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[Chronique] The bride of the fox spirit – Rihito Takarai & Miryu Masaya

[Chronique] The bride of the fox spirit – Rihito Takarai & Miryu Masaya

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Le jour tant attendu du mariage de l’esprit renard, Ginrei, avec la princesse renarde, Menô, est enfin arrivé.
Malheureusement, un évènement imprévu va venir bouleverser cette cérémonie… l’intervention d’Handa Shin, un jeune homme sans emploi et sans-abris, à la recherche d’un refuge pour se protéger d’une averse. Il tombe alors sur le temple de Ginrei et décide de s’y abriter. Épuisé et affamé, Shin ne peut résister à la vue de la nourriture présente sur l’autel de Ginrei et la dévore sans savoir qu’il s’agit des offrandes destinées au mariage des deux esprits renards. Shin ne le sait pas encore, mais il vient de signer un accord qui fait de lui la « femme » de Ginrei !

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Ginrei et Menô sont sur le point de se marier. Mais ce n’est pas un mariage spécial, car ils sont tous les deux des dieux renard. Alors que Menô est sur le point de prononcer la phrase qui la liera à tout jamais à Genrei, un humain prend part au mariage sans le savoir, et se retrouve marié au dieu renard bénéfique à la place de la maléfique Menô… Comment Shin, l’humain en question, va-t-il se sortir de cette situation ?

Malgré sa publication chez Taïfu Comics (on oublie bien assez vite qu’ils ne publient pas que du yaoï héhé) et le nom de Rihito Takarai sur la couverture, ce petit one shot est un shôjo ! Mais les fans de la mangaka y trouveront certainement leur compte avec ses dessins toujours aussi bien travaillés, pour le reste à eux de faire marcher leur imagination 😉

ginrei
Ginrei

Bref, venons à la fameuse mariée du renard, Shin. Jeune homme sans domicile fixe, affamé et seul, il n’imaginait pas un seul instant finir marié à une divinité. Et leur relation prête à sourire, ils n’étaient pas prêts pour ça et cela se ressent à chaque case. Mais il y a des moments beaucoup plus doux qui plaisent à la fujoshi qui sommeille en moi (et il n’en faut pas beaucoup pour la réveiller ! ^^)

The bride of the fox spirit est une histoire légère, placée sous le signe de l’humour, mais qui se déroule un peu trop rapidement à mon goût. Je n’aurais pas été contre une petite duologie, personnellement ! En tout cas, pour les lecteurs qui aiment tout ce qui touche aux yokais et autres légendes japonaises, ce manga pourra leur plaire. Le côté fantastique de celui-ci se mêle habilement au monde de Shin – le notre – et cela jusqu’aux tenues de Ginrei que l’on verrait plus sur des rockeurs japonais que sur une divinité !

En bref, The bride of the fox spirit est un one shot léger que l’on apprécie pour ses graphismes soignés et son histoire absolument pas prise de tête. En clair, une lecture parfaite pour se détendre !

[Chronique] Geofront – Reibun Ike

[Chronique] Geofront – Reibun Ike

Geofront

  • Éditeur : Taïfu Comics (2016)
  • Genre : Shôjo
  • Prix : 8.99€
  • Acheter Geofront

Geofront.
Un monde souterrain dans lequel résident tous les exclus de la société.
Komugida veut quitter à tout prix les sous-sols de Geofront en s’inscrivant dans une université à la surface, mais revient finalement vivre sous terre pour travailler en tant que professeur particulier d’un jeune garçon possédant des dons de divination, du nom de Theo. Le père de ce dernier, Nagasa, est d’après lui un « tueur de la mafia » !
Une vie somme toute ordinaire pour les habitants de ces souterrains, qui tentent tant bien que mal de survivre dans un milieu hostile et exclu de la surface de la Terre. 

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Geofront est une ville souterraine, où y vivent les exclus de la société. On va y suivre Komugida, le professeur particulier de Théo, dont le « père » est tueur à gage. En parallèle, nous allons suivre Momori et Temisun, un homme et une femme – un fleuriste et une danseuse dans un bar – bref deux personnes assez opposées, mais qui vont développer des sentiments l’un pour l’autre…

Les deux histoires en parallèle cassent un peu le rythme du récit, les personnages ne se fréquentant pas (en dehors d’un simple rapport client/fleuriste), leurs histoires vont être totalement différentes. Mais cela pose de bonnes bases si une suite voit le jour, car Geofront est pour l’instant qu’un one shot, Reibun Ike aimerait bien écrire la suite, mais rien n’est prévu pour le moment. J’espère qu’elle le fera, car on reste sur notre faim avec ces intrigues entre Théo, son père et son professeur.

Le décors est planté : un monde souterraine regroupant les exclus de la société, violent, froid, et privé de lumière naturelle. Bien sûr, des habitants veulent en sortir – Komugida a étudié à la surface, mais est revenu car il est quasi-impossible pour un habitant du dessous de trouver un travail au dessus. Ici nous ne voyons pas l’extérieur, donc nous n’avons aucun point de comparaison, mais si la suite est publiée un jour, j’espère que Reibun Ike nous montrera cette partie-là également !

Je n’avais pas vu avant de commencer ma lecture, mais ce manga n’est pas un yaoï ! C’est un shôjo, au scénario très intéressant, mais quiconque se lancerait dans Geofront en espérant y trouver des scènes intimes à la hauteur de ce qu’avait fait la mangaka dans Bi no Kyoujin, sera assez surpris.

Côté graphismes, les personnages sont tous très bien travaillés, les expressions ne sont pas exagérées et les décors sont très immersifs, on se sent tout de suite dans l’ambiance de ce monde souterrain. Pour faire simple, c’est un réel plaisir pour les yeux !

En bref, Geofront pose les bases d’un univers assez intéressant, mais on reste sur notre faim, et malheureusement, aucune suite n’existe actuellement. Une affaire à surveiller de très près !

[Chronique] Vampire Knight, Volume 9 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 9 – Matsuri Hino

vampire knight 9


Depuis que Yûki a retrouvé la mémoire, sa vie a complètement basculé. Il lui faut à présent choisir envers qui elle va être loyale. Mais Rido et ses sbires ont déjà envahi l’Académie, aussi les vampires qui se sont rangés du côté de Kaname ont fort à faire pour protéger les humains. Ichiru, grièvement blessé, fait alors un pacte avec Zero, qui pourrait bien changer l’issue du combat.

Mon avis

Le combat commence à l’Académie Cross. Tandis que les élèves humains sont enfermés pour leur éviter tout danger, le Sénat, les Hunters corrompus et les fidèles de Rido mènent une guerre sans merci contre Kaname, Yûki, et les élèves vampires de l’Académie qui se dressent contre eux. Et c’est le moment pour le Directeur Cross de ressortir son ancienne panoplie de Hunter…

C’est donc l’action qui prédomine dans ce neuvième tome. Les combats font rage aux quatre coins de l’Académie et entre violences et révélations, est-ce que tout ceci se terminera bien ? Car c’est un tome bien plus sombre que les précédents et qui marque un nouveau tournant dans l’histoire – au moins, on ne s’enlise plus dans les flashbacks et le triangle amoureux – , à n’en pas douter.

Concernant le personnage de Rido, il est tel que je me l’avais imaginé, c’est bien le vampire fou qui nous est présenté par Matsuri Hino dans les nombreux flashback de Yûki. Il est violent, manipulateur, dans la folie la plus totale, mais il est à la fois charismatique, en tout cas je ne m’y frotterais pas… Après tout, il reste un meurtrier, et il n’est pas revenu pour enfiler des perles ! J’ai aussi observé un changement notable dans le comportement de Yûki, qui a changé du tout au tout depuis les précédents évènements avec Kaname. Je ne sais pas ce que cela va donner par la suite, mais je peux déjà confirmer que nous ne reverrons pas la candeur caractéristique de la jeune fille de si tôt.  En tout cas, son évolution est intéressante et j’ai hâte de voir la suite.

Côté graphismes, les scènes d’actions sont très jolies à voir. Les combats sont dynamiques et toujours détaillés avec soin. Pour un shôjo, on s’approche plus du style shônen . C’est une évolution à suivre aussi !

En bref, beaucoup de changement dans ce tome, je pense que le prochain sera très certainement la conclusion de ce premier arc pour s’ouvrir sur quelque chose de nouveau. Mais quoi ? Et bien, il me reste plus qu’à lire la suite…

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

switch girl 2


Nika est tombée amoureuse d’Arata ! Mais alors qu’ils sortent ensemble à Shibuya, une étrange rivale fait son apparition. Quoi, déjà une rivale ?! Et en plus, à cause de cette dernière, le mode off de Nika risque d’être découvert…

Mon avis

Retrouver Nika est un véritable plaisir ! C’est un shôjo tellement léger et drôle, qu’on en est presque déçus qu’il ne fasse que 192 pages seulement.

Cette fois-ci, pour être sûre de pouvoir partir aux sources chaudes, Nika doit obtenir la moyenne dans trois matière. Arata se propose donc en tant que professeur particulier pour l’aider à remonter sa moyenne, et assurer son départ avec toute la classe.

Leur amitié est mignonne, mais n’est pas au goût de tout le monde, comme Manasume qui va tout faire avec son amie Meika pour mettre Arata et Nika dans des situations extravagantes pour l’un, et le risque de voir son mode off révélé à tous pour l’autre… Autant dire que ce n’est pas simple du tout !

Ce deuxième tome véhicule aussi des messages à ses lectrices, des messages forts et très intéressants. Le premier, c’est de ne jamais céder au chantage, même si ce qui en découlera n’est pas forcément agréable. Le deuxième message, c’est que tout peut s’arranger, même avec ses ennemis. En bref, des messages qui touchent le lectorat de Switch Girl de très près !

En clair, un deuxième tome où l’on voit moins Nika en mode off, un tome léger et drôle qui véhicule des messages tous plus importants les uns que les autres, et une suite fortement intéressante ! A suivre…

[Chronique] Vampire Knight, Volume 8 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 8 – Matsuri Hino

vampire knight 8


Dans les larmes et dans le sang, le voile se lève enfin sur le lourd passé de Yûki ! Mais alors qu’elle ouvre les yeux sur son monde, Zero sombre…

Mon avis

A force de frôler la vérité depuis quelques tomes, il était évident que les révélations n’allaient pas tarder à tomber ! Et là, nous apprenons tout sur le passé de Yuki, pourquoi Kaname agissait ainsi envers elle, ect… Toute la Night Class le comprend aussi, bien évidemment, bien que ce soit l’incompréhension totale du côté de Zero, qui lui n’était au courant de rien, à l’instar du directeur qui savait la vérité depuis le début…

Qu’est ce qui attend donc notre couple pour la suite? Parce qu’on court après la vérité depuis le premier tome, mais du coup, vers où va nous emmener la mangaka? Quelle suite de prévue? Tout ce beau monde va-t-il pouvoir rester à l’Académie une fois que le combat sera fini? Que de questions, dont nous aurons très certainement les réponses dans les prochains tomes.

J’espère en tout cas que nous retrouverons nos personnages principaux, parce que je ne suis pas allée plus loin que le saison 2 de l’anime, donc je croise les doigts pour que ça se passe comme je l’imagine !

En bref, un tome sous le signe des révélations qui rejoint les thèmes très souvent abordés par Kaori Yuki, une autre mangaka shôjo, qui peuvent s’avérer un poil choquants pour ceux qui ne s’y attendent pas. J’ai hâte de lire la suite !

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 5 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 5 – Kaori Yuki

angel sanctuary 5

  • Éditeur : Tonkam (2009)
  • Genre : Shôjo
  • Plus édité

Setsuna décide de partir pour les cieux, dans l’unique but de ramener l’âme de sa soeur Sara. Ayant perdu son apparence initiale, il est contraint d’utiliser le corps d’Alexielle. De son côté, Cry se démène pour faire régénérer le corps de son ami. Mais elle est dupée par le chapelier fou et se retrouve emmenée aux Enfers. Une fois de plus, Setsuna va devoir entreprendre un voyage périlleux, pour sauver Cry ce coup-ci !

Mon avis

Rien de telle qu’une valeur sûre pour sauver une semaine de déception livresque, pas vrai ? C’est pour ça que j’ai fait sortir le tome 05 de Angel Sanctuary de ma PàL, parce que du Kaori Yuki, c’est toujours bon à lire !

On retrouve donc Setsuna qui doit faire un voyage en enfer pour retrouver Cry, qui s’est laissée aveuglée par son amour pour Alexielle et Setsuna, avec la complicité du chapelier, qui n’est autre que Belial. Bref, on ne fait pas dans la demi-mesure, là.

C’est toujours avec des dessins merveilleux qui me font baver que l’on suit la descente aux enfer de Setsuna et sa rencontre avec le chapelier. Le tout est vraiment magnifique, avec aucune fausse note à signaler. Je reste encore et toujours sous le charme de la plume de Kaori Yuki !

Mais mis à part toute cette parfaititude, il y a du retournement de situation qui retourne bien tout le monde comme il faut, avec l’annonce de traîtres et d’alliés inattendus au beau milieu de ce bazar. Encore une fois, on remercie la postface, qui cette fois-ci nous en dit un peu plus sur les inspirations de la mangaka, à savoir la mythologie nordique, la grecque, L’épopée de Siegfried (un opéra), ainsi que des œuvres littéraires et cinématographiques et les faits historiques (ça en fait beaucoup!). En bref, du travail de qualité, encore une fois!

Hâte de me mettre sur la suite!

[Chronique] Tôkyô Girls Bravo, volume 1 – Kyôko Okazaki

[Chronique] Tôkyô Girls Bravo, volume 1 – Kyôko Okazaki

tokyo girls bravo 1

  • Éditeur : Casterman (2009)
  • Genre : Jôsei
  • Plus édité

Sakaé Kaneda, lycéenne de Sapporo (grande ville du nord du Japon), a vu sa vie basculer tout d’un coup: sa mère, ne pouvant plus supporter son mari, quitte le domicile conjugal avec sa fille pour se faire héberger chez sa soeur qui tient un salon de coiffure à Tokyo. Ce drame familial, qui aurait dû bouleverser la jeune fille, ne l’attriste pas une seconde. Car, grâce à cela, elle va partir pour Tokyo, ville de rêve pour toute jeune fille, comme elle, fan de mode et de New Wave !
Ainsi, en ce début des années 80, elle débarque dans la capitale, se lie d’amitié avec des jeunes de son âge et découvre sa scène musicale nocturne. Son look audacieux et son comportement déjanté surprennent même les jeunes Tokyoïtes…

Mon avis

Fans de mangas, le résumé ne vous dit rien ? Une jeune fille qui habite dans un petit village… Qui monte vivre à Tokyo… Fan de musique New Wave et de la mode Tokyoïte… Qui n’a pas un bon rapport avec ses parents… Mmh… Aurions-nous entre les mains un gros remake de Nana, le célèbre manga de Ai Yazawah? En effet, sauf que les dessins de Yazawah sont dix milles fois plus magnifiques que ceux de Okazaki, ce qui fait toute la différence.

En effet, l’histoire est grandement inspiré de Nana, remixé à la sauce lycéenne amoureuse, on en a frôlé le shôjo. Je n’ai donc rien trouvé d’exceptionnel de ce côté là, c’est du vu et revu. Je me suis donc intéressée aux dessins, voir si ils relevaient le niveau. Et oh, surprise! Ce n’est pas le cas…

Et oui, côté graphisme, on repassera. Autant la couverture est un minimum travaillée, les covers de chaque chapitre l’est aussi, mais le reste… C’est du bonhomme de fil de fer! Il n’y a aucune recherche sur les personnages principaux (c’est pire sur les secondaires), le tout est simpliste au possible. D’une case à l’autre, les personnages ne se ressemblent à peine, on a du mal à ‘y retrouver. Le découpage des cages n’est pas fluide, il faut un temps d’adaptation pour comprendre ce qui s’est passé entre deux cases.

En bref, un manga qui s’est trop inspiré de ce qui existait déjà, et des graphismes qui n’ont pas leur place dans un manga digne de ce nom.

[Chronique] Vampire Knight, Volume 7 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 7 – Matsuri Hino

vampire knight 7


La nuit venue, Yûki ne parvient pas à trouver le repos. Elle est obsédée par ce passé dont elle ne parvient pas à se souvenir mais qui pourtant cherche à ressurgir.
De son côté, Zero sombre inéluctablement vers le Level E… Pour retarder l’échéance, Kaname lui propose un marché terrifiant!

Mon avis

Ce septième tome est de loin mon préféré. Nous arrivons à un point de non-retour et nous nous enfonçons encore plus dans la noirceur qui caractérise cette saga. De plus, nous avons enfin notre romance! Et oui, Vampire Knight reste un shôjo!

Les révélations commencent à tomber, et le passé de Yûki est sur le point d’être révélé, et un nouveau personnage censé être mort fait son apparition, dans le corps de Shiki. Qui-est-ce? Que veut-il? Quels ennuis va-t-il amené? Et surtout, quel est son lien avec le frère de Zero, fraîchement admis à l’académie Cross?

Et puis, c’est un tome qui a inspiré bien des yaoïstes, avec la scène entre Kaname et Zero, les deux ennemis de toujours qui s’enferment dans la chambre du sang pur pour proposer des marchés plus ou moins potables au chargé de discipline…

Ce tome est axé également sur Yûki et sa recherche de souvenirs, et qui a des hallucinations terrifiantes, et commence à se douter de certaines choses. J’ai hâte d’arriver aux révélations, pour en savoir plus, car les mêmes souvenirs commencent à devenir rébarbatifs: une nuit, dans la neige, et il y a eu du sang, et un vampire a voulu l’attaquer, et Kaname est arrivé et l’a sauvée, ect… Un coup de pied dans ce sens là va être énorme!

Hâte de me mettre sur la suite! 🙂

[Chronique] Vampire Knight, Volume 6 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 6 – Matsuri Hino

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Zero, rongé par la souffrance que provoque sa lente dégénérescence vers le Level : E, approche ses lèvres de celles de Yûki. Ce baiser manqué trouble beaucoup la jeune fille. Plus déconcertant encore, quelques jours plus tard, Kaname lui demande si elle veut devenir un vampire. Victime d’hallucinations terrifiantes, Yûki décide de retrouver ses souvenirs perdus. Mais un nouvel ennemi se dresse dans les ténèbres…

Mon avis

Le cinquième tome bouclait la première partie de l’histoire, soulevait d’autres questions, mais comment mettre en place cette deuxième partie après tout ça? Et bien, Matsuri Hino l’a fait, et le résultat est plutôt pas mal…

Maintenant que les bases de cet univers sont bien installées et intégrées, il est temps de s’intéresser à des choses un brin plus complexes, comme le passé de Kaname et de Yûki. Tandis que l’un ne souhaite pas tellement qu’il soit étalé, Yûki cherche par tous les moyens possible à deviner ce qui s’est passé dix ans avant, quand Kaname l’a sauvée de griffes d’un vampire. On entre aussi un peu plus dans l’aristocratie vampire, et le fonctionnement de la guilde des hunters, ce qui nous permet moult révélations (accompagnées de leurs questions).

Mais Matsuri a réussi à conserver le côté sombre de ce manga, toute cette noirceur qui s’en dégage, ce qui est plutôt appréciable, tout en gardant quelques notes d’humour avec nos vampire pas trop dégourdis. Il reste à voir comment évoluera la suite de l’histoire, qui promet pas de mal de rebondissements et de nouveautés…

[Chronique] The Demon Prince & Momochi, Volume 1 – Aya Shouto

[Chronique] The Demon Prince & Momochi, Volume 1 – Aya Shouto

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Himari Momochi, bien qu’étant orpheline, hérite le jour de ses 16 ans de la vieille demeure des Momochi. Cette dernière est présumée hantée par des démons, mais la jeune fille insiste pour s’y installer. C’est alors qu’elle y découvre trois curieux résidents, Aoi, Yukari et Ise. Mais Himari apprend bien vite qu’ils ne sont pas les seuls habitants de cette maison ! Aoi combat les démons cherchant à envahir notre monde, la demeure étant installée sur une frontière entre nos deux univers. Bien décidée malgré tout à rester, Himari va vite prendre conscience du danger qui l’entoure.

Mon avis

Quand j’ai appris que Aya Shouoto était derrière cette nouvelle série, j’ai sauté sur ce premier tome dès que je l’ai vue en librairie. Et j’ai bien fait!

The Demon Prince & Momochi raconte l’histoire de Himari Momochi, une jeune orpheline qui vient d’hériter de la demeure des Momochi. Bien décidée à s’installer malgré que ce soit une demeure hantée, elle va faire la rencontre de ses habitants, deux démons et un Nué, le gardien de la demeure, qui est en vérité installée sur une frontière entre le monde des humains, et le monde des esprits…

Un shôjo bien léger pour commencer en douceur cette série qui s’annonce d’ors et déjà prenante et très intéressante! Dans les décors d’un Japon traditionnel, nous allons suivre Momochi qui va devoir s’habituer à la présence d’esprits et autres démons, en plus de leur très mignon gardien… Ce premier tome sert bien évidemment à poser les bases de l’histoire, mais il ne m’en faut pas plus pour avoir envie de continuer!

Plusieurs scènes humoristiques ont été glissées dans ce manga, quelques running gag, mais qui n’alourdissent pas l’histoire, au contraire, et aide à mieux appréhender la partie « sérieuse » avec les démons/yôkais…

Et puis graphiquement, il en vaut vraiment le coup d’œil! Comme je le disais plus haut, l’histoire nous est servie dans un Japon traditionnel qui est extrêmement bien mis en scène, avec ces yôkais et des décors exceptionnels! Les visages sont bien représentés et les expressions ne sont pas trop appuyées (pour un manga), ce qui rend la lecture agréable. On voit qu’un grand soin a été donné aux graphiques en général. Que dire de plus? Ce tome est graphiquement par-fait.

En bref, vous cherchez un shôjo qui démarre tout en douceur et qui est, graphiquement, une perle? The Demon Prince & Momochi est LE manga qu’il vous faut!