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[Chronique] Le dernier métro pour Artala – Ena Fitzbel

[Chronique] Le dernier métro pour Artala – Ena Fitzbel

le dernier métro pour artala


Dans le lointain pays d’Artala, les nobles sont dotés de la jeunesse éternelle. L’on raconte qu’Érato, leur impétueuse reine, use de magie pour la leur procurer. Mais la réalité est tout autre…
Le jour où son secret est mis en péril, Érato décide de faire appel à Orfef, un ancien lieutenant de sa garde personnelle, banni quelques années plus tôt. Pour aller le trouver aux confins du royaume, elle s’adresse au meilleur ami de celui-ci, Silas, son chef des armées. Le voyage serait bien plus simple pour Silas s’il n’était pas accompagné du premier lieutenant d’Érato, la piquante Nausicaa, qui l’attire plus que de raison.

Merci aux éditions Sharon Kena pour cette lecture !

Mon avis

A Artala, les nobles sont dotés de la jeunesse éternelle, et il se raconte que le reine, Erato, obtient ce sésame par la magie. Or, la vérité est tout autre et elle risque de vite se retrouver à cours de cette potion qui leur procure la jeunesse éternelle. Pour ce faire, elle fait appel à Nausicaa, son premier lieutenant, Silas, son chef des armées et Orfef, un homme banni du royaume. Sauf que les deux hommes ne portent pas la première lieutenant dans leur cœur, qui le leur rend bien. Du moins, seulement dans les premières pages…

Et c’est là que les choses se corsent. Déjà, envoyer les deux personnes les plus importantes du royaume pour ça alors qu’ils sont en pleine guerre, ce n’est pas le choix le plus judicieux. Ensuite, tout ce petit monde se déteste et nous explique bien les griefs qu’ils ont les uns contre les autres, mais ils finissent quelques pages plus loin entre les cuisses de Nausicaa, sans aucune autre forme de procès (pas en même temps, rassurez-vous). Et c’est là que ça me gêne, parce que ça se passe trop rapidement pour des personnes qui se détestent et qui en sont limite à se cracher à la figure deux pages avant. Tout ça manque de réalisme pour que je puisse pleinement l’apprécier, malheureusement.

Côté personnages, je ne me suis pas attachée à l’un d’entre eux en particulier, Erato est censée avoir un certain âge et pourtant manque de maturité. Nausicaa n’est pas mieux, qui se comporte en gamine et qui est une vraie girouette. Du côté des hommes, ça manque de cohérence dans les décisions qu’ils prennent vis-à-vis de leur caractère, même si c’est pour faire fonctionner le triangle amoureux… Bah c’est un peu foireux, en faite.

Mais le tout se laisse lire, c’est fluide, Ena Fitzbel a du vocabulaire et sait de quoi elle parle, l’univers en lui même est bien monté. Je reste cependant assez surprise du mélange seconde guerre mondiale/mythologie grecque pour la trame, mais au final ça a du sens.

En bref, Le dernier métro pour Artala est une romance fantastique qui gagnerait plus en cohérence si le tout était moins rapide et si les prises de décisions correspondaient réellement au caractère du personnage. J’en ressort mitigée, car je ne m’attendais clairement pas à ça.

[Chronique] Native, tome 1 – Gala de Spax

[Chronique] Native, tome 1 – Gala de Spax

native 1

  • Éditeur : Sharon Kena (2012)
  • Pages : 344
  • Genre : Malsain (bon, et fantastique un peu)
  • Prix : 17€
  • Acheter Native, tome 1

Louna, une belle trentenaire un brin prétentieuse et caractérielle, mène une vie paisible jusqu’au jour où son père lui apprend qu’elle n’est pas une simple humaine. Elle a une particularité singulière et doit vivre avec, mais cette différence l’oblige à suivre un chemin qu’elle n’avait pas prévu d’emprunter, … l’amour. A travers sa quête, Louna fait la connaissance de nouvelles espèces et traverse l’univers pour découvrir qui elle est vraiment.

Mon avis

Un jour, Louna apprend qu’elle est une native (je ne vous apprends rien, tout est dans le titre). Et n’accepte pas sa condition, ni le fait qu’à cause de son sang, le fils de son boss est entrain de devenir un natif. Alors elle part en Irak dans la famille de son « père » (oui, parce qu’en faite c’est son beau-père…) pour trouver une potion qui les guérira tous les deux. Mais une fois sur place, elle va faire la rencontre de son oncle (ou le frère de son beau-père, bref.) et ça va être « l’amour » fou entre eux.

Bon, après ce petit résumé qui met bien dans l’ambiance, je pense que aurez compris où je veux en venir : ce bouquin est malsain. Enfin, je disais malsain à la moitié du livre. A la fin, je l’ai trouvé HYPER malsain. Je n’en revient pas qu’une femme puisse écrire un livre pareil, sincèrement.

Petite liste des choses qui ont fait que je ne lirais pas la suite et que je ne conseillerais absolument pas ce livre:

  • Louna est énervante. La dire caractérielle est bien en dessous de la vérité. Elle a 30 ans, mais se comporte comme une gamine de 14 ans. S’en est tellement poussé à l’extrême que j’ai eu honte pour elle. Elle ne laisse pas les gens finir leurs explications parce que ça ne convient pas à madame, ou alors si ça lui plaît pas, elle court se réfugier looiiiiiiiin de la personne (belle façon de régler ses problèmes que de fuir). Sinon, quand elle n’est pas énervante à s’en taper la kindle sur la tête, elle passe son temps à dormir, râler, pleurer, s’évanouir, vomir, ou se doucher (J’aurais eu le livre en papier, j’aurais fait comme pour Fifty Shades : un post-it à chaque fois qu’elle fait une de ces actions, trop de répétitions tuent le texte). Si quelqu’un ne vient pas la voir pendant plusieurs jours, il est forcément mort …

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Il y a deux choses qui m’ont hérissé le poil : la première, pour que Louna parte en Irak sans se faire attraper par la police (à vous de voir pourquoi), ils mettent un corps dans son appartement et y mettent le feu, après la police croit que c’est le cadavre de Louna… J’espère sincèrement que le cadavre n’avait plus de dents ou un bout de chair pour faire un test ADN, sinon ça pue l’illogisme à plein nez! La deuxième, quand Louna apprend comment elle a été conçue, sa mère lui dit qu’elle a apprit qu’elle était enceinte au bout du 5è mois de grossesse. Louna lui demande donc pourquoi elle n’a pas avorté… Perso, j’ai ma petite réponse: au bout de la 12è semaine de grossesse (soit 3 mois), c’est trop tard. Des fois, il est bon de se renseigner quand on écrit un livre, histoire d’avoir +10 en crédibilité. Et je n’en revient pas que l’auteure (une femme!) ne sache même pas ce genre de choses…

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Ce livre est incohérent et complètement fouillis (pour ne pas dire bordélique). Ça part dans tous les sens! Un jour Patrice est son beau-père, le lendemain son père, deux heures après c’est re son beau-père. Le comportement des personnages changent d’un bout du roman à l’autre. Le beau-père aimant la fuit, sa mère qui la fuyait l’aime tout d’un coup, sa demi-sœur Faustine qui râlait à chaque fois contre Louna devient limite muette et ne dit plus rien à sa sœur… De plus, la façon dont Louna a été conçue est totalement floue, à trop vouloir changer l’histoire je pense que l’auteur s’en est perdu elle-même.

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Arakel.
  • Bon, il va falloir que j’éclaircisse ce 4è point.
  • Voilà à peu près comment j’ai découvert ce personnage:

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Bon. Arakel. C’est à la fois le plus intelligent, mais aussi le plus vulgaire et malsain des personnages de ce roman. C’est l’oncle de Louna (Oui, celui avec qui elle… Bref). Quand j’ai prit des notes pendant ma lecture, j’ai écrit en énorme : « Louée soit l’intelligence d’Arakel », il sauve limite un quart de l’histoire à lui tout seul. Mais il est malsain. Il sait qu’il est l’oncle de Louna, mais veut quand même coucher avec elle… Déjà, on gagne en malsainité (Mot qui n’existe pas), mais en plus, Louna l’aime, leur première relation sexuelle est un VIOL et il la gifle quand il a ses règles est en colère (parce qu’il a les yeux qui virent au rouge quand il est en colère) et elle ACCEPTE totalement cette situation totalement… malsaine (+80 en malsainité). En plus, il risque de la tuer à tout moment, mais c’est normal visiblement…

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Ce que je déteste par dessus tout dans un livre, c’est ressentir les convictions de l’auteur à travers le personnage principal (par exemple, dans Nos étoiles contraires ça m’a soulée). Là on est à fond sur le végétarisme et la condition de la femme dans les pays musulmans et ça ne s’intègre absolument pas à l’histoire, parce que d’une ça ne lui apporte rien, et deux de, faire jouer ses personnages les choqués devant une niqab alors que ce même personnage accepte d’être battue par son oncle mec, ça ne passe absolument pas.

Native, tome 01 - Gala de Spax

  • Les clichés sur les homosexuels avec le personnage de Tonga m’ont achevée. Non, un homosexuel ne se comporte pas forcément comme une folle qui aime les magazines people et connait par cœur la série Dr. House… Il existe des gays qui se comportent aussi comme des êtres humains totalement normaux, si si.

En bref, impossible de voir quelque chose de positif au milieu de tout ça. Trop malsain, à des kilomètres de mes convictions, incohérent, fouillis, je resterais loin de cette saga qui aura réussi à bien m’écœurer.

Néanmoins, merci aux éditions Sharon Kena pour ce service de presse, dans le cadre de la masse chronique!

Native, tome 01 - Gala de Spax

[Chronique] Alice Royale, tome 2 : Le chat du Cheshire – Céline Mancellon

[Chronique] Alice Royale, tome 2 : Le chat du Cheshire – Céline Mancellon

alice royale 2


A la fin du premier tome, nous avions laissé Alice dans une situation délicate. Il est temps de découvrir de quelle manière notre enquêtrice aux yeux vairon arrivera à se sortir de là…

Mon avis

Alice se retrouve enfermée dans une maison hantée, avec aucun moyen d’en sortir. Mais c’est sans compter sur Beleth, Julius et Russel, ses trois prétendants. En bref, une situation quelque peu tendue…

Après ma lecture du premier tome, je me suis décidée à laisser une chance à cette saga, tout simplement parce que le premier tome était drôle -il m’en faut peu- , malgré ses petits défauts. Force est de constater que j’ai bien fait, car j’ai adoré celui-ci!

Déjà, l’humour qui est toujours au rendez-vous, et qui donne une sensation de fraîcheur. Le sarcasme, l’ironie… Deux choses que Julius et Beleth (respectivement vampire et démon) maîtrisent, en dehors de tourmenter notre Alice pour savoir lequel des deux finira dans son lit en premier, et leur façon de se moquer ouvertement de l’humain qu’est Russel, le coéquipier de notre jeune clonée. Russel, que je n’aime pas particulièrement et dont j’aurais presque espérer qu’il meurt assez vite (ceci n’est pas un spoil, il vit encore) (on ne se refait pas).

La tension sexuelle qui plane sur ce deuxième tome est beaucoup plus prononcée que dans le premier, ce qui reste assez drôle vu que j’estime le nombre des « préposés au poste » à cinq à la fin de ce livre, ce qui commence à faire beaucoup! Mais j’apprécie qu’on ne tombe pas dans un grand cliché de la bit-lit qui est de l’héroïne réticente puis ouverte à toutes propositions, car notre F.C (femme clonée) n’a pas été fabriquée pour concevoir ce genre de sentiments ou d’envies.

Moi qui attendait à ce que notre bestiaire surnaturel soit un peu plus fourni (pour rappel, nous avions que des démons et des vampires -et un wiccan, mais c’était un humain-). Ici, nous avons des égrégores (des espèces de familiers) et des cavaliers sans tête à la Sleepy Hollow ! Ça change, et puis ça met un peu d’ambiance !

Les autres points que j’apprécie et dont je suis contente de voir que nous en parlerons plus en avant dans le troisième tome, ce sont les égrégores, le lourd secret de Mérédith -qui tout d’un coup devient beaucoup plus intéressante-, le fait que des organisations soient contre les clonés et les créatures surnaturelles, mais surtout qu’il y ait un énorme complot derrière tout ça, sans vouloir spoiler.

En bref, ce deuxième qui est aussi bien écrit que le premier m’a entièrement satisfaite et me donne envie de continuer cette saga, qui m’a l’air plus qu’intéressante!

[Chronique] Alice Royale, tome 1 : Le lapin blanc – Céline Mancellon

[Chronique] Alice Royale, tome 1 : Le lapin blanc – Céline Mancellon

alice royale 1


Suite à un étrange e-mail, Alice Royale, enquêtrice fraîchement libérée du Centre des Êtres Clonés, se rend dans une discothèque où Humains et Vampires se côtoient. Sa nature l’a dotée de facultés psi lui permettant l’immunité contre les attaques psychiques des créatures aux dents longues. Mais à peine a-t-elle accepté la mission qu’une autre se présente à elle… et son partenariat avec l’inspecteur Villard, spécimen masculin un brin chatouilleux et susceptible, risque fort de perturber la petite vie tranquille qu’elle menait jusque-là.

Mon avis

Un jour, un portail dimensionnel s’est ouvert dans notre monde, laissant la possibilité aux démons de tous poils de débarquer dans notre dimension pour faire ce qu’ils veulent. Voulant encadrer tout ça, le Gouvernement a crée des êtres clonés aux capacités soit physiques, soit psychiques, pour pouvoir contrôler les nouveaux arrivants. Les clonés vivent dans des Centres jusqu’à ce que l’on décide qu’ils sont prêts à être envoyés sur le terrain. Nous suivons l’une d’entre eux, Alice Royale, une jeune F.C (femme clonée) aux pouvoirs psychiques, dans sa petite vie d’enquêtrice à la section paranormale de sa ville…

J’ai eu un peu de mal avec le début de l’histoire. Tout me semble aseptisé, on a l’impression d’être dans la tête d’Alice, emplie de naïveté débordante. J’ai eu un peu peur en voyant la trame de l’histoire se dessiner et surtout en voyant que les vampires sont pour la plupart déjà aux pieds de notre héroïne, si tôt rencontrée. Par contre, dès l’arrivée de l’Hunter, Beleth, l’histoire est devenue tout d’un coup drôle, intéressante et me donnait envie de continuer à lire. Mais le constat est sans appel : tout le monde est aux pieds d’Alice : les vampires, Beleth, son collègue Villard qui lui est un cliché sur patte, totalement ridicule, le genre de personnage qu’on a envie de voir mourir très rapidement, mais nous sommes dans de la bit-lit, et que serait-ce une bonne bit-lit sans un hexagone amoureux ? (les triangles amoureux dans la bit-lit, c’est pour les faibles)

Ceux qui recherchent des vampires qui brûlent au soleil et qui ne sont pas tout gentils, passez votre chemin. Ici les sangsues vivent au soleil naturellement, aiment séduire et sont de véritables sentimentalistes et de sacrés pervers (on frôle la bipolarité) (bref, bit-lit, quoi). Cependant, je m’attendais à un éventail de créatures venues du fin fond de l’enfer, pour l’instant nous n’avons que du vampirounet et du démon, on entend parler des métamorphes, mais ça ne va pas plus loin que ça. J’espère que dans le tome suivant, on aura le droit à un bestiaire un peu plus grand. (Ah, si, on a un sorcier Wiccan, mais c’est un humain DONC ça ne compte pas).

Alice travaille au bureau avec Bertrand et Mérédith, qui elle est vraiment trop -mais vraiment- trop clichée : Mérédith, gothique, spécialiste des vampires, intarissable et incollable sur le sujet, qui n’en peut plus de la vie quand elle croise une créature surnaturelle, si bien que quand Beleth débarque en ville, il préfère la fuir et aller chez Alice. Je n’aime pas spécialement Mérédith, ni même les personnages humains dans ce roman. Ils sont… Je ne sais pas, les premiers mots qui me viennent en tête c’est « pâles copies » et « pitoyables ». Heureusement qu’ils ne sont pas plus présents que ça, sinon je crois que ça n’aurait pas été possible.

En bref, quoi penser de ce premier tome de la saga Alice Royale ? Le roman est plutôt bien écrit, c’est fluide, drôle, ça se lit vite quand on est plus avec les créatures surnaturelles que les humains, on a pas le temps de s’ennuyer. La suite ? Je la lirais, surtout que ce premier tome se finit sur un cliffhanger à la True Blood (et qui regarde cette série sait de quoi je parle…)