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Tag: sorcellerie

[Chronique] Les bannis et les proscrits, tome 2 : Les foudres de la Sor’cière – James Clemens

[Chronique] Les bannis et les proscrits, tome 2 : Les foudres de la Sor’cière – James Clemens

les bannis et les proscrits 2


Elena porte désormais la marque de la sor’cière dans la paume de sa main.
Cette tache écarlate est la preuve d’un don fabuleux à la puissance inimaginable: un pouvoir sauvage, séduisant, difficile à contrôler. Seule celle qui maîtrise la magie sanglante peut s’opposer aux créatures et au mal du Seigneur Noir. Pourtant Elena n’est pas encore maîtresse de son pouvoir. Protégée par un guerrier sans âge et une bande de renégats, elle part en quête d’une cité perdue où, selon la prophétie, un ouvrage mystique détient la clé de la défaite du Seigneur Noir.
Mais si celui-ci la trouve en premier, Elena deviendra son arme la plus terrible…

Mon avis

Après ma lecture du premier tome, je vous avoue que je ne me suis plus tellement intéressé à cette saga. Je n’avais pas tellement apprécié Elena, le premier tome se déroulait sur deux jours et demi pour plus de 600 pages, et ça me faisait l’effet d’un gros prologue. Mais il y avait quand même un petit quelque chose qui m’incitait à revenir vers la Sor’cière, puisque j’ai profité de l’#OP1000K pour obtenir ce deuxième tome en ebook, une sorte de crash test pour savoir si on continue la saga, ou pas.

Maintenant, il faut que j’achète le deuxième tome en papier, ainsi que la suite, ahah.

Tout d’abord, j’ai adoré retrouver l’écriture de James Clemens, toujours aussi agréable à lire et avec un vocabulaire un poil plus riche que dans le premier tome (on en est pas au niveau de Kushiel, mais tout de même ça mérite d’être souligné). Il arrive à se mettre dans la peau de ses personnages avec une telle aisance, que s’en est presque déconcertant !

Ensuite, j’ai salué et acclamé la prise de maturité d’Elena. Elle lui faisait extrêmement défaut dans le premier tome, et j’avais fini par adorer ses compagnons plutôt qu’elle, alors que c’est notre personnage principal. Mais là, ce changement la rend plus appréciable et un poil plus buvable. Par contre, je n’ai pas particulièrement aimé le chemin que prend Er’ril, alors qu’il était un de mes personnages préféré. Je ne serais pas contre une mort fortuite dans la suite, personnellement.

Une chose qui faisait défaut également dans le premier tome, c’était le changement incessant de personnages/scènes aux moments les plus critiques pour aller s’intéresser à un autre personnage à trifouilly-les-oies, pour voir son passé, alors que… bah on s’en moquait pas mal, en vérité. Là l’auteur prend bien le temps de conclure ses différentes scènes pour aller s’intéresser à d’autres personnages qui ont leur importance cette fois-ci.

Et autant le premier tome sonnait fantasy jeunesse, la suite n’est en aucun cas à mettre entre les mains des plus jeunes ! On passe d’un extrême à l’autre, avec des accouchements de bêtes démoniaques mi araignées-mi humaines-mi… chose, entre autre. Je voudrais en dire plus, mais ce serait du spoil, mais je garde à l’esprit que certains passages de ce deuxième tome sont très trashs. On est à mille lieux du premier tome, sur bien des choses !

En bref, une suite de saga plaisante et qui me réconcilie avec un début qui était donc effectivement un énorme prologue. Je vais faire en sorte de lire la suite au plus vite !

[Chronique] Le fléau de Malékith – William King

[Chronique] Le fléau de Malékith – William King

le fléau de malékith


Tyrion est un stratège et un épéiste sans égal. Teclis est le plus puissant sorcier de son époque. Lorsqu’ils se battent ensemble, les elfes jumeaux sont les plus puissants héros à arpenter les terres du Vieux Monde. Les elfes noirs de Naggaroth et leurs alliés démoniaques ravagent Ulthuan, et il revient à Tyrion et Teclis d’organiser les défenses de leur patrie. Dans les forêts d’Avelorn, Tyrion et la Reine Éternelle tentent d’échapper aux terribles druchii qui les poursuivent Teclis se précipite à l’aide de son frère, et les jumeaux se préparent à faire face à leur destin sur les plaines de Finuval, où sont massées les armées de leurs ennemis.

Mon avis

Dernier tome de la trilogie des romans de Tyrion et Téclis, Le fléau de Malékith m’a agréablement surprise, et sur bien des points. Mais revenons à l’histoire…

-Attention, risque de spoil-

Nous avions lâché à la fin du deuxième tome (quel cliffangher… Et puis je me suis souvenue de mon codex Haut-Elfe, et donc de la fin, ahah) Tyrion et la Reine éternelle, Alarielle, seuls, entourés d’une armée de druchii qui avaient pour mission de capturer Alarielle pour la remettre à Malékith… Tyrion arrivera-t-il à sauver la Reine, et par la même occasion tout Ulthuan qui est en guerre?

Dans ce dernier tome, j’ai l’impression que William King s’est essayé à un nouveau style, jouant plus avec le cynisme et le sarcasme que les ambiances sombres qu’il aurait pu développer ici, avec la menace qui plane sur Tyrion et Alarielle. Et puis bon, ayant déjà lu et relu mon codex Haut-Elfe, je me doutais déjà de la fin (ce qui me fait penser que je n’ai toujours pas peint ma Reine éternelle /BAF/).

-Et comment nous avez-vous trouvés? » intervient Alarielle.
-Ça n’a rien eu de facile, » lui répondit Téclis.
-Ne lui posez pas cette question, » lui dit Tyrion. « C’est un sorcier. Il va juste prendre un air mystérieux et vous parlera de divination et des vents de magie.
-Non, j’ai juste suivi la piste des différents massacres que tu as semés à travers tout Avelorn, si tu veux savoir, » rétorqua Teclis.

Quelle joie de voir que Téclis était bien plus mis en avant dans ce tome-ci, chose que je déplorais dans le tome précédant ! Les conditions dans lesquels il reçoit le Bâton Lune de Lileath m’intriguait beaucoup, et j’avais hâte d’arriver à cette scène où Alarielle, Arathion et les cavaliers d’Ellyrion donnent leurs présents aux jumeaux.

Seconde joie du moment, j’ai adoré les retrouvailles avec mon démon préféré, N’Kari ! J’étais déçue également de son manque de « présence » dans le tome précédant, là encore une fois, j’ai été ravie! Retrouver N’Kari au (presque) top de sa forme avec l’envie d’en découdre enfin avec tous les descendants d’Aenarion… Quel bonheur!

On en apprend plus également sur Malékith, l’elfe noir sous l’armure magique qui le protège des flammes d’Asuryan, celui qui veut être craint par tout son peuple, mais qui est un elfe plein de doutes, et terriblement seul. Je suis par contre déçue de Morathi, je m’attendais à bien plus de cette sorcière quasi-immortelle qui aurait sans doute fait des ravages…

-Crois moi, mon frère, c’est justifié. Ton talent, c’est la magie, le mien a toujours été les armes. Et Urian serait capable de me battre quelle que soit l’arme que je choisirais.
-Alors, ne le combat pas avec des armes.
-Et avec quoi, alors? Mon peigne à cheveux?
-Tu as un cerveau, même si tu choisis généralement de ne pas t’en servir. Les batailles se livrent tout autant avec l’esprit que les armes.

En bref, cette saga vaut la peine d’être lue, qu’on ai avalé son codex Haut-Elfe ou pas. Découvrir le passé de Tyrion et Téclis est un pur régal, comme celui de découvrir N’Kari dans toute sa splendeur. L’objet-livre est tout simplement magnifique, les couvertures ne sont qu’en faite que des jaquettes, en dessous on y découvre des couvertures rigides vertes (tome 01), bleues (tome 02) et noires (tome 03). J’hésite vraiment entre garder les jaquettes ou pas, les deux étant totalement magnifiques! Une saga coup de cœur que je ne regrette pas d’avoir lu ♥

[Chronique] Codex Memoriæ, tome 0 : Le sacrifice des dieux – Christophe Michaud

[Chronique] Codex Memoriæ, tome 0 : Le sacrifice des dieux – Christophe Michaud

le sacrifice des dieux


Suivez un enquêteur du Saint Office au jour le jour par l’intermédiaire de son journal. Vivez son enquête de l’intérieur. Soyez confronté à ses découvertes, à ses cauchemars, à ses doutes. A la lecture d’un livre terrible, il plongera au cœur des secrets les plus obscurs. Son esprit résistera-t-il à ces révélations que l’Église nous cache ?
Partez sur les traces de l’indicible dans un voyage initiatique et parcourez l’Europe. Assisterez-vous au sacrifice des Dieux ?
Ce récit illustré inspiré de l’univers de H.P. Lovecraft vous emmènera dans les contrées inexplorées de son œuvre.

Mon avis

Marcel Salcovetti est un enquêteur du Saint Office, un peu comme l’inquisition, mais à sa manière. Un jour, le Vatican l’envoie en mission à Naples, pour arrêter une groupe d’individus qui s’adonnent à la sorcellerie. Essayant d’intégrer le mouvement, il est amené à traduire un ancien livre, qui lui fait d’abord faire des cauchemars, puis des actes de plus en plus horribles… Arrivera-t-il à s’en sortir?

Nous suivons notre enquêteur à travers son journal entrecoupé de photos, dessins et articles de journaux, d’abord cohérent dans les dates et dans ses écrits, puis petit à petit, Marcel se mélange dans les jours, a des moment d’amnésie et sombre petit à petit dans la folie… C’est avec quelques frissons que l’on découvre ses actes avec lui, que l’on découvre ce qu’il a fait dans ses moments d’amnésie. J’avoue avoir lu cet ebook d’une seule traite! Une fois dedans, il n’y a pas moyen de s’arrêter tellement nous sommes pris dans cette lente descente aux enfers de notre enquêteur, qui nous prend aux tripes.

Avec son écriture fluide, l’auteur nous transporte dans le monde de l’horreur avec une telle facilité qu’on se retrouve à la fin du livre, à en réclamer encore. On ressent derrière cette fiction tout le travail et la recherche de Christophe Michaud pour rester cohérent du début à la fin, dans les différents mythes qu’il aborde.

Le seul petit bémol que je soulèverais est que dans la version ebook, les articles de journaux sont trop petits pour être lus entièrement. N’ayant pas (pour l’instant) la version papier, je ne me prononcerais pas sur cette dernière. Cependant, même sans lire les coupures de journaux, il est tout à fait possible de suivre l’histoire, sans se retrouver perdu par la suite.

En bref, c’est un coup de cœur pour moi! Ça faisait quelques mois qu’un livre ne m’avait pas autant transporté ni même autant séduite. Merci beaucoup à l’auteur, Christophe Michaud, et au forum Au coeur de l’imaginarium pour cette agréable découverte! Maintenant, il ne me reste plus qu’à me procurer la version papier de ce petit bijou!

[Chronique] Magic Academy – Delphine Garsuault

[Chronique] Magic Academy – Delphine Garsuault

magic academy


« Noir. Tout autour de moi est noir. Je les entends, partout dans les ténèbres. Je sais que ce n’est qu’un rêve, mais cela ne m’empêche pas de frissonner. »

Hikaru et Kaoru sont deux âmes-sœurs de la race des Sylphes (ou filles et fils du vent). Kaoru est la fille du directeur de l’académie de magie ou ils étudient. Ils partent un jour en mission pour l’un de leurs professeurs dans la Forêt des Damnés. Pour la mener à bien, ils font équipe avec un elfe, une sirène, un vampire, et un animorphe. Au cours de cette mission, le lien étrange qui relie Hikaru et Kaoru va être remis en question…

Mon avis

Kaoru et Hikaru sont élèves à l’académie de magie du père de Kaoru et sont des Sylphes (fille et fils du vent) et ont une particularité, celle d’être âme-sœur. Normalement, un magicien trouve son âme-sœur parmi les animaux ou les fées, mais pour Kaoru et Hikaru c’est différent. Alors qu’ils sont envoyés en mission pour le compte de l’académie, Kaoru remarque que Hikaru est beaucoup plus distant et que surtout, leur lien s’affaiblit. Mais pourquoi? Et comment se fait-il que deux magiciens aient réussis à se lier, alors que c’est impossible en temps normal?

J’ai bien aimé Kaoru et son caractère bien trempé, autoritaire par moments, mais pleine de douceur quand il s’agit de son Hikaru. Très sûre d’elle, elle n’hésite jamais à prendre les devants ou prendre certaines initiatives qui pourraient la mener à sa perte. La relation avec son père est un mystère total, mais on sent bien que la relation père-fille n’est plus, leurs rapports sont froids et formels, pour une raison qui nous échappe, du moins jusqu’à la conclusion finale. La relation entre Kaoru et Hikaru est vraiment mignonne, j’ai eu un petit coup de cœur pour ce couple.

Delphine Garsuault a réussi à me transporter avec son écriture fluide et son univers qu’elle a réussi à bien installer en si peu de pages. La fin de cette nouvelle est triste, entre les révélations qui ne sont pas forcément très joyeuses et la mutation finale de Kaoru, l’auteure m’a achevée avec son épilogue, qui confirmait un de mes soupçons concernant la mutation.

Le seul bémol est que c’est trop court, j’aurais bien aimé découvrir ce qui se déroule entre la fin de l’histoire et l’épilogue, qui doit se situer environ une bonne dizaine d’années après les évènements qui se sont déroulés. Il aurait été très intéressant de découvrir comment Kaoru et Hikaru ont digérés toutes les révélations du directeur de l’académie, et suivre la mutation finale de notre Sylphe.

En bref, j’ai passé un très bon moment avec nos deux âmes-sœurs, mon seul regret est que ce soit trop court. Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions Chemin-Vert pour ce partenariat.

[Chronique] A la rencontre des gothiques – Chris Vilhelm & Guillaume Hantz

[Chronique] A la rencontre des gothiques – Chris Vilhelm & Guillaume Hantz

A la rencontre des gothiques


Beaucoup de choses se disent sur les gothiques. Dans l’imaginaire populaire, le gothique est un être ténébreux, habité par la noirceur et adepte de musiques violentes, trop brutales pour le commun des mortels… Son univers mal compris fascine autant qu’il effraie. En quelques pages, ce livre propose une descente dans l’underground. Sur les pas de Chris Vilhelm et Guillaume Hantz, les idées reçues sont soulevées et démythifiées. Oubliés les adolescents en crise, les messes noires et le métal hurlant, A la rencontre des gothiques revient sur l’histoire musicale, les origines punk, les influences littéraires ou cinématographiques, les thèmes d’un mouvement qui reste, à bien des égards, très marginal. Pourquoi la Mort ? D’où vient cette manie de s’habiller en noir ? Existe-t-il une proximité avec le satanisme ? Les questions que tout le monde se posent auront enfin leur réponse.
Une culture de l’ombre : à la rencontre des gothiques est un petit livre clé pour qui veut se familiariser avec ce monde étrange, souvent décrié, mais plus attachant qu’on ne le pense. Grâce au dessinateur Tim les figures les plus marquantes de la scène (Robert Smith, Marylin Manson, Boyd Rice, …) apparaissent sous un trait décomplexé, sympathique et poétique.
Avis aux amoureux des goths, et des curieux qui pourraient se laisser tenter par un voyage souterrain des plus étonnants.

Mon avis

Quand j’ai vu que A la rencontre des gothiques était proposé en partenariat sur Livraddict, j’ai immédiatement sauté dessus. D’une part, une grande curiosité et d’une autre une certaine nostalgie de cette époque qui me paraît bien loin (presque quatre ans déjà). Dénouer le sac de nœuds qu’est la culture gothique pour essayer de l’expliquer aux néophytes, c’était un pari risqué, remporté haut la main. Des différents styles de musiques aux films en passant par les styles littéraires, la question de la mort, du satanisme, l’art, les sciences occultes et la sorcellerie, mais également le regard de la société, rien n’est épargné.

Les gothiques, souvent fuis à cause de leur style et du fait qu’on leur colle l’étiquette de sataniste en puissance, restent incompris aux yeux du grand public. Pire, on les rabaisse dans les émissions télé que l’on essaye de faire passer pour des super-enquêtes-de-la-mort-qui-tue-pas-on-dit-vrai-on-est-la-télé. Oui bah non. Les gothiques ne vivent pas dans une cave à faire des rituels sataniques pour faire appel à un démon quelconque. Je vous rassure, à Caen ils s’exposent au soleil sur les pelouses du château, petite communauté très sympathique qui ne dit jamais non à un nouveau venu. Je le sais bien, car un jour j’ai fais partie des nouveaux venus, jusqu’à ce que j’abandonne petit à petit ce mouvement, d’abord les vêtements pour avoir la chance d’avoir un boulot (je garde ce genre de tenues pour les concerts, les festivals et les soirées), une bonne partie de la musique… Il me reste plus que la filmographie, les livres, la culture et ce non-conformisme qui caractérise bien les gothiques (et une tignasse de cheveux rouge sombre).

Grâce aux parties sur la musique, les films et les livres, j’ai découvert et redécouvert plusieurs artistes qui caractérisent bien le mouvement, que ce soit des plus célèbres comme Manson, à ceux moins connu par chez nous comme Das Ich. Cependant, j’ai trouvé dommage que la partie sur le style vestimentaire ne soit pas plus étayé que ça, on ne s’arrête ici qu’à un passage dans une boutique et un témoignage, mais rien de plus. Toutes les questions que « les autres » se posent sur les gothiques comme le rapport à la mort, le satanisme, les sciences occultes et à la sorcellerie sont quant à elles bien détaillées et permet de répondre avec objectivité.

J’ai particulièrement aimé le passage sur le regard de la société, qui me rappelle que la France est un sacré pays d’intolérant, notamment lors du témoignage d’une vendeuse allemande, qui expliquait que dans son pays natal, son style ne posait aucun soucis, mais depuis qu’elle est arrivée en France elle avait dû le quitter et porter un style plus banal, même dans sa boutique gothique. Pour avoir fait l’expérience deux fois en Allemagne, j’approuve ses dires. Pas un regard de travers, pas d’insultes, ni quoi que ce soit par rapport à mon style, mais en France, c’est tout le contraire. « Ah, mais tu as une tête de mort sur ta mitaine, tu es gothique ! » (en plein cours de français au lycée, époque où je ne portais que du noir et des mitaines trouées) ou « attachez-le, le clebs! » (Paris, gare Saint-Lazare, sortie de Japan Expo, le collier clouté à apparemment fait sensation, l’année dernière) ou « Hé, v’là le corbac » (soirée anniversaire d’un ami dans une salle privée) ou cette fille qui me dévisageait à une crémaillère, en restant bloquée sur la croix que je portait au cou… (je ne vais pas te manger, pro-mis).

En bref, un bon petit livre qui mettra tout le monde d’accord sur ce mouvement, que ce soit les parents qui veulent comprendre leurs enfants et se rassurer, la communauté gothique et ceux qui voudraient les rejoindre, ou juste par curiosité!


A l’écoute des gothiques est la toute première publication des éditions luciférines que je remercie pour ce partenariat. Leur seconde publication sera un recueil de nouvelles, Nouvelles Peaux, où dix auteurs revisite à leur façon les nouvelles d’Edgar Allan Poe. Et rien que pour Morgane Caussarieu qui y participe, il vous le faut abso-lu-ment. Donc du coup, il file dans ma wishlist en attendant que je puisse me le prendre !

[Chronique] L’épée de Caledor – William King

[Chronique] L’épée de Caledor – William King

l'épée de caledor


Tyrion est un maître d’armes sans égal et Teclis est le plus puissant mage de sa génération, d’une puissance égale à celle du grand Caledor. Ensemble, ces jumeaux forment le duo le plus redouté du Vieux Monde.

Quoi, vous vous attendiez à la suite du résumé? Mais c’est un spoil tellement énorme de plus de la moitié du livre qu’il m’est impossible de le mettre ici sans raconter l’intégralité des nouvelles aventures de Tyrion et Téclis! Ce n’est donc pas sur mon blog que vous le trouverez 😉

 

Mon avis

Le résumé est un énorme spoil à lui tout seul sur le contenu du livre, mais heureusement il n’entache pas la joie de retrouver les jumeaux Tyrion et Téclis, ainsi que leurs ennemis, Malékith le Roi-Sorcier et mon préféré de tous, le démon N’Kari pour qui j’ai eu un véritable coup de cœur dans le tome précédent, Le Sang d’Aenarion, qui est le tout premier livre critiqué sur le blog ! Mais retrouvons les frères jumeaux sans plus tarder, quelques siècles après leur arrivée à Lothern, à la maison Meremeraude…

Et c’est en Lustrie, dans une jungle infestée de Slans que nous retrouvons les jumeaux, à la recherche de la mythique épée de Caledor, Croc du Soleil. En effet, en prévision de la nouvelle venue du démon N’Kari et comptant sur le fait que la lame de leur ancêtre Aenarion fût forgée dans le but de lutter contre les forces démoniaques, elle est sûrement une des seule relique qui pourrait aider Tyrion si un nouveau combat contre N’Kari devait se représenter à nouveau.

En parallèle, le Roi-Sorcier Malékith, toujours dans son rêve idéaliste de conquérir Ulthuan par la force puisqu’il prétend toujours être le véritable descendant d’Aenarion, et que donc forcément le trône lui revient, même si le Dieu Asuryan lui en a refusé l’accès. Et donc, après avoir ruminé sa vengeance pendant des siècles (ça change des elfes qui mangent de la verdure et qui coiffent des poneys à la Naheulbeuk), il semblerait qu’il ai enfin trouvé la solution ! Et la solution n’est autre que mon démon préféré : N’Kari.

Mais l’expédition de nos jumeaux va vite être rattrapée par des biens mauvaises nouvelles, d’une part par la découverte d’une prophétie Slans évoquant la venue des démons sur terre, mais aussi par la bien triste annonce de la mort de la très chère Reine Eternelle et Tyrion est pressenti pour être le nouveau champion de sa descendante et devra donc aller se présenter au tournoi des champions.

A ce stade là, voir même au moment où nous apprenons ce que les jumeaux cherchent, je connais déjà l’issue de leur découverte et ce qui sera du tournoi du champion de la Reine Eternelle, pour avoir lu les deux derniers codex Haut-Elfes du jeu Warhammer Battle, je vous laisse donc deviner quel peuple je joue… Et justement, de part les équipements qu’ils portent, de leur historique décrit dans les codex, j’avais déjà la réponse à une bonne partie de l’histoire, ce qui peut se révéler frustrant au départ, mais au moins on apprend les faits dans les détails et l’impression de déjà-vue s’estompe assez vite.

Les retrouvailles avec mon perso préféré ne se sont pas faites comme je l’avais imaginé. J’imaginais un N’Kari survolté, amassant de nouvelles troupes pour son culte et en route pour continuer son massacre des descendants d’Aenarion. A la place, on trouve un démon passif, sous les traits d’une elfe magnifique, jouant les toutous pour Malékith et qui passe une bonne partie de l’histoire à changer de formes soit pour énerver le Roi-Sorcier, soit pour faire peur aux personnes qui l’entoure ou juste à lancer des pics tels que sa mère est tellement volage qu’elle a même couché avec N’Kari sous différentes apparences et bien plus de fois qu’elle ne le sait elle-même. (J’applaudis tout de même cette vanne). L’ambiance est donc électrique, il n’a qu’un second rôle bien loin de ce qu’il était dans Le Sang d’Aenarion, que j’espère pouvoir retrouver dans le prochain tome qui sortira en décembre 2013, sous le nom de Le Fléau de Malékith.

Tyrion et Téclis ont évolués, grandit,  murit et les siècles ne les ont pourtant pas assagis. Maniant toujours le sarcasme et le cynisme à la perfection, voir même mieux qu’avant, ils se sont affirmés dans leurs domaine respectifs. Tyrion est devenu un grand guerrier connu pour ses batailles, ses talents de duelliste mais aussi pour les bagarres de rues qu’il s’amuse à provoquer avec sa bande d’amis et pour être un sacré coureur de jupon, même avec les femmes mariées. Quant à Téclis, c’est devenu le meilleur sorcier du Vieux Monde, évoluant dans l’ombre de son frère, mais aimant beaucoup cette solitude. Beaucoup plus sage que Tyrion, il est un peu la tête pensante du duo. Au début l’on pensera que son rôle restera secondaire mais William King a su lui donner un rôle à part entière, que j’ai justement très envie de voir évoluer dans le prochain tome.

J’ai plus que hâte que de retrouver la suite ! Rendez-vous en décembre pour connaître la fin de cette guerre…

[Chronique] Harry Potter et La coupe de feu – J.K. Rowling

[Chronique] Harry Potter et La coupe de feu – J.K. Rowling

harry potter et la coupe de feu


Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la tenue d’un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit… Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu’il ait jamais eu à affronter. Fascinant, drôle, bouleversant, ce quatrième tome et le pilier central des aventures de Harry Potter.

Mon avis

Pour cette quatrième année, nous retrouvons Harry, Ron et Hermione à la Coupe du Monde de Quidditch où se déroulera  »Camping Paradis, version Mangemort ! Frissons garantis ! » (la blague pas drôle que je me devais de caser dans l’article). C’est avec une certaine appréhension que notre trio retournera suivre leur scolarité à l’école de sorcellerie Poudlard, dirigée par le célèbre Albus Dumbledore…

Mais d’entrée, cette année ne se déroulera pas normalement, puisque Poudlard accueille le fameux Tournoi des Trois Sorciers, un tournoi où trois champions de trois écoles devront s’affronter pendant trois taches, réparties sur toute une année scolaire. Évidemment, l’histoire ne serait pas du tout intéressante si Harry ne se retrouvait pas mêlé à tout ça, bien entendu. Et c’est aux côtés de Fleur Delacour, championne de Beauxbâtons, Victor Krum, champion de Durmstrang et de Cédric Diggory, champion de Poudlard, que notre héros devra se battre !

Entre chaque tâches, l’année scolaire se déroule normalement, entre les cours de défense contre les forces du mal, les soins aux créatures magiques ou la divination, et la résolution des énigmes avant les épreuves. L’année aurait pu presque se dérouler normalement pour notre jeune sorcier, mais le destin a décidé d’être cruel avec lui.

Comme vous le savez déjà, Harry Potter et la Coupe de Feu est un tome décisif, qui nous lance dans un grand tournant de l’histoire du sorcier à lunette. C’est à partir d’ici que nos héros vont prendre en maturité, et vont devoir se battre contre le Seigneur des Ténèbres. Un tome long, sûrement pas le meilleur de la saga, mais qu’on ne peut laisser de côté sous aucun prétexte, étant donné qu’il est un élément majeur de l’histoire…

[Chronique] Les bannis et les proscrits, Tome 1 : Le feu de la Sor’cière – James Clemens

[Chronique] Les bannis et les proscrits, Tome 1 : Le feu de la Sor’cière – James Clemens

le feu de la sor'ciere


Par une nuit fatale, dans le merveilleux pays d’Alasea frappé par une malédiction, trois mages firent un ultime acte de résistance, sacrifiant tout dans l’espoir de préserver le bien. Cinq cents ans plus tard, au jour anniversaire de cette nuit sinistre, une petite fille hérite d’un pouvoir perdu depuis longtemps. Mais avant qu’elle puisse comprendre son terrible don, le Seigneur Noir lance ses monstres ailés pour la capturer et lui rapporter la magie embryonnaire qu’elle détient. Fuyant les hordes des ténèbres. Elena est précipitée vers une issue terrible… et vers la compagnie d’alliés inattendus. Formant avec eux une bande de parias et de hors-la-loi, elle va tenter de combattre les forces implacables du mal et de secourir un empire autrefois glorieux…

 

Mon avis

Le Feu de la Sor’cière a été lu dans le cadre du baby-challenge fantasy de Livraddict.com. La couverture est belle, et le résumé est assez plaisant. Assez pour que je me retrouve avec ce premier livre d’une saga de cinq tomes. Un début prometteur, qui laisse envisager une agréable suite. Mais avant de parler de ceux qui vont atterrir dans ma wishlist après avoir écrit cet article, revenons sur le tome un, de la saga Les Bannis et les Proscrits.

Un préambule qui nous accueille n’est tout autre qu’un avertissement quant à la lecture qui va suivre.

Tout d’abord, sachez que l’auteur est un menteur. Assimilez bien ce fait avant de poursuivre votre lecture. Gardez-le sans cesse à l’esprit tandis que vous parcourez cette traduction.

En quelques lignes, nous nous rendons compte que nous sommes dans la peau d’un étudiant de troisième cycle, qui va découvrir l’histoire de la Sor’cière, dont le directeur des études universitaires nous met en garde. En effet, ce document a été proscrit il y a plus de cinq siècles.

La suite de l’histoire continue sur le prologue, mettant en scène quatre personnes : Er’ril et son frère Shorkan, le mage Greshym et un enfant dont on ne connaîtra pas le nom avant la fin du livre. Ces personnes sont sur le point de créer Le Grimoire, un livre empli de magie qui sera un élément très important pour la suite de l’histoire, qui se déroule cinq siècle plus tard.

Et nous y voilà. 500 ans plus tard, nous retrouvons Elena (13 ans), ainsi que son frère Joach dans le verger familial, travaillant comme tout les autres ouvriers présents pour le compte de leurs parents. Elena et son frère ont soif d’aventure, rêvant de partir de la vallée de Nidiver. La jeune fille, voulant travailler un peu plus longtemps, découvrit une tache rouge sur sa main. Sans le savoir, elle vient de devenir une Sor’cière, et rentra chez elle, pensant que c’était un secret de femme lié à un autre événement de la journée : ses premières menstruations. De là, tous les événements s’enchaînent. Elle sera contrainte de fuir la demeure familiale avec son frère, et rencontrera des personnes qui deviendront ses alliés, après que certains aient caressés l’idée de la tuer.

Ces personnes sont Er’ril, notre guerrier du prologue, toujours vivant après ces cinq siècles, Nee’lahn, une Nyphai, Mogweed et Fardale, des Si’lura, un peuple métamorphe, Tol’chuk, un o’gre banni par sa tribut, Kral, un guerrier des montagnes et Méric, un el’phe à la recherche de la descendance de son Roi disparu (et aussi bien d’autres, mais je vous laisse les découvrir). Au milieu de tout ça, nous avons Elena, une jeune fille un peu nunuche qui se comporte comme une enfant qu’on forcerait à ranger sa chambre. Sans rigoler, elle nie sa magie, refuse d’accepter qu’elle est une Sor’cière et éprouve toujours des profonds remords après les rares utilisations de sa magie. Autant je me suis attachée à ses compagnons – et aussi à ses ennemis – mais je n’arrive pas à m’attacher à elle. Je ne vois qu’en elle une gamine capricieuse qui refuse d’écouter les bons conseils de ses compagnons, quitte à mettre tout le monde en danger. Elena fait preuve d’un manque de maturité énorme, que j’espère voir combler dans les prochains tomes.

L’histoire se répartie en cinq parties très fluides, se découpant en chapitres de huit pages environ. On regrettera cependant qu’il ne se passe pas grand chose dans ce tome-ci. En effet, il se déroule sur un espace de deux jours et deux nuits. Ce n’est qu’à la moitié du livre que l’on annonce que Elena est une Sor’cière, même si on s’en doute dès le départ. De plus, l’auteur a la fâcheuse habitude de nous laisser en plan à un moment important de l’aventure pour aller s’intéresser à d’autres personnes qui sont à des lieux de là où se déroule l’histoire, ou alors pour revenir fréquemment sur le passé de notre troupe, ce qui peux ce révéler très vite agaçant. Ce premier tome ressemble beaucoup à un énorme prologue – du moins je l’espère. Je souhaite lire la suite, en croisant les doigts pour que Elena gagne en maturité, que le deuxième tome ne tienne pas sur deux jours comme celui-ci et qu’on revienne de moins en moins sur le passé de nos compagnons.

[Chronique] Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling

[Chronique] Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling

Harry potter à l'école des sorciers


Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l’entoure ? Et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !

Mon avis

Ah, Harry Potter… Que de souvenirs ! Je me souviens comme si c’était hier, un samedi par mois l’école primaire nous emmenais au cinéma, et un matin on a pu voir le film qui allait tous nous marquer. Dans la foulée, ayant confondu Le Seigneur des Anneaux avec Le Seigneur des Agneaux, j’ai supplié mes parents pour qu’ils m’emmènent le voir. J’avais 6 ans, ces deux films m’ont tellement marquée qu’aujourd’hui je suis plongée jusqu’au cou dans les domaines de la fantasy et du fantastique xD

Alors, évidemment je ne pouvais pas dire non quand trois raisons se sont posées à moi pour relire ce tome : didi8921 a choisi sur livraddict la prochaine lecture de ma PAL, ce tome fait parti du baby-challenge de LA et cet évent’ facebook qui propose une relecture de la saga. Je pouvais que me replonger dedans !

On retrouve notre sorcier à lunettes, qui découvre le jour de ses 11 ans qu’il fait parti d’un monde dont il ignore tout : le monde des sorciers. Il ira à Poudlard malgré que son oncle et sa tante s’y oppose. Il vivra maintes aventures dans ce lieu unique en son genre, et découvrira certaines parcelles de son passé. Il est très intéressant de lire ces tomes même si le film a déjà été vu : en effet, comme tout bon livre qui se respecte, il regorge de détails et d’informations que vous n’aurez jamais dans le film, et de vous à moi, je préfère les Harry Potter en livre.

Pour prolonger l’aventure Harry Potter, n’hésitez pas à faire un tour sur Pottermore, un site interactif  qui permet de découvrir des textes officiels de l’auteure sur le monde de notre sorcier.