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[Chronique] Mad Love ! – Naduki Koujima

[Chronique] Mad Love ! – Naduki Koujima

mad love !


Takeru le gardien du pensionnat pour garçon Takamanohara est en réalité… Un majordome.
Takeru fait tous les efforts du monde pour être un bon majordome et servir Reika Moriyama, sa future maîtresse, mais son frère, Kengo Moriyama, ne s’en rend pas du tout compte.
Kengo aime Takeru depuis toujours et a pour coutume de n’en faire qu’à sa tête.
Maintenant qu’il travaille comme jardinier dans l’école voisine, la situation est devenue bien compliquée. Le voilà qui se présente à Takeru un bouquet de fleurs à la main, l’embrasse et pour finir le déshabille. Takeru n’en peut plus de ce harcèlement quotidien.
Entre Takeru qui a bientôt atteint ses limites et Kengo qui se conduit de manière très superficielle, cette relation ne tient vraiment qu’à un fil.

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Takeru est un gardien de pensionnat pour garçon. Qu’il soit à ce poste-là n’a rien d’anodin, puisqu’il y est pour trouver le meilleur prétendant pour Reika, sa maîtresse, dont il est le majordome. Mais sa tâche ne va pas être aisée quand Kengo, le frère de la demoiselle, commence à déballer ses sentiments à Takeru et le supplie d’accepter son amour…

Petite romance parue en one shot et qui apporte un peu de légèreté dans les dernières sorties un peu plus sombre de Taïfu Comics, Mad Love ! n’est pas très original. En effet, le scénario est assez banal et déjà vu un peu trop souvent. Le seme, Kengo, impose son amour et ses désirs qui datent de l’enfance, tandis que Takeru incarne l’uke qui a énormément de mal à dire non. Au point de subir un harcèlement quotidien qui frise l’indécence. Ce n’est donc pas original, et très prévisible, mais cela pourrait convenir auprès de certains lecteurs. Les plus exigeants passeront leur chemin.

mad love illu

Si vous vous attendiez à savoir si Takeru a trouvé un bon prétendant pour sa maîtresse, c’est peine perdue. Mis à part deux-trois allusions à la fameuse recherche, dès que Kengo et un chaton trouvé dans l’enceinte du pensionnat rentrent en scène, cette partie-là de l’histoire est totalement éclipsée, pour mettre en avant les aventures des deux jeunes hommes avec ce chat, sous couvert d’une romance qui ne me convainc pas.

Côté graphismes, je ne suis pas plus convaincue ici non plus. Outre les problèmes de proportions récurrents, la qualité des dessins est très inégale d’une planche à l’autre, on passe souvent d’un gros plan bien travaillé à d’autres d’une qualité bien inférieure. Les expressions et réactions des personnages sont trop exagérés et manquent de variété, ainsi l’uke passe son temps à rougir et à être gêné, tandis que le seme est flegmatique en toute circonstance.

En bref, Mad Love ! est une petite romance légère qui manque d’originalité et qui ne m’a pas convaincue outre mesure, que ce soit par son scénario vu et revu ou ses graphismes assez inégaux.

[Chronique] God Child, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] God Child, Volume 1 – Kaori Yuki

god child 1


Londres, fin du XIXeme siècle, le comte Cain Hargreaves est l’héritier d’une noble famille, et a pour passe temps favori la collection de poisons. Il vit en compagnie de sa demi sœur Maryweather et de son fidèle majordome Riff. Invité à la réception organisé par le Baron Mayfield, il est témoin d’un atroce meurtre. Une jeune fille vient d’être décapitée par un tueur surnommé « Crazy Rabbit Man ». Blessé par le meurtrier, il décide de rester dans la demeure afin de démasquer l’assassin…

Mon avis

Oui, bon, je sais que j’abuse, ça doit être le troisième manga de Kaori Yuki qui atterri sur mon blog en l’espace de quatre jours. Promis, je vais faire une petite pause de quelques jours pour lire d’autres mangas un peu plus joyeux!
En attendant, nous retrouvons ici Lord Cain, comte maudit et descendant direct de la famille Hargreaves qui à une passion peu commune : la collection de poisons. Il vit avec sa demi-sœur, Maryweather et son Majordome, Riff. Nous suivrons notre comte à travers différentes affaires sordides, qu’il devra malgré lui résoudre. Comme tout manga de Kaori Yuki, meurtres et inceste seront au rendez-vous.

Les graphismes sont tout simplement magnifiques, surtout au niveau des visages et des tenues. Ce God Child est un de mes manga préféré au niveau du dessin !
Comme toujours, une petite postface à la fin du livre, nous expliquant les recherches de Kaori pour l’écriture de ce tome. Pour celui-ci, elle à fait un voyage d’étude à Londres, ce renseignant un maximum avant de se mettre à dessiner, ceci explique pourquoi God Child est très bien fournit au niveau de l’aristocratie londonienne .

Évidemment, je lirais la suite, qui semble tout autant prometteuse !

[Chronique] Black Butler, Volume 1 – Yana Toboso

[Chronique] Black Butler, Volume 1 – Yana Toboso

black butler volume 1


Sebastian est majordome au service de Ciel Phantomhive, héritier d’une grande famille de la noblesse anglaise. En matière d’érudition, d’éducation, d’art culinaire, rien à redire, il est parfait. Mais ne vous fiez pas à sa distinction, si vous vous en prenez à son jeune maître, vous découvrirez sa vraie nature… Ciel aurait-il signé un pacte avec le Diable?!

Mon avis

Black Butler me faisait envie depuis un petit bout de temps, et le baby-challenge manga de livraddict contenais ce livre, alors je n’ai pas hésité. J’avais déjà vu un épisode de l’animé, que j’avais trouvé sombre, ce qui n’est pas pour me déplaire. D’ailleurs, l’auteur nous met tout de suite en garde :

J’aime le noir […] Une couleur dans laquelle on s’abîme obscurément plus qu’en aucune autre, mais par laquelle on s’affirme aussi plus intensément, plus résolument qu’avec aucune autre […] Je serais heureuse que Black Butler vous fasses ressentir cette détermination qui m’anime.

J’ai totalement accroché pour les graphismes, fins et détaillés, surtout sur l’argenterie et le service à thé. Les personnages sont tous attachants, même si on à l’impression que les domestiques se comportent comme des enfants, alors que ce sont des adultes. Mais sur Sebastian et ce qu’il est vraiment, un doute plane jusqu’au bout. Il est entouré du même mystère qu’il y à chez Ciel. On en apprend un peu sur eux dans ce premier tome, mais je suis sûre que nous serons pas au bout de nos surprise dans les prochains tomes.

Même si j’ai bien aimé ce manga, j’ai tout de même trouvé l’histoire un peu brouillon. On commence avec un début humoristique, jusqu’à environ la moitié du livre – l’arrivée de la fiancée de Ciel qui n’en fait qu’à sa tête-, et d’une page à l’autre, nous nous retrouvons propulsés dans un trafic de drogue et autres joyeuseté tel que le meurtre, le passage à tabac et bien sur l’enlèvement. Je comprend bien que le premier tome sert surtout à poser les bases de l’histoire à venir, mais là ça c’est fait d’une manière un peu trop brute. Mais jusqu’au bout, on garde quand même des petites notes humoristique.

Je n’hésiterais pas à lire quand même la suite, car ce manga me paraît très prometteur.
Une bonne lecture et une bonne semaine à tous ♥