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[Chronique] Tôkyô Girls Bravo, volume 1 – Kyôko Okazaki

[Chronique] Tôkyô Girls Bravo, volume 1 – Kyôko Okazaki

tokyo girls bravo 1

  • Éditeur : Casterman (2009)
  • Genre : Jôsei
  • Plus édité

Sakaé Kaneda, lycéenne de Sapporo (grande ville du nord du Japon), a vu sa vie basculer tout d’un coup: sa mère, ne pouvant plus supporter son mari, quitte le domicile conjugal avec sa fille pour se faire héberger chez sa soeur qui tient un salon de coiffure à Tokyo. Ce drame familial, qui aurait dû bouleverser la jeune fille, ne l’attriste pas une seconde. Car, grâce à cela, elle va partir pour Tokyo, ville de rêve pour toute jeune fille, comme elle, fan de mode et de New Wave !
Ainsi, en ce début des années 80, elle débarque dans la capitale, se lie d’amitié avec des jeunes de son âge et découvre sa scène musicale nocturne. Son look audacieux et son comportement déjanté surprennent même les jeunes Tokyoïtes…

Mon avis

Fans de mangas, le résumé ne vous dit rien ? Une jeune fille qui habite dans un petit village… Qui monte vivre à Tokyo… Fan de musique New Wave et de la mode Tokyoïte… Qui n’a pas un bon rapport avec ses parents… Mmh… Aurions-nous entre les mains un gros remake de Nana, le célèbre manga de Ai Yazawah? En effet, sauf que les dessins de Yazawah sont dix milles fois plus magnifiques que ceux de Okazaki, ce qui fait toute la différence.

En effet, l’histoire est grandement inspiré de Nana, remixé à la sauce lycéenne amoureuse, on en a frôlé le shôjo. Je n’ai donc rien trouvé d’exceptionnel de ce côté là, c’est du vu et revu. Je me suis donc intéressée aux dessins, voir si ils relevaient le niveau. Et oh, surprise! Ce n’est pas le cas…

Et oui, côté graphisme, on repassera. Autant la couverture est un minimum travaillée, les covers de chaque chapitre l’est aussi, mais le reste… C’est du bonhomme de fil de fer! Il n’y a aucune recherche sur les personnages principaux (c’est pire sur les secondaires), le tout est simpliste au possible. D’une case à l’autre, les personnages ne se ressemblent à peine, on a du mal à ‘y retrouver. Le découpage des cages n’est pas fluide, il faut un temps d’adaptation pour comprendre ce qui s’est passé entre deux cases.

En bref, un manga qui s’est trop inspiré de ce qui existait déjà, et des graphismes qui n’ont pas leur place dans un manga digne de ce nom.

[Chronique] Geek Girl, tome 2 – Holly Smale

[Chronique] Geek Girl, tome 2 – Holly Smale

geek girl 2


Je m’appelle Harriet Manners et maintenant je suis mannequin.
Je sais que je suis mannequin parce que nous sommes lundi matin et que je porte un tutu doré, une veste dorée, des ballerines dorées et des boucles d’oreilles dorées. Mon visage est peint en doré et un long fil de fer doré est enroulé autour de ma tête. Ce n’est pas ainsi que je m’habille d’habitude le lundi.
Eh oui, la geek que j’étais est devenue tendance, populaire et cool ! Comment ça, « ce n’est pas crédible » ?

Je remercie les éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Harriet est devenue mannequin, dans l’espoir de ne plus avoir cette étiquette de geek pas populaire sur le dos, et pourtant, elle reste une adolescente comme les autres et qui a des examens de fin d’année à passer. L’été s’annonçait ennuyant quand Willbur lui annonce qu’elle part pour Tokyo…

J’ai trouvé ce deuxième tome très prévisible. Dès que les catastrophes s’enchaînent et que Harriet explique sa présence à Tokyo à ses colocataires, j’ai très vite deviné qui étai(en)t le(s)s coupable(s), et surtout ce qui allait en découler. Cependant, quand les catastrophes arrivent, on ne s’y attend pas du tout.

Harriet vit aussi un grand chamboulement: elle va devenir grande sœur. Sauf que son père et sa belle-mère ne pensent plus qu’au bébé, au point de transformer le bureau où Harriet stocke toute ses affaires en chambre pour l’enfant à venir. Comment une adolescente va vivre l’arrivé d’un petit être qui va monopoliser l’attention de ses parents? Encore une fois, les problèmes d’ados sont mis en avant.

Notre personnage principal est devenu mannequin, mais nous n’abandonnons pas pour autant son côté geek ! Il est tout aussi présent que dans le premier tome, et c’est toujours un plaisir que de lire les anecdotes de Harriet, ainsi que celles de Toby, son harceleur officiel.

Nous rencontrons aussi de nouveaux personnages tout en couleur et tout aussi loufoques, comme Bunty, sa belle-grand-mère, ou encore Poppy et Rin, les colocataires (et aussi mannequins). Déjà que Willbur est assez… perché, Bunty explose les records!

Toujours aussi bien écrit, en trois petites heures j’ai avalé ce roman. L’humour est toujours aussi présent (quoi, vous pensiez que le père de Harriet grandirait avec l’arrivée d’un deuxième enfant? Ahah). Vivement la sortie du troisième tome (prévu pour printemps 2015) !

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 2 – Kaori Yuki

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 2 – Kaori Yuki

devils lost soul 2


La bataille contre le grand seigneur de la terreur prend fin sans que l’un ou l’autre camp ne remporte réellement la victoire. La Confrérie du serpent de la Sagesse, dont Sakaki était un espion, tente en vain d’emprisonner les démons, mais ces derniers parviennent à s’échapper avec le baron. Les démons sont désormais lâchés sur la capitale et ils en ont après Nonoha, la fille de Garan et Wraith. Sorath, Nonoha et Wraith fuient alors à travers l’espace-temps et atterrissent dans un Tokyo moderne où ils mènent une vie de famille presque normale jusqu’au jour où un démon à la solde du roi de la terreur s’aperçoit de la particularité de Nonoha et l’enlève… La traque peut commencer.

Mon avis

On retrouve Sorath, Garan et Wraith, dans l’ultime bataille qui clôturait le premier volume – et donc en rajoute bien sur le fait que ce n’était qu’un tome d’introduction – (J’aime avoir raison, héhé). Un saut de plusieurs années dans le futur, et nous retrouvons Sorath et Wraith, s’occupant de l’enfant de Garan. Mais une armée de démons étant à leurs trousses, ils fuient à travers l’espace temps, et se retrouve cent ans plus tard, dans un Tokyô d’aujourd’hui, où les démons sont bien plus présents qu’à l’époque…

Étant une grande habituée du style de Kaori Yuki et de son univers particulièrement trash, loin des bonnes mœurs, qu’elle ne fût pas ma surprise de voir un tome quasi-soft! En effet, en dehors de quelques meurtres, les fans de Kaori Yuki n’auront pas grand chose à se mettre sous la dent. Et pourtant! Le premier tome était tellement prometteur! Croisons les doigts pour un retour à la « normale » dans les prochains tomes…

Les habitués compareront très vite ce deuxième tome à la célèbre série Angel Sanctuary, toujours de la même auteure, étant donné la présence majeure de démons, anges, et surtout de jugement divin via internet. Cependant, la comparaison s’arrête ici, étant donné que AS est une histoire d’amour (incestueuse) et DLS une histoire de règlements de comptes entre démons.

Une part du passé de Sorath nous est révélé, nous qui en attendions beaucoup étant donné le mystère qui enveloppe notre jeune ami, on commence à mettre le doigt sur certaines choses, notamment le pourquoi de son amnésie. Une affaire à suivre de ce côté là, car connaissant le style de notre mangaka, nous en saurons bien plus par la suite.

En bref, un deuxième tome en dessous de mes attentes vis-à-vis de l’univers de Kaori Yuki dans lequel elle nous a baigné dans tous ses mangas, mais l’histoire avance et paraît très prometteuse… Une affaire à suivre, donc!

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 1 – Kaori Yuki

devils lost soul 1


À Tokyo, durant le faste Empire du Japon, Sorath, un orphelin seul survivant d’un tremblement de terre, est recueilli dans la résidence la “fleur de sang” du baron Kamichika. Sorath tisse de puissants liens d’amitié avec Garan, le fils et héritier du baron, et Kiyora, la fiancée de Garan. Ces trois jeunes gens se jureront une amitié éternelle qui sera bientôt tâchée de sang… Des sentiments dissimulés, les manœuvres du baron et la présence d’une beauté énigmatique. Une jeune fille au charme fascinant et des rencontres fatales… Tout mène à la “nuit de Walpurgis”, le comble du cauchemar ! »

Mon avis

Le 4 février, traînant sur internet, j’ai vu que le dernier Kaori Yuki allait sortir le lendemain. Je me suis empressée de faire péter la CB et de le commander pour le recevoir au plus vite (février fût un mois très mauvais pour ma PAL). Qui me connait sais que je suis totalement sous le charme de cette mangaka, que j’ai lu toutes ses œuvres au lycée et qu’aujourd’hui je m’en fais la collection. J’ai lu, j’ai aimé, mais j’avais d’autres priorités livresques tels que certains SP pour pouvoir le chroniquer dans l’immédiat. Mais aujourd’hui, c’est enfin chose faite !

Kaori Yuki nous emmène cette fois-ci à l’ère Taisho (1912-1926), à la rencontre de Garan. Visitant un village ravagé par un tremblement de terre avec son père, il trouve un jeune homme enfouit sous les décombres, qui répond au nom de Sorath. Avec son masque de démon, le dessin au fer rouge sur sa main et son amnésie, il s’entoure d’un mystère bien particulier…

Deux ans après, nous les retrouvons avec Kiyora, la fiancée de Garan, une orpheline du grand tremblement de terre. Sorath est considéré comme un domestique, malgré la grande amitié qui les lies tous les trois.

Attention à toi, c’est la promesse du petit doigt… Si tu mens, mille aiguilles tu avaleras…

Ce premier tome n’est qu’un tome d’introduction, mais Kaori installe déjà son univers pour le moins particulier. Des relations ambiguës qui ne passent pas du tout dans les bonnes mœurs mélangées avec des meurtres les plus épouvantables les uns que les autres, le tout arrosé d’une bonne dose de possession démoniaque, bref tout pour plaire. L’histoire sera déclinée en six tomes et j’ai bien envie de savoir ce qu’il va se passer par la suite (ce qui est le plus dur en ce moment, c’est de ne pas spoiler une bonne partie de l’histoire ^^ )

Côté graphismes, on ressent bien à travers le coup de crayon de Kaori l’époque dans laquelle elle a voulu nous emmener, on se sent très vite emportés. Comme toujours, les dessins sont d’une très grande qualité et notre mangaka nous montre toute l’étendue de son art. Elle maîtrise parfaitement les codes du manga, car même si l’expression des personnages est toujours très appuyée, il est toujours fait avec une grande finesse, rendant au mieux les sentiments que Kaori veut nous faire passer. La finesse des détails est toujours au rendez-vous et l’on peut même remarquer des prises de vue audacieuses, avec de magnifiques effets de perspective qui sont réalisées à la perfection. En quelques mots, du grand art.

En bref, le manga à suivre cette année !

[Chronique] Nana, Volume 1 – Ai Yazawa

[Chronique] Nana, Volume 1 – Ai Yazawa

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Deux jeunes filles portant un prénom synonyme de bonheur vont, par leur propre volonté, mettre leur destin en marche. Voici deux histoires d’amour et d’émotions, vécues en parallèle par ces deux jeunes filles portant le même prénom: Nana!!

Mon avis

Nana , c’est un manga suivant en parallèle la vie de deux jeunes filles portant le même nom : Nana. Je dois vous avouer que j’en attendais beaucoup, mais vraiment beaucoup de ce manga, qui est censé être très bon. Et, comme Paradise Kiss (de la même mangaka), il manque un petit quelque chose, un petit rien, qui ferait que. Mais comme la saga n’est pas trop longue (21 tomes), je vais quand même la suivre. (Edit du déménagement de blog, 3 ans après : Je n’ai jamais continué la saga, finalement. Par manque d’intérêt, et surtout d’envie. Mais je ne doute pas un seul instant que cette série plaira encore à de nombreux.ses lecteur.rice.s ! 🙂 )

On découvre deux jeunes filles, l’une délaissée par ses parents, l’autre abandonnée chez sa grand-mère, et qui ont une vie quasi-similaire. Toutes les deux ont la personne qu’elles aiment à Tokyo, et ont sent qu’au fil de l’histoire, elles seront amenées à se rencontrer, et pourquoi pas, débuter une liaison amoureuse ?

Le speech est simple, mais il fonctionne. Les graphismes sont beaux, mais sans plus. Je m’attendais à beaucoup mieux, à des dessins détaillés, mais le seul moment où j’ai vraiment apprécié, c’est au moment où l’on voit les tenues de la chanteuse Nana.