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[Chronique] Tu tueras Le Père – Sandrone Diazeri

[Chronique] Tu tueras Le Père – Sandrone Diazeri

tu tueras le père

  • Éditeur : Robert Laffont (2015)
  • Pages : 664
  • Genre : Thriller
  • Prix : 21.50€
  • Tu tueras le Père

Le père est là, dehors, quelque part. La cage est désormais aussi vaste que le monde, mais Dante est toujours son prisonnier.
Non loin de Rome, un homme affolé tente d’arrêter les voitures. Son fils de huit ans a disparu et le corps de sa femme gît, décapité, au fond d’une clairière.
Le commissaire Colomba Caselli ne croit pas à l’hypothèse du drame familial et fait appel à un expert en disparitions de personnes : Dante Torre. Kidnappé enfant, il a grandi enfermé dans un silo à grains avant de parvenir à s’échapper. Pendant des années, son seul contact avec l’extérieur a été son mystérieux geôlier, qu’il appelle « le Père ».
Colomba va confronter Dante à son pire cauchemar : dans cette affaire, il reconnaît la signature de ce Père jamais identifié, jamais arrêté…

Merci aux éditions Robert Laffont et à Net Galley pour cette lecture !

Mon avis

La commissaire Colomba enquête sur la disparition d’un petit garçon, alors qu’elle est censée être en arrêt. Son supérieur, Rovere, l’envoie sur la piste de Dante, un homme qui a vécu 11 ans dans un silo, alors qu’il n’était qu’un enfant. Son seul contact ? L’homme qui se fait nommer Le Père. Aujourd’hui, complètement psychotique, Dante résout des affaires pour son avocat. Quand Colomba lui parle de la disparition de l’enfant, l’homme ne peut s’empêcher d’y voir un lien avec sa propre affaire. Car Le Père est toujours dehors, en liberté…

J’annonce la couleur, ce livre est un coup de cœur ! Bien que j’ai eu du mal à remettre dans ma lecture avec les attentats (il y a plusieurs passages dans le livre qui fait état d’une bombe qui explose dans un restaurant parisien, avec moult détails sordides), c’est un thriller que j’ai beaucoup aimé. En tout cas, il mérite amplement son succès !

J’ai totalement aimé le personnage de Dante. Je ne saurais expliquer clairement ce qui m’attire dans ce personnage, mais c’est LE personnage que je cherchais – sans succès, jusqu’à aujourd’hui – dans les romans que je lis. Que ce soit sa façon d’interagir avec les autres, de réfléchir, ce qu’il peut dire, son style… Tout dans Dante me plaît. J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à me dire que que j’avais terminé Tu tueras Le Père, mais il se murmure qu’une suite serait en cours d’écriture… Je croise les doigts pour que ce soit le cas !

– Mais tu n’as pas besoin de dormir ?
– Je connais un type qui ne dormait jamais, répondit Dante.
– Et comment il a fini ?
– On lui a tiré une balle dans la tête, maintenant il dort un peu trop.

Concernant l’enquête, bien qu’un moment j’ai deviné une petite partie des choses, il est impossible de deviner et de saisir l’ampleur de toute l’histoire tant que Dante n’en parle pas lui-même une fois tous les éléments réunis. L’enquête part dans tous les sens, ouvre mille et une possibilité, mais arrive au même point, tout en restant cohérent sur toute la ligne. L’auteur a su relier tout ça sans jamais se perdre, chapeau ! J’ai adoré la tournure que l’enquête a prise et la façon dont c’est lié avec notre Histoire. Connaissant déjà un peu le sujet, je n’étais pas sur un terrain inconnu. En tout cas, cette fin m’a convaincue et j’espère lire la suite l’année prochaine !

En bref, Tu tueras Le Père est un excellent Thriller pour ceux qui les aiment poussés, cohérents, et en rapport avec la réalité à nous, lecteurs. Le style de Sandrone Dazieri plaira très vite : un vocabulaire varié, des descriptions parfaites qui aident à l’immersion du lecteur, et des personnages qui ne laissent pas indifférent. En général, ce livre ne laisse pas indifférent ! A se procurer de toute urgence…

[Chronique] Les cartographes, Livre 1 : La sentence de verre – S.E. Grove

[Chronique] Les cartographes, Livre 1 : La sentence de verre – S.E. Grove

les cartographes 1


Dans un monde bouleversé, les Etats-Unis sont situés dans un XIXe siècle fabuleux, le Groenland est dans la préhistoire, et l’Afrique du Nord dans un temps qui évoque celui des Pharaons. Quelle est donc la carte qui permettra de réunifier le monde en une seule époque ?

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Sophia habite à Boston, dans le Nouvel Occident. Depuis le Grand Bouleversement, les époques se retrouvent mélangées suivant les pays que l’on traverse. Ses parents, explorateurs de métier, ont disparu dans une des ces époques, sans que l’on sache comment. Élevée par son oncle Shadrack, Sophia est initiée à la cartographie, qui n’a rien de commun avec la notre. Mais un jour, Shadrack est enlevé, tandis qu’à Boston, les dirigeants tentent de faire passer des lois pour fermer leurs frontières aux explorateurs des autres âges. Sophia va donc se lancer à sa recherche, sans savoir que ce voyage changera sa vision du monde, et peut-être bien le monde lui-même…

Tout d’abord, quand j’ai vu la couverture, je suis tombée en amour pour ce livre. Généralement les couvertures des versions originales sont plus belles que les nôtres, mais là, la version française est beaucoup plus belle à mes yeux. Pour une fois, j’ai bien fait de me fier à la couverture, car j’en ressort globalement satisfaite. Étant donné que cette saga est une trilogie, j’ai hâte de voir ce que les graphistes de chez Nathan nous réservent…

Donc, dans ce contexte où l’on parle de la fermeture des frontières chez les extrémistes (bizarrement mes lectures se rapprochent beaucoup de l’actualité en ce moment, et cela n’a rien de rassurant), nous avons Sophia, une jeune fille indépendante qui a su très tôt se débrouiller seule avec son oncle depuis la disparition de ses parents. Elle s’adapte très facilement aux situations, mais elle n’a pas d’horloge interne, ce qui se révèle délicat dans son quotidien. Mais elle n’est pas une Mary Sue, loin de là, puisqu’elle ne pourrait pas mener son entreprise à bien si elle n’était pas épaulée par des femmes et des hommes pendant tout le long de l’histoire (coup de cœur : les femmes sont plus présentes que les hommes, ont plus d’actions, sont plus valorisées et ont plus de dialogues).

Côté écriture, c’est frais. C’est fluide, agréable à lire et très immersif grâce aux descriptions qui sont parfaitement employées. S. E. Grove a un vocabulaire riche et a intégré un mini-lexique facile à comprendre dans son univers qui est à la portée de tous. Le seul point noir de premier tome, c’est que par moment l’histoire est cousue de fil blanc. Un peu à la « ta gueule, c’est magique », il arrive que nos personnages se sortent de situations de manières totalement improbables. Ce n’est pas fréquent, mais ça gâche un peu la cohérence de l’histoire.

En bref, ce premier tome de Les cartographes pose les bases d’un univers immersif cohérent, malgré les quelques facilités que je n’espère pas retrouver dans la suite. Cette trilogie aventuro-fantastique plaira aux plus jeunes ainsi qu’aux plus âges qui trouveront leur compte avec La sentence de verre.

[Chronique] Expérience Noa Torson #2 : Ne regarde pas – Michelle Gagnon

[Chronique] Expérience Noa Torson #2 : Ne regarde pas – Michelle Gagnon

expérience noa torson 2


Noa se bat contre la corporation qui manipule le sinistre projet Perséphone. Avec l’aide d’autres adolescents, elle sillonne les Etats-Unis pour empêcher le kidnapping de nouveaux cobayes. De son côté, Peter, resté à Boston, met à profit ses aptitudes au piratage pour s’introduire dans le système informatique de l’organisation.

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Le premier tome avait des défauts, mais le contenu se suffisait à lui-même et m’avait tout de même donné envie de lire la suite. On y est et… Dans quoi suis-je tombée ? C’est la déception livresque du mois, déception est un mot fort, mais je ne trouve pas mieux et je n’ai pas aimé, alors on s’en contentera je pense. Donc, toujours à la poursuite du projet Perséphone, Noa et Peter (Vallas), chacun de leur côté, s’entraident pour trouver des entrepôts où sont les adolescents SDF qui se font kidnappés et ouvrir le corps pour subir tout un tas d’expérimentations médicales. En somme, ce qui était prévu à la fin du premier tome, aucune surprise de ce côté là.

Et donc, « sans surprise » est la marque de fabrique pour ce deuxième roman, on commence déjà par la facilité qui caractérisait le premier tome. Noa réussit tout ce qu’elle entreprend, encore une fois. Peter fait des trucs inutiles qui ne fonctionnent qu’à moitié, en prenant des risques absurdes. Encore une fois. Voilà, on reprend les même, et on recommence.

Sauf que là, l’auteure a voulu installer… roulement de tambours… de la romance ! Et le triangle amoureux, c’est pour les faibles, nous on préfère les parallélépipèdes. S’en est tellement le bordel que j’ai du faire un schéma pour me souvenir qui est avec qui, et pareil pour qui déteste qui ! Et je désapprouve, on peut très bien écrire du jeunesse sans que ça tourne à de la romance. Surtout qu’ici, elle ne sert à rien et n’a aucun impact sur l’histoire.

Une fois n’est pas coutume, on envoie la valse des incohérences : Zeke se prend une balle dans le flanc, mais continue à faire sa petite vie, escalader une fenêtre et porter un corps, ainsi que courir (il n’est toujours pas soigné à ce stade-là). Taylor est à la fois attachée et encadrée par des soldats, mais se retrouve aussi à l’autre bout du terrain, en liberté et en fuite (Taylor est une ado de 15 ans, les soldats sont des anciens de l’armée et des mercenaires surentraînés). Peter est sous les effets d’un gaz paralysant mais maîtrise Mason, le mec surentraîné qui défonçait des portes d’un coup de botte dans le premier tome.

Et alors la fin… La fin, c’est toujours le moment des révélations, des plot twists de malade qui font décrocher la mâchoire du lecteur qui ne peut dire que « haaaan nan pas possible ». Pas là. On a bien une révélation, mais pardon, la façon dont c’est mis en scène me fait doucement rire, pour ne pas dire ricaner. Soit on veut prendre les personnages et le lecteur pour un naïf, soit on y croit dur comme fer, sauf que rien ne colle. Oh oui, ça pourrait coller, mais non. C’est juste exaspérant.

Je n’aurais qu’un conseil : fuyez, pauvres fous !

[Chronique] Expérience Noa Torson #1 : Ne t’arrête pas – Michelle Gagnon

[Chronique] Expérience Noa Torson #1 : Ne t’arrête pas – Michelle Gagnon

expérience noa torson 1


Noa se réveille sur une table d’opération, une cicatrice en travers de la poitrine. Elle ne sait pas où elle est, ni ce qui lui est arrivé. Alors elle prend la fuite, des tueurs lancés à ses trousses.
La jeune fille, hackeuse de génie et solitaire, pense semer facilement ses poursuivants. Elle se trompe: pour la première fois de sa vie, si elle veut survivre, Noa a besoin d’aide. Car elle est la clé d’un terrible secret. Et ceux qui la traquent n’ont aucune intention de la laisser s’échapper.

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Noa Torson se réveille sur une table d’opération, une cicatrice en travers de la poitrine. L’infirmier lui explique qu’elle a eu un accident, mais l’explication ne convient pas à Noa qui comprend très vite qu’elle a été enlevée… Elle décide donc de fuir et d’essayer d’en apprendre plus sur son opération. Mais ce n’est pas facile quand vous avez des hommes armés jusqu’aux dents à votre poursuite !

Michelle Gagnon propose là un thriller sur fond de groupes d’hackeurs qui font down des sites pour se venger d’une entreprise ou d’une personne qui bafoue les lois en toute impunité. Oui, comme Anonymous, mais avec un chef à sa tête : « Vallas ». Le côté « hackeur », internet&Co est bien exploité, mais cependant dans un langage qui pourrait en rebuter plus d’un lecteur s’il n’a qu’une expérience limitée avec l’informatique (pour rester vague). Ce livre m’a fait pensé à Réseau(x) sur certains points, mais pas jusqu’à être aussi bien. Parce que Expérience Noa Torson est bien écrit, mais souffre de quelques facilités.

En effet, tout se passe assez facilement, Noa comme « Vallas » ne rencontrent limite aucun problème à chaque fois qu’ils tentent quelque chose pour s’approcher de la vérité. Bon, sauf « Vallas » au début, qui se fait supprimer son ordinateur… Mais, dans une ville comme Boston où l’accès à un ordinateur peut se faire à la bibliothèque, et le fait qu’il reçoive d’énormes sommes d’argents de ses parents aident à contourner ce petit problème… Un peu plus de complexité n’aurait pas fait de mal, quelques embûches également : c’était beaucoup trop simple et on remonte assez rapidement jusqu’au « gros bonnet ».

Mais mis à part ce problème, l’histoire est assez captivante en elle-même pour faire tenir jusqu’au bout de ce premier tome : pourquoi Noa? Pourquoi la cicatrice? Les parents de « Vallas »? L’ex-copine de « Vallas »? Qui est Mason? Beaucoup de questions se posent, certaines restent sans réponse à la fin de ce premier tome, mais ça reste pour moi suffisant pour me donner envie de lire la suite, mais ce ne sera pas une priorité quand elle sortira.

[Chronique] Éclat nocturne – Tasha Lann

[Chronique] Éclat nocturne – Tasha Lann

eclat nocturne


Pour Kate, tout à changé cette nuit-là.
Cette nuit où sa liberté lui a été arrachée.
Cette nuit où sa vie lui a été volée.

Loin de ses proches, Kate se retrouve prisonnière d’un univers aussi fascinant qu’effrayant, aux côtés de son bourreau, le beau et troublant Matt… Face à ses ennemis et ses sentiments naissants, Kate se bat pour préserver son identité. Mais sait-elle seulement qui elle est ?

Mon avis

Deuxième livre de Tasha Lann édité aux éditions Calepin, c’est avec joie que j’ai entamé cette lecture ! Pour vous dire, rien qu’au nom de l’auteure, j’ai pré-commandé la version papier les yeux fermés !

Éclat Nocturne raconte l’histoire de Kate, une jeune femme qui est retenue dans une demeure contre son gré, car elle aurait un don légendaire, qui attise la convoitise des dirigeants de la demeure… Qu’en est-il, qui est-elle, et qui sont-ils?

Je vous avoue que je suis tout de même restée sur mes gardes, j’avais trop peur que cette histoire ressemble de trop à celle d’A.B.I.E. Mais heureusement, après quelques heures de lectures, mes doutes se sont envolés ! Par contre, impossible de refermer le livre tant l’action s’enchaîne, et l’auteure ne nous laisse aucun répit !

J’ai tout particulièrement adoré Kate. Un personnage principal qui n’accepte pas la situation, ça fait beaucoup de bien. D’habitude le perso principal rechigne, mais en deux minutes accepte sciemment son pouvoir surnaturel/de se faire enlever/bouffer par un vampire (rayez la/les mention(s) inutile(s) ), et au bon d’un moment ça devient lassant que tous finissent par attraper un syndrome de Stockholm. Là, on a une Kate combative et qui ne se laisse pas faire, quitte à s’attirer de gros ennuis. Avouez que ça fait tout de suite plus naturel !

Comme je le disais plus haut, l’action s’enchaîne et l’auteur ne nous laisse aucun répit. Que ce soit une bataille, une grosse révélation ou un retournement de situation, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer une seule fois pendant ma lecture.

Encore une fois, la plume de Tasha Lann m’enchante : c’est fluide, et ça se laisse lire tout seul ! Que demander de plus?

En bref, aucune fausse note, une très bonne lecture et un bon moment de passé avec Kate. Tasha Lann est une auteure que je recommande vivement !

Merci aux éditions Calepin pour cette formidable lecture !

[Chronique] Chimères – Xian Moriarty

[Chronique] Chimères – Xian Moriarty

chimères

  • Éditeur : Flammèche(2010)
  • Pages : 38
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 0.99€
  • Acheter Chimères

Mai 1610.

Paris est en émoi suite à l’assassinat du roi Henri IV. Mais Hector n’a que faire des intrigues politiques qui secouent la capitale. Un homme à l’allure inquiétante a fait enlever ses sœurs et il est prêt à tout pour les retrouver.Cependant, le bretteur est loin d’imaginer quels sombres desseins se jouent réellement dans les entrailles de la ville.

Mon avis

Hector, fils de paysans est devenu voleur et tueur à gages, quittant sa famille qui a du mal à se nourrir, ses parents ayant toujours connu les coups durs. Après quelques années chez les voleurs, il retourne chez lui, espérant retrouver ses parents, ainsi que ses sœurs. Mais une fois sur place, il ne retrouve que sa pauvre mère et son dernier enfant: son père et mort, ses sœurs enlevées par un étrange homme masqué. Remonté, Hector décide de retrouver ses sœurs. Mais une fois à Paris, il va être surpris…

Quand nous rencontrons Hector, son enquête est presque finie, il lui manque plus qu’à remonter un tunnel où serait ce que cache l’homme masqué. Nous alternons un chapitre sur deux avec des flahsbacks pour avoir un résumé de son enquête et des informations qu’il a réussi à trouver.

Une fois l’homme masqué trouvé, toute une foule de questions nous vient, mais aucune réponse ne nous est donnée: le roi Henry, le lien avec les Medicis, les activités de l’homme masqué… Surtout que nous savons comment les jeunes filles ont été enlevées, mais dans quel but? Je ne sais pas si une suite est prévue, mais 38 pages avec autant de questions et aucune réponse, c’est hyper frustrant.

Le tout se laisse lire assez vite, le style de l’auteur est assez fluide, Xian allant directement à l’information qui nous intéresse sans passer par quatre chemins. Le vocabulaire des personnages est plutôt varié: Hector étant fils de paysans (donc non instruit étant donné qu’ils sont pauvres), a un vocabulaire pauvre et mâche ses mots, tandis qu’un libraire aura un vocabulaire assez riche et aura aussi une bonne élocution.

Le fait que cette nouvelle soit assez courte ne nous laisse pas le temps de nous intéresser de plus près des personnages, qui ne sont pas plus travaillés que ça. Les informations principales sont là, mais ça ne va pas plus loin, malheureusement.

En résumé, il manque trop d’informations pour que le lecteur sois pleinement satisfait de sa lecture, et c’est mon cas. Nous avons les tenants, les questions, mais les aboutissants et les réponses manquent cruellement à l’appel. Néanmoins, merci à Livraddict et aux éditions Flammèches pour ce partenariat!

[Chronique] Alice – Lisa Laurence Hocq

[Chronique] Alice – Lisa Laurence Hocq

alice

  • Éditeur : Les éditions du Panthéon (2014)
  • Pages : 53
  • Genre : Fantastique
  • Prix : 6.99€
  • Acheter Alice

«Sans réfléchir je me suis levée à la hâte, ai fait quelques pas, puis suis tombée par terre. Je suis ligotée, je ne suis pas seule, ne me sentant pas vraiment menacée par cet humain.
J’ouvris les yeux et là je vis… non, pas possible, un elfe ! Je me croyais la dernière de mon espèce.»

Alice va encore se faire renvoyer. Elle a déjà connu cinq lycées différents. Seul reproche à lui faire : dire la vérité. Dès son plus jeune âge, elle s’est jurée de ne laisser aucune place au mensonge. Le pardon pour seule règle, un cheval de bataille, même. Les mots sont ses armes et le courage son bouclier.
Au prix de combats sanglants, son entourage n’hésite pas à aller de sacrifice en sacrifice pour préserver la princesse des elfes, la dernière représentante de la communauté.

Mon avis

Quand j’ai vu cette jolie couverture et ce résumé alléchant, j’ai tout de suite sauté sur ce service de presse qui m’avait l’air très prometteur (il m’en faut peu..). Mais qu’elle ne fût pas ma déception une fois ce livre fini…

Alice change très régulièrement d’école, elle a déjà connu cinq lycées différents. Elle ne comprend pas pourquoi, mais à chaque fois, elle s’attire des ennuis. Dans son nouveau lycée, elle sent que quelqu’un l’observe, elle a toujours su quand quelqu’un la regardait, même dans son dos. Une fois rentrée chez elle le soir, elle se fait enlever. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est que c’est une Elfe et que Sébastien, son camarade de classe, est déjà au courant et va l’aider…

Comment ça, que ça ressemble à une chose près au premier tome de La Trilogie des Trylles de Amanda Hocking? En dehors de la race elfique (Troll dans Trylle), c’est presque ça. Sauf que dans Alice, il n’y a pas de logique.

Point positif, ça se lit vite, c’est fluide. Mais c’est incohérent, et Alice défie les lois de la logique. Problème de temps, de lieu, de présence de certains personnages, incohérence entre les évènements, tout y passe. Entre Alice qui ne peut plus bouger ses jambes suite à un malaise (?) et qui met K.O un homme peu de temps après (qu’est ce qui se passe entre temps ? ), ou avoir une blessure grave à la hanche qui l’empêche de courir, deux secondes après elle saute aux arbres comme si de rien n’était, j’ai eu du mal à suivre.

D’habitude, quand on avance dans le temps ou que l’on change de lieu, nous sommes avertis. Pas dans Alice, à vous de comprendre ou nous sommes, avec qui, et surtout pourquoi. Oui, pourquoi parce qu’on ne comprend pas vraiment où veut en venir l’auteure, et certaines situations me font poser la même question. Très sincèrement, la plupart du temps je n’ai pas compris certaines scènes, que ce soit l’espionnage de Sébastien, pourquoi Alice est convoquée dans le bureau de je ne sais pas qui (vraiment, je n’ai pas compris qui c’était), quand elle rentre chez elle et qu’elle essaye de se cacher des meurtriers qui sont venus la chercher, bref, la plupart du temps ça relevait du miracle si c’était un minimum cohérent et logique à la fois.

En bref, je suis très déçue de ce livre dont une suite est prévue, et très clairement, je ne le conseillerais pas.

Néanmoins, merci aux Éditions du Panthéon et au forum Have a Break, Have a Book pour ce partenariat.

[Chronique] La proie du tueur – Laura Van Wormer

[Chronique] La proie du tueur – Laura Van Wormer

la proie du tueur


Pour tous ses admirateurs, Jessica Wright est une star. Une femme adulée de l’Amérique entière. Mais pour la direction de la chaîne DBS, dont elle est l’animatrice vedette, cette adoration n’est pas sans danger : parmi ses fans se cache en effet un homme qui semble tout savoir sur la jeune femme – depuis ses plats préférés jusqu’au contenu de sa table de chevet. Un homme qui connaît suffisamment les studios de télévision et leurs systèmes de sécurité pour y déposer des messages de plus en plus menaçants…
Jessica, elle, refuse d’abord de prendre ces incidents au sérieux. Mais lorsqu’elle découvre que son persécuteur s’est introduit dans sa chambre, la menace lui apparaît tout à coup bien réelle. Brillant, imprévisible, l’inconnu intensifie son harcèlement… et va jusqu’à assassiner l’assistante de Jessica. cette fois, la terreur est à son comble. Et tandis que la jeune femme se prépare à dédicacer son autobiographie, personne ne semble en mesure de prédire le prochain geste du psychopathe…

Mon avis

La proie du Tueur est un roman sans grande prétention, rempli de suspense, et qui a le mérite d’accrocher le lecteur jusqu’au bout. Pour ma part, j’ai lu les 441 pages en seulement deux après-midi. Il se laisse facilement lire et n’a rien de complexe pour un policier.

L’histoire débute sur Jessica Wright, l’animatrice vedette de la chaîne DBS, qui est poursuivie et harcelée par un maniaque, qui est persuadé de pouvoir finir sa vie avec elle. Elle préfère ignorer cette menace, jusqu’au jour où il s’introduira dans sa chambre, et que dans la même soirée, il abattra Bea, l’assistante de Jessica. Personne ne se doute qui il est, jusqu’où va t-il être capable d’aller. Le lecteur, tenu en haleine, ne peut découvrir lui même le maniaque, tant l’histoire est bien menée.

On regrettera cependant les innombrables noms de stars listés lors des évènements autour de l’animatrice, et que de très nombreuses fois les personnages soient appelés par leur nom et non leur prénom, ayant l’effet de s’emmêler les pinceaux pendant notre lecture.

A lire au moins une fois, pour ceux qui aiment le suspense et les romans policiers bien menés !

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

Vampire Host


Le Kranken Haus est un club où travaillent les plus beaux éphèbes de la ville. Terriblement populaire, la réputation de ses membres n’est plus à faire. Pourtant, en y regardant de plus près, quelque chose cloche… Il y a fort à parier que ces gens soient des vampires !! C’est du moins ce que pense Rion, une jeune fille qui enquête sur la disparition de sa meilleure amie.

Mon avis

Une pièce baignée dans la pénombre, les murs couverts de croix… Une atmosphère langoureuse et des mots suaves… Je sais qu’il y a une réalité dans ce songe, au Krankenhaus, où m’attendent les habitants de la nuit…

Rion Kano, une jeune lycéenne excentrique dans une école pour filles de bonne famille, apprend que sa seule amie a disparu. Sa seule et unique preuve ? La carte de Suo, un hôte d’un host club nommé Krankenhaus (littéralement en allemand : la maison des malades, que l’on pourrait traduire par  »hôpital »). Évidemment, ses soupçons se portent sur ce jeune homme, qui n’est rien d’autre qu’un vampire.

Encore une fois, Kaori Yuki nous montre son travail d’investigation avant l’écriture du manga, ce qui fait toujours plaisir à voir. Malheureusement (je ne m’attendais pas à sortir ce mot en faisant une chronique d’un des mangas de Kaori), cette édition est un one-shot non fini. Ça laisse un arrière goût désagréable, surtout quand l’on apprend que la fin se trouve dans la version deluxe sortie quelques années plus tard (si quelqu’un arrive à me trouver un scan du dernier chapitre, je l’embrasse ! Ou un câlin. Ou ma reconnaissance éternelle *-*  ).

L’histoire n’a pas le côté trash des autres mangas de l’auteure, il est gore et nous laisse entrevoir une relation homosexuelle assez bizarre (enfin, je dirais normale vu l’univers de Kaori), mais je le trouve quand même assez soft suivant l’univers auquel nous avions été habitués. C’est dommage. Il manque ce petit quelque chose de sombre et dérangeant comparé à ses autres œuvres. Il se laisse lire, mais ce n’est pas un des mangas que je conseillerais à quelqu’un qui veut découvrir le petit monde de Kaori Yuki.

[Chronique] Doubt, Volume 2 – Yoshiki Tonogai

[Chronique] Doubt, Volume 2 – Yoshiki Tonogai

doubt 2


Pour Yû er ses compagnons d’infortune, la belle entente du début a laissé place à la méfiance et aux soupçons. Après la fouille de tout le bâtiment, une seule chose est sûre : ils sont bel et bien enfermés, et le nombre de codes-barres à leur disposition ne cesse de diminuer… Petit à petit, le passé des joueurs commence à se dévoiler. La tension monte – Tout le monde s’épie en quête d’un indice, du moindre signe qui permettrait enfin d’identifier le loup. Mais voilà que ce dernier fait une nouvelle victime…

Mon avis

On retrouve Yû et ses amis, toujours coincés dans ce qui semble être un hôpital désaffecté. Ils découvrent une fenêtre condamnée, dans une salle d’archives. Haruka tombe sur un classeur, contenant des informations sur ses amis, qui laissent penser que Mitsuki et le loup. D’autres indices font leur apparitions dans ce tome, qui rendent coupable tout les joueurs. Tonogai a su garder le mystère dans ce tome !

Beaucoup plus trash que le précédent, on en apprend plus sur le passé de Eiji et Haruka, qui est très évocateur. Comme dans le dernier tome, le mangaka nous laisse à la dernière page avec un appel à lire la suite : une porte… Qui a tout l’air d’être la sortie. Mais est-ce vraiment la sortie ? N’est-ce pas plutôt une autre salle ? Ou un couloir amenant à d’autres salles ? Nous le saurons avec le troisième tome !