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[Chronique] Les contes du 5è étage – Vincent Palacio

[Chronique] Les contes du 5è étage – Vincent Palacio

les contes du 5eme etage

  • Éditeur : House Made of Dawn (2014)
  • Pages : 154
  • Genre : Science-Fiction
  • Prix : 1.99€
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7 petits contes baroques qui dépeignent la vie de personnages gentiment pathétiques et parfaitement losers. Cependant, le style de Palacio n’est jamais triste ou pessimiste. On s’amuse toujours de cette vie misérable que mènent ses personnages : un rocker à l’égo démesuré, une mamie aux supers pouvoirs, un loup minable qui gâche sa vie et celle des autres, un amnésique qui a coulé une chape de béton sur son passé ou encore un VRP aux rouflaquettes ringardes qui vend des déambulateurs aux vieux de la campagne. Si tout est drôle dans ce melting-pot négligé et fourre-tout, on n’oubliera pas de se poser au moins une vraie question philosophique : Qui se souviendra d’Elvis dans 100 000 ans ?

Mon avis

Venckman, notre conteur, vit au 5è étage d’un phare. Batteur dans un groupe de rock, il partage son phare avec quelques fantômes dont Edgar Allan Poe qui squatte son placard. Il relève des détails de sa vie pour pouvoir écrire des petites histoires. C’est ainsi que nous allons découvrir le fantôme noir qui vit dans la maison d’un amnésique, celle d’un VRP qui vend des déambulateurs à des petits vieux perdus dans la campagne et une de ses clientes aux super-pouvoirs, Ginette, ou encore l’histoire de Muguene, un loup au statut d’Omega qui doit passer une visite médicale. L’idée du loup? Parce qu’il a vu trop de reportages animaliers. Celui de Ginette et ses pouvoirs? Parce qu’un petit vieux s’est envolé juste en face de lui…

J’avais prévu ici un petit speech bien sentit, mais après tout, boaf. Trop de phrases. Pour faire court, n’espérez pas trouver des réponses ou des questions dans ces lignes. Si vous voulez vraiment savoir quel est le sens de la vie… Eh ben, c’est par là.

J’ai adoré découvrir dans quel monde vivait Venckman, son univers délirant qui n’a pas de sens et qui n’a pas été sans me rappeler celui de Adams Douglas dans son célèbre Guide du Voyageur Galactique. C’est délirant, ça part dans tous les sens, et surtout c’est drôle. Autant j’ai apprécié les tranches de vie de notre conteur, ce côté fourre-tout et bordélique, autant je n’ai pas aimé les nouvelles autour de Ginette, le fantôme noir et Muguene.

Quand j’ai commencé la première histoire, celle du fantôme noir, je n’ai pas compris ce qui se passait. Au début on commence avec le fantôme, où il vit dans la maison, l’auteur met en place une atmosphère digne des bons films d’horreurs, puis tout d’un coup, sans prévenir, on se retrouve avec un groupe de quatre amis (dont notre amnésique) qui se droguent et discutent de tout et rien. Quid du fantôme noir? L’atmosphère que l’auteur avait installé? Plus rien, tout envolé, jusqu’à la dernière page où le fantôme revient, mais l’effet n’est plus le même qu’au début, étant donné que nous nous retrouvions dans une soirée pizza/jeux-vidéos/drogue/discutions banales où il ne se passait rien. Limite quand l’auteur a ouvert une parenthèse pour faire revenir Venckman au beau milieu de cette histoire, j’étais contente, car ça redonnait un coup de pied à l’histoire et donnait envie de continuer.

Puis est venu le tour de Ginette et de son vendeur de déambulateurs. J’avais bien compris que la partie la plus intéressante se trouverait à la fin de cette histoire et j’avais vu juste: tout le moment où le VRP explique sa vie, boit un café, conduit sa voiture (ce qui fait les 3/4 de l’histoire de Ginette, comme pour le fantôme noir) est longue, limite ennuyante et j’ai eu hâte d’en finir au plus vite. Quand on découvre Ginette, la petite vieille aux super-pouvoirs, le rythme s’accélère, l’action est présente et … L’histoire de Ginette est finie.

Quant à la dernière, celle du loup Muguene, je n’ai pas aimé du début à la fin. Je l’ai trouvée longue, lourde, je n’ai pas compris où l’auteur voulait en venir, j’ai du faire quatre pauses pendant cette nouvelle pour me mettre à lire autre chose et revenir plus tard, sinon je crois que je ne l’aurais pas finie.

Quand ça partait dans tous les sens avec Venckman, quand il nous décrivait sa ville, les problèmes de portes dimensionnelles ou son concert, ça passait, on arrivait à se caler sur le rythme assez rapide et on suivait. Mais avec les nouvelles, le rythme se retrouve cassé, un moment c’est lent, calme et ça a du sens, pour repartir quelques pages plus loin avec un rythme assez rapide et du non-sens à la pelle. J’ai mis deux jours à lire les 154 pages de cette nouvelle, en me disant que si je finissais l’histoire actuelle, j’aurais à nouveau les histoires délirantes de notre conteur…

En bref j’en sors assez mitigée, parceque la vie de Venckman, ses délires et son non-sens, son humour et son sarcasme me plaisent, mais je n’ai pas apprécié les nouvelles dont le rythme se trouve cassé, et dont des fois où on se demande où voulait en venir l’auteur…

Néanmoins, merci au forum Have a Break, Have a Book et à Made House of Dawn éditions pour ce partenariat.

[Chronique] Pandora Hearts, Volume 1 – Jun Mochizuki

[Chronique] Pandora Hearts, Volume 1 – Jun Mochizuki

pandora hearts 1


Oz Vessalius, 15 ans, est l’héritier d’un des quatre grands duchés du pays. Le jour de sa cérémonie de passage à l’âge adulte, des bourreaux masqués le précipitent dans un monde sombre et confus : l’Abysse, pour un crime dont il ignore tout. Dans cette prison à l’écart du temps, il rencontre Alice, une jeune fille aux pouvoirs mystérieux, qui lui propose de nouer un pacte pour l’arracher à ce cauchemar. Mais l’organisation secrète Pandora, qui a pour mission de lever le voile sur les mystères de l’Abysse, attend son retour de pied ferme…

Mon avis

Pandora Hearts a été LA surprise de ce début d’année. On m’a offert ce premier tome pour mes 21 ans (merci Vince ! :) ), et je ne m’y attendais absolument pas. C’est un manga dont on me parlait souvent, m’en disant que du bien et je n’ai jamais pensé un seul instant à le mettre dans ma wishlist, ni même à le feuilleter en librairie. Si on ne me l’avait pas offert, je crois que ce manga serait resté dans les méandres de l’oubli et franchement, ça aurait été dommage. Retour sur un shonen simple, au scénario qui change de l’ordinaire, mais terriblement efficace…

Oz est un jeune garçon de quinze ans qui s’apprête à assister à sa cérémonie de passage à l’âge adulte, que tout jeune aristocrate se doit de réaliser. Mais rien ne se passe comme prévu pendant la cérémonie, et Oz est envoyé dans l’Abysse, lieu qui tient de légende terrifiante, voir même de contes de vieilles femmes pour effrayer les enfants qui ne sont pas sages. Sauf que la réalité est tout autre, l’Abysse existe et elle renferme des monstres appelés chains, des espèces de bestioles super bizarres et flippantes

Ce premier tome est clairement un tome d’introduction, aka le « je pose mes bases, ceci est un prologue, revenez au tome 2, on commencera à parler sérieusement ». L’univers est posé, l’ambiance également, les personnages principaux sont présentés, bref à part un peu d’action, il ne faut pas en attendre beaucoup de ce premier tome -comme tous les premiers tomes des shonens-.

Côté graphisme, rien de révolutionnaire. Vous avez lu Vampire Knight, Secret Service : Maison de Ayakashi ? Bah c’est pareil en faite. Les moments les plus sombres de l’histoire me font penser à Kaori Yuki… Bon ce n’est pas un mal, ce sont de bons mangakas, on sent bien d’où vient l’influence de Jun, mais comme c’est son tout premier manga, on lui pardonne très facilement !

En bref, un premier tome d’introduction simple mais efficace, quelques passages sombres et une grosse influence dans le dessin qui ne passe pas inaperçue, un bon petit moment de lecture avec une seule envie une fois ce premier tome achevée, celle de lire la suite.

[Chronique] Flander’s Company : Le mal, c’est classe ! Tod, Pomarede & Dreki

[Chronique] Flander’s Company : Le mal, c’est classe ! Tod, Pomarede & Dreki

flanders company 2


Que seraient les super-héros s’ils n’avaient pas de super-vilains à combattre ? Sûrement pas les stars planétaires adulées des foules que l’on connaît aujourd’hui. Non, sans une Némésis crédible, le super-héros n’est pas grand chose de plus qu’un simple représentant de l’ordre aux goûts vestimentaires douteux. Heureusement, il y a la Flander’s Company ! Cette entreprise recrute et forme les pires des vilains – la crème de la crème – avant de louer leurs services à tous les justiciers en manque de renommée. Alors certes, le patron est tyrannique, ses employés un brin loufoques, les tarifs pratiqués totalement exorbitants… mais tout ce qui compte, finalement, c’est qu’ils servent le Mal. Et ils le servent sacrément bien !

Mon avis

Nous retrouvons les employés de la Flander’s, qui cette fois-ci réclament des nouveaux costumes. En effet, un des super-héros a déclaré sur un plateau-télé que les vilains sont à l’image de leur garde-robe : ternes, passés de mode et complètement sinistres, entre autre. Armand Trueman, le PDG de l’entreprise décide donc de faire appel à Chantal Connasse, experte dans l’habillement des supers de tout poils. Ils sont donc accueillis par Kévin, Carla et Nadège, mais rien ne se passe comme prévu…

A partir de ce moment là, on retrouve le script de la web-série et malgré un sentiment de déjà-vu très minime, la suite de la lecture se fait très bien et on apprécie de retrouver la C.C Corp et son équipe complètement déjantée ! Mais avant de rentrer dans le vif de l’histoire, nous avons quelques sketchs permettant de mieux comprendre comment fonctionne la Flander’s avec un DRH au bout du rouleau, l’entraînement des sbires, et aussi l’anniversaire de Cindy, qui lui aussi ne se passera pas comme prévu (je commence à croire que rien ne se passe comme prévu à la FC ^.^ )

Côté graphisme, je vous renvoie au premier article dont le lien se trouve à la fin de cet avis, je n’ai rien à ajouter dessus, si ce n’est que j’ai hâte de voir la suite de leurs aventures en BD !

[Chronique] Flander’s Company : Ils servent le mal, et ils le servent bien – Tod, Pomarede & Dreki

[Chronique] Flander’s Company : Ils servent le mal, et ils le servent bien – Tod, Pomarede & Dreki

flander's company 1


Que seraient les super-héros s’ils n’avaient pas de super-vilains à combattre ? Sûrement pas les stars planétaires adulées des foules que l’on connaît aujourd’hui. Non, sans une Némésis crédible, le super-héros n’est pas grand chose de plus qu’un simple représentant de l’ordre aux goûts vestimentaires douteux.

Heureusement, il y a la Flander’s Company ! Cette entreprise recrute et forme les pires des vilains – la crème de la crème – avant de louer leurs services à tous les justiciers en manque de renommée. Alors certes, le patron est tyrannique, ses employés un brin loufoques, les tarifs pratiqués totalement exhorbitants… mais tout ce qui compte, finalement, c’est qu’ils servent le Mal. Et ils le servent sacrément bien !

 

Mon avis

Flander’s Company est à la base une excellente web-série déclinée en quatre saisons. La Flander’s, c’est quoi ? C’est une entreprise qui recrute des supers-vilains en tout poil, pour pouvoir fournir des Némésis de qualité aux super-héros, toujours très demandeurs et un tantinet exigeants. Les supers pourront compter sur le PDG Armand Trueman pour la réalisation d’un devis sur mesure. Malgré le charisme d’Armand, c’est un humain sans pouvoirs spéciaux et qui en fait un vrai complexe. Quiconque le met devant le fait accompli déclenchera une de ses légendaires colères…

Mais pour recruter la crème de la crème, les postulants devront passé devant le DRH, Hippolyte Kurtzmann, un ex-vilain connu dans le milieu sous le nom de Sadoman. Son pouvoir ? Transformer la souffrance en énergie létale. Ses critères sont tellement impitoyables que très peu de postulants arrivent à signer un contrat au sein de l’entreprise.
L’équipement des vilains est fourni par le professeur Caleb, ex-vilain connu sous le nom de Professeur Chaos, mais toutes ses inventions tournent au désastre, quand elles ne détruisent pas les ¾ du bâtiment de la Flander’s…
Les vilains sont formés par les nièces d’Armand, Cindy et Gladys, filles d’une guerrière Berserk, dont elles ont chacune hérités de ses traits de caractère plutôt délicats : violentes et prompts à s’énerver pour un rien, brisant psychologiquement (et physiquement, cela va de soit), les sbires qu’elles ont en formation.
Mais heureusement, le bon psychologue Docteur Parker, est là pour écouter tous les petits problèmes des recrues, et leur remonter le moral avant de partir affronter le super qui les a embauché !

Alors imaginez comment une entreprise peut tourner ainsi, avec une secrétaire momie, un comptable qui est à cheval sur la réglementation est sur les finances de l’entreprise, et des vilains pas très évolués ? C’est donc comme ça que la bande-dessinée va se dérouler, à travers différents moments de la vie d’entreprise, qui n’est pas du tout de tout repos.

Les dessins sont simples mais ça n’enlève rien à leur qualité et permet au contraire une lecture assez rapide, qui convient très bien au rythme de la bande-dessinée. Néanmoins, le trait est propre et précis, et les personnages sont très expressifs vis à vis de leur caractère propre.

Bien évidemment, la BD n’est qu’un complément de la web-série et pour comprendre certains tenants et aboutissants, il faut la regarder, loin de là l’idée qu’on ne peut comprendre la BD sans la web-série, bien entendu 😉

Site officiel : Flander’s Company

[Chronique] Fathom, Volume 3 – Michael Turner

[Chronique] Fathom, Volume 3 – Michael Turner

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Les aventures d’Aspen Matthews qui après avoir frôlé la mort, se retrouve en contact avec une race inconnue, probablement d’origine extraterrestre, vivant au fond des océans et préparant une guerre de conquête pour contrôler les nations de la surface.

Mon avis

Nous retrouvons la belle Aspen Matthews, devenue une véritable machine à tuer entre les mains de Killian. N’ayant pas connaissance de toute sa puissance, Aspen va se laisser guider (pour ne pas dire manipuler) pour servir les desseins de celui qui lui a révélé l’existence de son peuple, sous l’œil attentif et bienveillant de Kyla, une jeune femme qui fait sa première apparition dans l’histoire. Encore une fois, et ça en devient presque chagrinant, nous ne connaîtrons pas le nom du peuple d’Aspen, qui restera donc pour moi  »les créatures de l’eau » (original, je sais). Un moment, un humain les surnomment le peuple poisson, j’espère que ce n’est pas ça le nom original…

Même si notre orpheline est devenue une boule d’énergie et une machine à tuer, elle n’en éprouve pas moins des remords, et se rend compte après sa naïveté énorme du deuxième tome, qu’elle fonce tête baissée sans réfléchir, mais accepte quand même de continuer d’être le joujou de Killian. Heureusement, retournement de situation, Aspen apprend que Killian est le bad guy de l’histoire, et Kyla une alliée de taille. Et c’est ainsi que Aspen rejoint le camps adverse, pour prendre l’initiative de renverser Killian et sa troupe de supers-méchants. Comme pour les derniers tomes, nous remontons dans le passé de l’orpheline, pour découvrir sa famille, l’apparition de ses premiers pouvoirs, et un morceau de l’histoire de son peuple, ce qui répond à pas mal de questions par rapport à notre héroïne.

En bref, une suite agréable avec de l’action, et des retournements de situation inattendus qui donnent un nouveau ton à notre histoire !