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[Chronique] Bel ordure – Élise Fontenaille

[Chronique] Bel ordure – Élise Fontenaille

bel ordure

  • Éditeur : Calmann-Lévy (2016)
  • Pages : 227
  • Genre : Romance
  • Prix : 17€
  • Acheter Bel ordure

Un dimanche matin glacial de janvier, dans Paris déserté,Eva se rend au commissariat. Elle n’a pas fermé l’oeil de la nuit; Adama a fait le siège de son appartement. Eva et Adama se sont aimés. Un amour fou. Une passion compliquée. Tout les séparait. Eva est une lle de l’aube plutôt solitaire, Adama, un oiseau de nuit connu du Tout-Paris. Elle est aussi petite, ronde, blonde et blanche qu’il est grand, noir et sculptural. Eva est foudroyée par leur rencontre, émerveillée par leurs différences, fascinée par cet homme sans attaches, qui ne possède rien et semble ne vivre qu’au présent. Mais passés les premiers mois d’aveuglement, le mystère s’estompe pour révéler, derrière sa stupéfiante beauté, une autre facette d’Adama. Adama boit, Adama la trompe, Adama vit des femmes qu’il rencontre, Adama sait-il seulement aimer ?

Merci Babelio et Calmann-Lévy pour cette lecture !

Mon avis

Eva rencontre Adama, qu’elle trouve très beau. De fil en aiguille, une relation s’installe entre ces deux-là. Mais comment en sommes-nous arrivés à ce que Eva dépose une main courante, un beau matin après les attentats parisiens ? Avec elle, nous allons remonter ces derniers mois avec Adama, l’homme le plus mystérieux et attirant que Eva n’avait jamais rencontré. De leur rencontre à leur séparation, remontée d’une romance peu commune…

Ce récit commence par cet Adieu à Adama : la main courante, le refus de lui ouvrir la porte, nous avons là une Eva qui a les yeux bien ouverts sur la situation – la sienne, celle de son amant – et qui agit en conséquence des choses. Mais Élise Fontenaille revient sur la Eva du passé, aux yeux fermés, aveuglée par l’amour qu’elle porte à son oiseau de nuit. L’amour qu’elle porte à Adama est de plus en plus fort, et leurs parties de jambes en l’air sont plus intenses au fil des pages. Jusqu’à ce que vienne l’élément perturbateur, la chose qui fait que Eva veut des réponses à ses questions, et qu’elle ouvre lentement les yeux.

La plume d’Élise est très légère, à l’image de son récit, mais très imagée. Je me suis imaginée sans peine les différents lieux, les différentes scènes sans aucun soucis, bien que j’aurais apprécié avoir plus de descriptions sur les personnages, auxquels on ne s’attache finalement pas – ou très peu. Adama, on sent directement qu’il y a quelque chose qui ne va pas, surtout par la façon dont s’ouvre Bel Ordure, le personnage est trop mystérieux pour qu’on ne connaisse autre chose de lui que ses coucheries et qu’un quelconque passé sur les planches. Et Eva est photographe et aime Adama. Nous n’en savons pas tellement plus. 

Concernant la fin, je l’ai trouvée assez prévisible, je m’y attendais. Quelle autre fin pouvait-il y avoir ? Aucune autre, c’est évident. Mais cela manque de surprise, de fraicheur. C’est trop attendu. En prenant un peu de distance entre la lecture et le moment où j’écris cet avis, Bel Ordure ne me paraît pas plus inoubliable que ça, le début m’ayant plus marqué que le reste, sans relief.

En bref, Bel Ordure est une courte romance, mais malheureusement pas inoubliable. Je l’ai lu d’une traite, mais cela ne m’a pas plus touchée que cela. Prévisible, personnages peu attachants, on a l’impression d’être laissé à l’écart dans cette lecture où on aurait envie d’en savoir plus.

[Chronique] Tiré à quatre épingles – Pascal Marmet

[Chronique] Tiré à quatre épingles – Pascal Marmet

tiré à 4 épingles


Parmi les milliers de voyageurs, Laurent erre seul dans le hall de la gare de Lyon, l’air paumé. Il vient de rater son CAP boulangerie et sa mère l’a mis dehors. Samy, escroc à la grande gueule, le repère rapidement. Il a bien l’intention de profiter de la naïveté de ce gamin aux chaussures vertes et l’entraîne dans un cambriolage. L’appartement dans lequel ils pénètrent est une sorte d’antichambre du musée des Arts premiers et regorge de trésors africains. Mais ils tombent nez à nez avec la propriétaire et collectionneuse. Comme elle s’est blessée en tombant dans les escaliers, ils lui viennent en aide avant de s’enfuir. Pourtant, quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, abattue de cinq balles tirées à bout portant. Le commandant Chanel, chargé de l’enquête, s’enfonce alors dans l’étrange passé de cette victime, épouse d’un ex-préfet assassiné quai de Conti peu de temps auparavant. Un polar haletant sur fond de sorcellerie qui nous dévoile les coulisses de la gare de Lyon et nous ouvre les portes du célèbre 36 quai des Orfèvres.

Merci à Babelio et les éditions Michalon pour cette lecture ! Et à l’auteur pour la dédicace 🙂

Mon avis

Paris, de nos jours. Tout de vert vêtu, jusqu’aux chaussures, Laurent erre dans la gare de Lyon, court parfois après les trains. Il croise la route de Samy, qui voit en lui le pigeon idéal pour son prochain cambriolage. Le lieu ? Un appartement plein à craquer d’objets d’art africains. Mais une fois sur place, ils tombent nez-à-nez avec la propriétaire, blessée après une chute dans les escaliers. Laurent, grand enfant dans l’âme, décide de s’occuper d’elle et appelle les secours après leur casse. Sauf qu’une fois sur place, les secours retrouvent cette dame décédée. Mais qui a assassiné Albane Saint-Germain de Ray ?

C’est encore un excellent roman que nous propose-là Pascal Marmet, auteur de Le roman du café que j’ai lu l’année dernière et dont j’en garde un excellent souvenir. Ce que j’apprécie énormément dans les romans de cet auteur, c’est qu’il fait ses recherches à 200% sur chaque sujet, si bien que tout est cohérent avec la réalité et chaque chose est bien expliquée, on sent bien que l’auteur maîtrise à fond son sujet.

Qui dit arts africains, dit aussi arts occultes. J’ai eu un peu peur que ce côté fantastique prenne le pas sur l’histoire, mais ce n’est pas le cas. L’auteur fait la part des choses entre le côté policier et le petit côté fantastique qui plane sur l’histoire, ce qui reste assez agréable.

Et côté écriture, nous ne sommes pas en reste, car bien que ce soit un sacré paquet d’informations, ce n’est en aucun cas rébarbatif grâce à la plume fluide de l’auteur, et son vocabulaire riche. Les descriptions sont ni trop longues, ni trop courtes, bref tout cela reste très plaisant à lire. Personnellement, il ne m’a fallu que deux petites soirées pour arriver au bout de ce roman.

Ce sont des personnages hauts en couleur qui nous sont proposés-là. D’un côté, nous avons Laurent, jeune homme atteint visiblement du syndrome de Peter Pan et qui aime les trains. Toujours habillé en vert, même sa façon de parler reste quelque peu enfantine. Et en face, nous avons le commandant Chanel, bien dans ses baskets, irrémédiablement célibataire et excellent dans son travail, très souvent mené par ses intuitions. Il est le total opposé de l’homme en vert qu’il va chercher pendant tout le long de l’histoire.

Pascal Marmet prouve avec ce roman qu’il est capable de travailler sur des genres différents, proposant toujours un travail de qualité. Cependant, je ne suis pas particulièrement fan de la couverture, un fétiche incrusté sur une photo filtrée d’une gare, mais le contenu en vaut largement la peine !

[Chronique] U4 : Jules – Carole Trébor

[Chronique] U4 : Jules – Carole Trébor

U4 jules

  • Éditeur : Nathan (2015)
  • Pages : 382
  • Genre : Science-Fiction
  • Prix : 16.90€
  • Acheter U4: Jules

Jules vit reclus dans son appartement du boulevard Saint-Michel, à Paris. Il n’a pas de nouvelles de ses parents, en voyage à Hong Kong lorsque l’épidémie a commencé de se propager. Le spectacle qu’il devine par la fenêtre est effroyable, la rue jonchée de cadavres. Mais il sait qu’il ne pourra pas tenir longtemps en autarcie. Pour affronter l’extérieur, Jules redevient le guerrier impavide qu’il était dans le jeu. Il va alors retrouver son frère aîné, qui se drogue et dont il ne peut rien attendre, puis secourir une petite fille qui a mystérieusement échappé au virus et qu’il décide de prendre sous son aile. Son seul espoir : le rendez-vous fixé par Warriors of Times.

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Jules vit à Paris lors de l’épidémie due au filovirus U4. Ses parents sont en voyage à Hong-Kong et il n’a plus de nouvelles d’eux. Pareil pour ses grand-parents et également son frère, accro aux drogues dures.  Lui aussi expert sur Warrior of Time (WoT), il a reçu le même message de Khronos que Koridwen, Yannis et Stéphane : l’invitation à remonter dans le temps, le 24 décembre, sous la plus vieille horloge de la capitale. Pour Jules, pas de long voyage à faire jusqu’à Paris, mais une résistance à mettre en place contre l’armée et les gangs. Mais ses convictions vont être ébranlées quand il va faire une rencontre inattendue dans son immeuble…

Jules est un personnage dont l’on ne sait pas grand chose dans les autres tomes. Mis à part celui de Koridwen où l’on apprend qu’il vit en communauté et celui de YannisJules raconte un épisode pour le moins douloureux, mais c’était tout. C’est donc avec une certaine impatience que j’ai lu ce dernier tome, avec un personnage qui apporte de la nouveauté à cette saga, apporte un nouvel angle à l’histoire : une vie en communauté, pas de long voyage, des amis qui ne sont pas séparés… C’est tout de suite différent, comparé aux autres personnages. On voit aussi la vie à Paris dès le début de la contagion, comment l’armée fait sa loi et s’est retrouvée à recruter des jeunes pour nettoyer les rues. C’est le tome le plus complémentaire des autres à ce niveau-là, car chronologiquement c’est la période ou les experts sont sur les routes.

Ce U4 est un de mes préférés, après celui sur Koridwen, car ce sont les deux tomes qui apportent le plus de nouveauté, par rapport aux autres. Globalement sur ces quatre tomes, je suis très satisfaite. Ils sont complémentaires, cohérents, relire certaines scènes plusieurs fois n’est pas dérangeant puisqu’on en apprend plus. Dès qu’on en fini un, on a vraiment envie de lire les autres pour en savoir plus ! Cette saga rencontrera un franc succès à sa sortie, qui selon moi est amplement mérité !

[Chronique] Les temps d’avant, tome 1 : Jusqu’au crépuscule – Laurent André & Christelle Hédin

[Chronique] Les temps d’avant, tome 1 : Jusqu’au crépuscule – Laurent André & Christelle Hédin

jusqu'au crépuscule

  • Éditeur : AETH (2014)
  • Pages : 272
  • Genre : Contemporain
  • Plus édité

Paris, 13ème arrondissement, été 70, cinq enfants font connaissance. Une belle amitié va naître entre Marie, Julie, Christophe, Philippe et Lucas, intemporelle malgré les années qui passent. Espiègles, débordants d’énergie et de lubies, ils se lient un peu plus chaque jour, partageant jeux, activités sportives, découvertes technologiques, fous rires, peines et drames familiaux. Les cinq amis grandissent, toujours animés par cette même amitié devenue fusionnelle, et vivent leur premier amour, leur première expérience sexuelle. Qui n’a pas un jour rêvé de revivre ses premières fois exaltantes ?
Une histoire qui vous transporte dans les années 70-80 et vous immerge dans la vie trépidante de ces cinq enfants à la vie, à la mort…

Merci aux éditions AETH pour cette lecture !

Mon avis

Les temps d’avant est une saga dont seul le premier tome est paru, racontant l’histoire d’une bande d’amis, de leur rencontre dans les bacs à sable et la fin du lycée. Un plongeon dans les années 70-80 pour retracer leurs petites vies…

J’ai mis trois jours pour lire ces 272 pages, parce qu’après avoir lu la moitié du livre, je n’étais pas motivée pour le finir, plusieurs choses me sautant aux yeux. Tout d’abord, même si on nous vend que c’est l’histoire d’un groupe d’amis, celle-ci est quand même plus centrée sur Lucas, un peu sur Marie et c’est tout. Lucas à qui arrive tout les malheurs, ceci dit en passant. Quid des autres et de leur vie? Leur famille? Leurs problèmes? La vie en dehors du groupe pour eux? On en parle clairement pas assez, voir pas du tout dans le cas de certains personnages (Philippe en tête).

Le défaut de cette écriture à quatre mains, bien que le texte soit homogène et qu’il est difficile de distinguer les styles de des deux auteurs, c’est que c’est trop répétitif. On repère finalement le changement d’auteurs à ces répétitions qui reviennent trop souvent, à un paragraphe près.

Mais ce qui est pour moi le plus gros défaut du livre, c’est qu’il n’est pas corrigé. Du moins c’est l’impression que ça donne après lecture. Fautes, mots manquants ou en double, phrases réécrites mais dont l’ancienne n’a pas été enlevée, petits paragraphes dont les phrases sont tellement mal agencées que l’on comprend de travers le message que les auteurs voulaient faire passer…

Je pense après coup que ce qui m’a freinée après la moitié du livre, c’est que je n’ai rien ressenti pendant la lecture. Et pourtant, il s’en passe des moments bourrées de sentiments (première fois, divorce, suicide…), mais ça ne m’a rien fait. C’est dommage, car c’est un peu (en partie) pour ça qu’on va lire un livre, pour ressentir des sensations, des sentiments, que ce soit de la joie, du soulagement,  de la colère, de la curiosité… Rien.

Que dire de plus? J’en ressors quelque peu déçue, m’attendant à autre chose. Je ne pense pas lire la suite si elle voit le jour.

[Chronique] Les concentrés – Paris & L’univers

[Chronique] Les concentrés – Paris & L’univers



Merci aux éditions Nathan pour cette découverte !

Mon avis

Les concentrés, ce sont de petits livres de 80 pages, tous sur un sujet différent. L’article d’aujourd’hui porte sur les deux derniers des éditions Nathan, L’univers et Paris.

Mais en 80 pages, est-ce assez pour avoir tout ce qu’il faut savoir sur les sujets traités? Oui. L’univers par exemple, parle de la formation de celui-ci, rappelle les grandes dates (la découverte de la lune, ect…), quelles personnes ont aidées à la conquête spatiale, mais aussi les différentes planètes, La Voie lactée, et ainsi de suite. Quant à celui sur Paris, il revient sur les dates importantes de la capitale, les lieux et monuments à voir, les quartiers mythiques, mais aussi les personnalités de Paris (Gustave Eiffel, Coco Chanel pour ne citer qu’eux).

Les concentrés suivent aussi le programme scolaire du public visé (9-10 ans). Le vocabulaire et les explications sont adaptées pour être compréhensibles de tous. En somme, des ouvrages ludiques !

Chaque concentré est illustré, chaque page contient une illustration qui sert de visuel à l’enfant pour qu’il retienne mieux. Que ce soit les planètes, les monuments parisiens ou les diverses personnalités, rien n’est oublié ! Ainsi, même un enfant qui n’aura jamais visité Paris saura dire en voyant une photo qui est qui ou où-est-ce.

En bref, les concentrés est une petite collection ludique et très sympathique à lire. Les plus jeunes y trouveront leur compte, ainsi que les plus âgés qui pourront revoir leur culture générale avec leurs enfants !

[Chronique] Belle époque – Elizabeth Ross

[Chronique] Belle époque – Elizabeth Ross

belle époque


Lorsque Maude Pichon s’enfuit de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage dont elle ne veut pas, elle monte à Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l’exposition universelle de 1889. Hélas, ses illusions romantiques s’y évanouissent aussi rapidement que ses maigres économies. Elle est désespérément à la recherche d’un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle : « On demande de jeunes filles laides pour faire un ouvrage facile. » L’Agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le repoussoir. Son slogan ? « Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d’emblée plus attirante. » Étranglée par la misère, Maude postule…

Mon avis

Quand j’ai vu la couverture de Belle époque, je l’ai tout de suite ajouté à ma wishlist. Pas besoin de lire le résumé, je marche souvent au coup de cœur, et là le jeu de couleur est tellement magnifique qu’il ne m’en a pas fallu plus. Bon, j’ai quand même lu le résumé avant d’aller l’acheter, bien que celui-ci m’a tout de suite plu. Mais est-ce que le contenu à suivi mes premiers coups de cœur? Et bien…

On découvre très rapidement que la vie Parisienne que Maude s’était imaginé existe belle et bien, mais uniquement si on a un nom (entendez par là un nom connu synonyme de rang social élevé) et un minimum de richesses. Sauf que Maude n’est rien, n’a que les économies qu’elle a volé à son père avant de partir et n’arrive pas à trouver un travail convenable. Il faut pouvoir payer le loyer, de quoi se restaurer, alors Maude accepte à contre-cœur de faire ce métier de faire-valoir…

Et c’est là que ça devient intéressant, car l’auteur exploite jusqu’au bout le nouveau métier de Maude : les tenues, le comportement, les relations sociales, comment cela à un impact sur la vision des choses de Maude, la vie en entreprise dans les années 1800, la place de la femme, l’importance du rang social… L’auteure a vraiment réussi à exploiter toutes ces données, pour en faire quelque chose de cohérent et agréable à lire.

Mais le problème réside dans le fait que ce livre n’a pas d’âme. Aucune émotion ne passe. Qu’un livre soit bon ou mauvais, on arrive toujours à ressentir quelque chose pour un personnage/une situation : de la colère, de la peur, de l’amour, de la joie, du soulagement, … Mais je n’ai rien ressenti dans Belle époque. J’ai surtout l’impression que l’auteure a mit tout son potentiel dans ses recherches sur les années 1800, l’exposition universelle de Paris, Eiffel et sa fameuse tour, comment les gens vivaient il y a un peu plus de 200 ans… Mais ça ne va pas plus loin. Disons que j’ai plus ressenti de sentiments dans la nouvelle Le repoussoir de Zola dont s’inspire l’auteure que dans le livre.

En bref, un livre avec du potentiel, mais à qui il manque des émotions, une âme pour être apprécié jusqu’au bout. D’habitude j’achète en papier les ebooks que j’ai lu et apprécié, mais je n’irais pas jusque là avec Belle époque, qui sera très certainement vite oublié.

[Chronique] Chimères – Xian Moriarty

[Chronique] Chimères – Xian Moriarty

chimères

  • Éditeur : Flammèche(2010)
  • Pages : 38
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 0.99€
  • Acheter Chimères

Mai 1610.

Paris est en émoi suite à l’assassinat du roi Henri IV. Mais Hector n’a que faire des intrigues politiques qui secouent la capitale. Un homme à l’allure inquiétante a fait enlever ses sœurs et il est prêt à tout pour les retrouver.Cependant, le bretteur est loin d’imaginer quels sombres desseins se jouent réellement dans les entrailles de la ville.

Mon avis

Hector, fils de paysans est devenu voleur et tueur à gages, quittant sa famille qui a du mal à se nourrir, ses parents ayant toujours connu les coups durs. Après quelques années chez les voleurs, il retourne chez lui, espérant retrouver ses parents, ainsi que ses sœurs. Mais une fois sur place, il ne retrouve que sa pauvre mère et son dernier enfant: son père et mort, ses sœurs enlevées par un étrange homme masqué. Remonté, Hector décide de retrouver ses sœurs. Mais une fois à Paris, il va être surpris…

Quand nous rencontrons Hector, son enquête est presque finie, il lui manque plus qu’à remonter un tunnel où serait ce que cache l’homme masqué. Nous alternons un chapitre sur deux avec des flahsbacks pour avoir un résumé de son enquête et des informations qu’il a réussi à trouver.

Une fois l’homme masqué trouvé, toute une foule de questions nous vient, mais aucune réponse ne nous est donnée: le roi Henry, le lien avec les Medicis, les activités de l’homme masqué… Surtout que nous savons comment les jeunes filles ont été enlevées, mais dans quel but? Je ne sais pas si une suite est prévue, mais 38 pages avec autant de questions et aucune réponse, c’est hyper frustrant.

Le tout se laisse lire assez vite, le style de l’auteur est assez fluide, Xian allant directement à l’information qui nous intéresse sans passer par quatre chemins. Le vocabulaire des personnages est plutôt varié: Hector étant fils de paysans (donc non instruit étant donné qu’ils sont pauvres), a un vocabulaire pauvre et mâche ses mots, tandis qu’un libraire aura un vocabulaire assez riche et aura aussi une bonne élocution.

Le fait que cette nouvelle soit assez courte ne nous laisse pas le temps de nous intéresser de plus près des personnages, qui ne sont pas plus travaillés que ça. Les informations principales sont là, mais ça ne va pas plus loin, malheureusement.

En résumé, il manque trop d’informations pour que le lecteur sois pleinement satisfait de sa lecture, et c’est mon cas. Nous avons les tenants, les questions, mais les aboutissants et les réponses manquent cruellement à l’appel. Néanmoins, merci à Livraddict et aux éditions Flammèches pour ce partenariat!

[Chronique] Les stagiaires – Samantha Bailly

[Chronique] Les stagiaires – Samantha Bailly

les stagiaires


Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent tous d’horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de l’industrie créative.
Une réalité s’impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d’élus. Désormais, le stage est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des chemins dans leurs vies professionnelles et affectives.
Provinciale tout juste débarquée, Ophélie a laissé derrière elle petit ami et logement, et doit faire face aux difficultés de la vie parisienne.
Étudiant en école de commerce, Arthur est tiraillé entre les grands projets qu’on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix, passionnée de mangas, ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites dans les soirées électro…
Dans une atmosphère conviviale, travail et vie privée s’entremêlent.
Pourtant, une question demeure en fond sonore : qui restera ?

Quand la « génération Y » entre en collision avec le monde du travail : un récit marquant dans lequel beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront.

Mon avis

Quand j’ai vu ce livre sur Livraddict, je me suis dit qu’il devait automatiquement me plaire, c’était obligé. Le résumé, la couverture, il m’en faut peu pour me faire craquer. Quand j’ai appris que Samantha Bailly venait au salon du livre de Caen, c’était l’occasion rêvée pour acheter ce livre et au passage rencontrer l’auteure, au demeurant fort sympathique 🙂

Nous suivons une équipe de stagiaires, Ophélie, Arthur, Hugues et Alix, dans la célèbre entreprise Pyxis, connue pour ses mangas et ses jeux-vidéos. Ils y sont tous pour six mois, mais espèrent décrocher le Saint Graal en fin de stage: un emploi. Pour un salaire quasi-misérable (400€), ils vont enchaîner les heures supplémentaires avec des supérieurs pas faciles à vivre. Entre la chargée de com’ tout le temps scotchée à son portable, overbookée telle une parfaite working girl, celui qui est là car il est un ami d’enfance du PDG et qui regrette après toutes ces années son choix, leur stage ne sera pas des plus calme.

Il y a une date de péremption pour en vouloir à nos parents de nous pousser vers de mauvais choix.

Les stagiaires est très bien écrit. Avec l’écriture fluide de Samantha Bailly, nous sommes transportés dans la petite vie trépidante des stagiaires. J’ai lu le livre d’une traite, appréciant au passage les petites références geek et les musiques en début de chaque chapitres, qui illustrent bien l’ambiance qui va suivre.

Nous allons suivre tout particulièrement Ophélie et Arthur, tous deux aux antipodes l’un de l’autre. Ophélie, fille de restaurateurs, vivait à Rennes avec Quentin, avec qui elle est en couple depuis deux ans. Quand elle décroche son stage sur Paris, elle est heureuse, mais la réalité de la vie la rattrape: Paris, c’est cher, il faudra payer seule les factures, le loyer, les repas, le tout avec seulement 400€ en poche, ce qui ne va pas être simple. Quant à Arthur, c’est un fils à maman. Il vit dans le 1er arrondissement chez ses parents, boit plus que de raison, consomme de la drogue régulièrement et trompe sa copine, Juliette, qui subit son comportement jour après jours.

On rencontre également Alix, Hugues, Vincent et Enissa, tous venant d’horizons différent, mais avec le même but, celui d’obtenir un emploi. On s’attache très vite à ce petit groupe qui essaye tant bien que mal de se faire une place au sein de cette entreprise. Mais entre vie personnelle et vie professionnelle, est-il bon de mélanger les deux? C’est ce que nous verrons également au fil des pages…

Les filles jolies veulent être intelligentes, les filles intelligentes veulent êtres jolies. Je ne demande pas à avoir le corps de rêve d’Enissa, mais je voudrais seulement qu’un garçon s’intéresse à moi, qu’il ne voit personne d’autre. Tu comprends?

En bref, j’ai passé un très bon moment en compagnie de nos stagiaires, pour une première lecture de cette auteure, je suis ravie et je compte m’intéresser à ses autres ouvrages, qui ont l’air tous plus intéressants les uns que les autres 🙂

les stagiaires dédicace

[Chronique] Da Vinci Code – Dan Brown

[Chronique] Da Vinci Code – Dan Brown

Da vinci code


Enfermé dans la Grande Galerie du Louvre, Jacques Saunière n’a plus que quelques instants à vivre. Blessé mortellement, le conservateur en chef va emporter son secret avec lui. Il lui reste cependant un mince espoir de ne pas briser cette chaîne ininterrompue depuis des siècles. Mais il lui faut agir vite. Une seule personne au monde peut prendre la relève, décrypter le code et être traquée à son tour…

Mon avis

J’ai découvert ce livre grâce à une NSP de 2012, et je ne regrette pas du tout! Ce roman est… Comment dire… J’en perd mes mots tellement il est génial! Des rebondissements à chaque pages, une intrigue de folie! Il est parfait pour les mordus d’histoire, de conspirations et d’énigmes en tout genre. Jusqu’à la fin, rien ne nous laisses imaginer ce qui va se passer, tellement il est bien écris. Je suis même restée bouche bée à la fin, quand le dénouement à eu lieu! Mais il reste assez complexe dans son intégralité, il faut s’accrocher pour aller jusqu’au bout.

Rien ne nous laisse non plus deviner l’histoire d’amour naissante entre nos deux héros, Robert Langdon et Sophie Neveu. Ils passent leur temps à semer la police et chercher des réponses aux énigmes que Jacques Saunière, le grand-père de Sophie, leur à léguer avant sa mort, si bien qu’il n’ont pas le temps de se poser quelques secondes pour pouvoir parler calmement d’eux. Ce n’est qu’à la fin qu’on se rend compte de leurs sentiments réciproque.

On comprend à la dernière ligne comment Dan Brown nous présente ses personnages: les gentils sont présentés comme les méchants qui veulent leur mettre des bâtons de les roues, et les méchants les aides à résoudre leurs énigmes. Sauf Silas et son Maître, qui eux montres bien dès le début de quel camps ils sont: aucun des deux n’est là pour les aider en quoi que ce soit. Mais je ne vais pas spoiler l’histoire, et vous dire qui est le Maître, ce sera à vous de le découvrir 😉

C’est le genre de roman qui m’a redonné envie de me remettre à la lecture de long livres, et de sortir un peu de mes mangas 🙂 Bref, encore un livre que je vous conseille !