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[Chronique] La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune – Christelle Dabos

[Chronique] La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune – Christelle Dabos

la passe miroir 2


Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.

Mon avis

On reprend ce deuxième tome avec les derniers évènements du premier, à savoir la rencontre de Ophélie et Farouk, l’esprit de famille du Pôle. Mais la situation à la Citacielle devient de plus en plus compliquée quand des nobles disparaissent sans laisser de traces. A qui la jeune liseuse va-t-elle pouvoir faire confiance, alors que tous semblent attendre qu’elle fasse un faux pas, que Thorn est encore plus fuyant qu’avant et révèle pourquoi il voulait spécifiquement Ophélie comme femme, et que sa famille va bientôt arriver à la cour ?

Ah, ce deuxième tome ! Quand j’ai fini ma lecture, j’en étais toute retournée ! Coup de cœur pour cette suite ? Assurément ! J’avais déjà déclenché l’alerte coup de cœur pour le premier, mais comment faire autrement ? Déjà, le contexte de Les disparus du Clairdelune est plus sombre, plus sérieux, on parle de disparitions, de potentiels décès, d’un danger imminent qui plane au dessus de Ophélie qui semble être la prochaine à disparaître si le coupable n’est pas trouvé. Ce qui m’a surtout marquée, c’est la perfidie et la manipulation, bien plus présentes dans ce tome. Et la relation (enfin, relation est un grand mot) de la liseuse avec Farouk ne va pas l’aider à se faire des amis, surtout parmi ceux qui détestent son fiancé, Thorn (à savoir, la cour complète).

Et Thorn, en parlant de lui… Dans le premier tome, il me donnait l’impression d’être un ours mal-léché totalement misanthrope, ici il arrive -avec beaucoup de mal – à dévoiler ses sentiments (enfin, surtout on devine, parce que ça reste Thorn), et nous le croisons bien plus souvent dans ce tome-là ! Ophélie et lui vont-ils réussir à construire quelque chose avec tous ces complots autour d’eux ? Oh, et mention spéciale à la mère de Ophélie, qui m’aura bien faite rire quand elle rencontre elle aussi Farouk !

On découvre petit à petit qu’il y a un lien religieux derrière tout cela. Dieu est de la partie, et il n’a pas franchement envie de rire, et ses adeptes non plus. Et avec cette fin, tout ceci me fait penser à A la croisée des mondes, quand le père de Lyra se lance dans une guerre contre Dieu. Est-ce que cela sera le cas aussi dans La passe-miroir ? I don’t know, mais on verra bien. En tout cas, cette fin chamboule tout – et m’a bien chamboulée aussi – et laisse ouvert tout un champ de possibilités que j’ai hâte de découvrir dans le prochain tome !

En bref, ce deuxième tome surpasse mes espérances et je suis presque déçue de l’avoir fini aussi vite, l’attente pour le prochain tome va être longue. Plus de sérieux, plus d’émotions et un contexte bien plus sombre apporte plus de maturité à cette saga – non pas qu’elle en ai eu nécessairement besoin. Les disparus du Clairdelune comblera tous les fans de la saga qui attendait avec impatience le grand retour des fiancés.

[Chronique] La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l’hiver – Christelle Dabos

[Chronique] La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l’hiver – Christelle Dabos

les fiancés de l'hiver


Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’Arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.

Mon avis

Ophélie est une jeune femme qui vit sur l’Arche d’Anima, et y tient un petit musée. Car Ophélie est une liseuse, elle est capable de lire un objet, et ainsi de remonter son passé. Tout se passe merveilleusement bien, jusqu’au jour où les Doyennes de son arche décident de la fiancer à Thorn, un homme d’une autre Arche : Le Pôle. Pourquoi elle? Pourquoi si loin? Et à quelles fins?

Alerte coup de cœur

J’ai lu l’histoire de La Passe-Miroir en deux soirées : C’est le temps qu’il m’a fallu pour adorer cet univers, et avoir du mal à lâcher ce livre tellement génial. Sur la couverture, vous pouvez voir le lieu des aventures d’Ophélie, la Citacielle, la capitale flottante du Pôle. Sur fond de complots politiques, Ophélie va devoir faire sa place… Autant dire que vu le contexte, je fond !

C’est de la fantasy absolument pas pure et dure et abordable à n’importe qui : une personne qui n’est pas habituée à ce style pourrait lire ce livre sans aucun problème. Les quelques touches de steampunk disséminées dans le livre rendent l’univers encore plus attrayant ! Le tout reste assez jeunesse, mais pas jeunesse dans le sens « je prends le lecteur pour un gamin et je ne lui raconte rien de mon univers, on se contente des évènements », mais dans le sens accessible à tous, et pour tous. En bref, c’est totalement agréable.

J’ai adoré Ophélie et Thorn, tous les deux aux antipodes l’un de l’autre, et qui vont devoir faire avec. Ni l’un ni l’autre ne veut se marier, mais ils n’ont pas tellement le choix ! J’ai adoré aussi l’écharpe d’Ophélie, qui est vivante et en fait un peut à sa tête de temps à autre. Les objets et les bâtiments sont « vivants », si on les « domptent » bien, on en fait ce qu’on veut !

Le tout est absolument bien écrit, avec un vocabulaire riche et une écriture fluide qui transporte le lecteur avec une telle facilité, qu’il arrive à la fin de ce premier tome en réclamant la suite ! En tout cas c’est mon cas, j’ai tellement hâte que le deuxième tome sorte ! L’auteure l’annonce pour le deuxième semestre de 2015, et je peux vous assurer que je vais suivre tout ça de très très près !!

[Chronique] Le rédempteur, tome 1 : Une lueur dans les ténèbres – Sébastien Tissandier

[Chronique] Le rédempteur, tome 1 : Une lueur dans les ténèbres – Sébastien Tissandier

le rédempteur 1

  • Éditeur : Boz’Dodor (2014)
  • Pages : 68
  • Genre : Steampunk, Fantasy
  • Plus édité

Parmi les mystères inexpliqués que relatent certaines légendes, une grande partie d’entre eux sont le fait de créatures surnaturelles. Peu de gens sont les témoins de ces manifestations car une branche secrète de l’église veille et résout ces affaires dans l’ombre : ce sont les Rédempteurs. Un an après la résolution du « Secret de la bête d’Angles », le Père Martin est envoyé à Tréfonds, une ville minière dont la construction de la voie ferrée souterraine est perturbée par d’étranges meurtres. Aidé par Li-Mei, une Éclaireuse du Siège, le Père Martin tente de dénouer cette énigme. Mais ce qu’ils vont découvrir est sur le point de bouleverser l’ordre établi par le Siège lui-même. Que cachent les meurtres de Tréfonds? Pourquoi cette affaire semble-t-elle se liée au mystère de la bête d’Angles?

Merci à Sébastien Tissandier pour cette lecture !

 

Mon avis

Un an après les évènements du tome zéro : Le secret de la bête d’Angles de Le rédempteur, nous retrouvons le Père Martin en route pour Tréfonds, une ville minière dont le chantier de construction de la voie ferrée souterraine est brutalement arrêté depuis qu’un meurtrier aux yeux rouges sévit… Une fois sur place, il fait la rencontre de Li-Mei une jeune éclaireuse qui va l’aider à résoudre son enquête.

L’auteur nous plonge directement dans l’histoire, servie avec de belles descriptions des lieux où le Père Martin se trouve, si bien que l’on arrive à se représenter assez facilement le paysage et les différentes scènes, rien n’est laissé au hasard. Il en est de même avec les personnages, qui sont vraiment bien travaillés. Bien que ce soit une nouvelle, Sébastien Tissandier a très bien réfléchit à son univers, et où il veut nous emmener. L’ensemble est plutôt bien écrit. L’écriture de l’auteur étant fluide, on se laisse facilement transporter, et les descriptions se laissent lire toute seules.

Ce premier tome commence tout doucement, le temps de laisser au lecteur le temps de prendre ses marques, puis se termine avec une fin magistrale: une enquête se termine, mais l’histoire du Père Martin n’en est pas finie pour autant… Nous découvrons par petites bribes le passé de Martin, mais nous n’en savons pas plus pour l’instant. Mais quelque chose me dit que notre Rédempteur traîne un passé assez lourd derrière lui.

J’ai adoré le personnage de Li-Mei, tout dans l’action! Avec Martin, je trouve qu’ils forment une bonne équipe, j’espère qu’on les reverra souvent ensemble, bien que je me doute qu’ils seront séparés pour aller mener à bien d’autres missions, chacun de leur côté.

En bref, un premier tome qui m’a beaucoup plu et qui me donne envie de continuer la saga! Vivement la sortie du deuxième tome!

[Chronique] Le rédempteur, tome 0 – Sébastien Tissandier

[Chronique] Le rédempteur, tome 0 – Sébastien Tissandier

le rédempteur tome 0

  • Éditeur : Boz’Dodor (2014)
  • Pages : 23
  • Genre : Fantasy, Steampunk
  • Plus édité

Une mystérieuse bête terrorise une région de Bretagne. Elle semble immortelle : aucun chasseur, aucun piège n’a eu raison d’elle jusqu’à présent. Le Père Martin, un jeune prêtre atypique, est dépêché sur place par le Siège afin de mener l’enquête et de résoudre ce mystère. Quel lourd secret cache cette bête fantastique ? Face à la réalité de la supercherie qu’il va mettre à jour, le Père Martin saura-t-il mettre sa compassion pour cette bête de côté afin de résoudre cette affaire ?

Mon avis

Petite nouvelle tirée du recueil Autres Temps, légendes oubliées de Sébastien Tissandier, Le rédempteur raconte l’histoire de Martin, un jeune prêtre spécialisé dans les affaires paranormales. Prenant ses ordres directement de sa Sainteté, il est envoyé à Angles pour résoudre le mystère de la bête qui effraie la région…

J’avais déjà lu cette nouvelle dans le premier recueil de l’auteur et ce qui m’avait beaucoup plu lors de ma première lecture, c’est le côté « prêtre/exorciste/chasseur » qu’incarne le Père Martin. Un mystère l’entoure, et j’aimerais bien découvrir son passé. C’est donc avec plaisir que je m’y suis replongée en attendant la sortie du premier tome de la saga, qui est prévue pour le 20 octobre.

Steampunk et fantasy se mêlent à la perfection, et l’auteur arrive en quelques pages à poser son univers, le tout avec une plume fluide qui nous transporte avec facilité. Pour ma part, je suis conquise!

Retrouvez les aventures du Père Martin dès maintenant en téléchargeant gratuitement l’épisode zéro sur le site des éditions Boz’dodor, et le premier épisode le 20 octobre.

A suivre…

[Chronique] Le sens de la vie – Sylvain Lamur

[Chronique] Le sens de la vie – Sylvain Lamur

le sens de la vie


Quand la rumeur de cette exposition extraordinaire arrive aux oreilles de Inigo et de son amant, ils ne peuvent résister à la tentation d’aller y jeter un coup d’oeil par eux-mêmes.
Il faut dire que l’annonce est sensationnelle : l’artiste De Bruyne aurait confectionné une sculpture qui vous dévoile le sens de la vie. Rien de moins.
Les voilà partis sans attendre vers l’étrange et légendaire ville de Tihème où l’œuvre transcendantale est exposée.

Un Court Lettrage qui vous plongera dans un monde à part, à la frontière du Western et du Steampunk.

Mon avis

Il y a des livres, leur résumé vous tente. Voilà un peu ce qui s’est passé quand j’ai vu Le sens de la vie : du western mélangé à du steampunk, j’imaginais que ce serait sur fond de philosophie sur le thème du sens de la vie. En effet, une sculpture qui permettrait d’enfin comprendre, ça promet ! Oui mais voilà, on promet, on s’attend à quelque chose, et puis on l’a pas. Et on déchante…

Le côté western? Je l’ai cherché, à vrai dire. Et je ne l’ai pas trouvé, étant donné qu’aucune indication permettait de comprendre que nos personnages principaux étaient en plein dedans. Cependant, le côté steampunk est bien présent, et nous offre une agréable traversée dans cet univers, la plume de Sylvain Lamur nous transportant très facilement avec une fluidité très agréable.

Si je n’étais pas satisfaite par ce côté western absent, je m’attendais à l’être avec une vision du sens de la vie par l’auteur, au travers de ses personnages. Mais non. A la place, nous avons un personnage féminin répondant au nom de Lili, qui se retrouve recherchée par les femmes bafouées de Tihème pour avoir couché avec leurs maris, qui rejoint le couple gay. Couple gay qui se fait agresser par un groupuscule homophobe de la ville, ce qui prend beaucoup de place dans l’histoire. Et le sens de la vie, dans tout ça ? On voit la question nous passer sous le nez, pour laisser place à une nouvelle placée sous le signe de l’homoromance. Même si ce genre de lecture ne me gêne pas, j’en ai toute une pile à lire de dédiée si l’envie me prend d’en lire. Sauf que là, non, ce n’est pas vraiment ça que je voulais.

L’on me donnerait le pouvoir de réécrire cette nouvelle, j’enlèverais le personnage de Lili et son histoire, qui ne fait qu’appesantir cette nouvelle, et nous éloigne de notre but principal. Sans ce personnage, on aurait très certainement nos réponses. Car Lili n’apporte pas que ce problème, mais aussi celui de fournir une fin totalement brutale et qui frustre le lecteur. Quid de Inigo? Quid de la sculpture et son sculpteur? Tant de questions sans réponses…

Mais sans ça, à la fin, peut-être que l’auteur ne savait pas comment conclure son histoire, mais il couche sur le papier ses idées, sans trop chercher si elles s’imbriquent bien ou pas, pour justifier le fait que nous n’aurons plus un mot sur le sens de la vie, et le tout donne l’impression de brouillon inachevé.

J’en ressort déçue. Je voulais faire l’expérience d’une lecture western mélangée au steampunk, découvrir une vision du sens de la vie, on me la met sous le nez et on me la promet, pour au final me dire « Et bah non, et puis c’est pas grave »… En bref, je ne suis pas satisfaite de cette nouvelle.

Néanmoins, merci aux éditions House Made of Dawn et Au coeur de l’imaginarium pour ce partenariat

[Chronique] Autres temps : Légendes oubliées – Sébastien Tissandier

[Chronique] Autres temps : Légendes oubliées – Sébastien Tissandier

autres temps légendes oubliées

  • Éditeur : Boz’Dodor (2014)
  • Pages : 95
  • Genre : Fantasy, Steampunk
  • Plus édité

Certaines légendes peuplent notre folklore et notre enfance : quelques unes nous ont marqués profondément, d’autres ont été oubliées depuis longtemps… Le chat aux yeux d’argent dévorera-t-il l’âme de la jeune Evangeline en échange de ses services ?
Quel lourd secret sera mis à jour par le père Martin en enquêtant sur le village d’Angles et sa bête mystérieuse ?
Quelle créature a été réveillée sous un château basque perdu dans la brume ?
Anton parviendra-t-il à tuer cette biche blanche, trophée convoité par tant de chasseurs avant lui ?
Le destin de Séraphine aurait-il été différent si elle n’avait pas agi contre les règles imposées par la Compagnie ?
Le golem de Rabbi Löw changera-t-il les conditions de vie de son peuple et à quel prix ?
Plongez dans l’univers de ces légendes délaissées, où se mêlent créatures fantastiques et ambiance steampunk, cet univers caractéristique issu de la révolution industrielle, où les machines à vapeur dominent.

Mon avis

Dernière sortie du moment des éditions Boz’Dodor, Autres temps : Légendes oubliées est un recueil de nouvelles fantastiques où se mêle avec brio un univers totalement steampunk. L’expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle, dixit l’ami Wiki. Retour sur ces courtes nouvelles…

Matagot, le chat diabolique: On ouvre ce recueil par une nouvelle concernant Matagot, un chat diabolique qui réalise votre vœu. Mais attention, il faut s’occuper de ce chat tout le temps et le nourrir uniquement avec du lait venant d’une femme allaitante. Si on le délaisse, il prend votre âme… Attirée par ce chat, Evangeline, une sorcière et voleuse de talent, vole un livre à la bibliothèque pour avoir la formule qui permet de l’appeler. Va-t-elle réussir à s’occuper du chat jusqu’au bout, ou se fera-t-elle prendre son âme?

Une nouvelle courte qui sonne comme une leçon de morale pour quiconque chercherait la fortune facile: attention au retour de flamme… Cette leçon s’intègre petit à petit à l’histoire: plus Evangeline est riche, plus elle devient superficielle, et plus elle oublie l’animal dangereux qu’est ce chat. En commençant par cette nouvelle, j’ai eu envie de lire les autres au plus vite, étant donné qu’elle m’a beaucoup plu.

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Le secret de la bête d’Angles : Le père Martin, envoyé par le Pape en personne, se rend à l’église d’un hameau qui se dit attaqué par un ours haut comme deux hommes. Une fois sur place, le Père Martin rencontre le Père Cornellius, le maire Gaudone, et un chasseur, Firde. Mais ces trois hommes ne semblent pas prêt de se débarrasser de la fameuse bête qui les attaque…

C’est la nouvelle que j’ai le plus aimé dans ce recueil. Le côté « prêtre exorciste/chasseur de monstres » m’a beaucoup plu, et la façon dont les dirigeants d’un petit hameau se servent d’une peur pour avoir le pouvoir et tenir les habitants sous leur coupe m’a fait penser au film d’horreur « Village ». Les aventures du Père Martin continueront cette année dans La rédempteur, tome 01 : Une lueur dans les ténèbres, aux éditions Boz’Dodor. J’attends impatiemment une date de sortie!

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Le trésor de Carcolh: Le château des Aizens repose sur un sous-sol où se trouve une salle aux trésors. Un jour, le château se fait attaquer par un Carcolh, et le seul espoir réside en Anit, un soldat d’élite, et le prototype d’un scaphandre. Arriveront-ils à sauver les hommes, le château et le trésor?

L’homme ou de la bête, qui sera le plus fort, dans un monde où l’homme dirige tout? Cette nouvelle nous montre que, même si l’homme se croit supérieur en tout, face à une créature indestructible, il n’est plus rien. Encore une fois, cette nouvelle m’a fait penser à une leçon de morale bien amenée, à propos de l’orgueil des hommes.

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Le chasseur et la biche : Anton, un chasseur d’une quarantaine d’année, tombe sur une biche blanche lors d’une chasse aux sanglier. Une fois à l’auberge, il apprend qu’elle protègerait les animaux et qu’elle perdrait les chasseurs au fin fond de la forêt. Une jeune femme, Ania, lui propose de partir à la chasse à la biche blanche avec elle.

C’est la nouvelle qui m’a le moins plu, j’ai très vide deviné ce qu’il en était d’Ania. En effet, une fois que Ania propose à Anton d’aller chasser la biche blanche, j’ai deviné ce qu’il en était, ça m’a sauté aux yeux comme une évidence, et c’est ce qui a fait que cette nouvelle m’a moins plu, j’aime être surprise. Anton se moque du mal qu’il peut faire aux animaux, chasser et un peu comme une raison de vivre, un bon animal et un animal mort pour lui, jusqu’à ce qu’il se rende compte que la biche l’a puni pour sa cruauté.

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L’oiseau de métal : Séraphine et Guiseppe sont mineurs, dans une mine où l’on peine à trouver la moindre pierre précieuse. Un jour, ils découvrent enfin de l’or. Séraphine voit une pierre ovale et bleutée et la prend. Mais au milieu de la nuit, la pierre éclot: c’était un oeuf d’Alicantos, un oiseau métallique qui se nourrit de pierres précieuses. Il a aussi pour mission de protéger les mines et la nature. Alors quand il voit que les mineurs commencent à se servir de machines qui polluent l’endroit, son sang ne fait qu’un tour.

Cette nouvelle est la plus triste de ce recueil, c’est une de mes préférées. J’ai beaucoup pensé à Eragon découvrant la pierre de son dragon au début. En effet, la découverte de la pierre qu’il faut absolument cacher, l’animal que l’on cache aussi pour éviter de se le faire prendre voir tuer… C’est une très belle histoire, mais aussi très triste, avec cette fin que nous a écrit l’auteur.

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Le Golem de Rabbi Löw: Le Rabbi Löw a créé un golem de métal et de glaise pour protéger le peuple juif des persécutions du peuple catholique. Mais, alors que tout semble bon pour mettre le golem en marche, le Rabbi découvre qu’il a été trahi…

Cette nouvelle n’est autre qu’une version de la légende du Rabbin Loew, pour défendre la communauté des pogroms, revisitée façon steampunk. Ici, le golem n’est plus seulement de glaise, mais est de métal et à vapeur, la glaise agissant comme une espèce d’armure pour protéger la création du Rabbi. L’auteur a totalement réussi à s’approprier ce mythe en l’adaptant à son univers.

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J’ai totalement adoré ce recueil. L’écriture de Sébastien Tissandier, fluide, nous transporte avec facilité dans son univers, et on imagine sans peine où se déroulent les différentes scènes de ce recueil. Allant de leçons de morales en reprise de mythe, l’auteur manie avec facilité ses différentes créations. J’ai plus particulièrement aimé Le secret de la bête d’Angles, le côté exorciste, l’homme qui ne se laisse pas abattre par ses ennemis, et L’oiseau de métal, mais dire mes raisons pour cette nouvelle serait spoiler une magnifique histoire qui vaut la peine d’être lue.

Un grand merci aux éditions Boz’Dodor et au forum Au coeur de l’Imaginarium pour cette agréable découverte!