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Category: Nouvelles-Essais

[Chronique] Chimères – Xian Moriarty

[Chronique] Chimères – Xian Moriarty

chimères

  • Éditeur : Flammèche(2010)
  • Pages : 38
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 0.99€
  • Acheter Chimères

Mai 1610.

Paris est en émoi suite à l’assassinat du roi Henri IV. Mais Hector n’a que faire des intrigues politiques qui secouent la capitale. Un homme à l’allure inquiétante a fait enlever ses sœurs et il est prêt à tout pour les retrouver.Cependant, le bretteur est loin d’imaginer quels sombres desseins se jouent réellement dans les entrailles de la ville.

Mon avis

Hector, fils de paysans est devenu voleur et tueur à gages, quittant sa famille qui a du mal à se nourrir, ses parents ayant toujours connu les coups durs. Après quelques années chez les voleurs, il retourne chez lui, espérant retrouver ses parents, ainsi que ses sœurs. Mais une fois sur place, il ne retrouve que sa pauvre mère et son dernier enfant: son père et mort, ses sœurs enlevées par un étrange homme masqué. Remonté, Hector décide de retrouver ses sœurs. Mais une fois à Paris, il va être surpris…

Quand nous rencontrons Hector, son enquête est presque finie, il lui manque plus qu’à remonter un tunnel où serait ce que cache l’homme masqué. Nous alternons un chapitre sur deux avec des flahsbacks pour avoir un résumé de son enquête et des informations qu’il a réussi à trouver.

Une fois l’homme masqué trouvé, toute une foule de questions nous vient, mais aucune réponse ne nous est donnée: le roi Henry, le lien avec les Medicis, les activités de l’homme masqué… Surtout que nous savons comment les jeunes filles ont été enlevées, mais dans quel but? Je ne sais pas si une suite est prévue, mais 38 pages avec autant de questions et aucune réponse, c’est hyper frustrant.

Le tout se laisse lire assez vite, le style de l’auteur est assez fluide, Xian allant directement à l’information qui nous intéresse sans passer par quatre chemins. Le vocabulaire des personnages est plutôt varié: Hector étant fils de paysans (donc non instruit étant donné qu’ils sont pauvres), a un vocabulaire pauvre et mâche ses mots, tandis qu’un libraire aura un vocabulaire assez riche et aura aussi une bonne élocution.

Le fait que cette nouvelle soit assez courte ne nous laisse pas le temps de nous intéresser de plus près des personnages, qui ne sont pas plus travaillés que ça. Les informations principales sont là, mais ça ne va pas plus loin, malheureusement.

En résumé, il manque trop d’informations pour que le lecteur sois pleinement satisfait de sa lecture, et c’est mon cas. Nous avons les tenants, les questions, mais les aboutissants et les réponses manquent cruellement à l’appel. Néanmoins, merci à Livraddict et aux éditions Flammèches pour ce partenariat!

[Chronique] Poupée de chair – Isabelle Lorédan

[Chronique] Poupée de chair – Isabelle Lorédan

poupée de chair


Histoire d’amour dans laquelle les sentiments profonds de deux êtres s’expriment dans une relation de domination, Poupée de chair est un récit érotique intense et émouvant.

De la rencontre de Claude dans les années 1960 jusqu’à l’époque contemporaine, les années s’écoulent, riches d’expériences. Claude pousse Solana à franchir progressivement certaines limites, de la simple fessée au fouet, d’une corde qui enserre son corps au port d’un collier définitif, signe de son entière soumission.

À travers un récit à la première personne, Solana évoque le couple atypique qu’elle forme avec son maître, qui est aussi l’homme de sa vie : cinglant, attachant, et avant tout aimant.

« Le temps que nous passions l’un sans l’autre était devenu pesant tant pour lui que pour moi. »

Mon avis

Solana et Claude se rencontrent, et entre eux, c’est le coup de foudre. Claude va initier Solana au BDSM, dans le respect de l’un et de l’autre, mais c’est plus un récit sur la place des sentiments que sur l’initiation de Solana…

En effet, ici les sentiments de Claude et Solana sont mis en avant, ainsi que ce qu’ils ressentent, donnant beaucoup plus de réalisme au récit, car après tout, le BDSM n’est pas exempt d’amour, de respect et de sentiments. Ce récit est raconté à la première personne par Solana, donnant son point de vue de soumise, et expliquant également ce que ressent Claude de son côté, comme expliqué en préambule par l’auteur.

Petit à petit, nous suivons lentement Solana et Claude dans leur découverte l’un de l’autre, dans un récit plein de sensualité. La nouvelle est très courte (48 pages), mais il n’en faut pas plus pour comprendre le message que l’auteur veut faire passer: les sentiments avant tout! Pour ceux qui ne connaissent pas le BDSM, cette nouvelle est parfaite pour comprendre ce qui se passe dans ce genre de relations.

La couverture représente bien Solana et Claude lors d’une de leur séance très marquante dans leur parcours. J’apprécie beaucoup les couvertures de cette maison d’édition, car elles montrent bien souvent une scène de l’histoire, ou expriment totalement l’ambiance qui va suivre.

Pour résumé, cette nouvelle est parfaite pour qui veut comprendre le BDSM autrement que par des récits émoustillants qui ne représentent pas souvent la réalité de la chose. Pour ma part j’ai totalement adoré découvrir ce côté là!

Merci au forum Au coeur de l’Imaginarium et aux éditions Dominique Leroy pour ce partenariat!

[Chronique] Le salon des poupées – Eve Arkadine

[Chronique] Le salon des poupées – Eve Arkadine

le salon des poupées


La nuit, Vanessa erre dans les rues obscures, en quête d’aventures. A son retour, elle retrouve son gentil mari. Ensemble, ils jouent à la poupée. Et c’est Vanessa, bien sûr, qui fait la poupée…

Mon avis

Le salon des poupées raconte l’histoire de Vanessa, 22 ans, et son mari, Effixe (abréviation de François-Xavier), 41 ans et leur couple est assez particulier dans l’ensemble. En effet, Effixe aime les poupées, il les collectionnes, et quand il couche avec Vanessa, ils jouent à la poupée: elle, immobile, se laisse poudrer et habiller, laisse son mari se toucher jusqu’à l’orgasme, puis lavée, rasée, et couchée. Comme une poupée. Mais Vanessa est nymphomane, et il lui faut bien plus que ça pour être satisfaite, mais c’est un pan de l’histoire que je vous laisse découvrir…

Le thème de la femme-objet et très présent, mais venant de la plume d’une femme exprimant ses fantasmes, ça ne me dérange pas plus que ça, tandis que de la plume d’un homme, je trouverais ça pervers. Cela vient sûrement du fait que malgré le thème abordé, l’auteur ne tombe pas dans le glauque, le malsain, et reste derrière ces limites. Les scènes de sexes sont nombreuses, très bien écrites; et prennent plus de place que l’histoire, mais ça ne m’a pas dérangé étant donné qu’elles sont bien amenées et sont justifiées, on ne se retrouve pas à lever les yeux au ciel en se disant: « Encore ?! ». Qui veut une lecture émoustillante y trouvera son compte très facilement.

Malheureusement, il y a un côté assez répétitif dans cette histoire. En effet, Florence, une amie de Vanessa, va répéter trois/quatre fois la même information sur son amie, même si elle a déjà abordé ce point deux fois avant avec Effixe. J’ai aussi trouvé la façon dont Vanessa « chasse » la nuit assez répétitif, car au final de ce côté là, c’est le même scénario. Il ne faut pas non plus chercher des personnages trop travaillés, les informations principales sont là: Vanessa est nymphomane, Effixe aime jouer à la poupée, Florence est une callgirl, et ça s’arrête là. Mais étant donné que l’on lit plus ce livre pour son côté érotique et non la profondeur de la psychologie des personnages, on passe au dessus de ce détail wink2

Le tout se laisse lire plutôt bien: c’est fluide, agréable à lire, et le vocabulaire utilisé est ni trop riche, ni trop simpliste. Ayant parcouru ce livre en une heure, je le trouve un peu court, mais toute l’histoire est là, et la fin est plutôt bien amenée. Quant à la couverture, elle est tout à fait représentative du personnage principal, Vanessa: une poupée.

Merci au forum Au coeur de l’Imaginarium et aux éditions La Musardine pour ce partenariat!

[Chronique] Autres temps : Légendes oubliées – Sébastien Tissandier

[Chronique] Autres temps : Légendes oubliées – Sébastien Tissandier

autres temps légendes oubliées

  • Éditeur : Boz’Dodor (2014)
  • Pages : 95
  • Genre : Fantasy, Steampunk
  • Plus édité

Certaines légendes peuplent notre folklore et notre enfance : quelques unes nous ont marqués profondément, d’autres ont été oubliées depuis longtemps… Le chat aux yeux d’argent dévorera-t-il l’âme de la jeune Evangeline en échange de ses services ?
Quel lourd secret sera mis à jour par le père Martin en enquêtant sur le village d’Angles et sa bête mystérieuse ?
Quelle créature a été réveillée sous un château basque perdu dans la brume ?
Anton parviendra-t-il à tuer cette biche blanche, trophée convoité par tant de chasseurs avant lui ?
Le destin de Séraphine aurait-il été différent si elle n’avait pas agi contre les règles imposées par la Compagnie ?
Le golem de Rabbi Löw changera-t-il les conditions de vie de son peuple et à quel prix ?
Plongez dans l’univers de ces légendes délaissées, où se mêlent créatures fantastiques et ambiance steampunk, cet univers caractéristique issu de la révolution industrielle, où les machines à vapeur dominent.

Mon avis

Dernière sortie du moment des éditions Boz’Dodor, Autres temps : Légendes oubliées est un recueil de nouvelles fantastiques où se mêle avec brio un univers totalement steampunk. L’expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle, dixit l’ami Wiki. Retour sur ces courtes nouvelles…

Matagot, le chat diabolique: On ouvre ce recueil par une nouvelle concernant Matagot, un chat diabolique qui réalise votre vœu. Mais attention, il faut s’occuper de ce chat tout le temps et le nourrir uniquement avec du lait venant d’une femme allaitante. Si on le délaisse, il prend votre âme… Attirée par ce chat, Evangeline, une sorcière et voleuse de talent, vole un livre à la bibliothèque pour avoir la formule qui permet de l’appeler. Va-t-elle réussir à s’occuper du chat jusqu’au bout, ou se fera-t-elle prendre son âme?

Une nouvelle courte qui sonne comme une leçon de morale pour quiconque chercherait la fortune facile: attention au retour de flamme… Cette leçon s’intègre petit à petit à l’histoire: plus Evangeline est riche, plus elle devient superficielle, et plus elle oublie l’animal dangereux qu’est ce chat. En commençant par cette nouvelle, j’ai eu envie de lire les autres au plus vite, étant donné qu’elle m’a beaucoup plu.

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Le secret de la bête d’Angles : Le père Martin, envoyé par le Pape en personne, se rend à l’église d’un hameau qui se dit attaqué par un ours haut comme deux hommes. Une fois sur place, le Père Martin rencontre le Père Cornellius, le maire Gaudone, et un chasseur, Firde. Mais ces trois hommes ne semblent pas prêt de se débarrasser de la fameuse bête qui les attaque…

C’est la nouvelle que j’ai le plus aimé dans ce recueil. Le côté « prêtre exorciste/chasseur de monstres » m’a beaucoup plu, et la façon dont les dirigeants d’un petit hameau se servent d’une peur pour avoir le pouvoir et tenir les habitants sous leur coupe m’a fait penser au film d’horreur « Village ». Les aventures du Père Martin continueront cette année dans La rédempteur, tome 01 : Une lueur dans les ténèbres, aux éditions Boz’Dodor. J’attends impatiemment une date de sortie!

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Le trésor de Carcolh: Le château des Aizens repose sur un sous-sol où se trouve une salle aux trésors. Un jour, le château se fait attaquer par un Carcolh, et le seul espoir réside en Anit, un soldat d’élite, et le prototype d’un scaphandre. Arriveront-ils à sauver les hommes, le château et le trésor?

L’homme ou de la bête, qui sera le plus fort, dans un monde où l’homme dirige tout? Cette nouvelle nous montre que, même si l’homme se croit supérieur en tout, face à une créature indestructible, il n’est plus rien. Encore une fois, cette nouvelle m’a fait penser à une leçon de morale bien amenée, à propos de l’orgueil des hommes.

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Le chasseur et la biche : Anton, un chasseur d’une quarantaine d’année, tombe sur une biche blanche lors d’une chasse aux sanglier. Une fois à l’auberge, il apprend qu’elle protègerait les animaux et qu’elle perdrait les chasseurs au fin fond de la forêt. Une jeune femme, Ania, lui propose de partir à la chasse à la biche blanche avec elle.

C’est la nouvelle qui m’a le moins plu, j’ai très vide deviné ce qu’il en était d’Ania. En effet, une fois que Ania propose à Anton d’aller chasser la biche blanche, j’ai deviné ce qu’il en était, ça m’a sauté aux yeux comme une évidence, et c’est ce qui a fait que cette nouvelle m’a moins plu, j’aime être surprise. Anton se moque du mal qu’il peut faire aux animaux, chasser et un peu comme une raison de vivre, un bon animal et un animal mort pour lui, jusqu’à ce qu’il se rende compte que la biche l’a puni pour sa cruauté.

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L’oiseau de métal : Séraphine et Guiseppe sont mineurs, dans une mine où l’on peine à trouver la moindre pierre précieuse. Un jour, ils découvrent enfin de l’or. Séraphine voit une pierre ovale et bleutée et la prend. Mais au milieu de la nuit, la pierre éclot: c’était un oeuf d’Alicantos, un oiseau métallique qui se nourrit de pierres précieuses. Il a aussi pour mission de protéger les mines et la nature. Alors quand il voit que les mineurs commencent à se servir de machines qui polluent l’endroit, son sang ne fait qu’un tour.

Cette nouvelle est la plus triste de ce recueil, c’est une de mes préférées. J’ai beaucoup pensé à Eragon découvrant la pierre de son dragon au début. En effet, la découverte de la pierre qu’il faut absolument cacher, l’animal que l’on cache aussi pour éviter de se le faire prendre voir tuer… C’est une très belle histoire, mais aussi très triste, avec cette fin que nous a écrit l’auteur.

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Le Golem de Rabbi Löw: Le Rabbi Löw a créé un golem de métal et de glaise pour protéger le peuple juif des persécutions du peuple catholique. Mais, alors que tout semble bon pour mettre le golem en marche, le Rabbi découvre qu’il a été trahi…

Cette nouvelle n’est autre qu’une version de la légende du Rabbin Loew, pour défendre la communauté des pogroms, revisitée façon steampunk. Ici, le golem n’est plus seulement de glaise, mais est de métal et à vapeur, la glaise agissant comme une espèce d’armure pour protéger la création du Rabbi. L’auteur a totalement réussi à s’approprier ce mythe en l’adaptant à son univers.

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J’ai totalement adoré ce recueil. L’écriture de Sébastien Tissandier, fluide, nous transporte avec facilité dans son univers, et on imagine sans peine où se déroulent les différentes scènes de ce recueil. Allant de leçons de morales en reprise de mythe, l’auteur manie avec facilité ses différentes créations. J’ai plus particulièrement aimé Le secret de la bête d’Angles, le côté exorciste, l’homme qui ne se laisse pas abattre par ses ennemis, et L’oiseau de métal, mais dire mes raisons pour cette nouvelle serait spoiler une magnifique histoire qui vaut la peine d’être lue.

Un grand merci aux éditions Boz’Dodor et au forum Au coeur de l’Imaginarium pour cette agréable découverte!

[Chronique] Codex Memoriæ, tome 0 : Le sacrifice des dieux – Christophe Michaud

[Chronique] Codex Memoriæ, tome 0 : Le sacrifice des dieux – Christophe Michaud

le sacrifice des dieux


Suivez un enquêteur du Saint Office au jour le jour par l’intermédiaire de son journal. Vivez son enquête de l’intérieur. Soyez confronté à ses découvertes, à ses cauchemars, à ses doutes. A la lecture d’un livre terrible, il plongera au cœur des secrets les plus obscurs. Son esprit résistera-t-il à ces révélations que l’Église nous cache ?
Partez sur les traces de l’indicible dans un voyage initiatique et parcourez l’Europe. Assisterez-vous au sacrifice des Dieux ?
Ce récit illustré inspiré de l’univers de H.P. Lovecraft vous emmènera dans les contrées inexplorées de son œuvre.

Mon avis

Marcel Salcovetti est un enquêteur du Saint Office, un peu comme l’inquisition, mais à sa manière. Un jour, le Vatican l’envoie en mission à Naples, pour arrêter une groupe d’individus qui s’adonnent à la sorcellerie. Essayant d’intégrer le mouvement, il est amené à traduire un ancien livre, qui lui fait d’abord faire des cauchemars, puis des actes de plus en plus horribles… Arrivera-t-il à s’en sortir?

Nous suivons notre enquêteur à travers son journal entrecoupé de photos, dessins et articles de journaux, d’abord cohérent dans les dates et dans ses écrits, puis petit à petit, Marcel se mélange dans les jours, a des moment d’amnésie et sombre petit à petit dans la folie… C’est avec quelques frissons que l’on découvre ses actes avec lui, que l’on découvre ce qu’il a fait dans ses moments d’amnésie. J’avoue avoir lu cet ebook d’une seule traite! Une fois dedans, il n’y a pas moyen de s’arrêter tellement nous sommes pris dans cette lente descente aux enfers de notre enquêteur, qui nous prend aux tripes.

Avec son écriture fluide, l’auteur nous transporte dans le monde de l’horreur avec une telle facilité qu’on se retrouve à la fin du livre, à en réclamer encore. On ressent derrière cette fiction tout le travail et la recherche de Christophe Michaud pour rester cohérent du début à la fin, dans les différents mythes qu’il aborde.

Le seul petit bémol que je soulèverais est que dans la version ebook, les articles de journaux sont trop petits pour être lus entièrement. N’ayant pas (pour l’instant) la version papier, je ne me prononcerais pas sur cette dernière. Cependant, même sans lire les coupures de journaux, il est tout à fait possible de suivre l’histoire, sans se retrouver perdu par la suite.

En bref, c’est un coup de cœur pour moi! Ça faisait quelques mois qu’un livre ne m’avait pas autant transporté ni même autant séduite. Merci beaucoup à l’auteur, Christophe Michaud, et au forum Au coeur de l’imaginarium pour cette agréable découverte! Maintenant, il ne me reste plus qu’à me procurer la version papier de ce petit bijou!

[Chronique] Nouvelles peaux : Autres histoires extraordinaires – Collectif

[Chronique] Nouvelles peaux : Autres histoires extraordinaires – Collectif

nouvelles peaux


Et si tout devait recommencer ? Un meurtrier reçoit des sms d’outre-tombe, la mort s’invite en combinaison vinyle à une soirée lubrique, des momies philosophent sur les tombes, une fille muette hante une école abandonnée… Alors que le monde moderne pensait être débarrassé des hantises du XIXe siècle, d’étranges phénomènes perturbent à nouveau les quotidiens. Un homme prétend invoquer la peste, des étudiants en médecine mènent des expériences sur le magnétisme, un téléphone ne veut plus s’arrêter de sonner, …

Du Chat noir au Corbeau, dix auteurs réinterprètent à leur façon les Histoires extraordinaires et autres nouvelles tirées de l’œuvre du maître du fantastique, Edgar Allan Poe. Il faudra affronter le surnaturel, l’invraisemblable et la folie, perdre tous ses repères, pour arriver au bout de l’horreur.

Mon avis

Dix auteurs remettent au goût du jour les Histoires extraordinaires et autres nouvelles de Edgar Allan Poe, entre horreur, folie et fantastique, nous sommes gâtés. Aussi bien pour les fans inconditionnel de l’auteur de génie qu’était Poe que les néophytes, ce petit recueil est à posséder d’urgence!

Les nouvelles sont dans l’ensemble bien écrites, c’est fluide, et le vocabulaire utilisé par nos auteurs est plutôt riche. Outre les nombreuses références aux oeuvres originales, donner un petit coup de jeune à ces nouvelles, un pari assez risqué, mais pourtant bien réussi. En effet, les auteurs s’inspirent de l’œuvre originale pour recréer de nouvelles histoires, mais il n’a pas été compliqué de repérer certaines d’entre elles, comme Le Corbeau, Le masque de la mort rouge ou La chute de la maison Usher.

Si je ne devais garder que trois nouvelles, le choix est dur, mais j’ai eu un coup de cœur pour Le point de non retour de Théo Gwuiver, mêlant folie, expérimentations sur cadavre et mort étrange, Ils iront tous à la morgue de Unity Eiden, mêlant ici aussi la folie à la mort aux maladies purulentes et autres cadavres et Le masque de la mort lente de Morgane Caussarieu (décidément, elle m’épate de plus en plus! Réussir à quitter son domaine de prédilection, à savoir les vampires, et faire toujours aussi bien!), mélangeant SIDA et enfermement, qui reste dans la lignée du style de l’auteure : dérangeante à souhait! Et c’est bien ça qui m’a le plus plu dans ces trois nouvelles, le côté dérangeant, mêlant adroitement la folie à la mort, elles me sont restées longtemps en têtes après ma lecture.

Je n’ai cependant pas apprécier Jamais plus! de Bruno Pochesci. Le mélange des œuvres de Lovecraft, Stephen King et Edgar Allan Poe ne m’a pas plus enchantée que ça. Je n’ai pas non plus aimé Dédale, de Joëlle Cordier, qui est la seule qui m’a sembler trop légère et un peu éloignée de l’univers fantastique de Edgar Allan Poe.

En bref, un bon petit recueil bien écrit, qui plaira autant aux fans des œuvres de Poe qu’aux néophytes. Ça a été l’occasion de découvrir des auteurs talentueux à suivre, et donne envie de (re)lire leurs ouvrages pour certains. Merci beaucoup aux éditions Luciférines et au forum Au coeur de l’imaginarium pour ce partenariat!

[Chronique] Alice – Lisa Laurence Hocq

[Chronique] Alice – Lisa Laurence Hocq

alice

  • Éditeur : Les éditions du Panthéon (2014)
  • Pages : 53
  • Genre : Fantastique
  • Prix : 6.99€
  • Acheter Alice

«Sans réfléchir je me suis levée à la hâte, ai fait quelques pas, puis suis tombée par terre. Je suis ligotée, je ne suis pas seule, ne me sentant pas vraiment menacée par cet humain.
J’ouvris les yeux et là je vis… non, pas possible, un elfe ! Je me croyais la dernière de mon espèce.»

Alice va encore se faire renvoyer. Elle a déjà connu cinq lycées différents. Seul reproche à lui faire : dire la vérité. Dès son plus jeune âge, elle s’est jurée de ne laisser aucune place au mensonge. Le pardon pour seule règle, un cheval de bataille, même. Les mots sont ses armes et le courage son bouclier.
Au prix de combats sanglants, son entourage n’hésite pas à aller de sacrifice en sacrifice pour préserver la princesse des elfes, la dernière représentante de la communauté.

Mon avis

Quand j’ai vu cette jolie couverture et ce résumé alléchant, j’ai tout de suite sauté sur ce service de presse qui m’avait l’air très prometteur (il m’en faut peu..). Mais qu’elle ne fût pas ma déception une fois ce livre fini…

Alice change très régulièrement d’école, elle a déjà connu cinq lycées différents. Elle ne comprend pas pourquoi, mais à chaque fois, elle s’attire des ennuis. Dans son nouveau lycée, elle sent que quelqu’un l’observe, elle a toujours su quand quelqu’un la regardait, même dans son dos. Une fois rentrée chez elle le soir, elle se fait enlever. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est que c’est une Elfe et que Sébastien, son camarade de classe, est déjà au courant et va l’aider…

Comment ça, que ça ressemble à une chose près au premier tome de La Trilogie des Trylles de Amanda Hocking? En dehors de la race elfique (Troll dans Trylle), c’est presque ça. Sauf que dans Alice, il n’y a pas de logique.

Point positif, ça se lit vite, c’est fluide. Mais c’est incohérent, et Alice défie les lois de la logique. Problème de temps, de lieu, de présence de certains personnages, incohérence entre les évènements, tout y passe. Entre Alice qui ne peut plus bouger ses jambes suite à un malaise (?) et qui met K.O un homme peu de temps après (qu’est ce qui se passe entre temps ? ), ou avoir une blessure grave à la hanche qui l’empêche de courir, deux secondes après elle saute aux arbres comme si de rien n’était, j’ai eu du mal à suivre.

D’habitude, quand on avance dans le temps ou que l’on change de lieu, nous sommes avertis. Pas dans Alice, à vous de comprendre ou nous sommes, avec qui, et surtout pourquoi. Oui, pourquoi parce qu’on ne comprend pas vraiment où veut en venir l’auteure, et certaines situations me font poser la même question. Très sincèrement, la plupart du temps je n’ai pas compris certaines scènes, que ce soit l’espionnage de Sébastien, pourquoi Alice est convoquée dans le bureau de je ne sais pas qui (vraiment, je n’ai pas compris qui c’était), quand elle rentre chez elle et qu’elle essaye de se cacher des meurtriers qui sont venus la chercher, bref, la plupart du temps ça relevait du miracle si c’était un minimum cohérent et logique à la fois.

En bref, je suis très déçue de ce livre dont une suite est prévue, et très clairement, je ne le conseillerais pas.

Néanmoins, merci aux Éditions du Panthéon et au forum Have a Break, Have a Book pour ce partenariat.

[Chronique] Incubes – Anthony Holay

[Chronique] Incubes – Anthony Holay

incubes

  • Éditeur : House Made of Dawn (2010)
  • Pages : 36
  • Genre : Horreur
  • Prix : 1.99€
  • Acheter Incubes

Un couple, qui vient de perdre leur enfant, décide de s’isoler du monde en louant un chalet à la montagne pour les vacances. Mais, tandis que la femme se remet difficilement de ce deuil, l’homme commence à percevoir des formes inquiétantes dans l’obscurité…

Mon avis

Justine et son mari ne sont plus les mêmes depuis que celle-ci à perdu son fils, étant mort-né. Pour pouvoir remonter la pente, notre narrateur a loué un chalet à la montagne, loin de tout, pour qu’ils puissent se ressourcer, et pourquoi pas essayer de refaire un enfant? Mais la nuit, il est réveillé avec une désagréable sensation, celle que si il se rendort, quelque chose d’horrible se déroulera…

Voilà une courte nouvelle horrifique qui aura réussi à me faire peur! L’ambiance installée par l’auteur est lourde, on sent qu’il y a quelque chose, et on se met à avoir peur, à l’instar du mari de Justine, qui ne comprends pas du tout ce qui se passe dans ce chalet.

L’histoire est racontée du point de vue du narrateur, le mari de Justine, à travers ce qui semble être un journal, relatant les moments forts de ces quelques nuits passées au chalet. On ressent toute l’horreur des actes et l’impression de ne pas être seuls pendant toute notre lecture, jusqu’à la conclusion finale. Cette nouvelle étant très courte (une trentaine de pages), elle se lit très vite et très facilement grâce à la facilité qu’a Anthony Holay de transporter ses lecteurs dans son univers horrifique.

Nous n’avons pas vraiment le temps de nous attacher aux personnages, le tout se déroulant très vite. Justine passant son temps à dormir et à divaguer la plupart du temps, nous suivons seulement son mari, en proie à une terreur constante, sans vraiment comprendre d’où vient le danger. Le traumatisme du jeune couple n’est qu’un prétexte pour nous amener à ce chalet perdu dans les montagnes, mais est très bien amené face aux évènements qui suivront leur arrivée, qui sont en lien direct avec. Notre jeune narrateur va commencer à voir des ours de la taille de géants et qui ressemblent à d’horribles gargouilles aux yeux rouges et sombrer petit à petit dans l’alcool, l’empêchant de réfléchir correctement…

Alors, est-ce l’alcool qui a déclenché tout ça? Est-ce des hallucinations? Ou est-ce que notre narrateur a vraiment vu des grandes bestioles de la taille de géants, qui ressemblent à d’horribles gargouilles aux yeux rouges?

La fin est amenée avec brio et s’imbrique parfaitement avec le reste de l’histoire, concluant cette nouvelle avec le même sentiment d’horreur qui tenait le narrateur dès sa première nuit…

En bref, j’ai passé un très bon moment, première fois que j’ai autant peur en lisant! Merci aux éditions House Made Of Dawn et au forum Have a Break, Have a Book pour ce partenariat.

[Chronique] Sales bêtes ! – Les artistes fous associés

[Chronique] Sales bêtes ! – Les artistes fous associés

sales bêtes

  • Éditeur : Les artistes fous associés (2014)
  • Pages : 255
  • Genre : SFFF
  • Ebook gratuit sur le site des Artistes fous associés

Chimères, animaux-totems, transformations bestiales, animal tapi en soi qui se dévoile, conscience émergeant chez la bête, créatures mythologiques, improbables, quotidiennes… Ou tout simplement regards croisés entre l’homme et l’animal, entre lutte, répulsion, respect et fraternisation, proximité dérangeante et fascination.
Dans cette deuxième anthologie, Les Artistes Fous Associés explorent la thématique animale à travers 20 récits tour à tour horrifiques, poétiques, sarcastiques, émouvants, tragiques, gores, sexuels, dans un format allant de la micro-nouvelle à la novella. Venant des quatre coins de la francophonie, leurs auteurs et illustrateurs sauront réveiller la (sale) bête qui sommeille en vous !

Mon avis

Sales bêtes! Et un recueil de nouvelles regroupant une vingtaine de courtes histoires de 25 auteurs et illustrateurs, dont le thème – vous l’aurez deviné – sont les bêtes, animaux, créatures mythologiques, ect… La qualité est au rendez-vous dans ce recueil, je ne me suis pas ennuyée une seule fois pendant ma lecture, pestant même quand certaines se finissaient trop vite à mon goût. Rajoutez à ça de magnifiques illustrations à chaque début de nouvelles dont j’ai craqué pour certaines. En somme, de belles découvertes.

Autant certaines sont drôles et font pas mal de jeux de mot comme Tau Rho de Herr Mad Doktor, autant d’autres font réfléchir concernant les tests sur animaux et la façon dont les êtres humains traitent ces derniers, comme avec  Clic de Maniak, Notre Dame des Opossums de Southeart Jonas, La dépression du chat de Gallinacé Ardent, Cobaye #27 de Eric « Udeka » Noël, La parole du Rhinocéros de Ana Minsk ou encore Les maîtres ne vinrent plus de Ludovic Klein. On voyage aussi en plein dans le folklore japonais avec Manger les rêves de Romain d’Huissier.

Tau Rho n’est pas seulement drôle, mais est aussi dérangeante, tout comme Parasite de Vincent T. et La bête noire de Julien Heylbroeck, qui nous font sortir de notre zone de confort. Après tout, c’est aussi le but de ce recueil de nous faire sortir de nos petites habitudes livresques! Et sur ce coup, c’est réussi.

Les nouvelles vont ainsi du plus petit insecte, en passant par les singes et les sirènes, dont une des nouvelles est signée Morgane Caussarieu, auteure plutôt habituée à écrire sur les vampires, mais qui arrive cependant à nous faire voyager en quelques pages dans un univers qu’elle n’a pas l’habitude de traité avec Un arrière goût d’éternité.

Côté illustration, j’ai eu un coup de coeur pour pas mal d’elles, mais si je devais en garder qu’une seule, se serait celle illustrant la nouvelle Deuxième évènement de Ludovic Klein, faite par Cham:

illu sales betes

En bref, j’ai beaucoup apprécié ce recueil de nouvelles et d’illustrations, j’ai découvert des auteurs et des artistes qui méritent d’êtres suivis. Un grand merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions des Artistes fous associés pour cette agréable découverte 🙂

[Chronique] Les contes du 5è étage – Vincent Palacio

[Chronique] Les contes du 5è étage – Vincent Palacio

les contes du 5eme etage

  • Éditeur : House Made of Dawn (2014)
  • Pages : 154
  • Genre : Science-Fiction
  • Prix : 1.99€
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7 petits contes baroques qui dépeignent la vie de personnages gentiment pathétiques et parfaitement losers. Cependant, le style de Palacio n’est jamais triste ou pessimiste. On s’amuse toujours de cette vie misérable que mènent ses personnages : un rocker à l’égo démesuré, une mamie aux supers pouvoirs, un loup minable qui gâche sa vie et celle des autres, un amnésique qui a coulé une chape de béton sur son passé ou encore un VRP aux rouflaquettes ringardes qui vend des déambulateurs aux vieux de la campagne. Si tout est drôle dans ce melting-pot négligé et fourre-tout, on n’oubliera pas de se poser au moins une vraie question philosophique : Qui se souviendra d’Elvis dans 100 000 ans ?

Mon avis

Venckman, notre conteur, vit au 5è étage d’un phare. Batteur dans un groupe de rock, il partage son phare avec quelques fantômes dont Edgar Allan Poe qui squatte son placard. Il relève des détails de sa vie pour pouvoir écrire des petites histoires. C’est ainsi que nous allons découvrir le fantôme noir qui vit dans la maison d’un amnésique, celle d’un VRP qui vend des déambulateurs à des petits vieux perdus dans la campagne et une de ses clientes aux super-pouvoirs, Ginette, ou encore l’histoire de Muguene, un loup au statut d’Omega qui doit passer une visite médicale. L’idée du loup? Parce qu’il a vu trop de reportages animaliers. Celui de Ginette et ses pouvoirs? Parce qu’un petit vieux s’est envolé juste en face de lui…

J’avais prévu ici un petit speech bien sentit, mais après tout, boaf. Trop de phrases. Pour faire court, n’espérez pas trouver des réponses ou des questions dans ces lignes. Si vous voulez vraiment savoir quel est le sens de la vie… Eh ben, c’est par là.

J’ai adoré découvrir dans quel monde vivait Venckman, son univers délirant qui n’a pas de sens et qui n’a pas été sans me rappeler celui de Adams Douglas dans son célèbre Guide du Voyageur Galactique. C’est délirant, ça part dans tous les sens, et surtout c’est drôle. Autant j’ai apprécié les tranches de vie de notre conteur, ce côté fourre-tout et bordélique, autant je n’ai pas aimé les nouvelles autour de Ginette, le fantôme noir et Muguene.

Quand j’ai commencé la première histoire, celle du fantôme noir, je n’ai pas compris ce qui se passait. Au début on commence avec le fantôme, où il vit dans la maison, l’auteur met en place une atmosphère digne des bons films d’horreurs, puis tout d’un coup, sans prévenir, on se retrouve avec un groupe de quatre amis (dont notre amnésique) qui se droguent et discutent de tout et rien. Quid du fantôme noir? L’atmosphère que l’auteur avait installé? Plus rien, tout envolé, jusqu’à la dernière page où le fantôme revient, mais l’effet n’est plus le même qu’au début, étant donné que nous nous retrouvions dans une soirée pizza/jeux-vidéos/drogue/discutions banales où il ne se passait rien. Limite quand l’auteur a ouvert une parenthèse pour faire revenir Venckman au beau milieu de cette histoire, j’étais contente, car ça redonnait un coup de pied à l’histoire et donnait envie de continuer.

Puis est venu le tour de Ginette et de son vendeur de déambulateurs. J’avais bien compris que la partie la plus intéressante se trouverait à la fin de cette histoire et j’avais vu juste: tout le moment où le VRP explique sa vie, boit un café, conduit sa voiture (ce qui fait les 3/4 de l’histoire de Ginette, comme pour le fantôme noir) est longue, limite ennuyante et j’ai eu hâte d’en finir au plus vite. Quand on découvre Ginette, la petite vieille aux super-pouvoirs, le rythme s’accélère, l’action est présente et … L’histoire de Ginette est finie.

Quant à la dernière, celle du loup Muguene, je n’ai pas aimé du début à la fin. Je l’ai trouvée longue, lourde, je n’ai pas compris où l’auteur voulait en venir, j’ai du faire quatre pauses pendant cette nouvelle pour me mettre à lire autre chose et revenir plus tard, sinon je crois que je ne l’aurais pas finie.

Quand ça partait dans tous les sens avec Venckman, quand il nous décrivait sa ville, les problèmes de portes dimensionnelles ou son concert, ça passait, on arrivait à se caler sur le rythme assez rapide et on suivait. Mais avec les nouvelles, le rythme se retrouve cassé, un moment c’est lent, calme et ça a du sens, pour repartir quelques pages plus loin avec un rythme assez rapide et du non-sens à la pelle. J’ai mis deux jours à lire les 154 pages de cette nouvelle, en me disant que si je finissais l’histoire actuelle, j’aurais à nouveau les histoires délirantes de notre conteur…

En bref j’en sors assez mitigée, parceque la vie de Venckman, ses délires et son non-sens, son humour et son sarcasme me plaisent, mais je n’ai pas apprécié les nouvelles dont le rythme se trouve cassé, et dont des fois où on se demande où voulait en venir l’auteur…

Néanmoins, merci au forum Have a Break, Have a Book et à Made House of Dawn éditions pour ce partenariat.