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[Chronique] Vampire Knight, Volume 9 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 9 – Matsuri Hino

vampire knight 9


Depuis que Yûki a retrouvé la mémoire, sa vie a complètement basculé. Il lui faut à présent choisir envers qui elle va être loyale. Mais Rido et ses sbires ont déjà envahi l’Académie, aussi les vampires qui se sont rangés du côté de Kaname ont fort à faire pour protéger les humains. Ichiru, grièvement blessé, fait alors un pacte avec Zero, qui pourrait bien changer l’issue du combat.

Mon avis

Le combat commence à l’Académie Cross. Tandis que les élèves humains sont enfermés pour leur éviter tout danger, le Sénat, les Hunters corrompus et les fidèles de Rido mènent une guerre sans merci contre Kaname, Yûki, et les élèves vampires de l’Académie qui se dressent contre eux. Et c’est le moment pour le Directeur Cross de ressortir son ancienne panoplie de Hunter…

C’est donc l’action qui prédomine dans ce neuvième tome. Les combats font rage aux quatre coins de l’Académie et entre violences et révélations, est-ce que tout ceci se terminera bien ? Car c’est un tome bien plus sombre que les précédents et qui marque un nouveau tournant dans l’histoire – au moins, on ne s’enlise plus dans les flashbacks et le triangle amoureux – , à n’en pas douter.

Concernant le personnage de Rido, il est tel que je me l’avais imaginé, c’est bien le vampire fou qui nous est présenté par Matsuri Hino dans les nombreux flashback de Yûki. Il est violent, manipulateur, dans la folie la plus totale, mais il est à la fois charismatique, en tout cas je ne m’y frotterais pas… Après tout, il reste un meurtrier, et il n’est pas revenu pour enfiler des perles ! J’ai aussi observé un changement notable dans le comportement de Yûki, qui a changé du tout au tout depuis les précédents évènements avec Kaname. Je ne sais pas ce que cela va donner par la suite, mais je peux déjà confirmer que nous ne reverrons pas la candeur caractéristique de la jeune fille de si tôt.  En tout cas, son évolution est intéressante et j’ai hâte de voir la suite.

Côté graphismes, les scènes d’actions sont très jolies à voir. Les combats sont dynamiques et toujours détaillés avec soin. Pour un shôjo, on s’approche plus du style shônen . C’est une évolution à suivre aussi !

En bref, beaucoup de changement dans ce tome, je pense que le prochain sera très certainement la conclusion de ce premier arc pour s’ouvrir sur quelque chose de nouveau. Mais quoi ? Et bien, il me reste plus qu’à lire la suite…

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 3 – Rihito Takarai

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 3 – Rihito Takarai

seule la fleur sait 3


Misaki et Arikawa se sont enfin avoué leurs sentiments mais Misaki, qui n’est jamais sorti avec quelqu’un, ne cesse de se poser des questions.
Arikawa saura-t-il trouver les mots pour le rassurer ?

Mon avis

C’est la fin ! Dernier tome de Seule la fleur sait, Arikawa et Misaki se sont enfin avoué leurs sentiments, et c’est à ce moment-là que cette petite série shonen-aï tourne au yaoï, ce qui n’est pas forcément pour me déplaire. C’est donc la conclusion d’une histoire qui partait mal entre les deux jeunes hommes, l’un étant très naïf et l’autre ayant peur avec la relation toxique qu’il vivait depuis quelques temps déjà.

D’ailleurs, Arikawa va devoir rassurer Misaki dans ce troisième tome, car même si ils se sont avoué leur amour réciproque, le concept d’une relation normale, saine et homosexuelle est encore trop flou pour l’étudiant, il lui faut du temps pour s’adapter et faire la part des choses. Et ainsi se rendre compte qu’une relation posée sur des bases saines, ce n’est pas si effrayant que ça, au final.

Si le passage au yaoï peut effrayer quelques-uns, rassurez-vous, cela reste très soft ici, ce qui est plutôt pas mal avec les mangas de Rihito Takarai. De plus, les dessins sont très doux et dégagent une sensualité très plaisante. C’est ce qui fait la force des mangas de Takarai et qui les rend si addictifs. Pour ma part, j’ai encore un peu de mal à me détacher des personnages !

Parce que les sentiments de Misaki et Arikawa sont bruts, sans aucune fioriture, ce qui rend nos deux étudiants si attachants. De plus, l’histoire de Misaki est si touchante, que l’on ne peut rester insensible face à ce personnage. En bref, c’est une série que je relirais très certainement plus tard, et avec grand plaisir !

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 2 – Rihito Takarai

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 2 – Rihito Takarai

seule la fleur sait 2


Arikawa en apprend un peu plus sur le collier et la relation qu’entretient Misaki avec le créateur de celui-ci. Mais l’affection que porte l’étudiant en droit à son camarade sera-t-elle assez forte pour arracher Misaki à cette relation malsaine ?

Mon avis

Arikawa et Misaki se rapprochent petit à petit dans ce deuxième et avant dernier tome, mais vont-ils aller jusqu’au bout, sachant que le créateur du collier revient à la charge ? Misaki va-t-il réussir à mettre toute sa confiance dans un Arikawa qui se pose de plus en plus de questions ? D’ailleurs Arikawa n’est pas le seul à s’en poser !

Moi aussi, j’en ai des tas et j’ai trouvé pas mal de réponses dans ce tome-ci, qui révèle une relation oh combien toxique. C’est la première fois que je vois ce thème dans un manga – j’avais déjà eu le thème dans Mal dans la peau de Ghislaine Bizot – et j’ai trouvé ça très intéressant et très bien amené, Rihito Takarai faisant la part entre l’amour et le désir, les orientations sexuelles de chacun de nos protagonistes, bref elle fait évoluer ce thème dans un contexte sain. Ce qui est agréable car on aurait très bien pu tomber dans les clichés du genre (syndrome de stockholm, ect…).

Avec ce thème, on en apprend plus également sur le passé de Misaki, la relation avec sa famille ou encore comment un étudiant vit dans une aussi grande maison tout seul. Et surtout, pourquoi n’a-t-il pas envie de la quitter et déménager alors qu’il a énormément de route à faire pour aller en cours tous les jours ? Autant de questions qui trouvent des réponses dans ce tome également.

Malgré un thème dur qu’est les relations toxiques, j’ai trouvé ce tome très mignon au niveau de la relation des deux étudiants, car ici ils vont se retrouver séparés parce que Arikawa tombe malade – rien de grave – , ce qui est la première fois où ils ne vont pas travailler ensemble au labo de botanique, ce qui va mettre Misaki dans tous ses états. C’est beau, et amène une certaine douceur dans cette histoire.

La conclusion de ce tome me donne envie de me mettre au troisième tome au plus vite !

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[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 1 – Rihito Takarai

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 1 – Rihito Takarai

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Arikawa fait une rencontre inattendue avec un étudiant, Misaki, en lui donnant un coup de main. Le même jour, en rentrant à la maison, il le rencontre à nouveau par accident en lui rentrant dedans. Il récupère accidentellement le collier de fleur de Misaki qui semble avoir une valeur sentimentale…

Mon avis

Misaki est un étudiant qui donne de son temps au laboratoire de botanique du professeur Tsujimura. Son dernier partenaire de labo l’ayant lâché, Tsujimura lui a trouvé un remplaçant en la personne de Arikawa, que Misaki avait déjà rencontré par accident la veille : ils se sont rentrés dedans malencontreusement. A l’issue de cette première rencontre, le jeune laborantin a perdu son collier et c’est aujourd’hui son nouveau collègue qui est en sa possession. Au fil des jours, les deux étudiants commencent à avoir des sentiments l’un pour l’autre, mais Misaki ne veut pas se laisser aller à cause de quelqu’un…

Encore un manga de Rihito Takarai ! Mais que voulez-vous, c’est tellement génial ce qu’elle fait… Et Seule la fleur sait est comme ses prédécesseurs : tout aussi bon. C’est un shônen-aï un peu du même style que Seven Days, qui se déroule également à la fac. On a encore ici un(e) mystérieux(se) inconnu(e) qui essayer d’empêcher l’un de nos personnages principaux de goûter à l’amour avec un grand A. Sauf qu’ici, tout cela a l’air beaucoup plus profond et d’avoir plus d’impact sur une possible relation future entre Misaki et Arikawa.

Misaki est un personnage mature, terre à terre et qui a l’air de souffrir de sa situation, et à côté nous avons Arikawa, un personnage plus léger, fraichement célibataire et qui tente de comprendre ses nouveaux sentiments, il ajoute une petite touche d’humour attendrissante dans ce début de relation un peu houleux. Et pour finir, nous avons Tsujimura, le prof un peu déjanté qui ne veut que le bonheur de ses élèves, ses apparitions sont généralement pleines de facéties.

Qui dit shônen-aï, dit pas de scènes de sexe. On restera donc clairement à la mise en place de leur relation, en croisant les doigts pour que ça évolue dans le bon sens. J’espère vraiment que ça aboutira sur une relation qui va plus loin que des messages cachés dans des photos de fleurs que les deux garçons s’envoient ! (Même si ça reste très mignon…)

Côté graphisme, ah… Que dire de plus que je n’ai pas déjà dit sur l’excellent travail de Rihito ? C’est toujours un délice visuel : des corps bien proportionnés, un découpage de cases fluide, chaque cases a bénéficié d’un grand travail, bref tout ça m’amène à dire encore une fois que c’est un travail de qualité.

Je crois que je ne me lasserais jamais des mangas de Rihito Takarai, qui rentre dans mon top 5 de mes mangaka préférées, aux côtés de Kaori Yuki (oui, oui).

[Chronique] Nar Kiss – Mariko Nekono

[Chronique] Nar Kiss – Mariko Nekono

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Dès qu’il aperçoit son reflet, Naru ne peut s’empêcher, tel le Narcisse de la légende, de se mirer dedans pendant des heures. Le seul à connaître son problème est un camarade de fac super populaire avec les filles, Mamoru. Naru découvre que les baisers de Mamoru empêchent son narcissisme de se manifester. Ce dernier accepte gentiment d’aider Naru, mais peu à peu, les baisers semblent devenir de plus en plus enflammés…

Merci à Babelio et aux éditions Taifu Comics pour cette lecture ! 

Mon avis

Nar Kiss est un one shot mettant en scène Naru, un lycéen narcissique. Ça prend de telles proportions qu’il n’est plus lui-même : il a développé une seconde personnalité qui le contrôle totalement pendant ces épisodes. Il suffit qu’il voie son reflet pour que la crise se déclenche. Et quand Naru revient à lui, il ne se souvient de rien. Pour empêcher que cela n’arrive et le mette dans des situations inconfortables, il porte des lentilles qui troublent sa vue, elles coûtent cher et sont sur commande.
Un jour, en se frottant un oeil, il en perd une qui se retrouve écrasée accidentellement par Mamoru, le beau gosse du lycée qui fait tomber toutes les filles. Ce dernier propose un marché à Naru : être avec lui et l’embrasser tous les jours pour empêcher ses crises, car Mamoru  et ses baisés empêchent le narcissisme de se développer. Une amitié s’installe et petit à petit, les deux garçons tombent amoureux…

J’ai totalement adoré la relation des deux garçons qui ne veulent pas s’avouer leurs sentiments : timidité, peur,  j’avais envie de leur crier « Allez y les gars, foncez ! ». Leur indécision amène tout un tas de situations comiques et attendrissantes qui m’ont beaucoup plu. En tout cas, c’est l’humour qui domine dans ce one shot, car Naru est tellement naïf, innocent et inexpérimenté qu’il fait, pense et dit n’importe quoi. On dirait vraiment un très jeune garçon un peu capricieux qui découvre les relations amoureuses, et non pas un lycéen. Mais c’est tellement mignon ! En tout cas j’admire la patience et le calme de Mamoru, pour le coup.

La seconde personnalité de Naru est dotée d’une volonté propre qui intervient assez fréquemment et amène des discussions très sérieuses avec Mamoru. Grâce à lui, l’histoire avance, parce que si on compte sur Naru pour exprimer ses sentiments… Autant faire un tome deux, clairement !
Alors évidemment, côté sexe c’est drôle aussi. Ici, la mangaka nous offre des ébats où les protagonistes sont totalement consentant et exprimant pleinement ce qu’ils veulent ou pas. Il n’y en a pas beaucoup et surviennent surtout vers la fin – logique.

Les corps sont très bien dessinés, dans de bonnes proportions. Globalement, je n’ai rien à redire des illustrations : le découpage des cases est fluide, les expressions sont exagérées dans les moments comiques, les scènes de sexe transpirent de sensualité… Bref tout ce que j’aime !

[Chronique] Under Grand Hotel, Volume 1 – Mika Sadahiro

[Chronique] Under Grand Hotel, Volume 1 – Mika Sadahiro

under grand hotel 1

  • Éditeur : Taïfu Comics (2010)
  • Genre : Yaoï
  • Plus édité

New York, Long Island, Sen Owari, étudiant japonais, est incarcéré dans la prison souterraine de niveau 3, Under Ground Hotel. Il y fait la rencontre de Sword Fish, le caïd des lieux, et conclut un pacte charnel avec lui pour assurer sa protection. C’est le début d’une relation sauvage et intense entre les deux hommes, enfermés tous les deux jusqu’à la fin de leur vie dans un univers où seuls règnent la violence et le sexe…

 

Mon avis

Under Grand Hotel est une duologie qui se déroule dans une prison souterraine américaine : Under Ground Hotel. Quand Sen est incarcéré là-bas, il se rend compte qu’il doit absolument trouver un protecteur. Il va le trouver en la personne de Sword Fish et va accepter de coucher avec lui pour éviter le danger constant qui règne dans ce lieu où même les surveillants sont corrompus.

Je n’en ressors pas particulièrement emballée, de ce manga. J’en étais à compter les pages car rien de palpitant ne s’y passe, c’est toujours le même schéma : Sen se fait violer et/ou accepte de coucher avec tel ou tel personnage et/ou se fait tabasser, Sword fait son jaloux pour une raison x ou y, puis le défend suite à son viol ou son passage à tabac (quand ce n’est pas les deux en même temps ou si ce n’est pas Sword qui le viole. TROP CLASSE.).

Rajoutons par dessus qu’il n’y a pas de scénario, c’est de la drague, du sexe, des viols à foison et de la violence. Même si l’entrée de nouveaux personnages pourraient nous faire penser qu’il va se passer quelque chose, on est vite déçus. Désillusion, j’écris ton nom. Et mention spéciale au chapitre WTF qui est totalement incohérent et illogique. Mais je n’ai pas envie de vous spoiler.

Côté graphisme, c’est old-school. Et pourtant, ce manga n’est pas si vieux que ça (2011 en France, 2009 au Japon). Les expressions des personnages sont mal rendues, soit on est dans l’excès et on se demande ce qu’il arrive à nos personnages, soit ces derniers sont totalement inexpressifs, au bord de la dépression. Pour la proportion des corps, c’est pareil, soit le corps est beau, bien dessiné, bien proportionné, soit la planche d’après il perd 40 kilos et gagne un mètre avec des jambes à rallonge. Il faut faire un choix. Soit l’un, soit l’autre…

Bref, c’est un manga que j’ai eu d’occasion, donc du coup je ne regrette pas trop l’achat, mais il est clair que je ne lirais pas la suite !

[Chronique] Seven Days, Volume 2 : Friday→Sunday – Venio Tachibana & Rihito Takarai

[Chronique] Seven Days, Volume 2 : Friday→Sunday – Venio Tachibana & Rihito Takarai

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Yuzuru Shino, lycéen de troisième année, propose par jeu à Tôji Seryô, de deux ans son cadet, de sortir avec lui, afin de devenir son partenaire le temps d’une semaine.
Lundi, début de leur relation. Mardi, éveil de leurs sentiments. Mercredi, rapprochements… Jeudi, premiers battements de cœur ! Comment les deux adolescents vont-ils aborder les derniers jours de cette semaine pendant laquelle ils se rendent compte des sentiments qu’ils éprouvent réellement l’un pour l’autre ? 

Mon avis

Second et dernier tome de la duologie Seven Days, dont j’avais adoré le premier tome qui mettait en scène les prémices d’une relation amoureuse entre Yuzuru et Tôji, qui agissent l’un par jeu, l’autre pour trouver réellement l’amour. Ici nous suivons la fin de la semaine, toujours sur le modèle un chapitre = une journée.

On arrive donc à la fin de la semaine, Yuzuru pensant bien évidemment au fait que leur relation va s’arrêter dimanche soir, comme toutes les autres relations de Tôji. Il essaye donc d’en profiter un maximum, mais ne peut s’empêcher d’être jaloux et mélancolique à l’idée de terminer cette semaine. Et ce n’est pas mieux du côté de Tôji qui n’avoue pas ses sentiments ! Ils sont un peu bêtes tous les deux, mais terriblement mignons

Du coup, impossible de savoir avant la toute fin si on aura le droit à un Happy End ou des adieux. Vous disiez que les filles sont compliquées? Les mecs, c’est pareil.

Venio Tachibana a un sacré talent de conteur pour arriver à nous tenir en haleine jusqu’à la fin. C’est sans conteste une bonne duologie, à l’image du Jeu du chat et de la souris de Setona Mizushiro, ainsi qu’une bonne entrée en matière pour qui veut découvrir le boy’s love !

[Chronique] Seven Days, Volume 1 : Monday→Thursday – Venio Tachibana et Rihito Takarai

[Chronique] Seven Days, Volume 1 : Monday→Thursday – Venio Tachibana et Rihito Takarai

seven days 1


Tu veux sortir avec moi, Seryô ?
Lundi matin devant le portail du lycée, Yuzuru Shino, élève de terminale, s’adresse à Tôji Seryô de deux ans son cadet. Ce dernier est réputé pour accepter de sortir avec la première fille qui lui demande en début de semaine, et pour toujours stopper la relation le week-end venu.
C’est donc un peu par jeu et par provocation que Shino lui fait cette proposition, marquant le début d’une troublante semaine pour les deux garçons… 

Mon avis

Seven Days est le premier manga de Rihito Takarai, que j’ai découvert récemment dans Ten Count, un yaoï publié chez Taïfu Comics. Ayant beaucoup aimé son travail, mon amie Delphine m’a prêté quelques-uns de ses titres. A la différences des derniers travaux de Rihito, Seven Days est un shônen-ai (ça reste une autre histoire entre garçons, mais sans scènes de sexe), en somme une belle entrée en matière pour qui veut découvrir le genre.

On y trouve donc Yuzuru et Tôji, deux lycéens. Tôji est réputé pour dire « oui » à la première fille qui lui demandera de sortir avec lui le lundi matin. S’imaginait-il que Yuzuru lui ferait cette demande? Yuzuru de son côté, s’imaginait-il que son cadet allait accepter ? Et si cette fois-ci Tôji tombait enfin amoureux?

Cela peut paraître comme une banale histoire d’amour pour adolescent, mais on s’attache très vite aux personnages avec qui on va vivre cette semaine et l’évolution de leur relation. Chaque chapitre représente un jour, on suit donc réellement l’évolution jour après jour. Et c’est beau ♥

Côté graphisme, c’est magnifique ! Les cases sont parfaitement découpées et sont bien agencées, c’est totalement fluide. Le trait est fin et il y a un jeu de clair-obscur qui rend très bien dans ce manga. En somme, ce premier manga pour Rihito Takarai est une réussite !

[Chronique] 10 Count, Volume 1 – Rihito Takarai

[Chronique] 10 Count, Volume 1 – Rihito Takarai

10 count 1


Shirotani est atteint de mysophobie : il a une peur panique de la saleté, refuse tout contact physique avec autrui, se lave les mains à se faire saigner… Sa vie entière tourne autour cette obsession de propreté jusqu’au jour où il fait la connaissance de Kurose, un psychiatre qui lui propose son aide pour guérir… Cette rencontre marque le début d’une relation entre les deux jeunes gens qui dépasse le cadre psychiatre/patient…

Mon avis

Shirotani est mysophobe, il a une peur de la saleté très tenace, surtout des microbes invisibles. Il refuse tout contact physique, et il ne peut pas s’empêcher de désinfecter ses affaires si quelqu’un y touche. Tout sa vie tourne autour de de sa maladie. Jusqu’au jour où il va faire la connaissance de Kurose, un psychiatre qui lui propose de guérir avec une liste de dix choses qu’il ne pourrait jamais faire à cause de sa maladie… 10 count.

Tout d’abord, c’est la couverture qui m’a poussée à acheter ce premier tome. En même temps, comment résister? Elle en montre peu – mais tout à la fois (les gants, le masque…), et est simple, claire. Du coup, sans lire le résumé, je me suis jetée dessus ! Et qu’est ce que j’ai bien fait…

Mais vous me direz, comment faire un yaoï si le personnage principal refuse de toucher qui/quoi que ce soit? Et bien, tout l’intérêt de la chose est là, Kurose doit le soigner si il veut que leur relation évolue à autre chose qu’une relation amicale, non?  C’est donc la reconstruction psychologique de Shirotani que l’on suit à travers ce premier tome et  comment la maladie impacte sa vie.

Et surtout, nous voyons le début d’une romance qui se construit, même si nos antagonistes n’en sont qu’à la simple relation amicale et psy/patient. J’ai hâte de voir comment leur relation va évoluer, comment Kurose et Shirotani vont composer avec la mysophobie dans leur vie à eux !

Côté graphismes, c’est d’une perfection ! Le trait est fin, les dessins sont appréciables et les décors sont magnifiques, suffisamment détaillés mais pas trop ! On peut juste reprocher un petit manque d’expressivité aux personnages, mais rien de plus. Le découpage des cases est correct, tout dans la fluidité et les personnages sont suffisamment détaillés, à l’image de la couverture.

En bref, un premier tome d’une saga prometteuse, que tout fan de yaoï se doit de suivre !

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

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Nika est tombée amoureuse d’Arata ! Mais alors qu’ils sortent ensemble à Shibuya, une étrange rivale fait son apparition. Quoi, déjà une rivale ?! Et en plus, à cause de cette dernière, le mode off de Nika risque d’être découvert…

Mon avis

Retrouver Nika est un véritable plaisir ! C’est un shôjo tellement léger et drôle, qu’on en est presque déçus qu’il ne fasse que 192 pages seulement.

Cette fois-ci, pour être sûre de pouvoir partir aux sources chaudes, Nika doit obtenir la moyenne dans trois matière. Arata se propose donc en tant que professeur particulier pour l’aider à remonter sa moyenne, et assurer son départ avec toute la classe.

Leur amitié est mignonne, mais n’est pas au goût de tout le monde, comme Manasume qui va tout faire avec son amie Meika pour mettre Arata et Nika dans des situations extravagantes pour l’un, et le risque de voir son mode off révélé à tous pour l’autre… Autant dire que ce n’est pas simple du tout !

Ce deuxième tome véhicule aussi des messages à ses lectrices, des messages forts et très intéressants. Le premier, c’est de ne jamais céder au chantage, même si ce qui en découlera n’est pas forcément agréable. Le deuxième message, c’est que tout peut s’arranger, même avec ses ennemis. En bref, des messages qui touchent le lectorat de Switch Girl de très près !

En clair, un deuxième tome où l’on voit moins Nika en mode off, un tome léger et drôle qui véhicule des messages tous plus importants les uns que les autres, et une suite fortement intéressante ! A suivre…