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[Chronique] Trinity Blood, Volume 1 – Sunao Yoshida & Kiyo Kujyo

[Chronique] Trinity Blood, Volume 1 – Sunao Yoshida & Kiyo Kujyo

trinity blood 1


Dans un avenir lointain, la civilisation est sur son déclin.
Fraîchement débarqué de Rome, le jeune prêtre Abel Nightroad, est accueilli à l’église Saint-Matthias de la ville d’Istvàn. Malgré le calme apparent qui règne dans les rues, la bourgade est en proie à des troubles qui opposent les terrans au Seigneur Guyla, un Methuselah, la race des vampires apparus lors de l’Armageddon.
Au cours de la nuit, l’église est attaquée par un vampire à la solde de Gyula et Abel doit intervenir pour protéger Esther, une jeune novice. Il révèle alors sa véritable force, celle du krsnik, un vampire capable de se nourrir du sang des autres vampires…!!

Mon avis

Trinity Blood est un manga que je ne connaissais pas, et qu’un ami m’a fait découvrir dernièrement, et je ne regrette pas 🙂

Le prêtre Abel Nightroad est muté à l’église Saint-Matthias de la ville d’Istvàn, où d’étranges meurtres ont lieu, du vampire Gyula, qui règne en maître sur la ville. Mais avec l’arrivée d’Abel en ville, ça va vite changer…

Je m’attendais à une histoire de vampire plus sombre que d’habitude étant donné que c’est un shonen, mais j’ai surtout beaucoup rit avec l’arrivée d’Abel en ville, et ses expressions qui me font plus penser à un personnage de shôjo. Malgré cela, l’univers gothique installé par nos deux mangakas est sombre, limite oppressante quand nous sommes confrontés à Gulya et sa bande.

J’ai bien aimé la relation assez étrange qu’entretient Dietrich avec Esther, la jeune sœur de l’église Saint-Matthias, et j’ai hâte de voir comment tout cela évoluera par la suite, avec notre prêtre, qui j’en suis sûre, ne manquera pas d’intervenir entre les deux.

Côté graphismes, c’est un style très dynamique, petit bémol la structure des dessins nous perd un peu, on se retrouve souvent en plein milieux de l’action comment ils en sont arrivés là. Sinon les dessins sont soignés, bien travaillés, et très détaillés même dans les scènes humoristique, là où les dessinateurs normalement n’en mettent pas. Les personnages sont très travaillés, ayant chacun leur propre identité graphique. Facilement reconnaissables, l’auteur joue pas mal avec les code du manga.

En bref, j’ai bien aimé ce premier tome, et je compte me faire la collection prochainement. Merci à l’ami qui me l’a prêté !

[Chronique] Assassin’s Creed Renaissance – Oliver Bowden

[Chronique] Assassin’s Creed Renaissance – Oliver Bowden

assassin's creed renaissance


Trahi par les familles dirigeantes d’Italie, un jeune homme se lance dans une épique quête de vengeance. Afin d’éliminer la corruption et de rétablir l’honneur des siens, il deviendra un assassin. Il fera appel à la sagesse de grands esprits comme Léonard de Vinci ou Nicolas Machiavel, car il sait que sa survie dépend des dons qu’il doit développer. Aux yeux de ses alliés, il représente le changement car il combat pour la liberté et la justice. Mais ses ennemis le considèrent comme la pire des menaces car il a voué son existence à la destruction des tyrans qui oppriment le peuple d’Italie. Ainsi commence une histoire de pouvoir, de vengeance et de conspiration.

 

Mon avis

Ce roman m’a été offert il y a un an ou deux pour mon anniversaire, et à vrai dire, j’étais plutôt contente étant une grande fan du jeu. A l’époque, j’ai du lire la première page et le reposer de suite. J’avais fini le jeu récemment et j’avais du mal à me replonger dans l’histoire, c’est donc pour ça que j’ai attendu. Aujourd’hui, me préparant à la sortie de AC Black Flag, il me devait de lire une bonne fois pour toute ce livre.

J’ai été déçue dès les premières pages. L’auteur s’est permis des libertés qu’il n’aurait jamais du prendre. Il a modifié des détails : la cicatrice d’Ezio qui normalement se trouve à ses lèvres et non au front, l’endroit où sa mère et sa sœur sont emmenées après la mort de son père et ses frères… Jusqu’à la mort de Rodrigo Borgia, qui, selon mes souvenirs, ne meurt pas en s’empoisonnant après qu’Ezio ai vu Minerve… Il ne meurt pas tout cours dans ACII ! Surtout qu’ensuite, Oliver Bowden à écrit AC Brotherhood… Et normalement, selon la trame du jeu, c’est dans celui-ci que Rodrigo meurt ! On apprend des détails qu’on apprend normalement dans les jeux suivant le II, certains sortent de nulle part et on se demande où Bowden est aller nous chercher ça. Certains détails dans la base de données du jeu on été modifié, comme par exemple, pourquoi Federico ne travaille plus à la banque de son père… Et ils l’ont laissé écrire une suite quand même !

Ce roman est bien pour quelqu’un qui n’a jamais joué à Assassin’s Creed, et qui n’y jouera jamais. Sinon le livre risque de faire comme le mien : voler puis ensuite atterrir dans ma biblio pour ne plus jamais être lu. Son style d’écriture est quand même bien, mais le fait qu’il ai modifié presque toute l’histoire gâche tout.

Seul point positif : la liste des personnages très nombreux dans cette saga, avec leurs dates de naissance et mort, ainsi qu’un glossaire des termes italiens et latins. Ce dernier est très utile, vu que comparé au jeu, ici l’auteur nous en met à toutes les phrases, mais malheureusement, pour une compréhension complète, on est obligé de s’y rendre assez régulièrement.

Bref, je ne prendrais pas la peine de lire la suite, ce premier tome m’a assez déçue et je file de ce pas rejouer aux jeux !

[Chronique] Anges et démons – Dan Brown

[Chronique] Anges et démons – Dan Brown

anges et démons


Robert Langdon, le célèbre spécialiste de symbologie religieuse, est convoqué au CERN, en Suisse, pour déchiffrer un symbole gravé au fer rouge retrouvé sur le corps d’un éminent homme de science. Il s’agirait d’un crime commis par les Illuminati, une société secrète qui vient de resurgir après une éclipse de quatre siècles et a juré d’anéantir l’Église catholique. Langdon ne dispose que de quelques heures pour sauver le Vatican qu’une terrifiante bombe à retardement menace !

Mon avis

Anges & Démons a été écrit bien avant le célèbre Da Vinci Code, du même auteur, et ce fut une réelle surprise, que de voir que A&D est bien mieux ficelé que le Da Vinci. On y retrouve notre héros, Robert Langdon, professeur d’Harvard, spécialiste de symbologie religieuse, qui se retrouve une fois de plus avec un cadavre sur les bras et une énigme à résoudre. Mais cette fois-ci, l’enjeu est de taille : si il ne réussit pas, il aura des milliers de morts sur les bras.

J’ai eu du mal à m’accrocher au début. Tout le passage au CERN est long et fastidieux. A moins d’adorer que l’on vous fasse un long discours sur les protons, les neutrons, les masses et tout ce qui s’en suit, les 140 premières pages vous donneront plus envie d’arrêter toute suite cette lecture, et reléguer ce tome aux livres-barbecue. Pour ma part, quand j’ai commencé à voir qu’on parlait de la célèbre confrérie des Assassins, et en même temps de Rome, la famille Borgia et le Vatican, j’ai tout de suite posé mon livre pour me refaire un « Assassin’s Creed Brotherhood ». L’histoire prend enfin tout son sens et devient tout de suite plus intéressante quand l’enquête commence enfin, au Vatican.

Du début de l’enquête à sa résolution, en revanche, je n’ai pas pu lâcher ce roman, pas même pour faire une pause. Cette partie là est très intéressante, on en apprend pas mal sur le Vatican et l’art religieux. L’intrigue est bien menée, nous laisse réfléchir sur notre propre théorie, pour voir au final que cinq pages plus loin, on s’est trompé.

Mais le côté « quand il n’y en à plus, il y en à encore » est très présent à la fin. On va de révélations en révélations alors que 50 pages plus tôt, la conclusion de l’enquête était donnée. Certes, cette fin ajoute plus de crédit aux actes perpétrés par celui qui a fait renaître le mythe des Illuminati, mais elle est trop longue pour ce qui est censé être une conclusion finale.

C’est ce que j’appellerai sans conteste un bon livre, qui se laisserait relire sans prises de tête, si on oublie le début fastidieux et cette fin trop longue.