte de faire La sélection, ce n’est pas parce que sa famille et elle sont au bord de la pauvreté car ils font partie d’une caste inférieur et que ça pourrait leur sauver la vie. Non, non, c’est son petit ami, Aspen, qui lui demande. Et Aspen n’a aucune raison de faire ça, d’ailleurs, il ne lui en donne pas une seule. America fait donc ce jeu pour… Bah, pour rien.

Et le détail qui tue c’est que les sélectionnées qui vivent au Palais sont censées être sous les caméras tout le temps. Le principe-même de la télé-réalité, en somme. Mais jamais l’auteure en parle ! Si, si, je vous assure ! Les seules fois où elle fait allusion à ces caméras, c’est quand America et Maxon se promènent dans le jardin et que ce dernier leur interdit de les suivre pendant leur petite promenade. Sinon, c’est tout. Et pour ceux qui se poseraient la question, rien ne nous dit non plus qu’il y a des caméras cachées un peu partout dans le Palais… Ça va être dur de retransmettre les images au public ! 😉

Mais malgré ces détails qui sautent aux yeux, ont est vite happés par le triangle amoureux Aspen/America/Maxon. J’ai très envie de lire la suite pour savoir qui choisira qui, ça promet d’être intense !

En bref, si on ne s’arrête pas sur les clichés et les détails qui tuent, on passe un bon moment de lecture 🙂

[Chronique] Kaleb, saison 2 : Abigail – Myra Eljundir

[Chronique] Kaleb, saison 2 : Abigail – Myra Eljundir

kaleb saison 2


Magnétique et sensuelle, Abigail est l’arme la plus redoutable du réseau SENTINEL.
La jeune succube se nourrit de votre énergie vitale et vous consume dans l’extase.
Inutile de lutter : l’attraction qu’elle suscite est irrésistible.
Même si faire l’amour avec elle, c’est s’unir à la mort.

Kaleb Helgusson est plus dangereux encore, car il porte désormais l’empreinte du Mal.
Quand leurs routes se croisent, Abigail a beau le repousser, l’empathe l’attire comme un aimant.
Au terme d’un affrontement passionnel sans merci, ils découvriront avec effroi ce que la combinaison de leurs dons peut accomplir.
Mais seront-ils capables de maîtriser leurs désirs les plus sombres ?

Mon avis

Après voir lu le premier tome de Kaleb, j’avais bien aimé, mais il y avait certaines choses qui me gênaient et j’espérais que le deuxième tome serait à la hauteur de mes espérances, car j’avais décidé tout de même de lire la suite. Un an après, nous y voilà ! Et donc…

Myra Eljundir (qui depuis a révélé son identité! ), a fait un énorme pas en avant et a permis à ses personnages d’évoluer ! Fini le Kaleb un peu lourd ou encore Abigail soumise à tout le monde ! Kaleb devient plus agréable à lire, autant que son amie Abigail qui se lâche enfin et arrête de dire amen à tous.

Là où le premier tome était cousu de fil blanc, c’est une explosion de découvertes, un cliffhanger qui marche et surtout des révélations à la pelle. Il a été très dur cette fois-ci de deviner tout ce qui allait se passer pendant la lecture. Et heureusement ! Ça a rendu ce deuxième tome beaucoup plus plaisant à lire que le premier.

Également, ce deuxième tome est plus mature, mais aussi plus trash. Comparé au premier qui frôlait le jeunesse, là on frôle plutôt le roman d’horreur ! Et ça reste plaisant, car enfin la puissance des EDV n’est plus un murmure au détour d’une phrase, mais bien réelle.

Des nouveaux personnages font leur apparition et donnent un renouveau à l’histoire. Entre nous, heureusement qu’ils sont là, sinon ce premier tome n’aurait été que sexe et violence de bout en bout.

En bref, ce deuxième correspond plus à mes attentes que le premier et m’a beaucoup plu ! J’ai hâte de lire le dernier tome de cette saga 🙂

[Chronique] Belle époque – Elizabeth Ross

[Chronique] Belle époque – Elizabeth Ross

belle époque


Lorsque Maude Pichon s’enfuit de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage dont elle ne veut pas, elle monte à Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l’exposition universelle de 1889. Hélas, ses illusions romantiques s’y évanouissent aussi rapidement que ses maigres économies. Elle est désespérément à la recherche d’un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle : « On demande de jeunes filles laides pour faire un ouvrage facile. » L’Agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le repoussoir. Son slogan ? « Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d’emblée plus attirante. » Étranglée par la misère, Maude postule…

Mon avis

Quand j’ai vu la couverture de Belle époque, je l’ai tout de suite ajouté à ma wishlist. Pas besoin de lire le résumé, je marche souvent au coup de cœur, et là le jeu de couleur est tellement magnifique qu’il ne m’en a pas fallu plus. Bon, j’ai quand même lu le résumé avant d’aller l’acheter, bien que celui-ci m’a tout de suite plu. Mais est-ce que le contenu à suivi mes premiers coups de cœur? Et bien…

On découvre très rapidement que la vie Parisienne que Maude s’était imaginé existe belle et bien, mais uniquement si on a un nom (entendez par là un nom connu synonyme de rang social élevé) et un minimum de richesses. Sauf que Maude n’est rien, n’a que les économies qu’elle a volé à son père avant de partir et n’arrive pas à trouver un travail convenable. Il faut pouvoir payer le loyer, de quoi se restaurer, alors Maude accepte à contre-cœur de faire ce métier de faire-valoir…

Et c’est là que ça devient intéressant, car l’auteur exploite jusqu’au bout le nouveau métier de Maude : les tenues, le comportement, les relations sociales, comment cela à un impact sur la vision des choses de Maude, la vie en entreprise dans les années 1800, la place de la femme, l’importance du rang social… L’auteure a vraiment réussi à exploiter toutes ces données, pour en faire quelque chose de cohérent et agréable à lire.

Mais le problème réside dans le fait que ce livre n’a pas d’âme. Aucune émotion ne passe. Qu’un livre soit bon ou mauvais, on arrive toujours à ressentir quelque chose pour un personnage/une situation : de la colère, de la peur, de l’amour, de la joie, du soulagement, … Mais je n’ai rien ressenti dans Belle époque. J’ai surtout l’impression que l’auteure a mit tout son potentiel dans ses recherches sur les années 1800, l’exposition universelle de Paris, Eiffel et sa fameuse tour, comment les gens vivaient il y a un peu plus de 200 ans… Mais ça ne va pas plus loin. Disons que j’ai plus ressenti de sentiments dans la nouvelle Le repoussoir de Zola dont s’inspire l’auteure que dans le livre.

En bref, un livre avec du potentiel, mais à qui il manque des émotions, une âme pour être apprécié jusqu’au bout. D’habitude j’achète en papier les ebooks que j’ai lu et apprécié, mais je n’irais pas jusque là avec Belle époque, qui sera très certainement vite oublié.

[Chronique] Revanche – Cat Clarke

[Chronique] Revanche – Cat Clarke

revanche

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 504
  • Genre : Drame
  • Prix : 18.50€
  • Acheter Revanche

La vie est injuste.
Jem Halliday est amoureuse de Kai, son meilleur ami, qui est gay. Pas vraiment l’idéal, mais Jem s’est faite à l’idée.

La vie est cruelle.
Une vidéo de Kai en compagnie d’un garçon a été postée sur Internet. Il ne l’a pas supporté et s’est suicidé.

Sa vie ne sera que vengeance.
Quoi qu’il lui en coûte, Jem a décidé de découvrir qui sont les responsables et de les faire payer, un à un, jusqu’au dernier…

Mon avis

Je pense que le résumé en dit assez sur le contenu du livre. Jem emo/gothique, irrévocablement amoureuse de Kai, son meilleur ami gay. Le lendemain d’une soirée chez le petit ami de la sœur de Kai, une vidéo est envoyée par mail, vidéo dans laquelle Kai est en compagnie d’un autre garçon. Il est anéanti, décide de se suicider. Avant de passer à l’acte, il laisse douze lettres à Jem – une pour chaque mois après sa mort – . Jem apprendra qui sont les coupables, et vengera son meilleur ami.

Enfin, venger est un bien grand mot.

Critique garantie sans spoil.

Après Cruelles, Revanche m’a l’air bien fade. C’est toujours aussi bien écrit, et Cat Clarke arrive à nous transporter, mais il y a des choses qui ne vont pas. Si je l’ai lu jusqu’au bout, c’était pour voir si mes intuitions étaient bonnes. Et pour le coup, j’avais raison sur toute la ligne…

Parce que dans cette vidéo, Kai n’était pas seul. Je me doutais déjà à la soirée, que Kai aimait quelqu’un, que c’était réciproque et qu’il ne voulait pas que ça se sache – ça m’a sauté aux yeux comme une évidence – . Quand la vidéo est apparue, ça devenait plus qu’une évidence, je commençais à avoir mes doutes sur le coupable. Quand Jem reçoit les trois noms sur un bout de papier, il devenait évident que c’était cette personne, pour des tas de raisons que je n’évoquerais pas ici, ce serait spoiler. Et quand l’on devine qui c’est dès le début, ça gâche tout le reste de l’histoire.

L’autre gros problème, c’est Jem. Elle est tellement insipide! On ne lui demande pas une maturité hors du commun, car à vrai dire je la comprend: son meilleur ami dont elle était amoureuse s’est suicidé à cause de ce ae@#!! de coupable. Elle vient de perdre son seul ami, son mentor, son frère de cœur, il y a de quoi réclamer vengeance. Mais ne pas parler à la police de la vidéo et préférer se faire sa petite vengeance dans son coin, c’est irresponsable. Elle est aussi extrêmement naïve. On lui donne trois noms, sans explications, elle ne sait pas de qui ça vient, mais pour elle c’est forcément ces trois personnes: elle ne les aiment pas, ils ont fait des blagues pendant cette soirée, c’est forcément eux les coupables.

Et à partir de ce moment là, ça part tellement en freestyle! Elle décide de se venger, des petites vengeances mesquines qui auront certains dommages collatéraux, et qui ne sont pas forcément très réfléchies. Ses idées de vengeances la désignent automatiquement comme coupable, mais tout le monde à l’air d’être aveugle, personne ne pense à elle. Et sincèrement, j’ai eu honte pour elle. Honte qu’elle s’abaisse à des actes si… bas, mesquins, sans se soucier du mal qu’elle faisait autour d’elle.

Bien que le thème laisse penser à l’exclusion à cause de l’homosexualité, j’ai trouvé qu’il parlait plus de l’exclusion à cause des rumeurs fondées par deux-trois élèves, et le mal que ça engendre pour les victimes. Dans les deux cas, que l’on soit plus touché par un thème que l’autre, j’ai trouvé que c’était très mal exploité, que l’auteur n’en parlait pas assez, pour au final se focaliser sur le Plan de vengeance de Jem, qui mange, boit, dort, étudie vengeance encore et encore…

Au final, je me suis plus attachée à Lucas, Kai et Sasha qu’à Jem, qui m’a semblé trop fade et insipide face à des personnages qui montraient des palettes de sentiments bien plus larges et qui ne sont pas obnubilés par une seule et unique chose. Mais il me faut reconnaître une chose, la fin – la toute, toute fin – a réussi à m’émouvoir.

J’en sort très mitigée et que moyennement satisfaite. En espérant retrouver la Cat Clarke de Cruelles dans ses autres romans…