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[Chronique] The Demon Prince & Momochi, Volume 1 – Aya Shouto

[Chronique] The Demon Prince & Momochi, Volume 1 – Aya Shouto

the demon prince and momochi 1


Himari Momochi, bien qu’étant orpheline, hérite le jour de ses 16 ans de la vieille demeure des Momochi. Cette dernière est présumée hantée par des démons, mais la jeune fille insiste pour s’y installer. C’est alors qu’elle y découvre trois curieux résidents, Aoi, Yukari et Ise. Mais Himari apprend bien vite qu’ils ne sont pas les seuls habitants de cette maison ! Aoi combat les démons cherchant à envahir notre monde, la demeure étant installée sur une frontière entre nos deux univers. Bien décidée malgré tout à rester, Himari va vite prendre conscience du danger qui l’entoure.

Mon avis

Quand j’ai appris que Aya Shouoto était derrière cette nouvelle série, j’ai sauté sur ce premier tome dès que je l’ai vue en librairie. Et j’ai bien fait!

The Demon Prince & Momochi raconte l’histoire de Himari Momochi, une jeune orpheline qui vient d’hériter de la demeure des Momochi. Bien décidée à s’installer malgré que ce soit une demeure hantée, elle va faire la rencontre de ses habitants, deux démons et un Nué, le gardien de la demeure, qui est en vérité installée sur une frontière entre le monde des humains, et le monde des esprits…

Un shôjo bien léger pour commencer en douceur cette série qui s’annonce d’ors et déjà prenante et très intéressante! Dans les décors d’un Japon traditionnel, nous allons suivre Momochi qui va devoir s’habituer à la présence d’esprits et autres démons, en plus de leur très mignon gardien… Ce premier tome sert bien évidemment à poser les bases de l’histoire, mais il ne m’en faut pas plus pour avoir envie de continuer!

Plusieurs scènes humoristiques ont été glissées dans ce manga, quelques running gag, mais qui n’alourdissent pas l’histoire, au contraire, et aide à mieux appréhender la partie « sérieuse » avec les démons/yôkais…

Et puis graphiquement, il en vaut vraiment le coup d’œil! Comme je le disais plus haut, l’histoire nous est servie dans un Japon traditionnel qui est extrêmement bien mis en scène, avec ces yôkais et des décors exceptionnels! Les visages sont bien représentés et les expressions ne sont pas trop appuyées (pour un manga), ce qui rend la lecture agréable. On voit qu’un grand soin a été donné aux graphiques en général. Que dire de plus? Ce tome est graphiquement par-fait.

En bref, vous cherchez un shôjo qui démarre tout en douceur et qui est, graphiquement, une perle? The Demon Prince & Momochi est LE manga qu’il vous faut!

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 2 – Kaori Yuki

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 2 – Kaori Yuki

devils lost soul 2


La bataille contre le grand seigneur de la terreur prend fin sans que l’un ou l’autre camp ne remporte réellement la victoire. La Confrérie du serpent de la Sagesse, dont Sakaki était un espion, tente en vain d’emprisonner les démons, mais ces derniers parviennent à s’échapper avec le baron. Les démons sont désormais lâchés sur la capitale et ils en ont après Nonoha, la fille de Garan et Wraith. Sorath, Nonoha et Wraith fuient alors à travers l’espace-temps et atterrissent dans un Tokyo moderne où ils mènent une vie de famille presque normale jusqu’au jour où un démon à la solde du roi de la terreur s’aperçoit de la particularité de Nonoha et l’enlève… La traque peut commencer.

Mon avis

On retrouve Sorath, Garan et Wraith, dans l’ultime bataille qui clôturait le premier volume – et donc en rajoute bien sur le fait que ce n’était qu’un tome d’introduction – (J’aime avoir raison, héhé). Un saut de plusieurs années dans le futur, et nous retrouvons Sorath et Wraith, s’occupant de l’enfant de Garan. Mais une armée de démons étant à leurs trousses, ils fuient à travers l’espace temps, et se retrouve cent ans plus tard, dans un Tokyô d’aujourd’hui, où les démons sont bien plus présents qu’à l’époque…

Étant une grande habituée du style de Kaori Yuki et de son univers particulièrement trash, loin des bonnes mœurs, qu’elle ne fût pas ma surprise de voir un tome quasi-soft! En effet, en dehors de quelques meurtres, les fans de Kaori Yuki n’auront pas grand chose à se mettre sous la dent. Et pourtant! Le premier tome était tellement prometteur! Croisons les doigts pour un retour à la « normale » dans les prochains tomes…

Les habitués compareront très vite ce deuxième tome à la célèbre série Angel Sanctuary, toujours de la même auteure, étant donné la présence majeure de démons, anges, et surtout de jugement divin via internet. Cependant, la comparaison s’arrête ici, étant donné que AS est une histoire d’amour (incestueuse) et DLS une histoire de règlements de comptes entre démons.

Une part du passé de Sorath nous est révélé, nous qui en attendions beaucoup étant donné le mystère qui enveloppe notre jeune ami, on commence à mettre le doigt sur certaines choses, notamment le pourquoi de son amnésie. Une affaire à suivre de ce côté là, car connaissant le style de notre mangaka, nous en saurons bien plus par la suite.

En bref, un deuxième tome en dessous de mes attentes vis-à-vis de l’univers de Kaori Yuki dans lequel elle nous a baigné dans tous ses mangas, mais l’histoire avance et paraît très prometteuse… Une affaire à suivre, donc!

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 1 – Kaori Yuki

devils lost soul 1


À Tokyo, durant le faste Empire du Japon, Sorath, un orphelin seul survivant d’un tremblement de terre, est recueilli dans la résidence la “fleur de sang” du baron Kamichika. Sorath tisse de puissants liens d’amitié avec Garan, le fils et héritier du baron, et Kiyora, la fiancée de Garan. Ces trois jeunes gens se jureront une amitié éternelle qui sera bientôt tâchée de sang… Des sentiments dissimulés, les manœuvres du baron et la présence d’une beauté énigmatique. Une jeune fille au charme fascinant et des rencontres fatales… Tout mène à la “nuit de Walpurgis”, le comble du cauchemar ! »

Mon avis

Le 4 février, traînant sur internet, j’ai vu que le dernier Kaori Yuki allait sortir le lendemain. Je me suis empressée de faire péter la CB et de le commander pour le recevoir au plus vite (février fût un mois très mauvais pour ma PAL). Qui me connait sais que je suis totalement sous le charme de cette mangaka, que j’ai lu toutes ses œuvres au lycée et qu’aujourd’hui je m’en fais la collection. J’ai lu, j’ai aimé, mais j’avais d’autres priorités livresques tels que certains SP pour pouvoir le chroniquer dans l’immédiat. Mais aujourd’hui, c’est enfin chose faite !

Kaori Yuki nous emmène cette fois-ci à l’ère Taisho (1912-1926), à la rencontre de Garan. Visitant un village ravagé par un tremblement de terre avec son père, il trouve un jeune homme enfouit sous les décombres, qui répond au nom de Sorath. Avec son masque de démon, le dessin au fer rouge sur sa main et son amnésie, il s’entoure d’un mystère bien particulier…

Deux ans après, nous les retrouvons avec Kiyora, la fiancée de Garan, une orpheline du grand tremblement de terre. Sorath est considéré comme un domestique, malgré la grande amitié qui les lies tous les trois.

Attention à toi, c’est la promesse du petit doigt… Si tu mens, mille aiguilles tu avaleras…

Ce premier tome n’est qu’un tome d’introduction, mais Kaori installe déjà son univers pour le moins particulier. Des relations ambiguës qui ne passent pas du tout dans les bonnes mœurs mélangées avec des meurtres les plus épouvantables les uns que les autres, le tout arrosé d’une bonne dose de possession démoniaque, bref tout pour plaire. L’histoire sera déclinée en six tomes et j’ai bien envie de savoir ce qu’il va se passer par la suite (ce qui est le plus dur en ce moment, c’est de ne pas spoiler une bonne partie de l’histoire ^^ )

Côté graphismes, on ressent bien à travers le coup de crayon de Kaori l’époque dans laquelle elle a voulu nous emmener, on se sent très vite emportés. Comme toujours, les dessins sont d’une très grande qualité et notre mangaka nous montre toute l’étendue de son art. Elle maîtrise parfaitement les codes du manga, car même si l’expression des personnages est toujours très appuyée, il est toujours fait avec une grande finesse, rendant au mieux les sentiments que Kaori veut nous faire passer. La finesse des détails est toujours au rendez-vous et l’on peut même remarquer des prises de vue audacieuses, avec de magnifiques effets de perspective qui sont réalisées à la perfection. En quelques mots, du grand art.

En bref, le manga à suivre cette année !

[Chronique] Dengeki Daisy, Volume 1 – Kyousuke Motomi

[Chronique] Dengeki Daisy, Volume 1 – Kyousuke Motomi

dengeki daisy 1


« Quoi qu’il arrive, je te protègerai.” Depuis la mort de son frère, l’unique parent qui lui restait, Teru vit seule, avec pour soutien moral, le téléphone portable que son frère lui a donné et sur lequel elle reçoit les mails d’un personnage mystérieux se faisant appeler “Daisy”. Un jour, pour une raison idiote, elle se retrouve à travailler au service de Kurosaki, le gardien du lycée aux allures de voyou. Mais ce vaurien n’aurait-il pas quelque chose à cacher à Teru ?

 

Mon avis

Le résumé ne donne pas envie, n’est-ce pas ? Mais il ne faut jamais rester sur une mauvaise impression telle que la couverture ou le résumé, c’est bien une chose que j’ai retenu, comme par exemple avec 20th Century Boys de Naoki Urasawa !

Dengeki Daisy, c’est l’histoire de Teru, une lycéenne boursière qui n’a plus de famille depuis deux ans, depuis le jour où son frère est mort. Avant de partir, il lui a laissé un téléphone portable contenant une adresse mail, celle de Daisy, promettant qu’à partir de maintenant Daisy le remplacera et sera toujours là pour elle, qu’il la protégera quoi qu’il arrive. Depuis ce fameux jour, elle se confie à son mystérieux inconnu, dont elle ne connait que le pseudo, ne l’ayant jamais rencontré.

Teru et les élèves boursiers sont persécutés par les élèves riches, et la demoiselle se laisse faire et part tout raconter à Daisy, qui compatit. Non je rigole, ce shôjo nous fais l’immense honneur de ne pas tomber dans les clichés de ce style, et nous avons une héroïne combattante qui n’hésite pas à faire face à ces élèves et aide ceux qui subissent leur comportement, n’en parlant même pas à Daisy. En voulant renvoyer des balles de tennis sur le terrain, l’une d’entre elle fini malencontreusement dans une fenêtre, et Teru et son camarade fuient l’endroit pour éviter de rembourser les dégâts. En rentrant en classe, elle tombe nez à nez avec Tasuku, le gardien de l’école, qui lui demande de payer en nature pour la fenêtre cassée.

Tasuku, gardien pervers de l’école ? Noooon. Enfin si. Un peu. En vérité Teru se retrouve  »larbin » et s’occupe de l’école à sa place, tandis qu’il joue au Mah-jong sur son ordi. On ne tarde pas à faire le lien entre Daisy et lui dès les premières pages, et on sent qu’une histoire d’amour commence entre nos deux protagonistes, même si Tasuku se refuse tout sentiment envers Teru, et que la demoiselle ne voit que par Daisy. Plusieurs questions se posent quand même. Comment Tasuku connaissait le frère de Teru ? Comment est-il mort ? Et leurs parents, pourquoi eux aussi sont morts, et comment ? Pourquoi Tasuku, informaticien de son état se retrouve gardien d’un lycée ? En bref, des questions dont j’aimerais bien avoir les réponses au prochain tome…

Côté graphismes, le travail est de qualité, les dessins sont soignés et le découpage des scènes est fluide. Seul petit bémol, à trop vouloir faire passer des émotions, certains dessins en deviennent presque ridicules, trop exagérés, ce qui tranche avec le reste du manga .

Que de dire plus? Je veux la suite!

[Chronique] Fathom, Volume 3 – Michael Turner

[Chronique] Fathom, Volume 3 – Michael Turner

fathom 3


Les aventures d’Aspen Matthews qui après avoir frôlé la mort, se retrouve en contact avec une race inconnue, probablement d’origine extraterrestre, vivant au fond des océans et préparant une guerre de conquête pour contrôler les nations de la surface.

Mon avis

Nous retrouvons la belle Aspen Matthews, devenue une véritable machine à tuer entre les mains de Killian. N’ayant pas connaissance de toute sa puissance, Aspen va se laisser guider (pour ne pas dire manipuler) pour servir les desseins de celui qui lui a révélé l’existence de son peuple, sous l’œil attentif et bienveillant de Kyla, une jeune femme qui fait sa première apparition dans l’histoire. Encore une fois, et ça en devient presque chagrinant, nous ne connaîtrons pas le nom du peuple d’Aspen, qui restera donc pour moi  »les créatures de l’eau » (original, je sais). Un moment, un humain les surnomment le peuple poisson, j’espère que ce n’est pas ça le nom original…

Même si notre orpheline est devenue une boule d’énergie et une machine à tuer, elle n’en éprouve pas moins des remords, et se rend compte après sa naïveté énorme du deuxième tome, qu’elle fonce tête baissée sans réfléchir, mais accepte quand même de continuer d’être le joujou de Killian. Heureusement, retournement de situation, Aspen apprend que Killian est le bad guy de l’histoire, et Kyla une alliée de taille. Et c’est ainsi que Aspen rejoint le camps adverse, pour prendre l’initiative de renverser Killian et sa troupe de supers-méchants. Comme pour les derniers tomes, nous remontons dans le passé de l’orpheline, pour découvrir sa famille, l’apparition de ses premiers pouvoirs, et un morceau de l’histoire de son peuple, ce qui répond à pas mal de questions par rapport à notre héroïne.

En bref, une suite agréable avec de l’action, et des retournements de situation inattendus qui donnent un nouveau ton à notre histoire !

[Chronique] Fathom, Volume 2 – Michael Turner

[Chronique] Fathom, Volume 2 – Michael Turner

fathom 2


Les aventures d’Aspen Matthews qui après avoir frôlé la mort, se retrouve en contact avec une race inconnue, probablement d’origine extraterrestre, vivant au fond des océans et préparant une guerre de conquête pour contrôler les nations de la surface.

Mon avis

Nous retrouvons Aspen Matthews, orpheline numéro 421-6, qui a survécu à l’attaque de la base sous-marine du premier tome, mais cette fois-ci nous découvrons un complot à l’échelle internationale, dont Aspen est la clé…

Les créatures qui vivent dans l’eau (dont on ne sait toujours pas le nom), ont réussi cette fois-ci à attraper Aspen, pour sauver leur peuple et la Terre… Mais ne font-ils pas parti du complot eux aussi ? L’orpheline, dont on découvre ses pouvoirs au fil des pages, ne se transformerait pas en une redoutable arme ? Mais pour elle, ça ne peut être que ça, car ce peuple possède les réponses à ses questions, et surtout, leur venue explique tout ce qui s’est passé…

Les dessins sont toujours autant magnifiques, en ce qui concerne Aspen et les créatures de l’eau, surtout quand celle-ci porte la tenue des créatures. Rien que pour ça, ce comics vaut le coup d’œil !

[Chronique] Fathom, Volume 1 – Michael Turner

[Chronique] Fathom, Volume 1 – Michael Turner

Fathom 1


Les aventures d’Aspen Matthews qui après avoir frôlé la mort, se retrouve en contact avec une race inconnue, probablement d’origine extraterrestre, vivant au fond des océans et préparant une guerre de conquête pour contrôler les nations de la surface.

Mon avis

Pour moi qui n’est pas très comics, je dois bien avouer que Fathom fut une belle découverte. Que ce soit au niveau graphique, qu’au niveau de l’histoire, je n’ai pas été déçue, et c’est un style que j’ai du mal à retrouver aujourd’hui.

Nous suivons Aspen Matthews, orpheline numéro 421-6, qui ne connait rien de son passé et qui a une obsession démesurée pour l’eau. Nous allons, à travers ce premier tome, remonter vers son enfance, éclaircir quelques points de son passé en restant cependant avec une tonne de questions, tant le mystère reste bien gardé. Flashbacks et autres points de vue par d’autres personnages seront au rendez-vous, nous permettant de mieux comprendre la situation par moment.

Quant aux graphismes, ils sont justes parfaits. La multitude de détails et la finesse des dessins nous permettent d’apprécier notre lecture, la rendant un peu plus vivante. Turner a un coup de crayon assez particulier, qui n’est pas pour me déplaire.

Je lirais sans hésiter la suite, qui me semble tout autant prometteuse !