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[Chronique] Vampire Knight, Volume 1 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 1 – Matsuri Hino

Vampire knight 1


A l’Académie Cross, internat réputé, la Night Class n’est composée que de beaux et brillants élèves. Mais derrière leur apparence de lycéens ordinaires, se cachent en réalité… des vampires!! Yûki et Zero sont tous deux des Gardiens, chargés de protéger ce secret. Yûki, convaincue d’une coexistance pacifique possible entre humains et vampires, prend son rôle très au sérieux… Alors que Zero nourrit une haine féroce contre ceux qu’il voit comme des monstres.

Mon avis

Yûki et Zéro sont gardiens à l’Académie Cross. En plus d’y être élèves et les enfants adoptifs du Directeur, ils doivent veiller à ce que les élèves de la classe de jour (Day Class) rencontrent le moins possible la classe de nuit (Night Class), car ces derniers ne sont autre que des vampires attirés par la moindre goûte de sang. Les élèves de la Day Class ignorent qu’ils partagent leur Académie avec des suceurs de sang, et la plupart d’entre eux sont déjà sous le charme de ces créatures, décrites comme belles, intelligentes, dotées de pouvoirs surhumains…

Vampire Knight est pour ainsi dire, le premier manga que j’ai découvert. C’est ce tome précis qui m’a donné envie d’en lire plus que de raison. Ah, 2007, tu fus vraiment une belle année ! J’ai donc commencé ma plongée avec ce shojo, aux graphismes bien particuliers.
Le thème du vampire + school life, c’est du vu et revu en 2015, c’en est même barbant. Mais à l’époque, ce n’était pas trop le cas, on avait pas encore découvert les ravages de Twilight et c’était très bien. On pouvait donc découvrir un manga aux évènements dramatiques, mais dont la mangaka, Matsuri Hino, a parsemé de touches d’humour. C’était le premier manga sérieux pour cette dame habituée aux comédies, on ne se détache pas facilement d’un genre !

Ce premier tome pose les bases, un triangle amoureux, et nous présente les quatre personnages que nous rencontrerons bien souvent. Nous avons donc ici Yûki, la première fille adoptive de Kurosu. Jeune fille candide avec un air innocent, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour tout le monde – sauf pour elle – et se retrouve toujours dans les situations les plus compliquées. Gardienne de l’Académie, elle est accompagnée pour ça de Zéro, le fils adoptif. Il donne l’impression de s’ennuyer constamment. Du duo de gardiens, c’est celui qui a clairement plus la tête sur les épaules. Leur « Père » , Kurosu, est le directeur de l’Académie. Il a recueilli ses deux gardiens quand ils ont perdu leurs parents, à plusieurs années d’intervalles. Il est très clairement très, très loufoque. Et celui qui est le plus mystérieux n’est autre que Kaname, un vampire. Ayant sauvé Yûki il y a plusieurs années, on retiendra qu’il pense qu’à elle et frappe souvent les vampires qui lui sont inférieurs. (Spoiler : il devient plus intéressant dans les autres tomes).

Côté graphismes, ce que l’on notera tout d’abord, ce sont les yeux, qui sont énormes. C’est clairement ce qui marque le plus quand on commence Vampire Knight, mais qui peut aussi dérouter. Le tracé est fin, et les visages des personnages sont tous anguleux. Les hommes sont tous efféminés au niveau du visage, quand j’ai commencé ce manga en 2007, j’ai eu du mal à accepter que Kurosu était un homme. Pour moi, il est resté pendant de longues années une femme (oui, oui). Côté vampire, ce qui les distingue, c’est le costume blanc, les dents, les airs supérieurs, et surtout il y a clairement dans ce premier tome beaucoup plus d’hommes chez eux. Dans la Day Class, on rencontre que des jeunes filles (en dehors de Zéro), qui sont toutes (sauf une) sous le charme des vampires. C’est un côté assez réducteur, mais je me souvient que par la suite on rencontre enfin les jeunes hommes de la classe de jour. Les expressions sont parfois exagérées, on ressent bien que Matsuri Hino a du mal à quitter la comédie, mais dans la plupart des cas, elles sont plutôt bien rendues. Côté décors, ils sont sombres, lugubres, le sang coule dès le premier tome, indiquant que la suite ne sera pas forcément un school life normal…

En bref, le thème pourrait clairement rebuter aujourd’hui, on a trop mangé de vampires lycéens ces dernières années, mais étant donné que l’on n’y restera pas pendant toute la série, ça se laisse tenter !

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 1 – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 1 – Cocoa Fujiwara

Secret Service 1


Ririchiyo Shirakiin a un gros défaut : elle ne peut pas ouvrir la bouche sans dire des choses désagréables aux gens. Sous ses airs revêches, la jeune lycéenne a pourtant un cœur en or, mais après des années passées à n’exister qu’à travers son statut d’héritière d’une riche famille, elle s’est construit une carapace qui l’étouffe. Bien décidée à changer de vie, Ririchiyo vient d’emménager dans la « Maison de Ayakashi », une résidence réservée aux descendants de créatures surnaturelles et d’humains. Avec ses étranges voisins, la jeune fille n’est pas au bout de ses surprises… surtout lorsqu’elle découvre que son mystérieux garde du corps a le pouvoir de se transformer en renard démoniaque !

Mon avis

Dans la série  »premier tome qui sert uniquement à poser les bases de la saga », je vous présente Secret Service, un shonen qui a su me séduire grâce à ses dessins, et son héroïne qui n’est pas la jeune fille kawaii sans défauts que l’on retrouve dans la plupart des mangas. Bienvenue dans la Maison de Ayakashi…

On suit l’arrivée de Ririchiyo, la descendante du célèbre clan Shirakiin. Détestée par les élèves à cause de cette célébrité qu’elle n’a pas voulu, et adulée par les professeurs pour obtenir les faveurs de son clan, elle a fini par développer quelques manies : celle de se prétendre plus forte qu’elle ne l’est, et envoyer paître quiconque essayerait de se lier d’amitié avec elle ou de lui parler. Elle a fui sa famille en s’installant dans la Maison de Ayakashi, pour se retrouver seule, jusqu’à ce qu’elle trouve qui elle est, et qu’elle arrive à interagir avec les gens normalement. Nous irons aussi à la découverte des autres habitants de la maison, et aussi son Secret Service, Miketsukami.

Ce premier tome est vraiment axé sur Ririchiyo et le monde des Yokaï. Les scènes sont dirigées dans ce sens, est ça en devient quand même un peu ennuyant. On en apprend pas plus sur les autres, j’espère quand même que par la suite, nous lâcherons un peu l’héroïne pour découvrir les autres.

En tout cas, les graphismes m’ont beaucoup plu, que ce soit les détails des Yokaï, que les tenues des personnages, rien n’est laissé au hasard, et c’est vraiment plaisant à voir.

[Chronique] Black Butler, Volume 1 – Yana Toboso

[Chronique] Black Butler, Volume 1 – Yana Toboso

black butler volume 1


Sebastian est majordome au service de Ciel Phantomhive, héritier d’une grande famille de la noblesse anglaise. En matière d’érudition, d’éducation, d’art culinaire, rien à redire, il est parfait. Mais ne vous fiez pas à sa distinction, si vous vous en prenez à son jeune maître, vous découvrirez sa vraie nature… Ciel aurait-il signé un pacte avec le Diable?!

Mon avis

Black Butler me faisait envie depuis un petit bout de temps, et le baby-challenge manga de livraddict contenais ce livre, alors je n’ai pas hésité. J’avais déjà vu un épisode de l’animé, que j’avais trouvé sombre, ce qui n’est pas pour me déplaire. D’ailleurs, l’auteur nous met tout de suite en garde :

J’aime le noir […] Une couleur dans laquelle on s’abîme obscurément plus qu’en aucune autre, mais par laquelle on s’affirme aussi plus intensément, plus résolument qu’avec aucune autre […] Je serais heureuse que Black Butler vous fasses ressentir cette détermination qui m’anime.

J’ai totalement accroché pour les graphismes, fins et détaillés, surtout sur l’argenterie et le service à thé. Les personnages sont tous attachants, même si on à l’impression que les domestiques se comportent comme des enfants, alors que ce sont des adultes. Mais sur Sebastian et ce qu’il est vraiment, un doute plane jusqu’au bout. Il est entouré du même mystère qu’il y à chez Ciel. On en apprend un peu sur eux dans ce premier tome, mais je suis sûre que nous serons pas au bout de nos surprise dans les prochains tomes.

Même si j’ai bien aimé ce manga, j’ai tout de même trouvé l’histoire un peu brouillon. On commence avec un début humoristique, jusqu’à environ la moitié du livre – l’arrivée de la fiancée de Ciel qui n’en fait qu’à sa tête-, et d’une page à l’autre, nous nous retrouvons propulsés dans un trafic de drogue et autres joyeuseté tel que le meurtre, le passage à tabac et bien sur l’enlèvement. Je comprend bien que le premier tome sert surtout à poser les bases de l’histoire à venir, mais là ça c’est fait d’une manière un peu trop brute. Mais jusqu’au bout, on garde quand même des petites notes humoristique.

Je n’hésiterais pas à lire quand même la suite, car ce manga me paraît très prometteur.
Une bonne lecture et une bonne semaine à tous ♥

[Chronique] Chobits, volume 1 – Clamp

[Chronique] Chobits, volume 1 – Clamp

chobits, tome 1


Hideki Motosuwa, étudiant recalé, trouve un ordinateur personnel gisant au milieu des poubelles. Nommée Tchii, celle-ci ne contient aucun logiciel, et ne semble avoir aucune utilité… Dans le monde où les ordinateurs ont une forme humaine, Clamp nous offre le premier volume d’une comédie sentimentale servie par un graphisme somptueux.

Mon avis

Hideki est un étudiant recalé, fauché et paumé. Un soir où il rentre chez lui, il trouve un ordinateur dans les poubelles. Et pas n’importe quel ordinateur, puisqu’ils ont tous une forme humanoïde. Une fois chez lui, il va tenter le tout pour faire fonctionner sa trouvaille…

Si j’avais découvert le manga par le résumé, je ne serais pas allée plus loin. Pour ma part, j’ai découvert Chobits grâce à l’anime éponyme, il y à quelques années. Les graphismes sont vraiment très beau, et l’histoire sentimentale entre Tchii et Hideki est plus vue d’un côté humoristique. Dans ce premier tome, nous allons surtout suivre notre héros, qui va chercher une solution pour comprendre son ordinateur qui à l’air de fonctionner sans logiciel, et le voir apprendre à Tchii comment parler. En somme, sa mission sera de l’éduquée. Sa donnerais presque envie d’en avoir un ^^

Tchii est un personnage très attachant, mais toutefois très mystérieuse dans ce premier tome, j’espère en apprendre un peu plus sur cet ordinateur dans le prochain tome. Je pense que c’est surtout sa naïveté qui m’a plu chez elle. Mais Tchii à une part d’ombre, ferait-elle partie du projet secret « Chobits »?

Hideki représente bien l’étudiant de base d’aujourd’hui: un peu fauché, il combine les cours et un travail dans un bar pour subvenir à ses besoins. Sa détermination à vouloir éduquer et comprendre son ordinateur sera le fil conducteur de cette histoire.