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[Chronique] Tsukihime, Volume 1 – Sasakishonen

[Chronique] Tsukihime, Volume 1 – Sasakishonen

tsukihime 1


Victime d’un grave accident dans son enfance, Shiki a hérité d’un pouvoir aussi mystérieux qu’effrayant : il peut discerner les lignes vitales qui traversent chaque objet ou être vivant. En découpant ces lignes, il peut tuer et détruire avec une facilité déconcertante : sa lame s’enfonce comme dans du beurre dans le plus solide des matériaux. Malheureusement, ce pouvoir fait aussi monter en lui d’irrésistibles pulsions meurtrières…

Mon avis

J’avais lu ce premier tome il y a maintenant six ans, et quand je l’ai vu dans la bibliothèque d’un ami, je lui ai emprunté, histoire de me remettre dans le bain. Et pour le coup, j’ai bien fait! Je compte me faire cette série quand j’aurais fini les autres 🙂

Ce premier tome met en avant Shiki, une jeune homme qui, depuis un accident, voit des lignes sur les personnes et les objets. En suivant ces lignes avec une lame, il est capable de tuer instantanément et de détruire tout ce qu’il veut. Huit ans après, il croise une jeune femme dans la rue et la tue, sauf que le lendemain, elle est là, bien vivante, car c’est un vampire…

Un tome d’introduction plein de promesses et qui se targue d’avoir de gros scènes d’actions dès le départ, dans un univers totalement mature, voilà l’idée d’un chouette manga que je me fais, et Tsukihime l’a fait. Les personnages sont réfléchis, et se posent des questions sur leurs actes, s’intéressant plus à l’ennemi qu’à la poitrine des filles d’à côté. Et sérieusement, ça fait du bien.

Côté graphismes, le trait est simple mais précis (tout comme l’intrigue). On a à faire à un manga épuré, si épuré que ça en fluidifie la lecture, Sasakishonen ne se perd pas dans les détails. Les personnages sont bien définis, reconnaissables très facilement, que l’on soit en plein flashback ou non.

En bref, que ce soit l’intrigue ou graphiquement, Tsukihime est un manga qui se laisse lire et apprécié, avec une certaine légèreté qui ne dérange pas, malgré le côté « mature » que veut donner le mangaka à sa série.

[Chronique] Sang d’encre – Karine Quasevi

[Chronique] Sang d’encre – Karine Quasevi

sang d'encre

  • Éditeur : Overlook Publishing (2013)
  • Pages : 171
  • Genre : Thriller
  • Prix : 4.99€
  • Overlook Publishing n’existe plus

Eden Camp est une jeune fille en apparence normale, stable et sérieuse. Cependant, sous les traits de cette adolescente d’à peine 14 ans, se cache en réalité une véritable personnalité psychopathe. Après avoir commis son premier meurtre, la jeune femme commence alors son lent voyage dans le pays du macabre, s’amusant à imaginer différents stratagèmes, afin d’apprécier au mieux chaque homicide. Défiant alors toutes les limites, franchissant sans cesse de nouvelles barrières elle se transforme en une machine à tuer sadique et sans morale. Mais comment attirer vers soi les médias internationaux et devenir numéro 1 quand, avant elle, d’autres sont également allés aussi loin ? Une plongée vertigineuse dans nos limites psychologiques. A lire avec précaution.

Mon avis

Eden Camp est une jeune fille de 14 ans au visage angélique, à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Vraiment ? Hem, regardons donc de plus près cette jeune adolescente, sans problèmes et issue d’une famille modeste…

Ce qu’aime Eden, c’est voir les personnes souffrir. Regarder la petite lueur de peur s’éteindre dans leur regard. Imaginer le meilleur scénario pour pouvoir assouvir ses pulsions. Et n’importe qui fera l’affaire, de sa meilleure amie au petit garçon se balançant seul sur sa balançoire à la personne qu’elle croisera au supermarché…
Nous allons la suivre pendant son escalade vertigineuse du crime, ses découvertes en la matière de souffrance physique, son goût pour la torture, et la façon dont elle réfléchira pour mener à bien ses plans, pour apprécier pleinement ses meurtres. Parce que oui, le principal, c’est le plaisir qu’elle prendra en découpant ses victimes.

Sang d’encre est particulièrement court, 171 pages, mais il n’en faut pas plus pour parler de la vie criminelle de Eden. Les chapitres n’ont pas de nom, mais des citations. Passé les premiers chapitres, ont comprend que ce sont des citations de divers assassins, qui collent parfaitement avec l’univers glauque de l’histoire. Seul bémol, je me demande juste si le livre a eu une relecture quelconque avant sa publication : fautes de syntaxe et d’orthographe, certains passages sont dépourvus de ponctuations tandis que certaines phrases sont bourrées de virgules alors qu’il n’y a pas lieu d’avoir.

En bref, une lecture courte mais qui se laisse savourer si on passe les petits problèmes de fautes d’ortho/syntaxe/ponctuation 🙂