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Tag: science-fiction

[Chronique] Les contes du 5è étage – Vincent Palacio

[Chronique] Les contes du 5è étage – Vincent Palacio

les contes du 5eme etage

  • Éditeur : House Made of Dawn (2014)
  • Pages : 154
  • Genre : Science-Fiction
  • Prix : 1.99€
  • Acheter titre livre

7 petits contes baroques qui dépeignent la vie de personnages gentiment pathétiques et parfaitement losers. Cependant, le style de Palacio n’est jamais triste ou pessimiste. On s’amuse toujours de cette vie misérable que mènent ses personnages : un rocker à l’égo démesuré, une mamie aux supers pouvoirs, un loup minable qui gâche sa vie et celle des autres, un amnésique qui a coulé une chape de béton sur son passé ou encore un VRP aux rouflaquettes ringardes qui vend des déambulateurs aux vieux de la campagne. Si tout est drôle dans ce melting-pot négligé et fourre-tout, on n’oubliera pas de se poser au moins une vraie question philosophique : Qui se souviendra d’Elvis dans 100 000 ans ?

Mon avis

Venckman, notre conteur, vit au 5è étage d’un phare. Batteur dans un groupe de rock, il partage son phare avec quelques fantômes dont Edgar Allan Poe qui squatte son placard. Il relève des détails de sa vie pour pouvoir écrire des petites histoires. C’est ainsi que nous allons découvrir le fantôme noir qui vit dans la maison d’un amnésique, celle d’un VRP qui vend des déambulateurs à des petits vieux perdus dans la campagne et une de ses clientes aux super-pouvoirs, Ginette, ou encore l’histoire de Muguene, un loup au statut d’Omega qui doit passer une visite médicale. L’idée du loup? Parce qu’il a vu trop de reportages animaliers. Celui de Ginette et ses pouvoirs? Parce qu’un petit vieux s’est envolé juste en face de lui…

J’avais prévu ici un petit speech bien sentit, mais après tout, boaf. Trop de phrases. Pour faire court, n’espérez pas trouver des réponses ou des questions dans ces lignes. Si vous voulez vraiment savoir quel est le sens de la vie… Eh ben, c’est par là.

J’ai adoré découvrir dans quel monde vivait Venckman, son univers délirant qui n’a pas de sens et qui n’a pas été sans me rappeler celui de Adams Douglas dans son célèbre Guide du Voyageur Galactique. C’est délirant, ça part dans tous les sens, et surtout c’est drôle. Autant j’ai apprécié les tranches de vie de notre conteur, ce côté fourre-tout et bordélique, autant je n’ai pas aimé les nouvelles autour de Ginette, le fantôme noir et Muguene.

Quand j’ai commencé la première histoire, celle du fantôme noir, je n’ai pas compris ce qui se passait. Au début on commence avec le fantôme, où il vit dans la maison, l’auteur met en place une atmosphère digne des bons films d’horreurs, puis tout d’un coup, sans prévenir, on se retrouve avec un groupe de quatre amis (dont notre amnésique) qui se droguent et discutent de tout et rien. Quid du fantôme noir? L’atmosphère que l’auteur avait installé? Plus rien, tout envolé, jusqu’à la dernière page où le fantôme revient, mais l’effet n’est plus le même qu’au début, étant donné que nous nous retrouvions dans une soirée pizza/jeux-vidéos/drogue/discutions banales où il ne se passait rien. Limite quand l’auteur a ouvert une parenthèse pour faire revenir Venckman au beau milieu de cette histoire, j’étais contente, car ça redonnait un coup de pied à l’histoire et donnait envie de continuer.

Puis est venu le tour de Ginette et de son vendeur de déambulateurs. J’avais bien compris que la partie la plus intéressante se trouverait à la fin de cette histoire et j’avais vu juste: tout le moment où le VRP explique sa vie, boit un café, conduit sa voiture (ce qui fait les 3/4 de l’histoire de Ginette, comme pour le fantôme noir) est longue, limite ennuyante et j’ai eu hâte d’en finir au plus vite. Quand on découvre Ginette, la petite vieille aux super-pouvoirs, le rythme s’accélère, l’action est présente et … L’histoire de Ginette est finie.

Quant à la dernière, celle du loup Muguene, je n’ai pas aimé du début à la fin. Je l’ai trouvée longue, lourde, je n’ai pas compris où l’auteur voulait en venir, j’ai du faire quatre pauses pendant cette nouvelle pour me mettre à lire autre chose et revenir plus tard, sinon je crois que je ne l’aurais pas finie.

Quand ça partait dans tous les sens avec Venckman, quand il nous décrivait sa ville, les problèmes de portes dimensionnelles ou son concert, ça passait, on arrivait à se caler sur le rythme assez rapide et on suivait. Mais avec les nouvelles, le rythme se retrouve cassé, un moment c’est lent, calme et ça a du sens, pour repartir quelques pages plus loin avec un rythme assez rapide et du non-sens à la pelle. J’ai mis deux jours à lire les 154 pages de cette nouvelle, en me disant que si je finissais l’histoire actuelle, j’aurais à nouveau les histoires délirantes de notre conteur…

En bref j’en sors assez mitigée, parceque la vie de Venckman, ses délires et son non-sens, son humour et son sarcasme me plaisent, mais je n’ai pas apprécié les nouvelles dont le rythme se trouve cassé, et dont des fois où on se demande où voulait en venir l’auteur…

Néanmoins, merci au forum Have a Break, Have a Book et à Made House of Dawn éditions pour ce partenariat.

[Chronique] Addict – Jeanne Ryan

[Chronique] Addict – Jeanne Ryan

addict

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 360
  • Genre : Science-Fiction
  • Prix : 16.90€
  • Acheter Addict

Un jeu sans règle ni pitié. Qu’êtes-vous prêt à perdre pour gagner ? Vee, dix-sept ans, est sous l’étroite surveillance de ses parents depuis qu’ils l’ont retrouvée quelques mois auparavant endormie au volant de la voiture familiale, dans le garage, moteur allumé. Elle a beau plaider l’accident et non la tentative de suicide, elle n’a pas le droit de sortir sauf pour jouer son rôle de maquilleuse-costumière dans la production théâtrale du lycée. Un soir, elle décide de relever l’un des défis proposés par ADDICT, jeu trash de télé réalité diffusé sur le Net qui promet des cadeaux somptueux contre des paris toujours plus pervers. Mais voilà qu’elle est sélectionnée, à sa grande surprise. Pour se sentir enfin vivante, Vee va alors accepter des défis de plus en plus malsains… Jusqu’à quelle dose d’adrénaline pourra-t-elle survivre ?

Mon avis

Ça faisait quelques temps que la collection R des éditions Robert Laffont m’intéressait et avec l’arrivée de ma liseuse c’était le parfait moment pour commencer, et avec Addict vu que la poste m’a admirablement perdu le premier tome de Kaleb (entre autre). Autant Addict est bourré de bonnes idées, autant elles ne sont pas exploitées correctement ni même à fond. Retour sur un roman qui aurait pu être un livre génial, alors qu’il se contente d’être une ode au matérialisme, la superficialité et aux clichés sur les jeux-vidéos…

Vee s’ennuie dans sa petite vie de lycéenne et vendeuse à temps partiel dans une friperie. Elle s’occupe aussi des costumes de la troupe de théâtre de son lycée, ainsi que du maquillage des acteurs. Depuis qu’elle s’est endormie au volant, moteur allumé dans son garage en écoutant de la musique, ses parents la surveille constamment et l’empêche toute sortie le soir, car ils pensent qu’elle a tout bonnement essayé de se suicider. Vee suit la web-émission de télé-réalité Addict, qui promet de somptueux cadeaux en échange de défis dégradant et humiliant à réaliser, tout en se filmant. Pour rompre la monotonie de sa vie et prouver aux autres qu’elle n’est pas la petite fille fragile qui a voulu se suicider, elle envoie sa participation, sans vraiment penser qu’elle serait sélectionnée…

Vu comme ça, le scénario nous promets de belles choses, non ? Bah moi aussi j’ai pensé à ça, puis non en faite. Vee est matérialiste à un point où ça en devient limite risible, voir même honteux pour elle. Elle a accepté de se mettre à dos sa meilleure amie, de faire le tapin, de se couvrir de honte dans un café et à une fête des amis de la chasteté pour une paire d’escarpins, un forfait téléphonique offert pendant deux ans, 3000€ à dépenser dans la boutique de fringue qu’elle aime, une coupe par le meilleur coiffeur de la ville et j’en passe. Une personne normale, dotée d’un instinct de survie ne fonce pas tête baissée sans lire ne serait-ce que les conditions générales d’utilisation présentent sur le site avant de poster la moindre petite vidéo humiliante de sois-même. On ne la poste même pas d’ailleurs. On ne fait pas ce genre de défis tout court. L’idée était pourtant très intéressante et avec un peu plus de sérieux et d’approfondissement, on aurait pu arriver très facilement à un très bon roman.

En tant que gameuse, une chose m’a hérissé le poil, mais méchamment. Samuel, un personnage secondaire qui incarne le geek qui n’arrive pas à se sociabiliser en soirée, au point que pendant que les autres s’éclatent dans leur coin, il passe son temps à jouer sur son portable. Au moment où des armes sont données aux joueurs, Samuel saisit bien son P226 (on y reviendra, sur cette arme et l’absurdité de sa présence), si bien que l’héroïne nous fait la remarque que s’il sait se servir d’une arme, c’est parce qu’il a appris à s’en servir en jouant aux jeux-vidéos. Mais bien sûr ! Et moi je joue à Skyrim, depuis je suis parano et regarde le ciel toutes les 30 secondes à la recherche d’un dragon ? Mes longues heures sur Assassin’s Creed me donnent-elles envie de me jeter du haut d’une tour pour plonger dans des tas de foins (et pétales de fleurs dans Brotherhood)? Aller, on fait une pause et on regarde la vidéo de Mathieu Sommet de la web-émission Salut Les Geeks en parler pendant 4min24 , parce que c’est un peu trop à lui et à sa vidéo que j’ai pensé à ce moment là :

Bref, vous avez compris le truc ? Bien, passons à l’ineptie de la présence d’un Sig Saueur P226 dans les mains de jeunes mineurs et civils. Le Sig Saueur P226 est juste une arme que nos chères forces de l’ordre utilisent et portent au quotidien, en gros ce n’est pas Mr tout le monde qui peut posséder cette arme. Sauf moi. Non j’rigole, j’ai juste la réplique, étant une joueuse d’airsoft. Et en plus, pour bien s’enfoncer dans le coup de « je suis une auteur qui ne se renseigne pas avant d’écrire, lol », elle fait en sorte qu’une de ces joueuses tiennent le P226 par la cross, mais aussi en mettant une main sous le canon, en faisant passer ça par Vee qui dit qu’en gros elle a raison parce que dans les films ils font comme ça. Okédakor. Faites le test. Si vous vous êtes brûlé la main en vous servant de votre P226 *rires*, c’est que vous avez compris que c’est juste impossible. Des petites choses me direz-vous, mais quand vous avez un minimum de culture sur le sujet, ça ne peu pas passer du tout.

Alors, vraiment, quoi penser de Addict ? L’idée est géniale, le roman est assez fluide et se lit rapidement, mais trop d’inepties, une idée pas poussée jusqu’au bout, aucun sujet de réflexions alors qu’il aurait été bon de parler de la grosse blague totalement débile que sont nos émissions de télé-réalité actuelles qui abrutissent plutôt qu’autre chose, bref peu de boulot d’abattu pour un roman qui aurait pu être dix fois plus intéressant.

[Chronique] GMO Project, Tome 1 – 6san

[Chronique] GMO Project, Tome 1 – 6san

gmo project 1

  • Auto-Edition (2012)
  • Pages : 453
  • Genre : Science-Fiction, M/M
  • En cours de réécriture

Douze adolescents aux pouvoirs hors du commun vivent depuis toujours dans un centre de la Terces Corporation, une entreprise pharmaceutique, qui répond à leurs besoins et toutes leurs envies. Ruby, flamboyante télékinésiste, troublée par des rêves plus vrais que nature, se met à douter de leurs origines. Elle entraine alors avec elle tous ses compagnons dans une quête infernale pour la vérité.
Mais cette aventure est périlleuse et ils devront se tenir prêts à bien des sacrifices pour découvrir leurs véritables origines : leur innocence, leurs amis, voire peut être leur vie. Au cours de leur périple, les liens se resserrent et d’autres se dévoilent. L’amour et l’amitié seront mis à rude épreuve. Doivent ils se réjouir ou trembler de peur avant de partir à la recherche de leur passé ? Une chose est sûre : ils ne sont pas seuls !

Mon avis

GMO Project est une saga que j’ai découvert sur internet l’année dernière, quelques mois avant Japan Expo. Malheureusement pour moi, la lecture sur écran me donne des migraines pas possible, je m’étais donc résolue à ne pas suivre la saga, jusqu’au moment où j’ai appris que la version papier allait sortir, je ne vous raconte pas mon bonheur quand j’ai reçu mon premier tome ~

GMO « Genetically Modified Organism »

Ruby, une GMO, vit avec ses amis dans un centre dirigé par le Gouverneur, qui les a vus grandir, évoluer et surtout qui les a accompagnés pendant le développement de leurs dons.

Mais Ruby fait de plus en plus de rêves où elle voit son passé et commence à réfléchir sur sa venue dans le Centre… Étaient-ils tous réellement orphelins, sans familles ? Que s’est-il passé pour qu’ils se retrouvent au Centre avec leurs capacités spéciales ? Et pourquoi personne ne veut leur dire la vérité ? Avec ses amies Stella et Glen, elles feront tout pour découvrir la vérité, mais cette dernière à un prix bien élevé…

Par où commencer ? Tout d’abord, ce roman est un boy’s love, mais il n’y a pas que des relations homosexuelles et toutes les situations ne sont pas prétextes à coucher, comme j’ai pu le voir plusieurs fois dans certaines fictions. Les sentiments que partagent les protagonistes sont placés en avant, donnant une pointe de réalisme à notre histoire. Rajoutez à ça les hormones de nos adolescents qui commencent à ne plus voir qu’en eux des coéquipiers ou des membres d’une famille de cœur, mais bien plus que ça.

Côté capacités spéciales, nous sommes gâtés ! Télékinésie, force surhumaine, contrôle mental, médiumnité, régénération… J’en oublie sûrement, surtout que certains des GMO, comme Ruby, Glen et Richter mutent et apprennent de nouvelles capacités qui s’ajoutent aux premières. Pour limiter ces capacités et toujours avoir un contrôle sur leurs sujets test, les scientifiques du centre ont créés des bracelets électroniques. D’ailleurs à ce sujet, dans la scène de la piscine avec Shin et Rain, ce dernier se sert de sa capacité alors qu’il porte un bracelet et il n’est précisé nulle part qu’il l’enlève ou quoi que ce soit. Enfin comme ça n’arrive qu’au début du tome (donc fait parti des toutes premières publications de 6san), on lui pardonne cet oubli 😉

Durant toute ma lecture, je n’ai vraiment pas eu le temps de m’ennuyer étant donné que l’action est omniprésente et que l’on va de révélations en révélations. J’ai plus particulièrement aimé suivre les couples CodyxGlen et KainxCamille (d’ailleurs j’ai le doujinshi sur ces derniers dédicacé par l’auteur et l’illustratrice, acquis à Japan Expo, j’en parlerais après ma lecture du deuxième tome ~)

La galerie d’illustrations est bien fournie et j’ai eu un coup de cœur pour celles de Nominee84, LAS-T et Lehanan, vous pouvez en voir certaines sur le site officiel de la saga. Quant à la couverture, avec ses nuances bleu-gris est particulièrement jolie et me renvoie vers le style graphique du manga Akira.

En bref, une lecture fort sympathique et je file de ce pas commander le deuxième tome !

[Chronique] H2G2, Tome 1 : Le guide du voyageur galactique – Douglas Adams

[Chronique] H2G2, Tome 1 : Le guide du voyageur galactique – Douglas Adams

h2g2 1

  • Éditeur : Denoël, Folio (1982)
  • Pages : 274
  • Genre : Science-Fiction, Humour
  • Prix : 7.70€
  • Acheter H2G2

Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute ; que la Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.

Mon avis

J’ai découvert H2G2 grâce au film éponyme qui m’avait énormément plu. Quand j’ai vu qu’il était tiré d’un livre, il me le fallait absolument ! Je remercie Kob de Harcèlement Textuel de me l’avoir offert l’or d’un swap, ce petit livre rentre dans mes coups de cœur de l’année ! 🙂

-Écoutez, dit Arthur, est-ce que ça vous ferait gagner du temps si je laissais tomber et devenais fou tout de suite?

H2G2, c’est l’histoire d’Arthur Dent, un terrien qui apprend dans la même journée que sa maison va être détruite pour construire une déviation, que c’est la fin du monde, que la Terre va être détruite pour construire une voie express hyperspatiale et que son ami Ford Prefect n’est pas terrien mais natif de Beltégeuse. Ajoutez à cela une touche d’improbabilité et d’ironie, ainsi qu’une bonne dose d’humour et un robot dépressif pour obtenir une histoire totalement délirante, improbable, complètement bancale, mais oh combien drôle.

Il est important de signaler que soudain et contre toute probabilité, un cachalot s’était matérialisé à plusieurs kilomètres au-dessus de la surface d’une planète étrangère. Et vu qu’une telle position se révèle difficilement tenable pour un cachalot, la pauvre innocente créature eu fort peu de temps pour assimiler son identité. Voici donc l’ensemble de ses pensées pendant qu’il tombait.

Waaaaouuh hèèè ! Que s’passe-t-il ? Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Quel est le but de ma vie ? Euh.. Que veux-je dire par « qui suis-je » ? Bon, allez, du calme, re-saisissons-nous..

Wouhouu !! Quelle intéressante sensation ! Qu’est-ce que c’est ? Un genre de picotement dans mon... Bon, je suppose que j’ferais mieux de commencer par trouver des noms pour les choses.. euh.. appelons ça une queue ! Oui, queue ! Et qu’est-ce que ce sifflement rugissant qui passe en trombe devant c’que j’vais tout à coup baptiser ma tête. Le vent ? Est-ce un nom bien choisi ? On fera avec.. Oui tout cela est tellement excitant, la tête m’en tourne à l’avance. A moins que ce n’soit le vent !? Y’a un sacré vent maintenant, non ? Et qu’est-ce que c’est que cette chose qui me fonce très vite dessus tout à coup ? Si grosse, si plate, si ronde… Il lui faut un nom avec le son « ol » ! Molle, drôle, sol.. Oui « sol », c’est ça, « sol » ! Voilà un bon nom, « sol » ! J’me demande si on va être copains tous les deux. Bonjour, sol !

Le rythme de l’aventure d’Arthur est prenante, on se surprend à dévorer ce tome de bout en bout. L’auteur reste totalement cohérent dans son univers décalé et complètement loufoque, partant dans des explications plus dingues les unes que les autres grâce au Guide du Voyageur Galactique que Ford a prêté à Arthur pour qu’il puisse en savoir plus sur la galaxie.

Les Vogons. Une des races les plus antipathiques de la galaxie. Pas méchants mais caractériels, bureaucrates, psychorigides au cœur de marbre. Un Vogon ne lèverait pas le petit doigt pour sauver sa propre grand-mère au prise avec une blatte à griffes, la féroce bête de Thral, sans une autorisation en trois exemplaires, signée, transmise, approuvée, rediscutée, perdue, retrouvée, soumise au vote populaire, reperdue et finalement enterrée sous un amas de compost pendant trois mois et recyclée en allume feu.

L’histoire est passionnante et m’a faite beaucoup rire, je crois même ne pas avoir fini un seul chapitre en étant écroulée de rire devant les explications et les dialogues humoristiques entre les personnages. Mais celui qui m’aura le plus plu dans tout ça, c’est Marvin, le robot humanoïde doué de sentiments,  totalement dépressif au point qu’il en pousse les autres ordinateurs au suicide rien qu’en parlant avec eux. H2G2 sans ce petit robot ? Impossible !

En bref, une très bonne petite lecture, j’ai plus qu’à me procurer la suite !

« Je refuse de prouver que j’existe, dit Dieu, car prouver c’est renier la foi et sans foi, je ne suis plus rien.
– Pourtant, remarque l’Homme, le Babelfish en dit long sur le sujet, non ? Son évolution ne saurait être le seul fruit du hasard. Il prouve votre existence et donc, selon votre propre théorie, vous n’existez pas, C.Q.F.D.
– Sapristi, s’exclame Dieu. C’est que je n’avais pas pensé à ça !  » et sur-le-champ il disparaît dans une bouffée de logique.
« Bah c’était facile », dit l’Homme puis – en guise de rappel – il se met à prouver sur sa lancée que le noir est blanc et finit écrasé sur le premier passage pour piétons.

[Chronique] Le choix d’aimer – Malorie Blackman

[Chronique] Le choix d’aimer – Malorie Blackman

le choix d'aimer


Imaginez un monde. Un monde où tout est noir et blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
Dans ce monde, une enfant métisse est pourtant née, Callie Rose. Une vie entre le blanc et le noir. Entre l’amour et la haine. Entre des adultes prisonniers de leurs propres vies, leurs propres destins. Viendra alors son tour de faire un choix. Le choix d’aimer, malgré tous, malgré tout…

Mon avis

 

-Attention, risque de spoil, ne pas lire cet avis sans avoir lu les tomes précédents-

Deux jours que j’ai fini cette lecture, et que je n’ai toujours pas tapé mon avis. A vrai dire, après la fin de cet avant dernier tome, je suis restée estomaquée et assez surprise, d’où l’attente de cet article. Mais enfin, j’ai pris mon courage à deux mains, et replongé dans l’histoire de Sephy, Callie Rose et Jude, et leurs mères respectives…

Souvenez-vous, nous laissions dans le deuxième tome Sephy, avec sa fille Callie Rose inanimée dans ses bras, et fin de l’histoire.

Nous retrouvons ici Callie, 16 ans, une jolie jeune fille assez têtue, dans une situation que l’on aurait jamais imaginé, avec Sephy, qui semble désemparée devant les choix de sa fille, au bout du rouleau. L’incompréhension règne, mais Malorie Blackman nous envoie directement au tout premier flashback, qui sera suivit de bien d’autres. L’histoire se complète et l’on comprend bien vite les choix de nos protagonistes, les mensonges, les silences, mais surtout leurs actes. C’est donc ainsi que nous remontons dans l’enfance de Callie.

Meggie vit toujours avec Sephy, mais entre les deux femmes, plus rien ne se passe comme avant. Elles ne se parlent plus que pour se lancer des reproches, Sephy reparle avec sa mère et on sent une certaine proximité dans leur relation. Rose va faire la connaissance de Tobey, son jeune voisin, un gamin qui raconte n’importe quoi, juste pour faire croire qu’il sait des choses, même si ce qu’il dit mettra Rose dans des situations inconfortables quand elle ressortira ses propos. La jeune fille cherchera à en savoir plus sur son père, et ne l’apprendra pas forcément par les bonnes personnes, ni par celles qui ont toutes les meilleures attentions du monde à son égard.
Bien entendu, nous retrouvons Jude, le bag guy de l’histoire, mais depuis que Malorie lui a donné des sentiments tel que l’amour, j’ai appris à l’apprécier et voir autre chose que le méchant qui cherche à tout prix à se venger de la mort de son frère, Callum. La relation qu’il entretient avec Callie est cruelle, il reste cependant égal à lui même et n’en reste pas moins impitoyable vis à vis de tout le monde, et ceux qui ne vont pas dans son sens.

Malorie a réussi à réunir les éléments des deux premiers tomes dans un seul, en révélant la part d’ombre qui planait, tout en restant cohérente dans son histoire, et c’est appréciable. Que dire de plus ? Il me faut la fin !

(Ah oui, aussi… Vous vous souvenez que je vous disais que les premiers tomes sont bourrés de fautes d’orthographe, de frappes, et j’en passe chez France Loisir ? Et bien dans le troisième, en dehors d’une faute de frappe, ma lecture s’est faite sans grand soucis 🙂 )

[Chronique] Fathom, Volume 2 – Michael Turner

[Chronique] Fathom, Volume 2 – Michael Turner

fathom 2


Les aventures d’Aspen Matthews qui après avoir frôlé la mort, se retrouve en contact avec une race inconnue, probablement d’origine extraterrestre, vivant au fond des océans et préparant une guerre de conquête pour contrôler les nations de la surface.

Mon avis

Nous retrouvons Aspen Matthews, orpheline numéro 421-6, qui a survécu à l’attaque de la base sous-marine du premier tome, mais cette fois-ci nous découvrons un complot à l’échelle internationale, dont Aspen est la clé…

Les créatures qui vivent dans l’eau (dont on ne sait toujours pas le nom), ont réussi cette fois-ci à attraper Aspen, pour sauver leur peuple et la Terre… Mais ne font-ils pas parti du complot eux aussi ? L’orpheline, dont on découvre ses pouvoirs au fil des pages, ne se transformerait pas en une redoutable arme ? Mais pour elle, ça ne peut être que ça, car ce peuple possède les réponses à ses questions, et surtout, leur venue explique tout ce qui s’est passé…

Les dessins sont toujours autant magnifiques, en ce qui concerne Aspen et les créatures de l’eau, surtout quand celle-ci porte la tenue des créatures. Rien que pour ça, ce comics vaut le coup d’œil !

[Chronique] Entre chiens et loups – Malorie Blackman

[Chronique] Entre chiens et loups – Malorie Blackman

entre chiens et loups


Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Un monde où les communautés s’affrontent à coups de lois racistes et de bombes. C’est un monde où Callum et Sephy n’ont pas le droit de s’aimer. Car elle est noire et fille de ministre. Et lui blanc et fils d’un rebelle clandestin… Et s’ils changeaient ce monde?

Mon avis

Avant de commencer mon avis, je tiens à vous préciser que j’ai lu la version  »France Loisir » de ce livre et non la version Macadam, mais je vous recommande cette dernière. En effet, l’édition FL est bourrée de fautes de frappe qui ne passent pas inaperçues et qui ont eu le mérite de me gâcher ce moment de plaisir. De la ponctuation au milieu des mots, des lettres inversées voir même remplacées par d’autres régulièrement. C’est à se demander si ce livre a bénéficié d’une relecture avant d’être amené à l’imprimeur… Heureusement que l’histoire rattrape le tout !

Donc , venons-en aux faits. Nous rejoignons Sephy et Callum, nos deux personnages principaux. De l’amitié, de l’amour, un Roméo et Juliette 2.0. Le monde entier est contre eux, car ils sont différents : Sephy est noire, c’est donc une Prima, la  »race » supérieure et Callum est blanc, ce qui fait de lui un Nihils, un Néant. Toute l’histoire tournera autour de cette ségrégation, et de leur amour impossible. Ils se connaissent depuis leur plus tendre enfance, car Meggy, la mère de Callum, travaillait en tant que femme à tout faire chez les Hadley, la famille de Sephy. Même si aujourd’hui les deux familles font tout pour ne plus avoir à s’approcher, leurs enfants ce sont promis de toujours se voir, et de faire en sorte de toujours garder leur amitié intacte, même si cela doit se faire en secret.

Par la force des choses, quatre élèves Nihils ont eu le droit de fréquenter le collège Heathcroft, normalement réservé aux Primas. Callum y est accepté, réussissant les examens haut la main grâce à Sephy, qui l’a beaucoup aidé . Pour eux deux, c’est une chance inespérée. Sephy jubile, elle aura enfin son meilleur ami dans son collège, peut-être même dans sa classe, et sûrement qu’ils auront des cours en communs, qui sais ? Et Callum, content d’être pris, redoute les évènements qui pourraient suivre. Il n’oublie pas qu’il va mettre les pieds dans une école pour Primas, et qu’il ne sera pas le bienvenu… Mais les évènements s’enchaînent, et Callum sauve sa meilleure amie d’un attentat à la bombe perpétré par la  »Milice de la Libération », entièrement dirigée par des Nihils. De là va s’ensuivre le déchirement de sa famille, car toutes les preuves convergent vers son grand frère, Jude. Callum, qui a grandi tant bien que mal avec ce système politique ségrégationniste, va perdre son innocence, et à tout ce que peut se raccrocher un adolescent…

Nos héros sont assez opposés tout de même. Callum, qui a toujours grandi dans la pauvreté, la violence et l’injustice, a acquis très vite une maturité époustouflante pour un adolescent de 16 ans. Il ne sera pas toujours en accord avec les décisions de Sephy et lui fera comprendre. Quant à elle, c’est l’archétype de la jeune fille qui a tout mais qui trouve encore le moyen de se plaindre. En comparaison à son meilleur ami, elle n’a pas du tout acquis cette maturité. Tout ce qu’elle veut, c’est choquer son entourage à propos de sa relation avec Callum, quitte à se mettre tout le monde à dos. Elle n’hésitera pas à se servir de lui pour parvenir à ses fins. Heureusement, elle n’est pas comme ça jusqu’à la fin. En effet, l’histoire se déroulant sur 4-5 ans, elle a pris le temps avec les évènements , de grandir et de prendre en maturité, ce qui rend l’histoire plus intéressante car ses actes seront beaucoup plus réfléchis qu’au début.

L’histoire est coupée en cinq parties, et est très fluide. Nous suivons la progression en changeant de point de vue assez souvent, allant de Callum à Sephy. Ce changement de point de vue assez récurent n’est en aucun cas un point négatif : il nous permet de mieux comprendre l’histoire, et de mieux saisir dans quel état d’esprit se trouvent les deux amis. Un très bon livre dont je ne me lasserais pas, j’ai qu’une envie : lire la suite !

[Chronique] Fathom, Volume 1 – Michael Turner

[Chronique] Fathom, Volume 1 – Michael Turner

Fathom 1


Les aventures d’Aspen Matthews qui après avoir frôlé la mort, se retrouve en contact avec une race inconnue, probablement d’origine extraterrestre, vivant au fond des océans et préparant une guerre de conquête pour contrôler les nations de la surface.

Mon avis

Pour moi qui n’est pas très comics, je dois bien avouer que Fathom fut une belle découverte. Que ce soit au niveau graphique, qu’au niveau de l’histoire, je n’ai pas été déçue, et c’est un style que j’ai du mal à retrouver aujourd’hui.

Nous suivons Aspen Matthews, orpheline numéro 421-6, qui ne connait rien de son passé et qui a une obsession démesurée pour l’eau. Nous allons, à travers ce premier tome, remonter vers son enfance, éclaircir quelques points de son passé en restant cependant avec une tonne de questions, tant le mystère reste bien gardé. Flashbacks et autres points de vue par d’autres personnages seront au rendez-vous, nous permettant de mieux comprendre la situation par moment.

Quant aux graphismes, ils sont justes parfaits. La multitude de détails et la finesse des dessins nous permettent d’apprécier notre lecture, la rendant un peu plus vivante. Turner a un coup de crayon assez particulier, qui n’est pas pour me déplaire.

Je lirais sans hésiter la suite, qui me semble tout autant prometteuse !

[Chronique] Akira, Volume 1 – Katsuhiro Otomo

[Chronique] Akira, Volume 1 – Katsuhiro Otomo

akira volume 1


2030. Néo-Tokyo est devenue une gigantesque poubelle high-tech. Tetsuo, Kaneda et leur bande de jeunes du centre d’insertion et d’apprentissage professionnel foncent dans la nuit sur des motos volées, sans autre but que de repousser toujours plus loin les limites du speed. Quand ils croisent un drôle de petit garçon au visage de vieillard, leur premier réflexe est de l’agresser mais cette créature perdue possède un étrange moyen de défense… Ils viennent de faire connaissance avec le nº26 et de franchir, sans s’en rendre compte, la première étape d’un processus irréversible : le réveil d’Akira…

Mon avis

Akira est un des premiers mangas à avoir fait une percée en France. Mieux qu’un classique, c’est une référence du genre. On suit l’aventure d’un chef de gang, dans un futur proche et alternatif au notre, où se décline un complot militaire visant à améliorer l’esprit humain par diverses drogues, dotant les sujets d’expériences de pouvoirs psychiques.

Notre héros n’est autre qu’un lycéen sous contrôle judiciaire, un peu paumé, qui dirige à lui seul un gang de motards tous issus du même établissement scolaire que lui. C’est en voulant braver un peu plus les interdits, qu’il se retrouvera mêlé malgré lui au plus grand complot militaire de son temps. Il devra maintes et maintes fois prouver son courage avec ses amis… Et aussi contre eux.

L’histoire est très bien menée -normal venant de LA référence-, si bien que je n’ai pas pu prendre une pause dans ma lecture. Chaque pages nous incite à vouloir en savoir plus, et sans s’en rendre compte, on vient de finir le premier volume. J’en attend beaucoup du volume 2, et j’espère qu’il sera à la hauteur de ce que nous a fait ici Katsuhiro Otomo.

Les graphismes, quant à eux, sont assez banals, mais plutôt réussis quand il s’agit des décors ou des personnages masculins. Le seul personnage féminin, Kei… Disons qu’il est féminin parce que ça l’est indiqué. Elle n’a rien d’une androgyne mais ses traits ressemblent beaucoup à ceux de Kaneda, notre héros, et on peut facilement les confondre si on arrive en plein milieu de l’histoire. C’est le seul point négatif que j’ai relevé dans ce volume. Et, encore une fois, si je ne m’étais arrêtée uniquement à la couverture, je ne l’aurais pas acheté. Comme quoi…

Le complot militaire, « Akira », et toute l’histoire qui entoure notre héros me donne envie de lire au plus vite la suite.

[Chronique] Vampirates, Tome 1 : Les démons de l’océan – Justin Somper

[Chronique] Vampirates, Tome 1 : Les démons de l’océan – Justin Somper

Vampirates


2505. Le niveau des océans a monté. Une nouvelle ère de piraterie a commencé. Pris dans une violente tempête, Grace et Connor, des jumeaux, font naufrage au milieu de l’océan. Recueilli par un bateau pirate, Connor apprend très vite à manier le sabre. Mais est-il fait pour devenir pirate ? Grace, quant à elle, se trouve à bord d’un mystérieux navire. Enfermée à double tour, elle sait qu’on ne lui fera pas de mal tant qu’elle suivra les règles dictées par le capitaine.
Naviguant l’un et l’autre vers des eaux inexplorées, une seule chose compte désormais pour eux : se retrouver.

Mon avis

Vampirates est un livre dont je me suis retrouvée « propriétaire temporaire » il y a maintenant 2 ans. On me promettait une bonne lecture. Les seules chroniques de Livraddict sur ce livre me le promettait aussi, mais leurs auteurs se demandaient oh pourquoi, les éditions Hachette ont arrêté la publication au troisième tome. Faute de public, paraît-il. Mais pourquoi ? Après avoir lu ce premier tome, je crois avoir la réponse à votre question.

D’un premier abord, le style d’écriture est déplaisant. Des phrases très courtes et mal tournées par moment, rendant la compréhension compliquée. L’auteur se répète énormément, il n’est pas rare de voir répété trois fois la même information dans le même chapitre. Les chapitres seraient long, ça irait. Mais là ils font entre trois et dix pages . Les prénoms des personnages sont trop souvent répétés même quand le chapitre ne parlent que de trois d’entre eux. Il est très rares qu’ils soient remplacés par des « la sœur de Connor », « son garde du corps », « son frère ». Bref, de quoi rendre la lecture… Insipide. J’ai eu l’impression de lire un livre pour enfants.

Ensuite l’histoire. Replaçons le contexte. Nous sommes en 2505, dans le futur donc. Deux faux jumeaux vivent avec leur père dans un phare. Sept ans après, ce dernier meurt. Les autorités du village ne s’inquiètent pas de placer les deux enfants de 14 ans à l’orphelinat, ou même dans la famille qui se propose de les accueillir. Non, c’est à eux de choisir où ils doivent aller. Ils vont nargué la directrice de l’orphelinat et la mère qui se propose de les garder, puis ils fuient sur un bateau, autrefois celui de leur père mais saisit par la banque, vers je-ne-sais-où. Il y a une tempête, ils se font recueillir chacun par un navire différent. Le frère chez des pirates normaux, et la sœur par les Vampirates. Des vampires-pirates qui font tout pour contrôler leur soif pour pas la mordre… J’ai envie de crier au what the fuck tant cette histoire ne tient absolument pas debout ! (Comme le film Warm bodies avec l’humaine qui sort avec un zombie… )

L’histoire serait creusée, elle avancerait, ça irait. Mais même pas. J’ai trouvé ce premier tome ennuyeux. À chaque chapitre, on passe de Connor à Grace. Les passages du frère sont totalement vides de sens et sans aucun intérêt, j’ai préférer à partir de la page 150 de ne plus les lire. Quand aux passages de la sœur, ils sont un peu plus intéressants, mais on tape dans l’illogique et l’incohérence totale.

Bref, comme dirait mon chéri, c’est un livre-barbecue. Un livre qui sert à allumer le barbec’ du dimanche, au moins les 10,50€ du bouquin ne seront pas perdus pour tout le monde… Vous l’aurez compris, je ne prendrais pas la peine de lire la suite.