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Tag: school life

[Chronique] Brother Shuffle ! – Kazuhiko Mishima

[Chronique] Brother Shuffle ! – Kazuhiko Mishima

brother shuffle


Bienvenue chez les Sakurai !
Bien qu’ils soient frères, Haruki et Mafuyu n’ont pourtant rien en commun. Alors qu’Haruki, plus âgé d’une année, est grand, costaud et doté d’un fort caractère, Mafuyu est petit, chétif et aime plus que tout les pâtisseries et les choses mignonnes.
Appréciant leur quotidien fait de gâteaux, peluches et… bagarres, ces deux frères vont pourtant voir leurs habitudes bouleversées le jour où… ils vont échanger leurs corps !
Le fier Haruki va se retrouver dans le corps de son mignon petit frère et Mafuyu va devenir le bad boy du lycée…
Déjà inquiet pour sa réputation et obligé d’endosser le rôle du petit et joyeux élève modèle qu’est Mafuyu, Haruki ne se doute pas encore totalement de ce qui l’attend !

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Mafuyu et Haruki sont frères, et totalement à l’opposé l’un de l’autre. Le plus jeune, Mafuyu, est frêle, toujours très enthousiaste et aime tout ce qui est mignon et les pâtisseries. A côté, Haruki fait toujours la tête, est un peu bagarreur, bref rien à voir avec son pétillant petit frère. Mais après une chute dans les escaliers, ils se rendent compte qu’ils ont échangé leurs corps !

Nous allons suivre Haruki, qui ne va pas être au bout de ses surprises avec le corps de Mafuyu. Entre Akiyama, l’ami de ce dernier, qui va lui faire une révélation qui va le désarçonner, et l’attitude de certains camarades de classe de son frère, il va découvrir une partie de sa vie qu’il ne connaissait pas. Haruki va très vite vouloir récupérer son corps pour rétablir la situation, mais aussi pour mieux saisir ses sentiments…

brother shuffle illu

Brother Shuffle ! est une comédie qui ne manque pas d’humour, même si l’on tombe facilement dans l’exagération par moments. Kazuhiko Mishima s’est beaucoup plus basé sur les sentiments et les émotions que sur les scènes de sexe, qui sont toutes axées sur le consentement mutuel, ce que j’approuve totalement ! L’histoire est plutôt classique, mais ces éléments réunis la rend tout de suite plus intéressante. Et avec cette couverture colorée, c’est frais, c’est une lecture parfaite pour l’été qui approche !

Concernant les graphismes, les dessins sont d’une qualité respectable, mais on notera tout de même quelques défauts. Tout d’abord, j’ai eu du mal dans les premières planches à faire la différence entre les trois personnages principaux, il m’a fallu un petit temps d’adaptation. Les décors sont génériques, presque inexistants, à part quelques cases montrant du mobilier, on finit par se repérer par la force des choses. Mais ce qui m’a surtout sauté aux yeux, ce sont les visages inégaux quand on passe à une vue de profil : les têtes sont beaucoup trop anguleuses, et les proportions deviennent tout de suite moins réalistes. Ce sont juste des petits défauts, mais en général, ça passe.

En bref, Brother Shuffle est une comédie qui sent bon l’été, bourré d’humour et présente des situations rocambolesques qui n’ont pas manqué de me faire sourire. Plus axé sur les sentiments et les émotions véhiculées, on lira plus ce yaoï pour sa petite romance mignonne !

[Chronique] Caste Heaven, Volume 1 – Chise Ogawa

[Chronique] Caste Heaven, Volume 1 – Chise Ogawa

Caste Heaven 1


Gouvernée par un système de grades cruel et arbitraire, la jalousie, la convoitise et la peur règnent dans cette école. Parmi les étudiants, Azusa a obtenu le rang de “Roi” lors du précédent jeu. Craint et respecté de tous, il n’a aucune gêne à persécuter ses camarades, mais cette situation change le jour où un nouveau jeu est lancé. Sûr de le remporter une nouvelle fois, Azusa va devoir faire face à la trahison d’un de ses lieutenants, qui va le faire descendre au plus bas rang du classement, celui de souffre-douleur.

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Classe de première dans un lycée. Tout à l’air normal. Enfin presque. Dans cette classe, la hiérarchie est déterminée suivant un jeu de carte. Plus la carte trouvée est forte, plus la position de l’élève est élevée. Et plus elle est faible, plus la position de l’élève baisse, au point de faire de certains d’entre eux les punching-balls de la classe…

Voilà un concept bien original, que de gérer la position sociale des protagonistes via un paquet de carte. Je dois bien avouer que c’est tout ce qui m’a plu dans Caste Heaven. Et j’ai bien l’impression que l’on tournera tout de même très vite en rond, tant tout se passe trop vite, la chute comme l’élévation des élèves se passe rapidement, on a très peu de temps pour voir l’empreinte psychologique du jeu sur les élèves, en dehors des réactions vraiment extrêmes de Atsumu, un élève que l’on va suivre dans la deuxième partie.

caste heaven illus

Mais c’est surtout le côté malsain qui me bloque totalement. On ouvre la première partie sur de la violence, on arrive très vite à un viol et le reste va être dans la même veine, au point qu’il n’y ai que ça : appel au passage à tabac d’un élève, tentative de viol et nouveaux viols, humiliations, élèves de base caste régulièrement maltraités… L’ambiance est oppressante. Ceux qui cherchent de la romance peuvent passer leur chemin, mais ceux qui apprécient ce genre de thème/ambiance aimeront très certainement Caste Heaven pour cela. La deuxième partie est un peu plus soft, mais je ne serais pas étonnée que la nouvelle relation mise en avant prenne un autre tournant par la suite.

Côté graphismes, il n’y a pas de défauts notables, le tout est bien orchestré, mais terriblement banal, générique. Je n’ai pas réussis à m’attacher à un seul des personnages, graphiquement parlant il n’y a rien dans leur chara design qui me pousse à aller vers eux. Tout simplement, ces personnages me mettent mal à l’aise. C’est peut-être l’effet escompté ?

En bref, ce premier tome m’a mise mal à l’aise, que ce soit du côté de l’histoire, des personnages, c’est trop malsain pour moi. La violence pour la violence sans réelle histoire à côté n’est pas ma tasse de thé. Ce premier tome pose les bases et plaira très certainement à de nombreuses lectrices, mais je passe mon chemin. 

[Chronique] Mad Love ! – Naduki Koujima

[Chronique] Mad Love ! – Naduki Koujima

mad love !


Takeru le gardien du pensionnat pour garçon Takamanohara est en réalité… Un majordome.
Takeru fait tous les efforts du monde pour être un bon majordome et servir Reika Moriyama, sa future maîtresse, mais son frère, Kengo Moriyama, ne s’en rend pas du tout compte.
Kengo aime Takeru depuis toujours et a pour coutume de n’en faire qu’à sa tête.
Maintenant qu’il travaille comme jardinier dans l’école voisine, la situation est devenue bien compliquée. Le voilà qui se présente à Takeru un bouquet de fleurs à la main, l’embrasse et pour finir le déshabille. Takeru n’en peut plus de ce harcèlement quotidien.
Entre Takeru qui a bientôt atteint ses limites et Kengo qui se conduit de manière très superficielle, cette relation ne tient vraiment qu’à un fil.

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Takeru est un gardien de pensionnat pour garçon. Qu’il soit à ce poste-là n’a rien d’anodin, puisqu’il y est pour trouver le meilleur prétendant pour Reika, sa maîtresse, dont il est le majordome. Mais sa tâche ne va pas être aisée quand Kengo, le frère de la demoiselle, commence à déballer ses sentiments à Takeru et le supplie d’accepter son amour…

Petite romance parue en one shot et qui apporte un peu de légèreté dans les dernières sorties un peu plus sombre de Taïfu Comics, Mad Love ! n’est pas très original. En effet, le scénario est assez banal et déjà vu un peu trop souvent. Le seme, Kengo, impose son amour et ses désirs qui datent de l’enfance, tandis que Takeru incarne l’uke qui a énormément de mal à dire non. Au point de subir un harcèlement quotidien qui frise l’indécence. Ce n’est donc pas original, et très prévisible, mais cela pourrait convenir auprès de certains lecteurs. Les plus exigeants passeront leur chemin.

mad love illu

Si vous vous attendiez à savoir si Takeru a trouvé un bon prétendant pour sa maîtresse, c’est peine perdue. Mis à part deux-trois allusions à la fameuse recherche, dès que Kengo et un chaton trouvé dans l’enceinte du pensionnat rentrent en scène, cette partie-là de l’histoire est totalement éclipsée, pour mettre en avant les aventures des deux jeunes hommes avec ce chat, sous couvert d’une romance qui ne me convainc pas.

Côté graphismes, je ne suis pas plus convaincue ici non plus. Outre les problèmes de proportions récurrents, la qualité des dessins est très inégale d’une planche à l’autre, on passe souvent d’un gros plan bien travaillé à d’autres d’une qualité bien inférieure. Les expressions et réactions des personnages sont trop exagérés et manquent de variété, ainsi l’uke passe son temps à rougir et à être gêné, tandis que le seme est flegmatique en toute circonstance.

En bref, Mad Love ! est une petite romance légère qui manque d’originalité et qui ne m’a pas convaincue outre mesure, que ce soit par son scénario vu et revu ou ses graphismes assez inégaux.

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

switch girl 2


Nika est tombée amoureuse d’Arata ! Mais alors qu’ils sortent ensemble à Shibuya, une étrange rivale fait son apparition. Quoi, déjà une rivale ?! Et en plus, à cause de cette dernière, le mode off de Nika risque d’être découvert…

Mon avis

Retrouver Nika est un véritable plaisir ! C’est un shôjo tellement léger et drôle, qu’on en est presque déçus qu’il ne fasse que 192 pages seulement.

Cette fois-ci, pour être sûre de pouvoir partir aux sources chaudes, Nika doit obtenir la moyenne dans trois matière. Arata se propose donc en tant que professeur particulier pour l’aider à remonter sa moyenne, et assurer son départ avec toute la classe.

Leur amitié est mignonne, mais n’est pas au goût de tout le monde, comme Manasume qui va tout faire avec son amie Meika pour mettre Arata et Nika dans des situations extravagantes pour l’un, et le risque de voir son mode off révélé à tous pour l’autre… Autant dire que ce n’est pas simple du tout !

Ce deuxième tome véhicule aussi des messages à ses lectrices, des messages forts et très intéressants. Le premier, c’est de ne jamais céder au chantage, même si ce qui en découlera n’est pas forcément agréable. Le deuxième message, c’est que tout peut s’arranger, même avec ses ennemis. En bref, des messages qui touchent le lectorat de Switch Girl de très près !

En clair, un deuxième tome où l’on voit moins Nika en mode off, un tome léger et drôle qui véhicule des messages tous plus importants les uns que les autres, et une suite fortement intéressante ! A suivre…

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

te serrer tout contre moi


Le nouveau voisin de table de Yûki est beaucoup trop tactile à son goût ! Il fait des câlins et embrasse tout le monde, sans exception. Yûki, qui compte parmi ses victimes lui aussi, se demande si ces démonstrations d’affection ne sont vraiment que de l’amitié. Mais ne serait-ce pas plutôt Yûki qui commence à ressentir des sentiments pour lui ?

Mon avis

Te serrer tout contre moi est un recueil de nouvelles plus ou moins courtes, mettant chacune en scène un couple -ou futur couple dans certains cas-, qui se cherchent jusqu’à avoir ce qu’ils veulent: un « Je t’aime » et du sexe.

Si je m’arrêtais là, on pourrait dire qu’il n’y a rien de transcendant dans ce manga -on pourrait-, mais la plupart de ces nouvelles sont travaillées, offrant un scénario plus ou moins élaboré, mais qui suffisent à satisfaire la serial lectrice que je suis. Chacune de ces nouvelles sont mignonnes, tout en restant dans le genre « vie étudiante ». Et pourtant il y a bien un bémol: c’est beaucoup trop court! J’aurais particulièrement aimé avoir la suite de « Te serrer tout contre moi », « A la conquête du petit ami » et « Sentiments partagés ».

Côté graphismes, c’est très bien dessiné. Là où je regrettais que seul les personnages principaux soient habituellement travaillés, au détriment des personnages secondaire, nous avons ici un travail aboutit. Cependant, même si les personnages ne sont pas les mêmes dans chaque nouvelles, il y a une certaine ressemblance entre eux. Les expressions des personnages sont bien rendues. Le découpage des cases est un peu bordélique dans la première nouvelle, mais Yuuki Fujinari s’améliore au fil des pages.

Côté scènes de sexe, les corps sont très bien représentés, les dessins dégagent énormément de sensualité. Niveau graphique, c’est un véritable régal pour les yeux.

En bref, un one shot dont on regrettera qu’il n’y ai pas de suite! A lire de toute urgence…

[Chronique] Rosario+Vampire, Volume 1 – Akihisa Ikeda

[Chronique] Rosario+Vampire, Volume 1 – Akihisa Ikeda

rosario vampire 1


Tsukune se retrouve malgré lui dans une école pour monstres gardée secrète de l’humanité. Heureusement, il ne va pas tarder à y rencontrer une jeune vampire, avide de son amitié et… De son sang.

Mon avis

J’avais déjà lu la première saison de Rosario + Vampire il y a maintenant 5 ans, et depuis que j’ai vu l’anime, il y a 1 an, je n’arrête pas de me dire qu’il faut absolument que je me refasse la première saison. Et on commence aujourd’hui avec ce premier tome!

Rosario + Vampire raconte l’histoire de Tsukune, un jeune humain qui a raté tous les examens d’entrée au lycée. Tout semblait perdu, jusqu’au jour où son père trouve un formulaire d’inscription pour le lycée yokaï, qui ne fait pas passer d’examens. Tsukune se rend donc sur place, mais veut tout de suite faire demi-tout: lycée qui ressemble à une maison hanté, domaine qui a tout du décors d’un film d’horreur ou encore le fait que tous les élèves sont des monstres et que les humains ne sont pas censés être ici, bref tout pour faire fuir. Même quand sa seule amie est une vampire qui aime beaucoup (trop) son sang…

Comme tout bon shonen qui se respecte, action il y a! Les bagarres entre monstres sont présentes à chaque chapitres, et nous avons déjà un bestiaire bien fourni pour un premier tome. Entre la succube, la vampire, le loup-garou, la sirène et la professeure qui a tout d’un kitsune, on ne s’ennuie pas pendant notre lecture.

Cependant, pour avoir déjà lu cette saga, ce qui m’était surtout resté en tête, c’est que cette histoire n’est pas seulement celle d’un humain qui va tenter de survivre dans une école de monstres, mais aussi un humain qui va tenté de survivre dans un harem de monstres. En effet, vampires, succubes et sirènes tentent de se l’arracher pour ce premier tome, mais dans la suite son harem grossira très, très vite…

Côté graphismes, le trait est fin, les dessins sont bien réalisés. Les personnages sont bien travaillés et on un design propre, ils sont faciles à reconnaître d’une case à l’autre. Le découpage des cases est fluide, ce qui rend la lecture simple, on est jamais perdu d’une page à l’autre. Les décors sont bien travaillés également, le tout reste très cohérent.

En bref, une bonne petite saga sans prise de tête!

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi – Guide officiel – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi – Guide officiel – Cocoa Fujiwara

ss guide officiel


Dans ce Guide Book, Cocoa Fujiwara confronte chaque protagoniste à son « double » afin de mettre en lumière leurs différences de caractère. L’auteur ne s’arrête pas là puisqu’elle dévoile des détails croustillants sur les personnages, l’univers de Maison de Ayakashi, ainsi que sur elle-même en répondant aux questions des lecteurs. Comble de bonheur, ce volume contient également de nombreuses esquisses associées aux commentaires de la mangaka!

Mon avis

Ce guide officiel, considéré comme un tome 0, mériterait très franchement d’être plutôt considéré comme un tome 5. Mais pourquoi donc? J’vais vous expliquer tout ça!

Le quatrième tome se concluait sur un évènement de grande envergure pour nos yokais (sans vouloir spoiler), ainsi donc se terminait la première partie de l’histoire des habitants de la Maison Ayakashi. Le cinquième tome, se déroulant une vingtaine d’année plus tard, nous laisse dans le flou total, nous ne savons pas où nous en sommes, qui est quoi, pourquoi, comment, qu’est ce qui s’est passé pour en arriver là, si bien que de nombreux lecteurs ont arrêté de suivre la série à partir de ce moment là. Et bien tout est révélé dans le guide officiel! Voilà pourquoi ce guide est pour moi le tome 5 de cette série 🙂

Mais revenons sur le guide. Outre les révélations, nous en apprenons beaucoup sur les habitants de la maison à travers diverses fiches technique complètes. Nous avons aussi le nom de chaque yokai, et sa place dans le folklore japonais, ainsi que les noms et explications sur les divers ennemis croisés en cours de route.

De nombreuses illustrations en couleurs, qui ne sont pas sans rappeler l’anime, sont magnifiques. Cocoa Fujiwara a glissé également de nombreux croquis dans ces pages, pour notre plus grand bonheur. Pour conclure ce guide, une interview de Cocoa nous révélant quelques infos sur la série, mais également des croquis extrêmement détaillés des personnages tels qu’ils étaient prévus à la base. Personnellement, j’aime bien les deux versions 🙂

En bref, un bon petit guide permettant de mieux saisir cette série un brin complexe, qui vous sera indispensable!

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 4 – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 4 – Cocoa Fujiwara

ss 4


Ririchiyo et Miketsukami se rendent ensemble dans la résidence de Shimon Satorigahara, la représentante non-officielle des Héritiers, capable de voir au-delà de la réalité et de lire dans les esprits. C’est grâce à elle que Miketsukami a pu être libéré de sa prison et rencontrer Ririchiyo. Pour la jeune Oni, c’est un choc, mais qui servira à rapprocher davantage le jeune couple. Mais leur destin ne semble pas être de connaître une vie paisible et confortable. Quelques jours plus tard, Karuta est attaquée par un groupe de Yôkai dans un parc. Frappée par un sort, elle ne peut plus reprendre son apparence humaine. Bien décidés à lui venir en aide et à neutraliser la bande de Yôkai qui les menace, les Héritiers de la Maison Ayakashi partent en guerre. Une guerre qui changera leur vie à tout jamais?

Mon avis

J’avais peur de devoir finir par catégoriser ce manga dans « Shôjo », mais finalement -et ce n’est pas trop tôt-, Cocoa Fujiwara s’intéresse enfin à l’action et aux ingrédients qui composent un bon Shonen ! Un tome certes triste, mais enfin à la hauteur de ce que la mangaka nous avait promis…

Pour le réveillon du nouvel an, chaque héritier Yokaï retourne dans sa famille. Comme Miketsukami ne peut pas retourner chez lui, Riri l’autorise à venir avec elle, pour son plus grand plaisir. Une fois sur place, ils sont convoqués par Satorigahara, l’héritière la plus puissante, pour parler de leur passé, mais aussi de leur avenir et pour le coup on s’intéresse enfin aux sentiments de Miketsukami vis-à-vis de Riri.

Une fois rentrés de cette visite, ils apprennent que Karuta est dans le coma, suite à une attaque d’un groupe d’héritiers. A son réveil, la jeune fille ne peut plus revenir à sa forme humaine et les coupables reviennent pour terminer leur travail… Une guerre entre héritiers va donc éclater.

En parallèle, on apprend que Nobara n’est pas que Secret Service, mais aussi conseillère en menace paranormale et nous allons la suivre dans une de ses missions, dans une école de campagne.

On s’intéresse aussi un peu plus de la relation de KarutaxWatanuki, on rentre dans les détails, mais ça n’empiète pas sur le reste de l’histoire.

L’action est omniprésente, ce tome est particulièrement violent et la fin est à la fois triste et magnifique, je ne saurais en dire plus sans spoiler l’élément majeur de ce tome-ci. La légende des Yokaï est traitée dans les moindres détails, tout en nous en apprenant plus sur celle-ci, mais aussi la création de la Maison Ayakashi.

En bref, un très bon tome, mais je reste sceptique concernant la suite, reste à voir comment la mangaka arrivera à tourner la perte d’un des… *spoil*

[Chronique] Switch Girl, Volume 1 – Natsumi Aida

[Chronique] Switch Girl, Volume 1 – Natsumi Aida

switch girl 1


Nika est la fille la plus populaire du lycée, belle et charismatique…
Mais, lorsque elle rentre chez elle, Nika se relâche et devient négligé.
Son mode de vie entre « mode ON » et « mode OFF » est chamboulé avec l’arrivé d’un nouvel élève…

Mon avis

switch girl résumé

Vous aimez les histoires d’amour déjantées ? Vous voulez lire des mangas, mais vous ne savez pas par lequel commencer ? Ou tout simplement découvrir un nouveau style ? Alors Switch Girl est pour vous ! Particulièrement drôle, j’ajoute ce manga dans mes coups de cœurs de l’année, mais voyons le comment du pourquoi un shôjo à la couverture rose a pu me plaire autant que ça…

Nous arrivons dans la petite vie de lycéenne de la parfaite Nika, une jeune fille très populaire dans son école. Mais ce que personne ne sait, c’est que Nika n’est plus du tout la même une fois seule chez elle. Elle rentre dans ce quelle appelle le mode  »off » et devient une personne totalement différente…

Coiffure bizarre pour ne pas avoir ses cheveux qui la gênent, un pyjama en guise de tenue pour le confort avec une  »culotte de relâchement » et passe ses journées devant les jeux vidéos et autres anime. Elle sort en mode  »off » uniquement dans son quartier pour faire les courses et c’est tout. Seule sa meilleure amie, Nino est au courant. Mais quand un nouvel élève, Arata, fait son arrivée au lycée et plus précisément dans la classe de Nika, son secret risque fort bien d’être compromit…

Je me suis beaucoup identifiée à Nika pour le mode  »off », je suis pareille quand je suis chez moi : coiffure improbable, vieux survêtement en guise de tenue et je passe mes journées dans mes bouquins, séries et les jeux-vidéos. Une fois à l’extérieur, personne ne peut deviner ce que je fais réellement chez moi.

Comme tout bon shôjo qui se respecte, il nous faut une histoire d’amour. Étant donné que la mangaka nous parle uniquement de ce personnage masculin qu’est Arata et à peine des autres, on devine sans peine avant la fin du premier tome que Nika commencera à tomber amoureuse de lui. C’est malheureusement trop flagrant, mais espérons que celui qui a l‘air d’être le seul homme du manga résistera à la tentation ! *croise les doigts*

Côté graphisme, rien d’extraordinaire. On sent que Natsumi en est qu’à ses débuts dans la matière, mais avec un très bon potentiel, car si on regrette que les personnages secondaires soient bâclés, l’héroïne est la seule à avoir eu droit à une recherche graphique importante et soignée. Espérons que pour les prochains tomes ces petits défauts soient résolus. Après tout, c’est en forgeant que l’on devient forgeron !

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 3 – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 3 – Cocoa Fujiwara

secret service 3


À présent que Ririchiyo sait que c’est avec son Secret Service et non avec Kagerô Shôkiin, le fiancé que lui a choisi sa famille, qu’elle a correspondu pendant des années, elle a trouvé une certaine sérénité. Non seulement elle n’épousera pas le pervers Kagerô, mais sa relation avec Miketsukami n’en est que plus forte et plus belle. Lorsque le Service Secret de Watanuki, Zange Natsume, leur suggère d’enterrer une « capsule temporelle » contenant des lettres à l’attention de la prochaine incarnation de leurs proches, Ririchiyo choisit d’écrire une lettre d’amour à Miketsukami. Malheureusement, elle se trompe et enterre la mauvaise lettre et lui donne la lettre d’amour. Ne sachant comment réagir et se sentant très vulnérable, Ririchiyo s’enfuit. Mais Miketsukami la retrouver et tous deux s’avouent leurs sentiments…

Mon avis

Nous retrouvons les habitants de la Maison de Ayakashi pour un troisième tome, plein d’humour, de flashbacks, mais aussi d’amour… La fin du deuxième tome était assez révélateur, ont découvrait le passé de Miketsukami (Sôsô), de son enfance à son départ pour la Maison, mais aussi que Kagerô (Kage) n’est autre que le fiancé de Ririchyo (Chyo/Riri), qui elle aime Sôsô, mais pense que ça ne peut absolument pas être de l’amour (têtue et bornée, en plus) (mais seulement pour les premiers tomes).

Une fois les sentiments des trois avoués, ont suit le couple SôsoxChyo pendant six mois, à travers des petites scènes du quotidien, avec ou sans les autres habitants, et à part deux-trois scènes d’action/sérieuses, le reste de ce tome reste très axé sur l’humour, la franche rigolade et l’amour que porte Chyo à Sôsô et ce qu’elle ressent principalement. En revanche, de ce que ressent Sôsô, on y reste très éloignés, et en dehors de quelques allusions à ce propos, on ne creusera pas plus loin ce personnage complexe dont ont ne sais pas grand chose, en dehors de son passé.

Cocoa nous emmène voir aussi Zange Natsume et son client, Watanuki, ce dernier toujours amoureux de Karuta, même si lui aussi ne veut pas l’avouer et préfère se cacher derrière ses airs de racaille, comme il s’en vante si souvent. Ces personnages sont bien entendu très attachants, Natsume à l’air d’être un élément très important grâce à son don de voyance pendant quatre cases, mais ça ne va pas plus loin que ça. Encore une fois, la plus grande partie du manga reste focalisé sur Chyo et son problème d’interaction avec les autres, un peu de Sôsô, mais rien de plus.

On est en droit de se demander où est passé l’action normalement présente dans tout bon Shônen, et de déplorer que la mangaka s’intéresse un peu trop à l’amour qu’au reste, ce qui me donne plus l’impression de lire un Shôjo qu’autre chose. Mais mon petit doigt me dit que nous serons satisfaits dans les prochains tomes, j’ai hâte de m’y mettre !

En parallèle, j’ai regardé l’anime (Inu x Boku SS), et il n’est pas de trop pour apprécier les premiers tomes qui partent dans tout les sens. Du haut de ses douze épisodes, il est fidèle au manga et je le recommande à toute personne commençant la saga 🙂