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[Chronique] Sorceleur, tome 01 : Le dernier voeu – Andrzej Sapkowski

[Chronique] Sorceleur, tome 01 : Le dernier voeu – Andrzej Sapkowski

chronique sorceleur tome 01 le dernier voeu andrzej sapkowski


Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit.
Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…

Mon avis

Geralt de Riv est une sorte de mutant. Mais pas n’importe lequel, il est Sorceleur. Son job ? Tueur à gages de monstres et autres créatures magiques qui peuplent les contrées de Nilfgaard. Mais ce n’est pas sans danger, car l’on commence son histoire par son arrivée au temple de Melitele, où il va devoir se reposer avant de repartir chasser. Et en attendant, il se remémore certaines de ses chasses…

Je connaissais déjà l’univers et un bout d’histoire du sorceleur grâce aux jeux The Witcher, qui sont tirés des livres. Il est donc tout naturel que mon choix se soit porté sur ce premier tome lors d’une des fameuses OP de Bragelonne. Et je ne regrette pas mon choix, car j’ai adoré ! Vraiment, c’est le mot. Revenir sur le passé de Geralt, son histoire, Yennefer ou encore sa rencontre avec Jaskier, c’est vraiment ce que je souhaitais en lisant ce premier tome.

Les retours dans le passé se suivent assez bien, il n’est pas vraiment conseillé de choisir son propre ordre de lecture ici, comparé aux recueils de nouvelles plus classiques. Surtout qu’entre chaques nouvelles, on revient au présent et il serait dommage de rater ça !

C’est tout un mélange de fantasy, légendes et de mythologies savamment orchestré, qui est très facile d’accès. Agréable à lire, fluide, à l’univers et au bestiaire très riches. Mais les explications ne tardent pas à venir pour ces derniers, une personne qui n’a pas touché aux jeux ne sera pas perdu. En tout cas, c’est de la fantasy pure et dure comme on fait plus !

De plus j’ai vraiment apprécié, de par mon expérience en tant que gameuse, de retrouver le Geralt des jeux. Cette cohérence entre les deux supports et très agréable à la lecture, l’immersion est d’autant plus simple et plus agréable. Et c’est rare que cela arrive, quand on voit les romans Assassin’s Creed ! Il va vraiment falloir que je lise la suite du Sorceleur

En bref, ce premier tome répond totalement à mes attentes, mes questionnements. Je suis ravie de retrouver le Sorceleur ici, et d’approfondir cet univers que j’apprécie énormément. Ce serait presque un coup de coeur, dites !

[Chronique] Les loups de Riverdance, tome 1 : Lucas – H.V. Gavriel

[Chronique] Les loups de Riverdance, tome 1 : Lucas – H.V. Gavriel

les loups de riverdance 1

  • Éditeur : Milady (2014)
  • Pages : 600
  • Genre : Bit-Lit
  • Prix poche : 8.20€
  • Acheter Lucas

Lucas parcourt les États-Unis sans jamais oser poser ses bagages. Le jeune homme se sait traqué. Pourtant, lorsqu’il s’installe dans cette petite ville des North Cascades, il ne peut s’empêcher d’espérer autre chose de la vie. Au point de baisser sa garde. Jusqu’au jour où les ténèbres de son passé le retrouvent et commencent à massacrer méthodiquement son entourage. Son salut viendra de Marcus. Un homme beau, fort, plus âgé, qui fait battre le coeur de Lucas. Mais Marcus est avant tout un loup-garou et la nature même de Lucas est pour lui une abomination… 

Mon avis

Lucas fuit depuis toujours. Menacé – pour ne pas dire harcelé – par sa famille, qui n’hésite pas à laisser des cadavres non loin de chez lui pour lui fait comprendre qu’ils ne sont jamais loin, Lucas a une vie totalement instable. Alors que le jeune homme fuit une nouvelle fois, il pose ses maigres bagages dans une ville infestée de loups-garous…

A force d’en entendre parler, il était temps que je me lance dans cette saga ! J’ai passé un bon moment de lecture, mais il y a quelques petites choses qui m’ont dérangée.

Tout d’abord, les répliques de Lucas sont peu naturelles, c’est poussif, et par moment on ne reconnait plus le personnage tellement ça ne correspond pas du tout. Mais quand Marcus discute avec Lucas, je n’ai noté aucune différence entre leurs dialogues, on reste dans le même ton, le même emploi des mots, les mêmes tournures. Heureusement que les noms sont indiqués, sinon je pense que je les aurais confondus, ces deux-là !

L’histoire peine à débuter. On piétine, on tâtonne, mais une fois dedans, on ne s’arrête plus et il devient difficile d’arrêter sa lecture tellement c’est bon. Cependant, le passé de Lucas ne m’a pas plus intéressée que cela. C’est bien d’avoir toutes les informations en main, mais là c’était trop, et ces nombreux flashbacks très longs cassent le rythme de la lecture. Je vous avoue que j’ai fini par survoler ces passages, mais cela n’a rien changé à ma compréhension de l’histoire : j’avais toutes les informations principales, le reste est superflu.

C’est superflu pour des tas de raisons, mais surtout pour une seule : la répétition. Lucas répète tellement de fois que son père ne s’est jamais occupé de lui, par exemple, que quand on revient sur un flashback qui dure plusieurs pages sur son père qui n’était pas tendre avec lui, ça devient lourd pour le lecteur.
On peine aussi à savoir qu’elle est la vraie nature de Lucas. C’est trop long, et j’aurais aimé avoir l’information beaucoup plus vite.

H.V Gavriel, l’auteure de cette saga, est française. Et pourtant, elle a su retranscrire à la perfection les lieux, les mœurs, les habitudes des américains. On s’y croirait vraiment. Par contre, ce n’était pas obligé de parler de Beacon Hill. Clin d’œil ou pas à la série de MTV Teen Wolf, c’est comme appeler un personnage Fenrir quand on parle de loups-garous : c’est cliché.

L’univers des loups est très bien amené, ainsi que la romance fantastique, qui n’empiète pas trop sur l’intrigue principale. L’auteure a su doser les deux, et c’est agréable. La romance est accompagnée de scènes intimes très très chaudes et très bien écrites, personnellement j’en redemande ! Pour rester dans le sujet, j’ai adoré que la notion de consentement soit respectée et que dès qu’il s’agit de viol, le personnage ne tombe pas dans un syndrome de Stockholm foireux.

En bref, vous me connaissez, la bit-lit, ça passe ou ça casse, chez moi. Et bien avec Les loups de Riverdance, malgré ses défauts, ça passe. Parce que l’intrigue reste bien menée, parce qu’on ne transforme pas le personnage principal en objet sexuel mi-bestiole inconnue, mi-bestiole vue et revue dans ce genre de livres. Ce n’est pas malsain. Et c’est le principal. Est-ce que je signe pour le deuxième tome ? Oui, bien évidemment ! 

[Chronique] Kushiel, tome 3 : L’avatar – Jacqueline Carey

[Chronique] Kushiel, tome 3 : L’avatar – Jacqueline Carey

kushiel 3


La marque de Kushiel dans l’œil de Phèdre nô Delaunay fait d’elle une élue, et lui vaut d’éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Sur son chemin semé de dangers, elle peut compter sur le moine guerrier Joscelin. Bien que la nature de Phèdre soit une source perpétuelle de tourments pour eux deux, Joscelin lui demeure indéfectiblement fidèle. Jamais il n’a trahi son serment: protéger et servir. Mais le destin lui réserve une ultime épreuve. En effet, Phèdre n’a jamais oublié Hyacinthe, son ami d’enfance et, depuis dix ans, elle cherche en vain la clé qui le libérerait de son asservissement éternel. Car Hyacinthe a conclu un pacte avec les dieux pour se sacrifier à la place de son amie et sauver sa patrie. Aussi Phèdre saisit-elle la dernière chance qui lui est donnée de le sauver. Cette quête la conduira au bout du monde, par-delà des royaumes où règne la folie, à la merci de seigneurs de guerre déments et cruels, et face à un pouvoir si immense et terrifiant que personne n’ose en prononcer le nom… 

 

Mon avis

Ah Kushiel… Cette saga m’aura fait passer par toutes les émotions possibles ! Jacqueline Carey a un sacré talent de conteuse, à n’en pas douter. Dans ce dernier tome, Phèdre est chargée de retrouver Imriel. Même sa mère, Mélisande, ne sait pas où il peut bien être : il a été enlevé. Coup politique ou juste fruit du hasard ? En échange de la clé qui pourrait libérer Hyacinthe, Phèdre part avec Joscelin, son cassilin.

Dans le tome deux, j’avais l’impression que ce n’était au final qu’une guerre que les Dieux se livraient à travers Phèdre, mais là ce n’est plus une impression : c’est le cas. Et cette fois-ci, ils ne la sauveront plus in-extremis de manière totalement hasardeuse, c’est à l’Élue de Kushiel de trouver les solutions pour se sortir de là.

Ce dernier tome a beaucoup  pris en maturité, alors que la saga est déjà pas mal mature en elle-même, se déroulant 10 ans après les évènements du deuxième tome. Il est également plus axé religion que sexe qu’avant, on y retrouve beaucoup de similitudes avec la Bible (les tablettes des 10 commandements, l’arche, les 1000 ans où Dieu teste son peuple…), mais on y retrouve aussi des similitudes avec les croyances égyptiennes et africaines.

Pour conclure sa saga, Jacqueline Carey boucle ses intrigues et répond aux questions, tout en préparant le terrain pour la saga Imriel qui vient juste après. C’est donc une fin magistrale pour cette saga qui m’aura énormément marquée. Et d’ailleurs, je fais bien de terminer cette saga avant cet été, car la réédition en poche de Imriel sort le 10 juillet dans toutes les bonnes librairies. J’ai hâte de me replonger en Terre d’Ange !

[Chronique] Les nains, tome 2 : La lame de feu – Markus Heitz

[Chronique] Les nains, tome 2 : La lame de feu – Markus Heitz

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  • Éditeur : Milady (2008)
  • Pages : 415
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 25€
  • Acheter Les nains

L’armée des Orcs avance, et les Humains s’allient pour endiguer sa progression, toujours menée par les Albes impitoyables. Seuls les Nains pourraient les sauver.
Ces derniers,divisés par des conflits internes, tentent de désigner leur nouveau roi et, bien malgré lui, Tungdil fait partie des prétendants au trône. Pour les départager, on assigne une mission au jeune Nain et à son rival – qui ne souhaite qu’une seule chose : la guerre contre les Elfes. Ils doivent se rendre dans la forge de Dragonhaleine au coeur des Montagnes Grises afin de forger la Lame de Feu. Cette arme mythique est la seule qui pourrait permettre de défaire le mage Nôd’onn et l’empêcher de livrer le Pays de Sûr aux créatures de Tion.
Tungdil et ses compagnons parviendront-ils au bout de leur quête ? Le sort du monde dépend de leur réussite.

Mon avis

Autant le premier tome de la saga restait dans une ligne sérieuse et ne se permettait pas une ligne humoristique, autant dans le deuxième tome, l’humour est plus présent à travers un nouveau personnage qui va tenir compagnie à Tungdil dans son épopée : Bavragor, un nain alcoolique et borgne qui est le meilleur tailleur de pierre de son clan. Mais aussi avec les jumeaux Boëndil et Boïndil, l’aventure va être plus légère.

Plus légère ne veut pas dire que Tungdil n’a pas oublié qu’il doit ab-so-lu-ment forger la Lame de Feu pour terrasser Nôd’Onn le Dédoublé avec ses nouveaux amis. Il rencontrera aussi des alliés improbables sur sa route, qui l’aideront tous à leur manière à parvenir à ses fins.

Les batailles sont toujours aussi nombreuses et toujours plaisantes à lire grâce à la fluidité de l’auteur qui ne se lasse pas de nous détailler chaque combat. Ainsi, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer pendant cette lecture. En trois heures, le dernier tome était lu !

Bien que l’ont soit dans de la fantasy pure, l’auteur installe également de la romance. D’abord très discrète, elle s’affirme au fil des pages sans devenir cependant partie intégrante : c’est le petit bonus, la cerise sur le gâteau qui fait plaisir, en somme.

Pour ce premier arc, Markus Heitz s’en est très bien sortit ! Pas une fois j’ai deviné l’issue de ce dernier tome, ni même me suis ennuyée. J’ai hâte de pouvoir lire les autres arcs sur Les nains, qui ont été regroupés en intégrale chez Bragelonne (Les nains, La guerre des nains, La revanche des nains et Le destin des nains). Pour moi qui n’est pas familière avec ce petit peuple, c’est une réussite !

[Chronique] Kushiel, tome 2 : L’élue – Jacqueline Carey

[Chronique] Kushiel, tome 2 : L’élue – Jacqueline Carey

kushiel 2


Vendue par sa mère alors qu’elle n’était qu’une enfant, Phèdre nó Delaunay a appris l’histoire, la théologie, la politique, les langues étrangères et les arts du plaisir, sous l’égide d’un brillant mentor qui, seul entre tous, a su reconnaître la marque rouge ornant son oeil – le signe de Kushiel qui lui vaut d’éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance – afin de devenir une courtisane accomplie… mais aussi une espionne de talent.
Ayant déjoué, au prix de nombreux sacrifices, un complot menaçant d’engloutir sa patrie, elle doit de nouveau affronter les nombreux ennemis qui menacent le royaume.
Car, si le peuple d’Angelin aime la jeune reine sur le trône, d’autres dans l’ombre ne pensent qu’à lui ravir la couronne… Et les comploteurs qui sont parvenus à échapper à la colère des puissants ont plus que jamais soif de pouvoir et de vengeance !
Récit plein de grandeur, de luxuriance, de sacrifice et de conspirations machiavéliques, L’Élue dévoile un monde de poètes vénéneux, de courtisans assassins, de monarques trahis et assiégés, de seigneurs de guerre barbares, de traîtres grandioses… vu par les yeux d’une héroïne comme vous n’en avez jamais rencontré !

Mon avis

Phèdre, fraîchement nommée Comtesse de Montrêve, est partie vivre dans sa nouvelle demeure avec Joscelin. Tout se passe bien, quand un jour elle reçoit son manteau sangoire. La dernière personne chez qui elle l’avait laissée n’est autre que la traîtresse Mélisande. Phèdre comprend immédiatement le nouveau petit jeu de son ennemie : Ysandre, la reine de Terre d’Ange est en danger. C’est donc décidé, et Phèdre, malgré l’avis de Joscelin, retourne dans la Ville d’Elua pour reprendre du service auprès de Naamah pour débusquer les traîtres…

Ce deuxième tome est bien plus axé sur la politique et la survie que sur le sexe, comparé au premier tome, bien que ces dernières soient toujours plaisantes à lire. Dans le premier tome, on avait un peu de mal à saisir comment chaque évènement pouvait être liés avant la toute fin, car c’était Anafiel qui réfléchissait à tout ça. Maintenant que c’est Phèdre qui essaye d’assembler les pièces du puzzle, ça m’a paru tout de suite plus clair, j’ai pu suivre l’évolution de son enquête sans être perdue une seule fois.

On rencontre tout un panel de nouveaux personnages, que ce soit des nobles, des pirates, des servants des maisons des plaisirs, Phèdre se liant d’amitié avec énormément de personnes selon les situations dans lesquelles elle se retrouve. Par contre, j’ai trouvé un peu dommage que les dieux interviennent un peu trop souvent pour tirer Phèdre et ses compagnons d’un mauvais pas. Je sais qu’ils font partie intégrante de l’histoire, mais là ça fait beaucoup trop. Heureusement qu’ils ne font pas ça pour tous les personnages, sinon ça aurait été au final qu’une guerre entre les différents dieux des différentes religions/pays où Phèdre se rend.

J’avais déjà remarqué dans le premier tome que les religions décrites dans Kushiel ressemblaient à celles que l’on peut croiser aujourd’hui, le catholicisme et le judaïsme étant les plus prononcées. Mais ayant cette fois-ci la version papier des deux premiers tomes, j’ai donc accès à la carte de l’univers de Kushiel, et c’est exactement la même que dans notre monde. Il est donc très facile de dire à ce niveau-là que Jacqueline Carey s’est inspirée de la 2nde guerre mondiale pour le premier tome (Alba = Angleterre, Terre d’Ange = France, Skaldie = Allemagne).

En bref, un deuxième tome aussi plaisant à lire que le premier, on ne voit pas les pages défiler tellement l’histoire est prenante ! Hâte de lire le dernier tome !

[Chronique] A un fil – Rainbow Rowell

[Chronique] A un fil – Rainbow Rowell

A un fil

  • Éditeur : Milady (2015)
  • Pages : 413
  • Genre : Romance
  • Prix : 18.20€
  • Acheter À un Fil

Georgie est au trente-sixième dessous : cela faisait des années que son mariage battait de l’aile, mais cette fois, c’est la fin. Alors que son mari est parti passer Noël avec ses enfants dans le Nebraska, elle reste seule à Los Angeles, car elle a pris la fâcheuse habitude de faire passer sa carrière avant sa famille. C’est alors qu’elle tombe sur un vieux téléphone jaune à cadran rotatif. Contre toute attente, cette antiquité va lui permettre de faire un bond de quinze ans en arrière et de communiquer avec Neal dans le passé. N’est-ce pas l’occasion rêvée pour résoudre leurs désaccords et retomber amoureux comme au premier jour ?

Merci aux éditions Milady et Babelio pour cette lecture !

Mon avis

Georgie et Neal sont mariés depuis 17 ans et ont deux petites filles, Alice et Noomi. La vie suivait son cour : Neal, père au foyer et au petit soin avec ses filles et Georgie, qui fait passer son travail avant sa famille. Noël est pour bientôt et la petite famille doit se rendre chez la mère de Neal, à Omaha, pour passer les fêtes. Mais Georgie fait une fois de plus passer le boulot avant sa famille. Neal, excédé, part avec ses filles à Omaha en abandonnant sa femme.
Georgie pense qu’ils se sont quittés, et que tout est fini. Pendant que sa famille est loin d’elle, elle retourne vivre chez sa mère et redécouvre son petit téléphone jaune. Avec lui, elle appelle le Neal du passé, celui de 1998, à la période où lui a tout plaqué et a traversé le pays pour la demander en mariage…

Nous allons donc suivre l’introspection de Georgie sur sa vie avec Neal : qu’est ce qu’elle a raté, ses qualités, ses défauts, mais aussi sa rencontre avec Neal et comment ils ont construit leur vie en couple, puis avec Alice et Noomi. Georgie va se remettre en question et commencer à évoquer quelques éventualités : Et si Neal ne l’avait pas demandée en mariage? Et s’il avait vécu une vie sans elle, sans enfants, à tout simplement réaliser ses rêves? En bref, c’est un énorme travail sur elle-même qui nous est présenté.

Et ce travail se fait en appelant le Neal du passé, celui de 1998, grâce au petit téléphone jaune : la part de fantastique de l’histoire. Et quand Georgie essaye de le convaincre de ne pas gâcher sa vie avec elle, lui la contredit et la rassure, lui rappelant leur amour. Le téléphone jaune prend une part très importante dans l’histoire, car Georgie va en devenir limite complètement dépendante et se focalisera dessus au détriment de son travail, en espérant sauver son couple, Neal, et elle-même.

C’est un vrai plaisir de découvrir Rainbow Rowell dans une romance plus mature que Fangirl – qui avait été un coup de cœur -, mais qui reste toujours bourré de références, cette fois-ci plus axées sur le monde du petit écran américain, et l’humour de l’auteure qui reste toujours agréable. A un fil est un roman qui se lit assez rapidement, je n’ai pas vu le temps passer car c’est un véritable page-turner. J’en ressort satisfaite, bien que ce ne soit pas un coup de cœur pour celui-ci, l’auteur ayant réussi à jouer avec mes émotions jusqu’au bout du roman, me tenant en haleine jusqu’à la dernière page.

En bref, une réussite !

[Chronique] Les bannis et les proscrits, tome 2 : Les foudres de la Sor’cière – James Clemens

[Chronique] Les bannis et les proscrits, tome 2 : Les foudres de la Sor’cière – James Clemens

les bannis et les proscrits 2


Elena porte désormais la marque de la sor’cière dans la paume de sa main.
Cette tache écarlate est la preuve d’un don fabuleux à la puissance inimaginable: un pouvoir sauvage, séduisant, difficile à contrôler. Seule celle qui maîtrise la magie sanglante peut s’opposer aux créatures et au mal du Seigneur Noir. Pourtant Elena n’est pas encore maîtresse de son pouvoir. Protégée par un guerrier sans âge et une bande de renégats, elle part en quête d’une cité perdue où, selon la prophétie, un ouvrage mystique détient la clé de la défaite du Seigneur Noir.
Mais si celui-ci la trouve en premier, Elena deviendra son arme la plus terrible…

Mon avis

Après ma lecture du premier tome, je vous avoue que je ne me suis plus tellement intéressé à cette saga. Je n’avais pas tellement apprécié Elena, le premier tome se déroulait sur deux jours et demi pour plus de 600 pages, et ça me faisait l’effet d’un gros prologue. Mais il y avait quand même un petit quelque chose qui m’incitait à revenir vers la Sor’cière, puisque j’ai profité de l’#OP1000K pour obtenir ce deuxième tome en ebook, une sorte de crash test pour savoir si on continue la saga, ou pas.

Maintenant, il faut que j’achète le deuxième tome en papier, ainsi que la suite, ahah.

Tout d’abord, j’ai adoré retrouver l’écriture de James Clemens, toujours aussi agréable à lire et avec un vocabulaire un poil plus riche que dans le premier tome (on en est pas au niveau de Kushiel, mais tout de même ça mérite d’être souligné). Il arrive à se mettre dans la peau de ses personnages avec une telle aisance, que s’en est presque déconcertant !

Ensuite, j’ai salué et acclamé la prise de maturité d’Elena. Elle lui faisait extrêmement défaut dans le premier tome, et j’avais fini par adorer ses compagnons plutôt qu’elle, alors que c’est notre personnage principal. Mais là, ce changement la rend plus appréciable et un poil plus buvable. Par contre, je n’ai pas particulièrement aimé le chemin que prend Er’ril, alors qu’il était un de mes personnages préféré. Je ne serais pas contre une mort fortuite dans la suite, personnellement.

Une chose qui faisait défaut également dans le premier tome, c’était le changement incessant de personnages/scènes aux moments les plus critiques pour aller s’intéresser à un autre personnage à trifouilly-les-oies, pour voir son passé, alors que… bah on s’en moquait pas mal, en vérité. Là l’auteur prend bien le temps de conclure ses différentes scènes pour aller s’intéresser à d’autres personnages qui ont leur importance cette fois-ci.

Et autant le premier tome sonnait fantasy jeunesse, la suite n’est en aucun cas à mettre entre les mains des plus jeunes ! On passe d’un extrême à l’autre, avec des accouchements de bêtes démoniaques mi araignées-mi humaines-mi… chose, entre autre. Je voudrais en dire plus, mais ce serait du spoil, mais je garde à l’esprit que certains passages de ce deuxième tome sont très trashs. On est à mille lieux du premier tome, sur bien des choses !

En bref, une suite de saga plaisante et qui me réconcilie avec un début qui était donc effectivement un énorme prologue. Je vais faire en sorte de lire la suite au plus vite !

[Chronique] Kushiel, tome 1 : La marque – Jacqueline Carey

[Chronique] Kushiel, tome 1 : La marque – Jacqueline Carey

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Phèdre nô Delaunay a été vendue par sa mère alors qu’elle n’était qu’une enfant.
Habitant désormais la demeure d’un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l’histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout…
les arts du plaisir.
Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d’elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes.
Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque.
Or, lorsqu’elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d’Ange, elle n’a d’autre choix que de passer à l’action.
Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d’embûches, qu’il lui faudra mener jusqu’au bout pour sauver son peuple.

 

Mon avis

La première chose que j’ai dit quand on m’a demandé « C’est comment Kushiel? », c’est « C’est un peu comme GoT (Game of Thrones), mais en mieux traduit ». C’est pour dire, le niveau que j’accorde à cette saga ! Enfin bref, revenons un peu sur l’histoire…

Phèdre est une enfant, vendue à la maison du Cereus par sa mère, car elle n’avait plus d’argent. Sans remords, elle lui tourne le dos et part vivre sa vie. Phèdre grandit donc dans cette maison close (la première des treize de la Ville d’Elua), jusqu’au jour où elle est achetée par Anafiel Delauney, qui veut parfaire son éducation (littéraire, géographique, politique, gymnastique, linguistique, sexuelle, ect…) pour en faire la meilleure des espionnes/courtisanes. Mais Phèdre est marquée du signe de Kushiel, qui, pour faire court, est un Dieu porté sur le masochisme. Ses adeptes sont donc versés dans cet art, surtout ceux qui comme Phèdre portent son signe.
Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes jusqu’au jour où Phèdre met le doigt sur un complot qui vise la couronne, et tout son monde bascule…

Des intrigues politiques, il y en a des tas, et pour tout vous dire, je n’ai réussi à les relier qu’à la fin, quand Phèdre raconte toute son histoire aux Seigneurs de Terre d’Ange. Des intrigues, mais point de complexité dans Kushiel : si à la fin on cherche le lien entre tout ça, le reste est à la portée du lectorat visé, donc totalement compréhensible. Et surtout, des intrigues bien menées, logiques, et qui ne se contredisent pas. En bref, de ce côté là, c’est le paradis !

Le sexe est également très présent dans Kushiel. En même temps, Phèdre est courtisane avant espionne, elle vend son corps pour droper des informations, c’est un point qu’il faut retenir. Cependant, rien de bien choquant ! Les scènes sont extrêmement poétisées, le mot le plus osé est « phallus ». Il faut retenir aussi que Phèdre est maso via Kushiel, mais de ce côté là, la scène la plus extrême est quand elle se fait taillader à l’aide de fléchettes par un de ses clients. Encore une fois, là aussi ça reste très poétisé. Donc rien de bien choquant, faut vraiment être ultra prude pour y trouver quelque chose à redire. Ou cassilin.

Côté écriture, l’auteure a un vocabulaire très riche, j’ai appris des tas de nouveaux mots avec ce premier tome ! Heureusement qu’un dictionnaire est intégré à la Kindle, parce qu’il m’a bien aidé ! L’auteure décrit beaucoup les scènes, les émotions, les lieux, on rentre complètement dans son univers. Ses phrases sont fluides, et pour un pavé de plus de 900 pages, je n’ai pas vraiment vu le temps passé. Autant l’histoire que l’écriture m’ont bien aidé à avancer dans ce premier tome.

En bref, j’ai adoré La marque, et je continuerais la saga !

[Chronique] Haut-Royaume, tome 1 : Le chevalier – Pierre Pevel

[Chronique] Haut-Royaume, tome 1 : Le chevalier – Pierre Pevel

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Un homme, un royaume, un destin. Il avait nom Lorn Askariàn. Certains disent que le malheur arriva par lui et d’autres qu’il fut celui par qui tout fut sauvé. Dans ses veines coulait le sang noir des héros condamnés. Le Haut-Royaume connaît sa période la plus sombre. Le roi est affaibli et la rébellion gronde aux frontières du territoire. En dernier recours, le souverain libère Lorn de ses geôles et le nomme Chevalier du Trône d’Onyx, chargé de protéger l’autorité royale. Héros valeureux et juste, Lorn est une figure d’espoir pour le peuple, mais il poursuit également un but secret : retrouver ceux qui l’ont maintenu en captivité, les uns après les autres… et leur faire sentir le goût de la vengeance.

Mon avis

Le Haut-Royaume est en plein déclin : le Roi est mourant, la Reine régente à une côte de popularité proche de celle de notre président, un Prince héritier qui fait pâle figure, son petit frère qui se drogue allègrement au kesh pour fuir tout ça ET pour renflouer les caisses de l’état, la Reine décide de vendre Angborn, une terre pour laquelle son Roi s’est vaillamment battu pour l’obtenir. Ce qui, évidemment, ne plaît à personne… Alors pour sauver le Royaume, le Roi sort de ses geôles Lorn Askariàn, le nomme Chevalier du Trône d’Onyx pour sauver le pays.

Pour mon premier Pevel, je dois dire que c’est une réussite ! On a tout ce qu’il faut dans Haut-Royaume pour passer un excellent moment : de l’épique, de la baston, de l’intrigue politique, du cliffhanger et un héros bien badass. Que demander de plus?

Ce roman est extrêmement bien écrit, c’est fluide et ça se laisse lire très facilement sans problème. Le seul problème que je soulèverais, c’est que l’auteur se répète un peu trop par moments. Disons que c’est le genre d’infos qui reviennent tellement de fois, qu’à la fin on ne peut pas s’empêcher de dire « Oui bah c’est bon, on avait compris pour le pouvoir de l’Obscure ! La première et la cinquième fois aussi… ».

Les personnages comme les décors sont très bien décrits, on arrive sans peine à imaginer une scène ou saisir la personnalité d’un personnage, important ou non, avec une mention spéciale pour Lorn. Un personnage sombre dont j’ai réussi à m’attacher, qui en veut à toutes les personnes qui ont fait qu’il est partit en prison. Lui et son chat (roux, qui plus est), sont des personnages atypiques que j’ai adoré suivre.

Par contre, l’auteur nous laisse sur notre faim ! Ce cliffangher est insoutenable, et j’ai hâte de me lancer dans le deuxième tome de la saga pour savoir ce qu’il en est vraiment !

En bref, Haut-Royaume est LE livre qu’il faut s’offrir à Noël, pour passer une bonne fin d’année !

[Chronique] Fangirl – Rainbow Rowell

[Chronique] Fangirl – Rainbow Rowell

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  • Éditeur : Milady (2014)
  • Pages : 505
  • Genre : Young Adult
  • Prix : 17.70€
  • Acheter Fangirl

Cath est fan de Simon Snow.
Okay, le monde entier est fan de Simon Snow…

Mais pour Cath, être une fan résume sa vie – et elle est plutôt douée pour ça. Wren, sa soeur jumelle, et elle se complaisaient dans la découverte de la saga Simon Snow quand elles étaient jeunes. Quelque part, c’est ce qui les a aidé à surmonter la fuite de leur mère.
Lire. Relire. Traîner sur les forums sur Simon Snow, écrire des fanfictions dans l’univers de Simon Snow, se déguiser en personnages pour les avant-premières de films.
La soeur de Cath s’est peu à peu éloignée du fandom, mais Cath ne peut pas s’en passer. Elle n’en éprouve pas l’envie.

Maintenant qu’elles sont à l’université, Wren a annoncé à Cath qu’elle ne voulait pas qu’elles partagent une chambre. Cath est seule, complètement en dehors de sa bulle de confort. Elle partage son quotidien entre une colocataire hargneuse qui sort malgré tout avec un mec charmant et toujours collé à ses bottes, son professeur d’écriture inventée qui pense que les fanfictions annoncent la fin du monde civilisé, et un camarade de classe au physique alléchant qui a la passion des mots…
Mais elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter à propos de son père, aimant et fragile, qui n’a jamais vraiment été seul.

Pour Cath, la question est : va-t-elle réussir à s’habituer à cette nouvelle vie ?
Peut-elle le faire sans que Wren lui tienne la main ? Est-elle prête à vivre sa propre vie ? Ecrire ses propres histoires ?
Et veut-elle vraiment grandir si c’est synonyme d’abandonner Simon Snow ?

 

Mon avis

Fangirl est une petite pépite. Vous savez, le genre de pépite qui vous fait sortir de votre zone de confort, qui vous fait lire du Young Adult alors que vous n’êtes pas une aficionados du genre. Qui vous fait aimer un livre que vous avez emprunté « juste pour voir », parce que le résumé a quelque chose d’attirant, qu’il vous parle. Et bien voilà, Fangirl c’est un peu tout ça pour moi.

Je vous avoue que j’avais très peur quand même de me lancer dans cette lecture. Bien au delà de sortir de ma zone de confort, j’ai beaucoup trop entendu parler de Rainbow Rowell sur la blogo cette année, et j’avais peur d’être déçue tout simplement. Mais finalement, c’est très bien passé!

Parce que Fangirl, c’est vraiment que de la romance. Il ne faut pas chercher au dessus, plus loin ou autre : c’est de l’amour. C’est Cath qui se retrouve pour la première fois de sa vie sans sa sœur jumelle et qui découvre qu’autour d’elle, il existe des gens, et que ces gens peuvent être vos amis, et plus si affinité.

Je me suis beaucoup identifiée à Cath, une fille un peu misanthrope sur les bords, qui ne fait confiance à personne, qui à plein d’amis sur internet (♥), et qui écrit des fanfictions (j’en écrivais, maintenant je ne tiens plus que ce blog). J’ai beaucoup apprécié ce personnage, qui sait se remettre en cause et a des réactions drôle par moment.

Le tout est très bien écrit, c’est fluide, il y a des péripéties là où il faut pour tenir le lecteur en haleine, juste assez pour donner envie d’y revenir le plus rapidement possible. Il y a pas mal de références tout au long du livre, à Harry Potter, Twilight, le Hobbit, le SdA, Battlestar Galactica… et j’en passe, j’en ai très certainement ratés, mais je pense en avoir saisit la plupart.

En bref, c’est un coup de cœur et je remercie ma binômette Cece de me l’avoir choisi pour notre Choose me a Book 🙂