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[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

te serrer tout contre moi


Le nouveau voisin de table de Yûki est beaucoup trop tactile à son goût ! Il fait des câlins et embrasse tout le monde, sans exception. Yûki, qui compte parmi ses victimes lui aussi, se demande si ces démonstrations d’affection ne sont vraiment que de l’amitié. Mais ne serait-ce pas plutôt Yûki qui commence à ressentir des sentiments pour lui ?

Mon avis

Te serrer tout contre moi est un recueil de nouvelles plus ou moins courtes, mettant chacune en scène un couple -ou futur couple dans certains cas-, qui se cherchent jusqu’à avoir ce qu’ils veulent: un « Je t’aime » et du sexe.

Si je m’arrêtais là, on pourrait dire qu’il n’y a rien de transcendant dans ce manga -on pourrait-, mais la plupart de ces nouvelles sont travaillées, offrant un scénario plus ou moins élaboré, mais qui suffisent à satisfaire la serial lectrice que je suis. Chacune de ces nouvelles sont mignonnes, tout en restant dans le genre « vie étudiante ». Et pourtant il y a bien un bémol: c’est beaucoup trop court! J’aurais particulièrement aimé avoir la suite de « Te serrer tout contre moi », « A la conquête du petit ami » et « Sentiments partagés ».

Côté graphismes, c’est très bien dessiné. Là où je regrettais que seul les personnages principaux soient habituellement travaillés, au détriment des personnages secondaire, nous avons ici un travail aboutit. Cependant, même si les personnages ne sont pas les mêmes dans chaque nouvelles, il y a une certaine ressemblance entre eux. Les expressions des personnages sont bien rendues. Le découpage des cases est un peu bordélique dans la première nouvelle, mais Yuuki Fujinari s’améliore au fil des pages.

Côté scènes de sexe, les corps sont très bien représentés, les dessins dégagent énormément de sensualité. Niveau graphique, c’est un véritable régal pour les yeux.

En bref, un one shot dont on regrettera qu’il n’y ai pas de suite! A lire de toute urgence…

[Chronique] Autres temps : Légendes oubliées – Sébastien Tissandier

[Chronique] Autres temps : Légendes oubliées – Sébastien Tissandier

autres temps légendes oubliées

  • Éditeur : Boz’Dodor (2014)
  • Pages : 95
  • Genre : Fantasy, Steampunk
  • Plus édité

Certaines légendes peuplent notre folklore et notre enfance : quelques unes nous ont marqués profondément, d’autres ont été oubliées depuis longtemps… Le chat aux yeux d’argent dévorera-t-il l’âme de la jeune Evangeline en échange de ses services ?
Quel lourd secret sera mis à jour par le père Martin en enquêtant sur le village d’Angles et sa bête mystérieuse ?
Quelle créature a été réveillée sous un château basque perdu dans la brume ?
Anton parviendra-t-il à tuer cette biche blanche, trophée convoité par tant de chasseurs avant lui ?
Le destin de Séraphine aurait-il été différent si elle n’avait pas agi contre les règles imposées par la Compagnie ?
Le golem de Rabbi Löw changera-t-il les conditions de vie de son peuple et à quel prix ?
Plongez dans l’univers de ces légendes délaissées, où se mêlent créatures fantastiques et ambiance steampunk, cet univers caractéristique issu de la révolution industrielle, où les machines à vapeur dominent.

Mon avis

Dernière sortie du moment des éditions Boz’Dodor, Autres temps : Légendes oubliées est un recueil de nouvelles fantastiques où se mêle avec brio un univers totalement steampunk. L’expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle, dixit l’ami Wiki. Retour sur ces courtes nouvelles…

Matagot, le chat diabolique: On ouvre ce recueil par une nouvelle concernant Matagot, un chat diabolique qui réalise votre vœu. Mais attention, il faut s’occuper de ce chat tout le temps et le nourrir uniquement avec du lait venant d’une femme allaitante. Si on le délaisse, il prend votre âme… Attirée par ce chat, Evangeline, une sorcière et voleuse de talent, vole un livre à la bibliothèque pour avoir la formule qui permet de l’appeler. Va-t-elle réussir à s’occuper du chat jusqu’au bout, ou se fera-t-elle prendre son âme?

Une nouvelle courte qui sonne comme une leçon de morale pour quiconque chercherait la fortune facile: attention au retour de flamme… Cette leçon s’intègre petit à petit à l’histoire: plus Evangeline est riche, plus elle devient superficielle, et plus elle oublie l’animal dangereux qu’est ce chat. En commençant par cette nouvelle, j’ai eu envie de lire les autres au plus vite, étant donné qu’elle m’a beaucoup plu.

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Le secret de la bête d’Angles : Le père Martin, envoyé par le Pape en personne, se rend à l’église d’un hameau qui se dit attaqué par un ours haut comme deux hommes. Une fois sur place, le Père Martin rencontre le Père Cornellius, le maire Gaudone, et un chasseur, Firde. Mais ces trois hommes ne semblent pas prêt de se débarrasser de la fameuse bête qui les attaque…

C’est la nouvelle que j’ai le plus aimé dans ce recueil. Le côté « prêtre exorciste/chasseur de monstres » m’a beaucoup plu, et la façon dont les dirigeants d’un petit hameau se servent d’une peur pour avoir le pouvoir et tenir les habitants sous leur coupe m’a fait penser au film d’horreur « Village ». Les aventures du Père Martin continueront cette année dans La rédempteur, tome 01 : Une lueur dans les ténèbres, aux éditions Boz’Dodor. J’attends impatiemment une date de sortie!

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Le trésor de Carcolh: Le château des Aizens repose sur un sous-sol où se trouve une salle aux trésors. Un jour, le château se fait attaquer par un Carcolh, et le seul espoir réside en Anit, un soldat d’élite, et le prototype d’un scaphandre. Arriveront-ils à sauver les hommes, le château et le trésor?

L’homme ou de la bête, qui sera le plus fort, dans un monde où l’homme dirige tout? Cette nouvelle nous montre que, même si l’homme se croit supérieur en tout, face à une créature indestructible, il n’est plus rien. Encore une fois, cette nouvelle m’a fait penser à une leçon de morale bien amenée, à propos de l’orgueil des hommes.

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Le chasseur et la biche : Anton, un chasseur d’une quarantaine d’année, tombe sur une biche blanche lors d’une chasse aux sanglier. Une fois à l’auberge, il apprend qu’elle protègerait les animaux et qu’elle perdrait les chasseurs au fin fond de la forêt. Une jeune femme, Ania, lui propose de partir à la chasse à la biche blanche avec elle.

C’est la nouvelle qui m’a le moins plu, j’ai très vide deviné ce qu’il en était d’Ania. En effet, une fois que Ania propose à Anton d’aller chasser la biche blanche, j’ai deviné ce qu’il en était, ça m’a sauté aux yeux comme une évidence, et c’est ce qui a fait que cette nouvelle m’a moins plu, j’aime être surprise. Anton se moque du mal qu’il peut faire aux animaux, chasser et un peu comme une raison de vivre, un bon animal et un animal mort pour lui, jusqu’à ce qu’il se rende compte que la biche l’a puni pour sa cruauté.

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L’oiseau de métal : Séraphine et Guiseppe sont mineurs, dans une mine où l’on peine à trouver la moindre pierre précieuse. Un jour, ils découvrent enfin de l’or. Séraphine voit une pierre ovale et bleutée et la prend. Mais au milieu de la nuit, la pierre éclot: c’était un oeuf d’Alicantos, un oiseau métallique qui se nourrit de pierres précieuses. Il a aussi pour mission de protéger les mines et la nature. Alors quand il voit que les mineurs commencent à se servir de machines qui polluent l’endroit, son sang ne fait qu’un tour.

Cette nouvelle est la plus triste de ce recueil, c’est une de mes préférées. J’ai beaucoup pensé à Eragon découvrant la pierre de son dragon au début. En effet, la découverte de la pierre qu’il faut absolument cacher, l’animal que l’on cache aussi pour éviter de se le faire prendre voir tuer… C’est une très belle histoire, mais aussi très triste, avec cette fin que nous a écrit l’auteur.

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Le Golem de Rabbi Löw: Le Rabbi Löw a créé un golem de métal et de glaise pour protéger le peuple juif des persécutions du peuple catholique. Mais, alors que tout semble bon pour mettre le golem en marche, le Rabbi découvre qu’il a été trahi…

Cette nouvelle n’est autre qu’une version de la légende du Rabbin Loew, pour défendre la communauté des pogroms, revisitée façon steampunk. Ici, le golem n’est plus seulement de glaise, mais est de métal et à vapeur, la glaise agissant comme une espèce d’armure pour protéger la création du Rabbi. L’auteur a totalement réussi à s’approprier ce mythe en l’adaptant à son univers.

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J’ai totalement adoré ce recueil. L’écriture de Sébastien Tissandier, fluide, nous transporte avec facilité dans son univers, et on imagine sans peine où se déroulent les différentes scènes de ce recueil. Allant de leçons de morales en reprise de mythe, l’auteur manie avec facilité ses différentes créations. J’ai plus particulièrement aimé Le secret de la bête d’Angles, le côté exorciste, l’homme qui ne se laisse pas abattre par ses ennemis, et L’oiseau de métal, mais dire mes raisons pour cette nouvelle serait spoiler une magnifique histoire qui vaut la peine d’être lue.

Un grand merci aux éditions Boz’Dodor et au forum Au coeur de l’Imaginarium pour cette agréable découverte!

[Chronique] Nouvelles peaux : Autres histoires extraordinaires – Collectif

[Chronique] Nouvelles peaux : Autres histoires extraordinaires – Collectif

nouvelles peaux


Et si tout devait recommencer ? Un meurtrier reçoit des sms d’outre-tombe, la mort s’invite en combinaison vinyle à une soirée lubrique, des momies philosophent sur les tombes, une fille muette hante une école abandonnée… Alors que le monde moderne pensait être débarrassé des hantises du XIXe siècle, d’étranges phénomènes perturbent à nouveau les quotidiens. Un homme prétend invoquer la peste, des étudiants en médecine mènent des expériences sur le magnétisme, un téléphone ne veut plus s’arrêter de sonner, …

Du Chat noir au Corbeau, dix auteurs réinterprètent à leur façon les Histoires extraordinaires et autres nouvelles tirées de l’œuvre du maître du fantastique, Edgar Allan Poe. Il faudra affronter le surnaturel, l’invraisemblable et la folie, perdre tous ses repères, pour arriver au bout de l’horreur.

Mon avis

Dix auteurs remettent au goût du jour les Histoires extraordinaires et autres nouvelles de Edgar Allan Poe, entre horreur, folie et fantastique, nous sommes gâtés. Aussi bien pour les fans inconditionnel de l’auteur de génie qu’était Poe que les néophytes, ce petit recueil est à posséder d’urgence!

Les nouvelles sont dans l’ensemble bien écrites, c’est fluide, et le vocabulaire utilisé par nos auteurs est plutôt riche. Outre les nombreuses références aux oeuvres originales, donner un petit coup de jeune à ces nouvelles, un pari assez risqué, mais pourtant bien réussi. En effet, les auteurs s’inspirent de l’œuvre originale pour recréer de nouvelles histoires, mais il n’a pas été compliqué de repérer certaines d’entre elles, comme Le Corbeau, Le masque de la mort rouge ou La chute de la maison Usher.

Si je ne devais garder que trois nouvelles, le choix est dur, mais j’ai eu un coup de cœur pour Le point de non retour de Théo Gwuiver, mêlant folie, expérimentations sur cadavre et mort étrange, Ils iront tous à la morgue de Unity Eiden, mêlant ici aussi la folie à la mort aux maladies purulentes et autres cadavres et Le masque de la mort lente de Morgane Caussarieu (décidément, elle m’épate de plus en plus! Réussir à quitter son domaine de prédilection, à savoir les vampires, et faire toujours aussi bien!), mélangeant SIDA et enfermement, qui reste dans la lignée du style de l’auteure : dérangeante à souhait! Et c’est bien ça qui m’a le plus plu dans ces trois nouvelles, le côté dérangeant, mêlant adroitement la folie à la mort, elles me sont restées longtemps en têtes après ma lecture.

Je n’ai cependant pas apprécier Jamais plus! de Bruno Pochesci. Le mélange des œuvres de Lovecraft, Stephen King et Edgar Allan Poe ne m’a pas plus enchantée que ça. Je n’ai pas non plus aimé Dédale, de Joëlle Cordier, qui est la seule qui m’a sembler trop légère et un peu éloignée de l’univers fantastique de Edgar Allan Poe.

En bref, un bon petit recueil bien écrit, qui plaira autant aux fans des œuvres de Poe qu’aux néophytes. Ça a été l’occasion de découvrir des auteurs talentueux à suivre, et donne envie de (re)lire leurs ouvrages pour certains. Merci beaucoup aux éditions Luciférines et au forum Au coeur de l’imaginarium pour ce partenariat!

[Chronique] Sales bêtes ! – Les artistes fous associés

[Chronique] Sales bêtes ! – Les artistes fous associés

sales bêtes

  • Éditeur : Les artistes fous associés (2014)
  • Pages : 255
  • Genre : SFFF
  • Ebook gratuit sur le site des Artistes fous associés

Chimères, animaux-totems, transformations bestiales, animal tapi en soi qui se dévoile, conscience émergeant chez la bête, créatures mythologiques, improbables, quotidiennes… Ou tout simplement regards croisés entre l’homme et l’animal, entre lutte, répulsion, respect et fraternisation, proximité dérangeante et fascination.
Dans cette deuxième anthologie, Les Artistes Fous Associés explorent la thématique animale à travers 20 récits tour à tour horrifiques, poétiques, sarcastiques, émouvants, tragiques, gores, sexuels, dans un format allant de la micro-nouvelle à la novella. Venant des quatre coins de la francophonie, leurs auteurs et illustrateurs sauront réveiller la (sale) bête qui sommeille en vous !

Mon avis

Sales bêtes! Et un recueil de nouvelles regroupant une vingtaine de courtes histoires de 25 auteurs et illustrateurs, dont le thème – vous l’aurez deviné – sont les bêtes, animaux, créatures mythologiques, ect… La qualité est au rendez-vous dans ce recueil, je ne me suis pas ennuyée une seule fois pendant ma lecture, pestant même quand certaines se finissaient trop vite à mon goût. Rajoutez à ça de magnifiques illustrations à chaque début de nouvelles dont j’ai craqué pour certaines. En somme, de belles découvertes.

Autant certaines sont drôles et font pas mal de jeux de mot comme Tau Rho de Herr Mad Doktor, autant d’autres font réfléchir concernant les tests sur animaux et la façon dont les êtres humains traitent ces derniers, comme avec  Clic de Maniak, Notre Dame des Opossums de Southeart Jonas, La dépression du chat de Gallinacé Ardent, Cobaye #27 de Eric « Udeka » Noël, La parole du Rhinocéros de Ana Minsk ou encore Les maîtres ne vinrent plus de Ludovic Klein. On voyage aussi en plein dans le folklore japonais avec Manger les rêves de Romain d’Huissier.

Tau Rho n’est pas seulement drôle, mais est aussi dérangeante, tout comme Parasite de Vincent T. et La bête noire de Julien Heylbroeck, qui nous font sortir de notre zone de confort. Après tout, c’est aussi le but de ce recueil de nous faire sortir de nos petites habitudes livresques! Et sur ce coup, c’est réussi.

Les nouvelles vont ainsi du plus petit insecte, en passant par les singes et les sirènes, dont une des nouvelles est signée Morgane Caussarieu, auteure plutôt habituée à écrire sur les vampires, mais qui arrive cependant à nous faire voyager en quelques pages dans un univers qu’elle n’a pas l’habitude de traité avec Un arrière goût d’éternité.

Côté illustration, j’ai eu un coup de coeur pour pas mal d’elles, mais si je devais en garder qu’une seule, se serait celle illustrant la nouvelle Deuxième évènement de Ludovic Klein, faite par Cham:

illu sales betes

En bref, j’ai beaucoup apprécié ce recueil de nouvelles et d’illustrations, j’ai découvert des auteurs et des artistes qui méritent d’êtres suivis. Un grand merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions des Artistes fous associés pour cette agréable découverte 🙂

[Chronique] On a eu du mal – Jérémie Gindre

[Chronique] On a eu du mal – Jérémie Gindre

on a eu du mal


« Le premier soir au restaurant, alors que ça ne lui avait jamais traversé l’esprit, elle copie spontanément un couple d’Allemands qui grimacent en buvant du limoncello. Le copain rigole et commence à la trouver attirante, ce qui finit comme prévu. Il est gentil et musclé. Il lui parle du patrimoine de l’île, de petites plages quasi secrètes. Avec lui Mélanie Gillioz se sent prête à faire du topless. Un matin en faisant du jet-ski, elle se dit que finalement son truc, c’est plus que les sensations fortes. » L’auteur des cinq histoires de ce recueil est un explorateur. Ses investigations, destinées à décrypter le rôle des émotions, le mènent dans « l’extra-quotidien », d’où il rapporte des scènes singulières et drôles.

Mon avis

Avant de commencer mon avis, je tenais à remercier Libfly et les éditions de l’olivier pour leur confiance pour ce partenariat – en effet, On a eu du mal de Jérémie Gindre fut lu dans le cadre de l’opération On vous lit tout, organisée par Libfly et le Furet du Nord. Pour la quatrième année consécutive, ils se sont unis pour nous faire découvrir en avant-première les livres de la rentrée littéraire 2013 !

Même si je suis toujours enthousiaste de participer aux partenariats, je me dois bien de l’avouer que le livre porte bien son nom. Ici, l’auteur nous décrit des scènes de la vie quotidienne, des scènes pleines de banalité, relevées uniquement grâce aux pensées des personnages principaux des cinq nouvelles de l’ouvrage. Je me permets quand même de remettre ici la fin du résumé : « L’auteur des cinq histoires de ce recueil est un explorateur. Ses investigations, destinées à décrypter le rôle des émotions, le mènent dans « l’extra-quotidien », d’où il rapporte des scènes singulières et drôles. ». Or, j’ai eu beau chercher, les scènes singulières sont loin de l’être, et ne sont en aucun cas drôles. Je n’ai pas compris ce qui pouvait y avoir d’amusant de retranscrire des scènes de la vie quotidienne totalement dénuées d’originalité. Un livre que je lirais juste si je n’avais plus rien à me mettre sous la dent, l’ayant trouvé ennuyant.

[Chronique] Les récits du crépuscule et de l’aurore – Fanch Michelet-Nicolas

[Chronique] Les récits du crépuscule et de l’aurore – Fanch Michelet-Nicolas

les récits du crépuscule et de l'aurore


Fanch Michelet-Nicolas, créateur d’un art celtique contemporain et d’une nouvelle mythologie qui puise ses racines en Bretagne et en Grande Bretagne, a fait des études universitaires de Philosophie. Ancien élève des Beaux-arts de Rennes et des Ateliers de Paris, il vit en Bretagne. Dans Les Récits du Crépuscule et de l’Aurore, les protagonistes sont tantôt des humains, tantôt des êtres issus de son imagination, des éléments, des mots, des émotions… Parfaitement rédigés, ces textes, par leur puissance évocatrice, invitent le lecteur à se projeter dans un imaginaire fantasmatique où se retrouvent les thématiques universelles du connu et de l’inconnu.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier Livraddict et les éditions Persée, pour m’avoir fait confiance pour mon tout premier partenariat. Dès que j’ai su que j’étais prise, j’ai attendu tous les jours avec impatience l’arrivée de ma factrice ! Mais je ne m’attendais pas à ce que ce recueil de nouvelles soit assez difficile à lire.

Ma lecture à été laborieuse, j’ai eu du mal à comprendre ces histoires, et encore plus à me projeter dedans, à imaginer l’univers pourtant si bien décrit, bien imagé de Fanch Michelet-Nicolas. Mais malheureusement un peu trop poétisé pour moi. On sent le talent, la qualité de l’écriture de l’auteur, mais ça ne m’a pas plus touché que ça.

J’ai eu particulièrement du mal avec la première nouvelle, intitulée  »Silence ». J’ai eu l’impression de lire des bouts d’idées, misent ensembles, bout à bout. D’un total de 155 pages, elle fait la moitié du recueil, alors qu’à côté il y à deux autres petites nouvelles de trois à quatre pages,  »Les voleurs » et  »La folle histoire du « chinois »  », que j’ai beaucoup plus aimé, et avec lesquelles j’ai réussi un peu à me projeter. Les petites nouvelles ont réussies à me redonner goût dans ma lecture, et m’ont aidée à finir ce recueil.

Je conseillerais ce livre aux personnes qui ont l’habitude ou qui aiment lire ce genre de texte, poétisés et imagés, et qui apprécieront plus que moi ces textes, qui n’en restent pas moins beaux.