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[Chronique] Vampire Knight, Volume 6 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 6 – Matsuri Hino

vampire knight 6


Zero, rongé par la souffrance que provoque sa lente dégénérescence vers le Level : E, approche ses lèvres de celles de Yûki. Ce baiser manqué trouble beaucoup la jeune fille. Plus déconcertant encore, quelques jours plus tard, Kaname lui demande si elle veut devenir un vampire. Victime d’hallucinations terrifiantes, Yûki décide de retrouver ses souvenirs perdus. Mais un nouvel ennemi se dresse dans les ténèbres…

Mon avis

Le cinquième tome bouclait la première partie de l’histoire, soulevait d’autres questions, mais comment mettre en place cette deuxième partie après tout ça? Et bien, Matsuri Hino l’a fait, et le résultat est plutôt pas mal…

Maintenant que les bases de cet univers sont bien installées et intégrées, il est temps de s’intéresser à des choses un brin plus complexes, comme le passé de Kaname et de Yûki. Tandis que l’un ne souhaite pas tellement qu’il soit étalé, Yûki cherche par tous les moyens possible à deviner ce qui s’est passé dix ans avant, quand Kaname l’a sauvée de griffes d’un vampire. On entre aussi un peu plus dans l’aristocratie vampire, et le fonctionnement de la guilde des hunters, ce qui nous permet moult révélations (accompagnées de leurs questions).

Mais Matsuri a réussi à conserver le côté sombre de ce manga, toute cette noirceur qui s’en dégage, ce qui est plutôt appréciable, tout en gardant quelques notes d’humour avec nos vampire pas trop dégourdis. Il reste à voir comment évoluera la suite de l’histoire, qui promet pas de mal de rebondissements et de nouveautés…

[Chronique] Tsukihime, Volume 1 – Sasakishonen

[Chronique] Tsukihime, Volume 1 – Sasakishonen

tsukihime 1


Victime d’un grave accident dans son enfance, Shiki a hérité d’un pouvoir aussi mystérieux qu’effrayant : il peut discerner les lignes vitales qui traversent chaque objet ou être vivant. En découpant ces lignes, il peut tuer et détruire avec une facilité déconcertante : sa lame s’enfonce comme dans du beurre dans le plus solide des matériaux. Malheureusement, ce pouvoir fait aussi monter en lui d’irrésistibles pulsions meurtrières…

Mon avis

J’avais lu ce premier tome il y a maintenant six ans, et quand je l’ai vu dans la bibliothèque d’un ami, je lui ai emprunté, histoire de me remettre dans le bain. Et pour le coup, j’ai bien fait! Je compte me faire cette série quand j’aurais fini les autres 🙂

Ce premier tome met en avant Shiki, une jeune homme qui, depuis un accident, voit des lignes sur les personnes et les objets. En suivant ces lignes avec une lame, il est capable de tuer instantanément et de détruire tout ce qu’il veut. Huit ans après, il croise une jeune femme dans la rue et la tue, sauf que le lendemain, elle est là, bien vivante, car c’est un vampire…

Un tome d’introduction plein de promesses et qui se targue d’avoir de gros scènes d’actions dès le départ, dans un univers totalement mature, voilà l’idée d’un chouette manga que je me fais, et Tsukihime l’a fait. Les personnages sont réfléchis, et se posent des questions sur leurs actes, s’intéressant plus à l’ennemi qu’à la poitrine des filles d’à côté. Et sérieusement, ça fait du bien.

Côté graphismes, le trait est simple mais précis (tout comme l’intrigue). On a à faire à un manga épuré, si épuré que ça en fluidifie la lecture, Sasakishonen ne se perd pas dans les détails. Les personnages sont bien définis, reconnaissables très facilement, que l’on soit en plein flashback ou non.

En bref, que ce soit l’intrigue ou graphiquement, Tsukihime est un manga qui se laisse lire et apprécié, avec une certaine légèreté qui ne dérange pas, malgré le côté « mature » que veut donner le mangaka à sa série.

[Chronique] The Demon Prince & Momochi, Volume 1 – Aya Shouto

[Chronique] The Demon Prince & Momochi, Volume 1 – Aya Shouto

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Himari Momochi, bien qu’étant orpheline, hérite le jour de ses 16 ans de la vieille demeure des Momochi. Cette dernière est présumée hantée par des démons, mais la jeune fille insiste pour s’y installer. C’est alors qu’elle y découvre trois curieux résidents, Aoi, Yukari et Ise. Mais Himari apprend bien vite qu’ils ne sont pas les seuls habitants de cette maison ! Aoi combat les démons cherchant à envahir notre monde, la demeure étant installée sur une frontière entre nos deux univers. Bien décidée malgré tout à rester, Himari va vite prendre conscience du danger qui l’entoure.

Mon avis

Quand j’ai appris que Aya Shouoto était derrière cette nouvelle série, j’ai sauté sur ce premier tome dès que je l’ai vue en librairie. Et j’ai bien fait!

The Demon Prince & Momochi raconte l’histoire de Himari Momochi, une jeune orpheline qui vient d’hériter de la demeure des Momochi. Bien décidée à s’installer malgré que ce soit une demeure hantée, elle va faire la rencontre de ses habitants, deux démons et un Nué, le gardien de la demeure, qui est en vérité installée sur une frontière entre le monde des humains, et le monde des esprits…

Un shôjo bien léger pour commencer en douceur cette série qui s’annonce d’ors et déjà prenante et très intéressante! Dans les décors d’un Japon traditionnel, nous allons suivre Momochi qui va devoir s’habituer à la présence d’esprits et autres démons, en plus de leur très mignon gardien… Ce premier tome sert bien évidemment à poser les bases de l’histoire, mais il ne m’en faut pas plus pour avoir envie de continuer!

Plusieurs scènes humoristiques ont été glissées dans ce manga, quelques running gag, mais qui n’alourdissent pas l’histoire, au contraire, et aide à mieux appréhender la partie « sérieuse » avec les démons/yôkais…

Et puis graphiquement, il en vaut vraiment le coup d’œil! Comme je le disais plus haut, l’histoire nous est servie dans un Japon traditionnel qui est extrêmement bien mis en scène, avec ces yôkais et des décors exceptionnels! Les visages sont bien représentés et les expressions ne sont pas trop appuyées (pour un manga), ce qui rend la lecture agréable. On voit qu’un grand soin a été donné aux graphiques en général. Que dire de plus? Ce tome est graphiquement par-fait.

En bref, vous cherchez un shôjo qui démarre tout en douceur et qui est, graphiquement, une perle? The Demon Prince & Momochi est LE manga qu’il vous faut!

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

te serrer tout contre moi


Le nouveau voisin de table de Yûki est beaucoup trop tactile à son goût ! Il fait des câlins et embrasse tout le monde, sans exception. Yûki, qui compte parmi ses victimes lui aussi, se demande si ces démonstrations d’affection ne sont vraiment que de l’amitié. Mais ne serait-ce pas plutôt Yûki qui commence à ressentir des sentiments pour lui ?

Mon avis

Te serrer tout contre moi est un recueil de nouvelles plus ou moins courtes, mettant chacune en scène un couple -ou futur couple dans certains cas-, qui se cherchent jusqu’à avoir ce qu’ils veulent: un « Je t’aime » et du sexe.

Si je m’arrêtais là, on pourrait dire qu’il n’y a rien de transcendant dans ce manga -on pourrait-, mais la plupart de ces nouvelles sont travaillées, offrant un scénario plus ou moins élaboré, mais qui suffisent à satisfaire la serial lectrice que je suis. Chacune de ces nouvelles sont mignonnes, tout en restant dans le genre « vie étudiante ». Et pourtant il y a bien un bémol: c’est beaucoup trop court! J’aurais particulièrement aimé avoir la suite de « Te serrer tout contre moi », « A la conquête du petit ami » et « Sentiments partagés ».

Côté graphismes, c’est très bien dessiné. Là où je regrettais que seul les personnages principaux soient habituellement travaillés, au détriment des personnages secondaire, nous avons ici un travail aboutit. Cependant, même si les personnages ne sont pas les mêmes dans chaque nouvelles, il y a une certaine ressemblance entre eux. Les expressions des personnages sont bien rendues. Le découpage des cases est un peu bordélique dans la première nouvelle, mais Yuuki Fujinari s’améliore au fil des pages.

Côté scènes de sexe, les corps sont très bien représentés, les dessins dégagent énormément de sensualité. Niveau graphique, c’est un véritable régal pour les yeux.

En bref, un one shot dont on regrettera qu’il n’y ai pas de suite! A lire de toute urgence…

[Chronique] Prince of biased love – Neneko Narazaki

[Chronique] Prince of biased love – Neneko Narazaki

prince of biased love


Junji Takahashi est un employé sans histoire dont s’est éprit Kôhei Satô, un jeune acteur à la renommée mondiale. Que Junji aille au travail ou rentre chez lui, Kôhei est partout ! Mais même s’il agit froidement envers lui, ne commencerait-il pas à tomber amoureux…?

Mon avis

Junji est chercheur pour une entreprise pharmaceutique et se retrouve avec Kôhei sur son lieu de travail, un acteur qui a accepté de tourner une publicité pour son entreprise. Entre eux deux, ça va démarrer au quart de tour…

Voilà un manga que j’aurais bien vu sur deux tomes au lieu d’un, histoire d’approfondir l’histoire, et surtout pour que cette relation ne s’installe pas aussi rapidement. En effet, ici Neneko Narazaki base toute son histoire sur une courte séduction et sur la relation de ses deux personnages, un peu à la manière du célèbre Le jeu du chat et de la souris de Setona Mizushiro, mais en plus rapide. J’aurais vraiment aimé en savoir plus sur nos deux personnages principaux, voir en détail leur rencontre, leur relation…

Vous l’aurez compris, le scénario est assez classique dans l’ensemble: ils sont ensemble sur le même lieu de travail et paf: l’un tombe amoureux de l’autre, l’autre fini par craquer, rien de bien transcendant de ce côté là. Je ne dirais pas que je me suis ennuyée, mais j’ai trouver ce manga tellement… classique, tellement vu et revu qu’il ne m’a pas plus touchée que ça. C’est trop banal, alors qu’il y aurait eu de quoi faire avec Junji et Kôhei.

Côté graphismes, la couverture m’a tout de suite attirée avec ses couleurs vives. Mais une fois à l’intérieur, je les trouve pauvres, même si on voit que la mangaka y a apporté du soin. Malheureusement, le manque d’expérience de Neneko se ressent beaucoup trop, certaines parties du corps sont disproportionnées, les têtes donnent l’impression d’avoir été collées et il manque des mâchoires aux personnages, mais ils se reconnaissent en un clin d’œil. Le découpage des cases est quant à lui fluide.

Côté scènes de sexe, passées les 60 pages, on rentre dans le vif du sujet (oh, ce jeu de mot…), mais les corps nus donnent l’impression que les personnages n’ont pas de muscles, ils ne sont pas assez détaillés.

En bref, je reste un peu sur ma faim. Ni le scénario ni les dessins ne m’ont vraiment satisfaite sur le coup. Prince of Biased Love aurait pu être une belle histoire si elle aurait été approfondie.

[Chronique] Welcome to Hotel Williams Child Bird, Vol.1 – Yukako Kabei & Rihito Takarai

[Chronique] Welcome to Hotel Williams Child Bird, Vol.1 – Yukako Kabei & Rihito Takarai

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Kizuna s’adonne avec ses copines à un jeu dangereux… Réussir à voler le plus d’argent possible aux hommes qu’elles abordent dans la rue… Un quotidien morose et malsain, que la rencontre avec Yûsei Asai, un artiste peintre lunatique et renfermé, va transformer du tout au tout, après que Kizuna accepte de travailler pour lui en tant que modèle…

 

Mon avis

Depuis le temps que j’entendais YamiShadow du blog The Shadow Book parler des éditions Ototo qu’en bien, je me disais qu’il était temps que je me penche sur cette maison d’édition, et voir ce qu’il y avait de bien à lire. Et là, Babelio en à profiter pour nous faire une Masse critique spéciale BD, dont j’ai eu la chance d’être prise pour Welcome to Hotel Williams Child Bird! Un grand merci à Babelio et aux éditions Ototo pour cette découverte!

Derrière ce nom à rallonge, se cache l’histoire de Kizuna Etô, une jeune fille qui joue à un « jeu » avec ses amies, celui de draguer dans la rue un homme qui semble avoir assez d’argent, les emmener faire le tour des karaokés, restaurants, parfois aller jusqu’au Love Hotel, mais sans aller plus loin, le but étant juste de leur prendre leur argent sans se faire prendre… Un jour, Kizuna va faire la rencontre de Yuki, qui va lui proposer de quitter ce jeu pour être modèle pour son cousin Yûsei, qui est artiste peintre…

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J’ai totalement adoré l’ambiance un peu sombre qui plane sur ce manga: une jeune fille à peine majeure qui fait du racolage pour de l’argent qui se retrouve modèle (nue) pour un peintre de son immeuble, ce n’est pas sans me rappeler l’ambiance glauque que sait si bien installer Kaori Yuki dans ses propres mangas.

Les personnes de Kizuna et Yûsei sont très bien amenés, et j’ai hâte de connaître la suite de leur collaboration, surtout qu’ils sont totalement différend l’un de l’autre! Kizuna est impulsive, sûre d’elle et Yûsei est lunatique, un brin marginal et totalement solitaire… Ça promet des moments explosifs!

Côté graphismes, j’adore! D’habitude, seulement les personnages principaux sont travaillés, les personnages secondaires se ressemblant un peu, mais là, là! Tous sont extrêmement bien travaillés! Le découpage des cases est fluide, les expressions des personnages sont saisissantes, toujours bien ajustées en fonction de la situation. Les décors sont magnifiques (encore une fois, je trouve qu’ils sont un peu laissés de côtés d’habitude), en bref, c’est par-fait.

En postface, on découvre que ce manga est en faite adapté d’un roman (oui, oui!), j’ai eu beau faire quelques recherches, je n’en ai pas trouvé une seule trace en VF. J’espère qu’il sera publié un jour en France, je me le commanderais directement si c’était le cas!

En bref, ce premier tome est un coup de cœur! Je suis tombée sous le charme de l’histoire et des dessins, il me faut ab-so-lu-ment la suite! Encore une fois, un grand merci à Babelio et aux éditions Ototo!

[Chronique] Same Difference, Volume 1 – Nozomu Hiiragi

[Chronique] Same Difference, Volume 1 – Nozomu Hiiragi

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Tsubaraya et Ozaki sont deux prodiges entrepreneurs rivaux travaillant tous deux dans une entreprise dont le siège social est une tour jumelée. Tous deux sont célibataires endurcis et leur rivalité laissera place à des sentiments inavoués.

Mon avis

Les packs proposés par les éditions IDP m’ont toujours intéressée, mais j’ai toujours eu peur de recevoir les nouveaux packs et non les anciens (et donc, de rater les premiers tomes des sagas), et surtout de me retrouver avec des mangas qui ne me plairaient pas. Donc du coup, j’ai profité d’un petit tour sur mon site d’occaz’ favoris pour m’en prendre trois, et je commence donc par ce premier yaoï…

Et pour le coup, je suis déçue de ce manga. Par l’histoire, par le dessin, les deux ne m’ont pas plu. Parce qu’en faite, histoire il n’y a pas. Tout est basé sur la séduction de l’un et de l’autre, et c’est tout, il n’y a pas un petit semblant de scénario derrière. L’intérêt donc? Donc du coup, je me suis focalisée sur la scène de sexe et là, encore, je suis déçue.

Les scènes de sexes (deux, pour être exacte), sont totalement décevantes et sont à des années lumières du style yaoï. Étant habituée à Viewfinder, je m’attendais à un minimum de sensualité, loin de la violence de ce titre. La romance est amenée tellement rapidement, du style, « oh il m’a regardé aujourd’hui! et puis j’ai de la fièvre! ah, ça veut dire que je suis amoureux! » (je chipote, mais en gros, c’est ça).

Je crois que le choc a été d’apprendre qu’il y avait une suite -oui oui-, parce qu’il y a juste un gros « One Shot » sur la tranche du manga. Donc pour moi, il n’y avait pas de suite. Je me demande donc comment ça se passe les classifications de mangas chez IDP…

Côté dessins, je n’ai pas du tout aimé le style graphique. Les visages sont bien travaillés, mais ils sont trop allongés. C’est un style graphique que l’on aurait plus l’habitude de trouver dans un shonen que dans un yaoï. Malgré ça, le découpage des cases est fluide, les expressions des personnages sont trop exagérées, mais variées. Cependant, je regrette que seuls les deux personnages principaux soient travaillés, au détriment des autres personnages, qui au final se ressemblent tous.

En bref, la suite sera sans moi…

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 2 – Makoto Tateno

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 2 – Makoto Tateno

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Goh est enfin parvenu à percer une brèche dans la carapace de Taki, son partenaire qui, assailli par de douloureux souvenirs, refuse de se livrer et se replie sur lui-même. Mais quand, lors d’une nouvelle affaire, les deux équipiers découvrent le dealer assassiné avec comme seul indice une mystérieuse note, les fantômes du passé rattrapent le jeune homme…
Taki ouvrira-t-il son cœur à Goh ?

Mon avis

Suite et fin de Yellow (initialement découpé en quatres tomes et regroupés en deux après avoir été redessiner), ce deuxième tome est totalement à l’opposé du premier. En effet, le premier mettait en place nos personnages, Goh et Taki, leur métier et s’ensuivait un certains nombre de missions et d’un jeu du chat et de la souris entre les deux partenaires, Goh étant tombé amoureux de Taki, qui lui a toujours été hétéro.

Dans ce deuxième tome, nous retournons sur le passé tragique de Taki avec les Sandfish, deux partenaires qui eux ne sont pas récupérateurs, mais exécuteurs. L’un d’entre eux était tellement amoureux de Taki, qu’il a pris la solution de changer de sexe pour plaire à son ancien protégé, dans l’espoir de le récupérer et faire de lui un exécuteur. Taki se laissera-t-il séduire par son ancien collègue, ou avouera ses sentiments à Goh?

L’action est toujours omniprésente, les Sandfish cherchant à se débarrasser de Goh pour récupérer Taki. D’un autre côté, nous en apprenons plus sur le patron de café qui donne les ordres de missions aux récupérateurs et surtout son passé commun avec Taki. En bref, beaucoup de révélations pour ce tome-ci. Une très bonne suite qui conclu une saga soft, mais intense.

[Chronique] Le jeu du chat et de la souris, Volume 2 – Setona Mizushiro

[Chronique] Le jeu du chat et de la souris, Volume 2 – Setona Mizushiro

le jeu du chat et de la souris 2


Kyoichi est désormais un homme divorcé, mais la relation qu’il a nouée avec Imagasé est toujours aussi ambiguë. Au fil des jours, il se laisse entraîner par son ami et partage son intimité, mais l’apparition de Tamaki, une jeune fille attirée par Kyoichi, jette la confusion dans cette relation encore vacillante…

Mon avis

Kyoïchi et Imagase vivent ensemble, malgré qu’ils ne soient pas en couple. Imagase est toujours amoureux et s’accroche tant bien que mal, tandis que du côté de Kyoïchi, il ne sait pas du tout où il en est. Alors que leur relation n’est pas encore tout à fait stable, Tamaki simmisce entre les deux… Kyoïchi et Imagase auront-ils droit à un Happy End?

Ce dernier tome a fini de m’achever! Autant j’avais tooootalement adoré le premier, ce deuxième tome m’a emportée là où aucun manga yaoï ne m’a encore transporté. Bien au delà des scènes de sexe à foison, comparé au premier tome, c’est une véritable débâcle des sentiments! L’un comme l’autre, ils vident leur sac et mettent enfin des mots sur ce qu’ils ressentent…

On est aspiré dans cette spirale de sentiments, on partage avec eux la joie, la peine, mais aussi leurs disputes et retrouvailles, espérant le meilleur pour eux d’eux. Ce tome montre bien combien l’amour peut être cruel et destructeur, au point d’en être complètement paranoïaque.

En bref, j’ai totalement adoré cette mini-série, qui se trouve dans mon top 3 des meilleurs yaoïs que j’ai pu lire jusqu’ici. Une véritable histoire d’amour qui pourra plaire aux fans du genre, comme aux non-fans!

[Chronique] Viewfinder, Volume 3 – Ayano Yamane

[Chronique] Viewfinder, Volume 3 – Ayano Yamane

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Feilong est de retour au Japon, bien décidé à s’emparer de ce qu’Asami l’a empêché de voler. Et pour ce faire, tous les moyens sont bons, surtout les plus indécents ! De nouveau, Takaba se retrouve entre les deux hommes au détriment de sa vie paisible. Qui du yakuza ou du membre des Triades aura la mainmise sur le jeune paparazzi ?

Mon avis

Feilong is baaack! Je l’avais bien dit dans mon dernier avis, ce long passage sur le passé commun d’Asami et de Feilong ne pouvait présagé  qu’une seule chose: son retour. Et il est pas très content de s’être fait piqué les informations dans le premier tome, donc il a envie que tout le monde sache qu’il : 1.est en colère 2.veut se faire Takaba pour embêter Asami 3.veut tuer des gens 4.veut récupérer les infos qui ne lui appartiennent pas 5.se comporter comme une fille, dixit Asami.

Moi qui déplorait un manque de rapprochement entre Takaba et Asami, c’est chose faite dans ce troisième tome qui plaira énormément aux fans de boy’s love! Et avec un Feilong qui tente le tout pour récupérer ce qu’il veut, il ne va pas faire dans la dentelle. Il tentera le tout, en passant par la violence et les menaces pour se faire entendre, ce qui ne plaira pas à Asami.

Ce tome réconciliera les fans de la série qui étaient déçu par le deuxième tome, bien en dessous des attentes. Cependant, le chassé-croisé constant entre le yakuza et le membre des Triades pourra bien énerver certains lecteurs, vu que l’action en elle-même ne se déroule que dans les dernières pages de ce tome, laissant les lecteurs naviguer entre les menaces de l’un, et des scènes de sexe à 75% présentes avec l’autre.

Des nouvelles sont encore présentes dans ce troisième tome, deux cette fois-ci:

Baked Sweet Glasses : une histoire peu palpitante et assez banale. Fujiya est commercial pour vendre des slips, et son dernier rendez-vous avec un homme d’affaire, Mikami, ne s’est pas très bien déroulé. Pour se faire pardonner, il lui offrira plusieurs cadeaux, notamment des gâteaux fait-maison. Mikami fini par être touché et couche avec Fujiya. Bref, une nouvelle qui ne me plaît pas plus que ça.

D.N.A of Love : La suite, un flashback sur les deux pères, comment ils se sont rencontrés et comment ils en sont venus à partager des sentiments l’un pour l’autre. Très sincèrement, je n’en voit pas l’utilité et je me suis plus ennuyer qu’autre chose.