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[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 2 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 2 – Kaori Yuki

angel sanctuary 2


Sétsuna et Sara sont frère et soeur, pourtant, ils s’aiment sincèrement. Mais le monde entier semble s’opposer à leur romance. Tandis qu’ils sont en fuite, l’univers de Sétsuna bascule quand un être surgissant de nulle part tue sa bien-aimée, sa colère explose alors et au milieu d’un Tokyo en ruine, il découvre qu’il est la réincarnation d’un ange banni par le Créateur. Ses pouvoirs vont donc lui permettre d’aller jusqu’au Royaume des Morts pour ramener l’âme de Sara dans le monde des vivants. Pourtant, Sétsuna ignore encore qu’il est l’élément central d’une guerre millénaire entre les anges et les démons et que le dénouement approche avec son réveil !

 

Mon avis

La suite du premier tome de cette saga s’annonce plus sombre que le précédent – et tant mieux. On retrouve Setsuna et Sara dans leur relation incestueuse, sur le point d’êtres séparés par leur mère. Mais avec Kira dans les parages, rien ne se passe comme il devrait se passer…

T’es-tu éteinte en paix ? As-tu souffert, as-tu peur durant tes derniers instants ? Ta paume froide est à présent fermée. Tes lèvres pourpres et tes cheveux flottant au vent me donnent l’illusion que tout cela n’est qu’un rêve. Donne moi la mort avec ta souffrance, avec tes dernières paroles. Amène moi avec toi…

Nous en apprenons un peu plus sur le passé de chaque personnages et leurs motivations, remuant des souvenirs douloureux que certains d’entre eux auraient aimés oublier.

Le coup de crayon de Kaori Yuki est toujours autant magnifique, surtout quand il s’agit des anges et des démons inspirés de la Kabbale. En effet, l’auteur n’avait pas l’intention de dessiner de  »vrais » anges, ni des anges totalement sortis de son imagination, comme vous pourrez le constater dans la postface, toujours aussi utile pour comprendre la hiérarchie du  »monde des anges ».

J’espère que vous aurez autant de plaisir que moi à le lire, en tout cas j’ai hâte de pouvoir me plonger dans la suite…

[Chronique] Vampire Knight, Volume 1 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 1 – Matsuri Hino

Vampire knight 1


A l’Académie Cross, internat réputé, la Night Class n’est composée que de beaux et brillants élèves. Mais derrière leur apparence de lycéens ordinaires, se cachent en réalité… des vampires!! Yûki et Zero sont tous deux des Gardiens, chargés de protéger ce secret. Yûki, convaincue d’une coexistance pacifique possible entre humains et vampires, prend son rôle très au sérieux… Alors que Zero nourrit une haine féroce contre ceux qu’il voit comme des monstres.

Mon avis

Yûki et Zéro sont gardiens à l’Académie Cross. En plus d’y être élèves et les enfants adoptifs du Directeur, ils doivent veiller à ce que les élèves de la classe de jour (Day Class) rencontrent le moins possible la classe de nuit (Night Class), car ces derniers ne sont autre que des vampires attirés par la moindre goûte de sang. Les élèves de la Day Class ignorent qu’ils partagent leur Académie avec des suceurs de sang, et la plupart d’entre eux sont déjà sous le charme de ces créatures, décrites comme belles, intelligentes, dotées de pouvoirs surhumains…

Vampire Knight est pour ainsi dire, le premier manga que j’ai découvert. C’est ce tome précis qui m’a donné envie d’en lire plus que de raison. Ah, 2007, tu fus vraiment une belle année ! J’ai donc commencé ma plongée avec ce shojo, aux graphismes bien particuliers.
Le thème du vampire + school life, c’est du vu et revu en 2015, c’en est même barbant. Mais à l’époque, ce n’était pas trop le cas, on avait pas encore découvert les ravages de Twilight et c’était très bien. On pouvait donc découvrir un manga aux évènements dramatiques, mais dont la mangaka, Matsuri Hino, a parsemé de touches d’humour. C’était le premier manga sérieux pour cette dame habituée aux comédies, on ne se détache pas facilement d’un genre !

Ce premier tome pose les bases, un triangle amoureux, et nous présente les quatre personnages que nous rencontrerons bien souvent. Nous avons donc ici Yûki, la première fille adoptive de Kurosu. Jeune fille candide avec un air innocent, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour tout le monde – sauf pour elle – et se retrouve toujours dans les situations les plus compliquées. Gardienne de l’Académie, elle est accompagnée pour ça de Zéro, le fils adoptif. Il donne l’impression de s’ennuyer constamment. Du duo de gardiens, c’est celui qui a clairement plus la tête sur les épaules. Leur « Père » , Kurosu, est le directeur de l’Académie. Il a recueilli ses deux gardiens quand ils ont perdu leurs parents, à plusieurs années d’intervalles. Il est très clairement très, très loufoque. Et celui qui est le plus mystérieux n’est autre que Kaname, un vampire. Ayant sauvé Yûki il y a plusieurs années, on retiendra qu’il pense qu’à elle et frappe souvent les vampires qui lui sont inférieurs. (Spoiler : il devient plus intéressant dans les autres tomes).

Côté graphismes, ce que l’on notera tout d’abord, ce sont les yeux, qui sont énormes. C’est clairement ce qui marque le plus quand on commence Vampire Knight, mais qui peut aussi dérouter. Le tracé est fin, et les visages des personnages sont tous anguleux. Les hommes sont tous efféminés au niveau du visage, quand j’ai commencé ce manga en 2007, j’ai eu du mal à accepter que Kurosu était un homme. Pour moi, il est resté pendant de longues années une femme (oui, oui). Côté vampire, ce qui les distingue, c’est le costume blanc, les dents, les airs supérieurs, et surtout il y a clairement dans ce premier tome beaucoup plus d’hommes chez eux. Dans la Day Class, on rencontre que des jeunes filles (en dehors de Zéro), qui sont toutes (sauf une) sous le charme des vampires. C’est un côté assez réducteur, mais je me souvient que par la suite on rencontre enfin les jeunes hommes de la classe de jour. Les expressions sont parfois exagérées, on ressent bien que Matsuri Hino a du mal à quitter la comédie, mais dans la plupart des cas, elles sont plutôt bien rendues. Côté décors, ils sont sombres, lugubres, le sang coule dès le premier tome, indiquant que la suite ne sera pas forcément un school life normal…

En bref, le thème pourrait clairement rebuter aujourd’hui, on a trop mangé de vampires lycéens ces dernières années, mais étant donné que l’on n’y restera pas pendant toute la série, ça se laisse tenter !

[Chronique] Vampire Kisses, Volume 1 – Ellen Schreiber & Rem

[Chronique] Vampire Kisses, Volume 1 – Ellen Schreiber & Rem

Vampire kisses 1


Un autre grain de sable dans leur amour nocturne était la dernière chose dont Raven, une jeune gothique lolita et Alexander, son petit ami vampire, avaient besoin. Ils ne tardent cependant pas à découvrir quatre cercueils vides fraîchement déterrés. Quand une bande de vampires sordides hante le seul cimetière de Dullsville, Alexander ne s’attend pas à découvrir que le chef de cette horde misérable n’est autre que son suceur de sang de cousin. Claude Sterlinq. Quel choc ! Raven va les surprendre dans le dernier lieu où elle pouvait imaginer les trouver, en pleine lumière du jour ! Que sont venus faire Claude et ces intrus à Dullsville ?

Mon avis

Vampire Kisses est l’adaptation manga du roman du même nom. Alors évidemment, en deux mangas, on ne peux pas caser toute la magie des 3-4 premiers romans de la saga, et c’est pour ça qu’au premier abord, ce premier tome pourra sonner creux. Pour ma part, je n’ai pas encore lu le roman, pour la simple raison qu’en postface, on peut lire que le roman n’est pas sorti en France. Enfin, ça date, et depuis trois des neufs romans sont traduis dans notre langue.

On suit Raven, jeune gothique -la seule de Dullsville-, qui a pour petit ami, Alexander, un vampire. Leur rendez-vous nocturne au cimetière sera interrompu par la découverte de quatre cercueils, et de tombes fraîchement creusées. L’on apprendra que le cousin d’Alexander, Claude, a débarqué en ville avec un seul et unique objectif : trouver les flacons de sang de sa grand-mère pour devenir un vampire à part entière. Un speech pas très original, je vous l’avoue.

Ce qui m’avait poussée à acheter ce manga à l’époque, c’est son style graphique. Il suffit de voir la couverture, et de le feuilleter pour voir le style gothique de Raven, que j’aime beaucoup. Ses tenues sont très jolies, et c’est à peu près tout ce que j’ai retenu des dessins de Rem. Juste les tenues des vampires, et de notre héroïne ont suffit à me mettre l’eau à la bouche.

L’histoire, quant à elle, souffre d’un effet  »je viens d’un roman, et comme je ne peux pas me permettre de tout caser dans 192 pages, je passe juste sur les moments importants, et au diable le reste ». On a l’impression de passer à côté de quelque chose, un petit plus que l’on doit sûrement retrouver dans les romans, qui n’aurait pas été de refus dans cette adaptation. Il y a même des fautes d’orthographe sur les mots les plus courants. Comme ce n’est qu’une adaptation en deux tomes, je lirais quand même la suite, pour connaître le dénouement final. (Puisque la suite n’a jamais été traduite en France).

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

Vampire Host


Le Kranken Haus est un club où travaillent les plus beaux éphèbes de la ville. Terriblement populaire, la réputation de ses membres n’est plus à faire. Pourtant, en y regardant de plus près, quelque chose cloche… Il y a fort à parier que ces gens soient des vampires !! C’est du moins ce que pense Rion, une jeune fille qui enquête sur la disparition de sa meilleure amie.

Mon avis

Une pièce baignée dans la pénombre, les murs couverts de croix… Une atmosphère langoureuse et des mots suaves… Je sais qu’il y a une réalité dans ce songe, au Krankenhaus, où m’attendent les habitants de la nuit…

Rion Kano, une jeune lycéenne excentrique dans une école pour filles de bonne famille, apprend que sa seule amie a disparu. Sa seule et unique preuve ? La carte de Suo, un hôte d’un host club nommé Krankenhaus (littéralement en allemand : la maison des malades, que l’on pourrait traduire par  »hôpital »). Évidemment, ses soupçons se portent sur ce jeune homme, qui n’est rien d’autre qu’un vampire.

Encore une fois, Kaori Yuki nous montre son travail d’investigation avant l’écriture du manga, ce qui fait toujours plaisir à voir. Malheureusement (je ne m’attendais pas à sortir ce mot en faisant une chronique d’un des mangas de Kaori), cette édition est un one-shot non fini. Ça laisse un arrière goût désagréable, surtout quand l’on apprend que la fin se trouve dans la version deluxe sortie quelques années plus tard (si quelqu’un arrive à me trouver un scan du dernier chapitre, je l’embrasse ! Ou un câlin. Ou ma reconnaissance éternelle *-*  ).

L’histoire n’a pas le côté trash des autres mangas de l’auteure, il est gore et nous laisse entrevoir une relation homosexuelle assez bizarre (enfin, je dirais normale vu l’univers de Kaori), mais je le trouve quand même assez soft suivant l’univers auquel nous avions été habitués. C’est dommage. Il manque ce petit quelque chose de sombre et dérangeant comparé à ses autres œuvres. Il se laisse lire, mais ce n’est pas un des mangas que je conseillerais à quelqu’un qui veut découvrir le petit monde de Kaori Yuki.

[Chronique] Kilari, Volume 1 – An Nakahara

[Chronique] Kilari, Volume 1 – An Nakahara

kilari 1


Kilari Tsukishima est une collégienne de 14 ans pleine de vie. Touts ses amies aiment le groupes SHIPS, mais elle, ça ne l’intéresse pas ! Pourtant, elle rencontre un jour un garçon dont elle tombe amoureuse au premier regard, Seiji. Mais c’est un des membre des SHIPS ! Pour être près de lui, Kilari décide de devenir une idole !

Mon avis

Encore un livre qui a atterri chez moi grâce à une NSP. J’ai un peu grincé des dents quand j’ai vu la couverture rose et le résumé, mais je me suis quand même motivée pour lire ce manga. Et surprise, ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais !

C’est rose, c’est de l’amour, c’est une histoire simple. Mais pas que ! Nous suivons Kilari, une jeune collégienne de 14 ans qui se moque de tout ce qui concerne les idoles, ce qui l’intéresse le plus, c’est la nourriture. Un vrai ventre sur patte ! Elle rencontre par hasard Seiji, un membre du groupe Ships, et tombe amoureuse au premier regard.  Kilari fera tout pour le revoir !

C’est avec ce speech qu’elle se décide de devenir une idole elle aussi pour pouvoir rejoindre Seiji. Évidemment, on se doute bien qu’elle réussi à la tache, même si la célèbre Erina Ogura fera tout pour lui mettre des bâtons dans les roues.

Alors oui, je vous l’accorde, l’histoire est très simpliste, les graphismes aussi, mais il y a ce petit quelque chose qui incite à lire la suite, un petit rien du tout qui nous fera aimer cette histoire, à condition d’avoir gardé son âme d’enfant 😉

[Chronique] God Child, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] God Child, Volume 1 – Kaori Yuki

god child 1


Londres, fin du XIXeme siècle, le comte Cain Hargreaves est l’héritier d’une noble famille, et a pour passe temps favori la collection de poisons. Il vit en compagnie de sa demi sœur Maryweather et de son fidèle majordome Riff. Invité à la réception organisé par le Baron Mayfield, il est témoin d’un atroce meurtre. Une jeune fille vient d’être décapitée par un tueur surnommé « Crazy Rabbit Man ». Blessé par le meurtrier, il décide de rester dans la demeure afin de démasquer l’assassin…

Mon avis

Oui, bon, je sais que j’abuse, ça doit être le troisième manga de Kaori Yuki qui atterri sur mon blog en l’espace de quatre jours. Promis, je vais faire une petite pause de quelques jours pour lire d’autres mangas un peu plus joyeux!
En attendant, nous retrouvons ici Lord Cain, comte maudit et descendant direct de la famille Hargreaves qui à une passion peu commune : la collection de poisons. Il vit avec sa demi-sœur, Maryweather et son Majordome, Riff. Nous suivrons notre comte à travers différentes affaires sordides, qu’il devra malgré lui résoudre. Comme tout manga de Kaori Yuki, meurtres et inceste seront au rendez-vous.

Les graphismes sont tout simplement magnifiques, surtout au niveau des visages et des tenues. Ce God Child est un de mes manga préféré au niveau du dessin !
Comme toujours, une petite postface à la fin du livre, nous expliquant les recherches de Kaori pour l’écriture de ce tome. Pour celui-ci, elle à fait un voyage d’étude à Londres, ce renseignant un maximum avant de se mettre à dessiner, ceci explique pourquoi God Child est très bien fournit au niveau de l’aristocratie londonienne .

Évidemment, je lirais la suite, qui semble tout autant prometteuse !

[Chronique] Comme elles, Volume 1 – Sakura Fujisue

[Chronique] Comme elles, Volume 1 – Sakura Fujisue

comme elles 1


Comme elles, c’est l’histoire de deux lycéennes que tout oppose, en particulier leur idée de l’amour. Entre amitié et trahison, complicité et rivalité, découvrez la relation qui lie Kanori et Kazumi, les héroïnes de cette histoire troublante de réalisme. Amies depuis leur entrée au lycée, Kanori et Kazumi font connaissance, lors d’une soirée de rencontres, avec deux lycéens fort séduisants. Pour Kazumi, c’est aussitôt le coup de foudre ! D’un naturel méfiant, Kanori préfère, elle, garder ses distances avec le prévenant Kôta. Du moins, au début…

Mon avis

Ce premier tome est arrivé dans ma PAL suite à un swap, et de vous à moi, je me méfie toujours des couvertures un peu trop roses qui laissent deviner qu’il y aura pratiquement que de l’amour dans les 20 prochaines minutes qui suivront. Et cette fois-ci, je ne me suis pas trompée. Comme elles est un shôjo mélancolique, portant sur l’amour, l’amitié et le regard des autres dont se soucient beaucoup les lycéennes de notre manga.

Des graphismes qui ne sortent pas de l’ordinaire, on tombe dans une banalité effarante qui nous donnes un léger goût de déjà-vu. A défaut de pondre une histoire qui sort de l’ordinaire, l’auteure aurait du faire un petit effort de ce côté là.

Autant Angel Sanctuary est un manga complexe qui demande deux lectures pour être bien compris et apprécié, ici j’ai du relire trois fois ce tome pour le comprendre. Et ce n’est pas pour autant que j’ai apprécié. Cependant, les trois premiers chapitres sont intéressants et nous poussent à aller jusqu’au bout, tant de questions se posent et nous voulons connaître les réponses.

Mais les deux derniers, je n’ai pas compris. D’où mes trois lectures. Tout d’un coup, on change de personnages, plus loin on retrouve un ou deux persos des trois premiers chapitres, jusqu’à ce que l’on comprenne que ce n’est pas une histoire en parallèle, c’est un flashback. Difficile à cerner vu que nos héros n’ont pas l’air d’avoir rajeuni.

Et là, le flashback nous montre malgré lui la trame qui va suivre : rencontre>amitié pendant 3 cases>amour>un jeune homme va tromper sa copine>elle va s’en rendre compte>avec l’aide de l’un de nos héros elle va quitter son copain>une relation va avoir lieu avec l’un de nos héros dans un futur proche ou éloigné. Tadam, vous avez la trame des prochains tome sous les yeux !

Point de surprise, je ne lirais pas la suite.

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 1 – Kaori Yuki

Angel Sanctuary


Setsuna est amoureux. De sa soeur. D’un amour contre-nature auquel il a du mal à faire face. Alors, quand des démons viennent lui révéler qu’il est la réincarnation d’un ange qui se bat contre Dieu, la nouvelle a de quoi faire sourire. Dans le même temps, de plus en plus d’adolescents meurent après avoir jouer à un jeu vidéo. Un jeu dont le nom est autre qu’Angel Sanctuary…

Mon avis

Kaori Yuki nous a délivré une belle saga que voilà: Angel Sanctuary. Belle, mais néanmoins complexe. Deux lectures ne seront pas de trop pour comprendre l’histoire, et ses personnages. Autant une partie des mangakas jettent pêle-mêle dans le premier tome, quelques infos un peu brouillon pour poser les bases, autant Kaori rentre dans le tas, sans prendre de pincettes. Si bien qu’avec ce premier tome, vous devrez vous en sortir avec tout l’univers humain… Mais aussi tout l’univers des Anges et des Démons, leurs rangs, leur histoire, et leurs noms.

Pour rendre un petit côté réaliste à ce premier tome, l’auteure a fait beaucoup de recherches sur la tradition judéo-chrétienne, et l’angéologie de la Kabbale, comme il est expliqué à la fin de ce tome-ci. Cette postface n’est pas de trop pour pouvoir apprécier pleinement cette histoire.
Les graphismes sont quant à eux, à l’échelle du talent de Kaori : beaux, trash et surtout détaillés à l’infini. Et cette couverture elle-même, tout en relief avec son effet  »grimoire », nous montre toute la beauté qui va suivre (j’exagère à peine).

Cependant, c’est du Kaori Yuki. Il ne faut donc pas être étonné si la principale histoire d’amour de ce shôjo est un inceste, ou que des têtes exploses, voir même qu’il y ai souvent des cadavres : c’est normal venant de cette mangaka, les ¾ de ces ouvrages contiennent des histoires de ce types, et franchement, j’adore !

Un premier tome qui appel à la lecture de la suite, dont je ne me priverais pas !