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[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

te serrer tout contre moi


Le nouveau voisin de table de Yûki est beaucoup trop tactile à son goût ! Il fait des câlins et embrasse tout le monde, sans exception. Yûki, qui compte parmi ses victimes lui aussi, se demande si ces démonstrations d’affection ne sont vraiment que de l’amitié. Mais ne serait-ce pas plutôt Yûki qui commence à ressentir des sentiments pour lui ?

Mon avis

Te serrer tout contre moi est un recueil de nouvelles plus ou moins courtes, mettant chacune en scène un couple -ou futur couple dans certains cas-, qui se cherchent jusqu’à avoir ce qu’ils veulent: un « Je t’aime » et du sexe.

Si je m’arrêtais là, on pourrait dire qu’il n’y a rien de transcendant dans ce manga -on pourrait-, mais la plupart de ces nouvelles sont travaillées, offrant un scénario plus ou moins élaboré, mais qui suffisent à satisfaire la serial lectrice que je suis. Chacune de ces nouvelles sont mignonnes, tout en restant dans le genre « vie étudiante ». Et pourtant il y a bien un bémol: c’est beaucoup trop court! J’aurais particulièrement aimé avoir la suite de « Te serrer tout contre moi », « A la conquête du petit ami » et « Sentiments partagés ».

Côté graphismes, c’est très bien dessiné. Là où je regrettais que seul les personnages principaux soient habituellement travaillés, au détriment des personnages secondaire, nous avons ici un travail aboutit. Cependant, même si les personnages ne sont pas les mêmes dans chaque nouvelles, il y a une certaine ressemblance entre eux. Les expressions des personnages sont bien rendues. Le découpage des cases est un peu bordélique dans la première nouvelle, mais Yuuki Fujinari s’améliore au fil des pages.

Côté scènes de sexe, les corps sont très bien représentés, les dessins dégagent énormément de sensualité. Niveau graphique, c’est un véritable régal pour les yeux.

En bref, un one shot dont on regrettera qu’il n’y ai pas de suite! A lire de toute urgence…

[Chronique] Prince of biased love – Neneko Narazaki

[Chronique] Prince of biased love – Neneko Narazaki

prince of biased love


Junji Takahashi est un employé sans histoire dont s’est éprit Kôhei Satô, un jeune acteur à la renommée mondiale. Que Junji aille au travail ou rentre chez lui, Kôhei est partout ! Mais même s’il agit froidement envers lui, ne commencerait-il pas à tomber amoureux…?

Mon avis

Junji est chercheur pour une entreprise pharmaceutique et se retrouve avec Kôhei sur son lieu de travail, un acteur qui a accepté de tourner une publicité pour son entreprise. Entre eux deux, ça va démarrer au quart de tour…

Voilà un manga que j’aurais bien vu sur deux tomes au lieu d’un, histoire d’approfondir l’histoire, et surtout pour que cette relation ne s’installe pas aussi rapidement. En effet, ici Neneko Narazaki base toute son histoire sur une courte séduction et sur la relation de ses deux personnages, un peu à la manière du célèbre Le jeu du chat et de la souris de Setona Mizushiro, mais en plus rapide. J’aurais vraiment aimé en savoir plus sur nos deux personnages principaux, voir en détail leur rencontre, leur relation…

Vous l’aurez compris, le scénario est assez classique dans l’ensemble: ils sont ensemble sur le même lieu de travail et paf: l’un tombe amoureux de l’autre, l’autre fini par craquer, rien de bien transcendant de ce côté là. Je ne dirais pas que je me suis ennuyée, mais j’ai trouver ce manga tellement… classique, tellement vu et revu qu’il ne m’a pas plus touchée que ça. C’est trop banal, alors qu’il y aurait eu de quoi faire avec Junji et Kôhei.

Côté graphismes, la couverture m’a tout de suite attirée avec ses couleurs vives. Mais une fois à l’intérieur, je les trouve pauvres, même si on voit que la mangaka y a apporté du soin. Malheureusement, le manque d’expérience de Neneko se ressent beaucoup trop, certaines parties du corps sont disproportionnées, les têtes donnent l’impression d’avoir été collées et il manque des mâchoires aux personnages, mais ils se reconnaissent en un clin d’œil. Le découpage des cases est quant à lui fluide.

Côté scènes de sexe, passées les 60 pages, on rentre dans le vif du sujet (oh, ce jeu de mot…), mais les corps nus donnent l’impression que les personnages n’ont pas de muscles, ils ne sont pas assez détaillés.

En bref, je reste un peu sur ma faim. Ni le scénario ni les dessins ne m’ont vraiment satisfaite sur le coup. Prince of Biased Love aurait pu être une belle histoire si elle aurait été approfondie.

[Chronique] Same Difference, Volume 1 – Nozomu Hiiragi

[Chronique] Same Difference, Volume 1 – Nozomu Hiiragi

same difference 1


Tsubaraya et Ozaki sont deux prodiges entrepreneurs rivaux travaillant tous deux dans une entreprise dont le siège social est une tour jumelée. Tous deux sont célibataires endurcis et leur rivalité laissera place à des sentiments inavoués.

Mon avis

Les packs proposés par les éditions IDP m’ont toujours intéressée, mais j’ai toujours eu peur de recevoir les nouveaux packs et non les anciens (et donc, de rater les premiers tomes des sagas), et surtout de me retrouver avec des mangas qui ne me plairaient pas. Donc du coup, j’ai profité d’un petit tour sur mon site d’occaz’ favoris pour m’en prendre trois, et je commence donc par ce premier yaoï…

Et pour le coup, je suis déçue de ce manga. Par l’histoire, par le dessin, les deux ne m’ont pas plu. Parce qu’en faite, histoire il n’y a pas. Tout est basé sur la séduction de l’un et de l’autre, et c’est tout, il n’y a pas un petit semblant de scénario derrière. L’intérêt donc? Donc du coup, je me suis focalisée sur la scène de sexe et là, encore, je suis déçue.

Les scènes de sexes (deux, pour être exacte), sont totalement décevantes et sont à des années lumières du style yaoï. Étant habituée à Viewfinder, je m’attendais à un minimum de sensualité, loin de la violence de ce titre. La romance est amenée tellement rapidement, du style, « oh il m’a regardé aujourd’hui! et puis j’ai de la fièvre! ah, ça veut dire que je suis amoureux! » (je chipote, mais en gros, c’est ça).

Je crois que le choc a été d’apprendre qu’il y avait une suite -oui oui-, parce qu’il y a juste un gros « One Shot » sur la tranche du manga. Donc pour moi, il n’y avait pas de suite. Je me demande donc comment ça se passe les classifications de mangas chez IDP…

Côté dessins, je n’ai pas du tout aimé le style graphique. Les visages sont bien travaillés, mais ils sont trop allongés. C’est un style graphique que l’on aurait plus l’habitude de trouver dans un shonen que dans un yaoï. Malgré ça, le découpage des cases est fluide, les expressions des personnages sont trop exagérées, mais variées. Cependant, je regrette que seuls les deux personnages principaux soient travaillés, au détriment des autres personnages, qui au final se ressemblent tous.

En bref, la suite sera sans moi…

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 2 – Makoto Tateno

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 2 – Makoto Tateno

yellow 2


Goh est enfin parvenu à percer une brèche dans la carapace de Taki, son partenaire qui, assailli par de douloureux souvenirs, refuse de se livrer et se replie sur lui-même. Mais quand, lors d’une nouvelle affaire, les deux équipiers découvrent le dealer assassiné avec comme seul indice une mystérieuse note, les fantômes du passé rattrapent le jeune homme…
Taki ouvrira-t-il son cœur à Goh ?

Mon avis

Suite et fin de Yellow (initialement découpé en quatres tomes et regroupés en deux après avoir été redessiner), ce deuxième tome est totalement à l’opposé du premier. En effet, le premier mettait en place nos personnages, Goh et Taki, leur métier et s’ensuivait un certains nombre de missions et d’un jeu du chat et de la souris entre les deux partenaires, Goh étant tombé amoureux de Taki, qui lui a toujours été hétéro.

Dans ce deuxième tome, nous retournons sur le passé tragique de Taki avec les Sandfish, deux partenaires qui eux ne sont pas récupérateurs, mais exécuteurs. L’un d’entre eux était tellement amoureux de Taki, qu’il a pris la solution de changer de sexe pour plaire à son ancien protégé, dans l’espoir de le récupérer et faire de lui un exécuteur. Taki se laissera-t-il séduire par son ancien collègue, ou avouera ses sentiments à Goh?

L’action est toujours omniprésente, les Sandfish cherchant à se débarrasser de Goh pour récupérer Taki. D’un autre côté, nous en apprenons plus sur le patron de café qui donne les ordres de missions aux récupérateurs et surtout son passé commun avec Taki. En bref, beaucoup de révélations pour ce tome-ci. Une très bonne suite qui conclu une saga soft, mais intense.

[Chronique] Le jeu du chat et de la souris, Volume 2 – Setona Mizushiro

[Chronique] Le jeu du chat et de la souris, Volume 2 – Setona Mizushiro

le jeu du chat et de la souris 2


Kyoichi est désormais un homme divorcé, mais la relation qu’il a nouée avec Imagasé est toujours aussi ambiguë. Au fil des jours, il se laisse entraîner par son ami et partage son intimité, mais l’apparition de Tamaki, une jeune fille attirée par Kyoichi, jette la confusion dans cette relation encore vacillante…

Mon avis

Kyoïchi et Imagase vivent ensemble, malgré qu’ils ne soient pas en couple. Imagase est toujours amoureux et s’accroche tant bien que mal, tandis que du côté de Kyoïchi, il ne sait pas du tout où il en est. Alors que leur relation n’est pas encore tout à fait stable, Tamaki simmisce entre les deux… Kyoïchi et Imagase auront-ils droit à un Happy End?

Ce dernier tome a fini de m’achever! Autant j’avais tooootalement adoré le premier, ce deuxième tome m’a emportée là où aucun manga yaoï ne m’a encore transporté. Bien au delà des scènes de sexe à foison, comparé au premier tome, c’est une véritable débâcle des sentiments! L’un comme l’autre, ils vident leur sac et mettent enfin des mots sur ce qu’ils ressentent…

On est aspiré dans cette spirale de sentiments, on partage avec eux la joie, la peine, mais aussi leurs disputes et retrouvailles, espérant le meilleur pour eux d’eux. Ce tome montre bien combien l’amour peut être cruel et destructeur, au point d’en être complètement paranoïaque.

En bref, j’ai totalement adoré cette mini-série, qui se trouve dans mon top 3 des meilleurs yaoïs que j’ai pu lire jusqu’ici. Une véritable histoire d’amour qui pourra plaire aux fans du genre, comme aux non-fans!

[Chronique] Viewfinder, Volume 3 – Ayano Yamane

[Chronique] Viewfinder, Volume 3 – Ayano Yamane

viewfinder 3


Feilong est de retour au Japon, bien décidé à s’emparer de ce qu’Asami l’a empêché de voler. Et pour ce faire, tous les moyens sont bons, surtout les plus indécents ! De nouveau, Takaba se retrouve entre les deux hommes au détriment de sa vie paisible. Qui du yakuza ou du membre des Triades aura la mainmise sur le jeune paparazzi ?

Mon avis

Feilong is baaack! Je l’avais bien dit dans mon dernier avis, ce long passage sur le passé commun d’Asami et de Feilong ne pouvait présagé  qu’une seule chose: son retour. Et il est pas très content de s’être fait piqué les informations dans le premier tome, donc il a envie que tout le monde sache qu’il : 1.est en colère 2.veut se faire Takaba pour embêter Asami 3.veut tuer des gens 4.veut récupérer les infos qui ne lui appartiennent pas 5.se comporter comme une fille, dixit Asami.

Moi qui déplorait un manque de rapprochement entre Takaba et Asami, c’est chose faite dans ce troisième tome qui plaira énormément aux fans de boy’s love! Et avec un Feilong qui tente le tout pour récupérer ce qu’il veut, il ne va pas faire dans la dentelle. Il tentera le tout, en passant par la violence et les menaces pour se faire entendre, ce qui ne plaira pas à Asami.

Ce tome réconciliera les fans de la série qui étaient déçu par le deuxième tome, bien en dessous des attentes. Cependant, le chassé-croisé constant entre le yakuza et le membre des Triades pourra bien énerver certains lecteurs, vu que l’action en elle-même ne se déroule que dans les dernières pages de ce tome, laissant les lecteurs naviguer entre les menaces de l’un, et des scènes de sexe à 75% présentes avec l’autre.

Des nouvelles sont encore présentes dans ce troisième tome, deux cette fois-ci:

Baked Sweet Glasses : une histoire peu palpitante et assez banale. Fujiya est commercial pour vendre des slips, et son dernier rendez-vous avec un homme d’affaire, Mikami, ne s’est pas très bien déroulé. Pour se faire pardonner, il lui offrira plusieurs cadeaux, notamment des gâteaux fait-maison. Mikami fini par être touché et couche avec Fujiya. Bref, une nouvelle qui ne me plaît pas plus que ça.

D.N.A of Love : La suite, un flashback sur les deux pères, comment ils se sont rencontrés et comment ils en sont venus à partager des sentiments l’un pour l’autre. Très sincèrement, je n’en voit pas l’utilité et je me suis plus ennuyer qu’autre chose.

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 1 – Makoto Tateno

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 1 – Makoto Tateno

yellow ed limitée 1


Goh et Taki partagent tout. De leur appartement à leur activité d’agents… très spéciaux. Il y a pourtant quelque chose qu’ils n’ont pas du tout en commun et que Goh cherche à tout prix à partager avec son ami, sexy en diable. Taki est hétéro et il ne semble pas prêt à changer d’avis sur la question… Le fantasme de Goh deviendra-t-il réalité ? Franchira-t-il la ligne jaune avec Taki ?

Mon avis

L’édition limitée Perfect regroupe les deux premiers tomes de la saga Yellow, parue initialement en quatre tomes, il y a quelques années. Ne connaissant pas ce yaoï, cette édition tombe à pic pour moi! Mais quoiqu’estcequique raconte Yellow?

Yellow raconte l’histoire de Taki et Goh, l’un irrémédiablement hétéro, l’autre à 100% gay, et pourtant si proches pour leur travail qu’ils ont en commun, celui de récupérateurs. Généralement de la drogue et des armes, ces deux récupérateurs travaillent pour le compte d’un patron de café, qui reçoit ce genre de missions de la police et de la mafia locale. Outre leur travail, Goh est tombé amoureux de Taki, et il a beau lui faire des avances, ce dernier fini toujours par le repousser… Goh arrivera-t-il à faire craquer Taki?

Histoire très intéressante, celle de leur métier de récupérateurs, qui promet du danger et de l’action en perspective, et danger et action il y a! On passe beaucoup plus de temps à s’occuper de leur travail que des fantasmes de Goh, si bien que nous en sommes encore qu’à l’étape des sentiments. Notre mangaka prend donc tout son temps de ce côté là.

Au lieu de s’intéresser uniquement au sexe dans cette histoire, Makoto met en avant également les sentiments et le passé de Taki et Goh, ainsi que leurs appréhensions. Nous sommes donc dans une véritable histoire d’amour avec un grand A, pour notre plus grand plaisir.

Côté graphismes, j’adore! Le trait est fin, le découpage est fluide et les expressions des personnages sont très bien représentées sans tomber dans l’extrême et les clichés que l’on à le droit habituellement dans un manga. Pour l’édition limitée Perfect, Makoto a entièrement redessiner ce manga, pour notre plus grand plaisir!

En bref, autant au niveau de l’histoire que du dessin, j’ai adoré! Yellow étant un yaoï soft, je le recommanderais à toute personne faisant ses premiers pas dans le monde du boy’s love. J’ai hâte de lire la suite!

[Chronique] Viewfinder, Volume 2 – Ayano Yamane

[Chronique] Viewfinder, Volume 2 – Ayano Yamane

viewfinder 2


Après sa confrontation avec Asami et les yakuzas au Japon, Feilong, le chef de la mafia chinoise rentre à Hongkong. Il se souvient alors de sa première rencontre avec Asami, il y a longtemps, quand son père était encore en vie et qu’il officiait sous les ordres de son frère Yancui comme éxécuteur de la mafia de Hong Kong. C’est à ce moment qu’est apparu Asami, qui bouleversa la vie de Feilong jusqu’à laisser des traces indélébiles…

Mon avis

Je m’attendais beaucoup à ce que l’on voit la relation Takaba/Asami évoluer, mais ce n’est pas le cas. En dehors d’un chapitre, le reste du manga est un flashback sur la vie de Feilong, personnage que l’on croisera bien plus souvent dans le tome 03 et la suite de D.N.A of Love.

Viewfinder : En effet, en dehors du premier chapitre, on ne revoit plus du tout Takaba. Ça faisait un petit moment qu’il ne voyait plus Asami et il cherchait des réponses. Comme une de ses connaissances qui est dans la police en cherchait aussi, ils se rendent ensemble dans un des clubs super-select’ de Asami, dans l’espoir de trouver des réponses, mais tout ne se passera pas comme ils l’auront prévu!

Même si on regrette (énormément) que Yamane laisse Takaba de côté pour introduire Feilong, l’histoire de ce dernier est intéressante, puisqu’elle met en scène sa rencontre avec Asami, ce qui nous laisse imaginer que ce ne sera pas simple dans les prochains tomes pour Takaba, si Feilong a toujours envie de Asami…

Nous ne savons pas si Feilong va revenir auprès de Asami pour se venger ou jouer avec lui, voir même essayer de construire un semblant de relation, la mangaka s’étant vraiment penché uniquement sur leur passé commun. Ce deuxième tome est donc ce que l’on pourrait appeler un tome d’introduction pour la suite.

En bref, une bonne suite pour Viewfinder, même si je regrette de ne pas avoir vu plus que ça Takaba. L’introduction de Feilong est extrêmement longue, mais met en avant les sentiments qu’il y a eu à ce moment là. J’ai hâte de lire la suite!

D.N.A of Love : Histoire bien moins complexe que Viewfinder, je ne m’attendais pas à ce qu’une suite sois publiée dans ce tome. Dans ce chapitre, on reprend les deux amis Hiyama et Mizuno. La mère de ce dernier étant partie en voyage, c’est son père qui s’occupe de la cuisine. Mais il cuisine tellement mal que Mizuno tombe malade. Quand le père de Hiyama l’apprend, il prétexte une visite de courtoisie pour aller les voir, mais surtout pour voir son amant, qui est autre que le père de Mizuno… Pendant que les adultes discutent au rez-de-chaussé, Mizuno en profite pour sauter sur son camarade, qui finit une fois de plus par se laisser faire…

Ce n’était pas ma nouvelle préférée dans le premier tome, ça a été une surprise de la voir continuer ici. Malheureusement, une certaine routine se dessine petit à petit, celle de Mizuno qui saute sur Hiyama qui fini toujours par accepter. Espérons que Yamane ne continuera pas dans cette voie-là.

En bref, le tome complet m’a plu, mais je reste un peu déçue de ne pas voir plus que ça Takaba, j’en attend beaucoup du troisième tome et de l’évolution de la relation entre Asami et le jeune photographe, qui se retrouvera très certainement parasitée par Feilong.

[Chronique] Le jeu du chat et de la souris, Volume 1 – Setona Mizushiro

[Chronique] Le jeu du chat et de la souris, Volume 1 – Setona Mizushiro

le jeu du chat et de la souris 1


A cause de son caractère indécis. Kyoïchi s’est laissé prendre plusieurs fois au piège de l’adultère. Mais un jour apparaît devant lui un homme que son épouse a engagé pour enquêter sur ses infidélités: il s’agit d’Imagasé, un garçon qu’il a connu à la fac. Ce dernier accepte de garder le secret. Mais en échange, il lui réclame son corps… Entre les deux hommes, c’est le début d’une histoire d’amour qui ne manquera pas de vous serrer le cœur.

Mon avis

Kyoïchi va avoir trente ans, il est hétéro et n’a jamais connu l’amour, le vrai. Plusieurs filles l’on pourtant aimé, mais ça n’a jamais été réciproque. Par peur d’être trop insistant, il n’a jamais fait le premier pas, que ce soit un baisé, pour coucher ou un rendez-vous, et par culpabilité, il n’a jamais su dire non quand quelqu’un lui demandait de coucher avec, même pendant son mariage. Sa femme, ayant des doutes, engage un détective privé qui n’est autre que Imagasé, un ancien camarade de Kyoïchi à la fac, et qui était éperdument amoureux de lui. Ce qu’il va lui proposer est simple : en échange de son corps, Imagasé ne dira rien à la femme de Kyoïchi, qui pourra continuer à jouer les maris « fidèle ». Quelques jours après, sa femme le quitte, voyant que leur relation ne mène à rien, laissant le champ libre à Imagasé qui en profite pour s’installer chez Kyoïchi…

Si je devais conseiller un manga pour commencer à lire du yaoï, je citerais celui-ci sans hésiter. Comparé aux autres mangas du même genre, Le jeu du chat et de la souris et plutôt un manga mature beaucoup plus axé sur les sentiments que le sexe en lui-même, bref un yaoï plutôt psychologique. Un autre code du yaoï est bouleversé, concernant l’uke et le seme qui sont normalement respectivement jeune=uke plus âgé/plus mature=seme (on retrouve les définitions ici), et qui se retrouve totalement inversé dans ce tome-ci. En effet, Imagasé est le seme et Kyoïchi est l’uke. Un premier tome plutôt soft, pas trop cru, bref tout ce qui pourrait plaire à quelqu’un débute dans la lecture de yaoï.

Concernant le dessin, c’est un peu fouillis, le trait est propre, le découpage des cases est fluide et on arrive à suivre les flashbacks, mais une impression par moment de dessin bâclé à la va vite reste quand même, mais que l’on pardonne à l’auteur étant donné que Le jeu du chat et de la souris est une de ses premières publications.

En bref, un bon premier tome que je conseille à toute personne voulant se lancer dans le yaoï !

[Chronique] Viewfinder, Volume 1 – Ayano Yamane

[Chronique] Viewfinder, Volume 1 – Ayano Yamane

viewfinder 1


Takaba Akihito est photographe indépendant et son travail l’amène à prendre de nombreux risques. À cause d’un scoop trop vite étouffé, il se met à dos Asami, un dangereux mais séduisant yakuza. Pourra-t-il lui échapper ?

Mon avis

Viewfinder est LE yaoi incontournable de la collection Asuka Boy’s Love ! Paru dans le magazine de prépublication BexBoy, il a su me tapé dans l’œil et j’ai profité de la Japan Expo de cette année pour pouvoir me le procurer…

Le yaoi, c’est quoi ? Le mot yaoi est un terme employé pour caractériser une histoire lorsque celle-ci fait référence à des relations homosexuelles entre deux hommes. Généralement il y a un Seme (dominant) et un Uke (soumis) dans les relations présentées dans les Boy’s Love.

Bref, Viewfinder c’est l’histoire de Takaba, un jeune photographe cherchant des scoops grâce à une source policière, qui se retrouve à poursuivre Asami, un yakuza plutôt connu pour ses trafics de drogue. Sachant que Takaba essaye à tout prix de prendre un cliché de lui dans une situation compromettante, il l’enlèvera et lui fera subir toute sorte de sévices sexuels particulièrement hard (ici le  »public averti » en couverture prend tout son sens) qui finiront au final par plaire au photographe, qui apparemment n’a pas l’air d’être traumatisé de ce faire violer à chaque chapitre… Mais le dernier chapitre nous laisses entrevoir que cette relation évoluera sûrement par de l’amour, ce que nous espérons pour Takaba ! Mais ce premier tome est composé de trois autres histoires, Love Lesson, D.N.A of Love, et Risky Society : God Bless my Justice.

Love Lesson : Histoire plutôt simpliste mettant en scène Yûsuke, un jeune élève de seconde qui se fait  »toucher » par un pervers dans le bus le conduisant à son école. Heureusement, Ichijô, un élève de terminal qui prenait le même bus, le défend et lui permet de se tirer de cette situation quelque peu honteuse. Mais Ichijô n’est pas celui qu’il laisse prétendre, et cherchant Yûsuke, trouve le moyen de coucher avec et de remettre ça à plus tard en lui piquant son paquet de cigarettes. Ce n’est pas mon histoire favorite en tout cas.

D.N.A of Love : Cette fois-ci l’auteur met en scène Hiyama qui a surprit son père et celui de son ami Mizuno à l’hôtel où il livrait du vin, qui se tiennent la main et qui on l’air plus que proche. Persuadé qu’il se passe quelque chose entre eux deux, il prévient Mizuno qui décide de se rendre là-bas pour en avoir le cœur net. Ils tombent sur leurs pères main dans la main, et prennent la décision de prendre la chambre voisine à celle de leurs pères, mais une fois sur place, Hiyama succombe à l’envie de faire la même chose à Mizuno, qui malgré quelques réticences, finira par se laisser faire…

Risky Society – God Bless my Justice : Risky Society est une organisation gouvernementale qui forme des personnes ayant des capacités spéciales, comme la télékinésie, le télépathie, la force surhumaine, ect. Ici nous suivons Tôdô Akira, Yûto Myashita et Rei Yukimura, trois agents de la RS en plein travail. Nous remontons sur l’arrivée d’Akira à l’agence 3 mois plutôt, pour finir au final sur une affaire qui tourne mal et qui finit, on ne le sait comment, dans le lit de Rei, qui couche avec Akira. Cette histoire est très brouillon, et aurait mérité d’être un peu plus travaillée.

Au niveau du dessin, les personnages sont très expressifs et nous emmènent dans un univers à part entière, cohérent. Les dessins sont détaillés, assez mature. Chaque personnage à son caractère propre mit en relief par une diversité visuelle intéressante. En bref, un plaisir pour les yeux !