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[Chronique] Hunger Games, tome 1 – Suzanne Collins

[Chronique] Hunger Games, tome 1 – Suzanne Collins

hunger games 1


Les Jeux de la Faim ; 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l’épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé…
Les alliances se font et se défont et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. Calcul? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim…

Mon avis

Si je n’ai jamais commencé la saga des Hunger Games, c’est bien à cause du film. Mou, incohérent, illogique, mal filmé et des situations/personnages absolument pas crédibles, il m’en a fallu peu pour oublier mon ennui pendant ce visionnage. (Pour faire plus court, je rejoins à 100% CerberusXt de Nioutaik concernant le film). Donc du coup, je ne me suis pas intéressée au livre. Mais après la petite expérience Divergente-film WTF et Divergent-livre 100% génial, je me suis dit qu’il serait bien que j’aille voir à côté si c’est pareil pour les jeux de la faim. Et donc…

Et donc le livre dépasse mes espérances les plus folles (je me voyais l’abandonner au bout de 10 pages et le mettre en vente). Déjà, la première chose, c’est qu’on vire l’abominable triangle amoureux pathétique du film parce qu’en réalité Gale et Peeta sont tous les deux friendzonés (oui, Katniss à l’intelligence de penser que construire une famille avec les Hunger Games, c’est le truc à ne pas faire). DÉJÀ.

Ensuite, tout ça est bien plus une affaire de politique que de « on tue des gens parce que vous vous êtes rebellés il y a 75 ans ». C’est tout un système de classes sociales (=Les districts) et d’asservir le petit peuple (=Si vous faites des conneries dans l’arène/dans la vraie vie, voilà ce qu’on va être capable de vous mettre, les gars). En bref, c’est bien plus complexe que ce qu’on veut bien nous*

Si je n’ai jamais commencé la saga des Hunger Games, c’est bien à cause du film. Mou, incohérent, illogique, mal filmé et des situations/personnages absolument pas crédibles, il m’en a fallu peu pour oublier mon ennui pendant ce visionnage. (Pour faire plus court, je rejoins à 100% CerberusXt de Nioutaik concernant le film). Donc du coup, je ne me suis pas intéressée au livre. Mais après la petite expérience Divergente-film WTF et Divergent-livre 100% génial, je me suis dit qu’il serait bien que j’aille voir à côté si c’est pareil pour les jeux de la faim. Et donc…

Et donc le livre dépasse mes espérances les plus folles (je me voyais l’abandonner au bout de 10 pages et le mettre en vente). Déjà, la première chose, c’est qu’on vire l’abominable triangle amoureux pathétique du film parce qu’en réalité Gale et Peeta sont tous les deux friendzonés (oui, Katniss à l’intelligence de penser que construire une famille avec les Hunger Games, c’est le truc à ne pas faire). DÉJÀ.

Ensuite, tout ça est bien plus une affaire de politique que de « on tue des gens parce que vous vous êtes rebellés il y a 75 ans ». C’est tout un système de classes sociales (=Les districts) et d’asservir le petit peuple (=Si vous faites des conneries dans l’arène/dans la vraie vie, voilà ce qu’on va être capable de vous mettre, les gars). En bref, c’est bien plus complexe que ce qu’on veut bien nous faire croire.

Mais aussi, contrairement au film, il se passe des tas de trucs, tous fondés, contrairement à l’adaptation. Entre l’arrivée au Capitole, l’entraînement (savoir faire des collets, lancer des couteaux, se battre à main nue, ect…) et les interviews, il s’agit de plaire un maximum pour plaire aux sponsors. Et une fois dans l’arène, contrairement au film où Katniss passe son temps à dormir, il y a des combats, des missions, des parties de chasse, des alliances… Oui, c’est bien que le film, définitivement.

Le tout est bien écrit, on a l’impression que c’est une amie qui nous raconte son histoire, son passage dans l’arène. Ca rend l’héroïne plus proche, et c’est agréable. Le vocabulaire n’est ni trop complexe, ni trop mâché. Bref, de la science-fiction jeunesse bien plus agréable que son adaptation faire croire.

Mais aussi, contrairement au film, il se passe des tas de trucs, tous fondés, contrairement à l’adaptation. Entre l’arrivée au Capitole, l’entraînement (savoir faire des collets, lancer des couteaux, se battre à main nue, ect…) et les interviews, il s’agit de plaire un maximum pour plaire aux sponsors. Et une fois dans l’arène, contrairement au film où Katniss passe son temps à dormir, il y a des combats, des missions, des parties de chasse, des alliances… Oui, c’est bien mieux que le film, définitivement.

Le tout est bien écrit, on a l’impression que c’est une amie qui nous raconte son histoire, son passage dans l’arène. Ça rend l’héroïne plus proche, et c’est agréable. Le vocabulaire n’est ni trop complexe, ni trop mâché. Bref, de la science-fiction jeunesse bien plus agréable que son adaptation !

[Chronique] Le grand secret – René Barjavel

[Chronique] Le grand secret – René Barjavel

le grand secret

  • Éditeur : Presse de la cité, Pocket (1973)
  • Pages : 372
  • Genre : Science-fiction
  • Prix : 6.95€
  • Acheter Le Grand Secret

Le grand secret, c’est l’histoire d’un couple séparé par un extraordinaire événement, puis réuni dans des circonstances telles que jamais un homme et une femme n’en ont connu de pareilles.
C’est aussi l’histoire d’un mystère qui, depuis 1955, a réuni, à l’insu de tous, dans une angoisse commune, par-dessus les oppositions des idéologies et des impérialismes, les chefs des plus grandes nations. C’est ce  » grand secret  » qui a mis fin à la guerre froide, qui a été la cause de l’assassinat de Kennedy, qui rend compréhensible le comportement de De Gaulle en mai 1968, qui a rendu indispensables les voyages de Nixon à Moscou et à Pékin.
Il n’a rien à voir avec la guerre ou la bombe H. C’est le secret de la plus grande peur et du plus grand espoir du monde. Il ne faut pas oublier que c’est un roman. Mais si c’était vrai ?…

Mon avis

Pourquoi Kennedy a été assassiné? Qu’est ce qui justifie le comportement de De Gaulle en 68? Pourquoi Nixon a fait de nombreux voyages entre Moscou et Pékin? Pourquoi la Reine Elisabeth ne s’est jamais séparée de son sac? Pourquoi Roland et Jeanne se sont retrouvés séparés du jour au lendemain? Et si tout ça, avait un lien, et que ce lien était le plus gros secret de l’univers, qui est à la fois un bonheur, mais aussi un grand malheur…

Première lecture d’un roman de Barjavel pour moi, ça a été avec plaisir que je me suis lancée dans la découverte de ce secret. On se sent très vite aspirés par l’histoire, qui se déroule en trois parties:

La première, traitant de la découverte du secret. Nous ne savons pas ce qu’il en est, mais il est là. On suit les différentes décisions des chefs d’états qui savent, mais nous, nous restons dans le flou total, essayant de comprendre pourquoi, à l’instar de Jeanne qui cherche des réponses dans la disparition de Roland. La deuxième traite du secret, nous révèle ce qu’il en est et tout d’un coup les éléments commencent à à s’assembler, comme un puzzle. Et enfin, la troisième partie nous montre la vie avec le secret, comment les personnes au courant vivent avec, ce qu’ils en ont fait.

Je n’ai pas réussi à m’attacher à un seul personnage. Les seuls dont on nous parles vraiment et que l’on suit du début à la fin sont Roland et Jeanne, mais malheureusement le couple ne m’a pas plus intéressée que ça, étant focalisée sur le secret.

Le grand secret est un roman de science-fiction, certes, mais il n’empêche que certains éléments clés (comme la mort de Kennedy), coïncident tellement bien avec l’histoire de Barjavel qu’on ne peut se demander  « et si tout ça était vrai? ». Mais heureusement, ça ne reste que de la littérature…

Depuis le clan et la horde, jusqu’au capitalisme de consommation et au communisme, les hommes ont déjà essayés tous les moyens possibles de vivre en société. Mais ils ne s’en souviennent pas. Il n’y a pas tellement de systèmes. On en revient toujours aux mêmes, autorité de ceci ou de cela, communauté comme ceci ou comme cela. Quel que soit le système adopté, il y a toujours une partie des hommes qui en profite et une partie qui ne l’accepte pas. ça se termine la plupart du temps dans le sang. Le système abattu est remplacé par son contraire, qui succombe à son tour devant son contraire. Civilisations après civilisations, les expériences se sont accumulées sans servir à rien, par manque de mémoire. Chaque génération doit tout réapprendre. Elle veut bien accepter les richesses et les connaissances acquises par la précédente, mais pas la sagesse, hélas, pas la sagesse, jamais… Ton enfant accepte et exige que tu le nourrisses, mais si tu lui dis que le feu brûle, il ne te croira jamais, tant qu’il n’aura pas mis le doigt dedans. Chaque génération doit subir l’épreuve du feu, chaque génération doit se brûler.

La plume de Barjavel m’a transportée dans son univers un tantinet réaliste, mais très prenant, surtout à partir de la découverte du secret. Certains passages font réfléchir, notamment sur notre société actuelle. Pour moi ce fût une bonne découverte, et je compte lire d’autres ouvrages du même auteur quand ma PàL aura baissé d’une petite centaine de livres 🙂

[Chronique] La maîtresse de guerre – Gabriel Katz

[Chronique] La maîtresse de guerre – Gabriel Katz

la maitresse de guerre


Fille d’un maître d’armes, Kaelyn rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles.

Il va falloir lutter.

Alors elle s’engage dans la grande armée qui recrute des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner.

Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…

 

Mon avis

Je tiens à remercier la team de Livraddict ainsi que les éditions Scrineo pour ce huitième partenariat, qui clos en même temps la toute première année d’existence de Once Upon a Time ! Et donc pour finir en beauté, quoi de mieux qu’une lecture géniale ? Aller, trêve de blabla, rentrons dans le sujet !

Kaelyn est fille unique. Ses parents ont tellement espéré avoir un enfant pour pouvoir perpétrer leur nom, à s’en remettre à des Dieux et dans des sacrifices pendant des années pour pouvoir l’obtenir, qu’ils n’ont pas été mécontent d’avoir une fille à la place d’un garçon. Son père lui a appris le maniement des armes, mais à sa mort, personne ne veut finir la formation de Kaelyn, parce que c’est une fille et elle doit penser à se marier, fonder une famille.

A partir de là, j’ai eu un peu peur de la suite de l’histoire. J’ai eu peur de tomber dans le machisme, les clichés et autres. J’ai croisé les doigts pour que l’histoire ne tourne pas comme ça et ce fut avec une véritable joie que j’ai lu la suite qui s’annonçait très bien, loin des idées que je me faisais.

La fille du maître d’arme finit donc par s’enrôler dans l’armée de la libération qui doit partir pour Azman, un pays de cannibales esclavagistes et polygames, dans l’espoir de finir sa formation. Mais une fois sur place, ses camarades se font tuer et elle finit entre les mains d’un maître de guerre, Hadrian, qui la prend chez lui pour en faire une esclave. Ok, là aussi j’ai eu peur de la suite, je l’avoue. Mais une fois de plus, j’ai été étonnement surprise !

Plusieurs choses sont soulevées dans ce roman, mais deux m‘ont marquée. Tout d’abord, la quête d’identité de notre héroïne. Tantôt fille du Nord, du côté des rouges, tantôt Azmanienne et de leur côté, elle est un peu comme ballottée entre ces deux pays et se cherche. Heureusement que Hadrian est là pour la guider, sinon elle serait vraiment perdue dans tout ce bazar. Ensuite, le rôle de la femme dans la société. Depuis nous avons beaucoup évolué, mais à l’époque de Kaelyn, la femme n’a pas vraiment de fonction, si ce n’est que de faire la popotte, se marier et s’occuper de ses enfants. Et pourquoi pas partager les rumeurs et autres radotages avec les copines dans les bains publics. Alors, une fille à l’armée, entourée de milliers d’hommes qui ne pensent qu’à la mettre dans leur lit parce qu’elle ne ressemble pas à une vache, c’est pas tellement la joie au camp. Ces deux sujets ont été parfaitement traités par Gabriel Katz, on a limite frôlé le coup de coeur. Je pense m’intéresser dans un futur proche à ses autres publications, c’est un auteur prometteur.

Les personnages, dans leur complexité, leurs sentiments sont extrêmement bien travaillés. De plus, l’écriture fluide de l’auteur nous transporte, ce n’est clairement pas un livre compliqué à comprendre ou à lire, pas une seule fois je me suis arrêtée pour relire une phrase, pas une seule fois j’ai buté sur un mot, rien. Un roman très visuel, on s’imagine très bien les scènes, l’action, mais aussi les différents lieux où Kaelyn se rendra.

Cette lecture a été une véritable surprise, j’ai passé un très bon moment en compagnie de nos héros et j’ai particulièrement aimé la fin. Je pense que c’est un livre que je relierais plus d’une fois !

(Et puis vous avez vu cette couverture? Elle est magnifique, mais Kaelyn n’est pas brune, mais rousse 🙄 )