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Tag: nécromancie

[Chronique] Pouvoirs obscurs, tome 1 : L’invocation – Kelly Armstrong

[Chronique] Pouvoirs obscurs, tome 1 : L’invocation – Kelly Armstrong

pouvoirs obscurs 1


Si Chloé était dans un film, personne ne douterait d’elle quand elle avoue voir des fantômes. Dans la vraie vie, son père et sa tante l’envoient à Lyle House, un institut psychiatrique spécialisé pour ados. Les médecins y prétendent qu’elle souffre de schizophrénie.
Mais les pensionnaires ont l’air de cacher eux aussi quelques secrets… Et Chloé ne serait pas étonnée de trouver des squelettes cachés dans les placards. Quand un de ses camarades lui dit qu’elle est peut-être nécromancienne, elle décide de découvrir la vérité sur son pouvoir et sur l’étrange endroit où elle est enfermée.

Mon avis

Chloé est élève dans une école d’art. Tout se passe pour le mieux, quand un fantôme apparaît devant elle au lycée. Le diagnostique des médecins? Schizophrène, parce qu’elle entend et voit des choses qui ne devraient pas exister. Elle est donc envoyée à Lyle House, un foyer pour jeunes adolescents qui ont des troubles psychiatriques. Mais une fois sur place, Chloé va apprendre qu’elle n’est pas schizophrène, mais nécromancienne et qu’elle n’est pas seule. Et également qu’il se cache des squelettes dans les placards de Lyle House…

Une nécromancienne enfermée dans un foyer, ça promettait des choses assez énormes! Et pourtant, je me suis ennuyée… La cause au côté trop jeunesse du roman, malheureusement. Et c’est ce que je trouve dommage dans la plupart des romans jeunesse : on vise un public jeune, et on le prend pour un demeuré qui ne réfléchi pas une seule seconde sur l’intrigue, l’histoire, les personnages,… alors le tout est mâché, simplifié, puis recraché en une sorte de bouillie dans laquelle on te donne toutes les clés en main pour comprendre dès les premières pages ce qui se passe vraiment. Mon frère de 11 ans est tellement soulé avec ce genre de bouquins jeunesse qu’il s’est mit à lire Le Seigneur des Anneaux et a tenté de me piquer l’intégrale du Trône de Fer. Et pourtant, des bons livres jeunesses existent, Pierre Bottero en a écrit des magnifiques qui se laissent lire à tout âge!

Donc, pour qui ne veut pas se creuser la tête un minimum, ce livre est bien, vraiment. C’est fluide, ça se laisse lire. Mais dans tous les cas, on pourrait regretter un certain manque d’action, qui n’apparaît que vers la fin du livre. Disons que vivre les divagations de Chloé et une petite romance qui se forme à peine, c’est très mince pour aider le lecteur à s’accrocher jusqu’au bout.

En bref, un roman extrêmement jeunesse, à qui il manque un peu plus d’action pour que je puisse l’apprécier complètement. La suite de la saga se fera sans moi! D’ailleurs, le quatrième tome est prévu pour le 19 novembre

[Chronique] Anita Blake, tome 2 : Le cadavre rieur – Laurell K. Hamilton

[Chronique] Anita Blake, tome 2 : Le cadavre rieur – Laurell K. Hamilton

le cadavre rieur


Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche »? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires…

 

Mon avis

Deuxième de la courte liste de saga bit-lit que je lis (sur deux sagas, ce qui ne m’engage pas des masses), les aventures de Anita Blake m’avaient séduite pour plusieurs point:

  1. Il n’y a pas de créatures bizarres mi-ange mi-vampire mi-bestiole inconnue. Que des trucs connus et plausibles.
  2. Anita, notre personnage principal, ne couche pas au premier tome (ni dans le second). C’est donc un personnage principal qui ne nous fait pas part de 15545 scènes de sexes improbables en 400 pages qui sont propres au genre qu’est la bit-lit.
  3. Notre personnage principal n’est pas une bad-ass infaillible qui n’a pas froid aux yeux. C’est une humaine qui a ses faiblesses, ses peurs, et qui dérouille. Méchamment.

Bref, tout pour me faire aimer les premiers tomes!

Ce deuxième tome commence loin des vampires, et au plus proche d’Anita et de son métier, ainsi que ses talents de nécromancienne et surtout le vaudou, son encrage à St Louis. On s’intéresse donc à une facette que je traite pour la première fois. Mes impressions? C’est tout bonnement intéressant et donne une autre dimension à l’histoire qui aurait pu s’enliser et devenir très répétitive par la suite avec pour seul problème les vampires et un hypothétique triangle amoureux. Heureusement, Laurell K. a su tiré son épingle du jeu et se démarquer de ses collègues.

Mais rassurez-vous, si vous aimez les vampires. Vous y aurez droit, à petite dose, mais néanmoins suffisante pour faire avancer l’intrigue de ce côté-là. Plus aurait été du rajout de page inutile, car le vaudou et la nécromancie prend énormément de place.

Il y a cependant quelques problèmes de répétitions. Plusieurs phrases ou informations reviennent assez régulièrement. J’entends par là, que si au début du chapitre on me dit que Anita porte des Nike blanches, je ne vois pas tellement l’intérêt de nous le faire savoir 5 fois dans le même chapitre. Ces derniers étant relativement assez courts (5 à 10 pages), ça revient trop souvent.

Ce deuxième tome reste dans la lignée du premier, qui reste assez bien écrit dans l’ensemble. Toujours écrit à la première personne, il nous donne un point de vue global de la situation et des états d’âmes de Anita, avec comme dans le premier, une touche d’humour noir, d’ironie et de sarcasme que l’auteur manie à la perfection, ni trop, ni peu, je n’ai pas eu peur d’avoir une overdose d’humour douteux (mais qui fait néanmoins rire).

En bref, il me faut le troisième tome au plus vite !