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[Chronique] Phaenix : Âmes sœurs – Carina Rozenfeld

[Chronique] Phaenix : Âmes sœurs – Carina Rozenfeld

phaenix nouvelle


Psyché et Éros, Anaïa et l’homme de sa vie. Deux couples : l’un est déjà mythique, l’autre doit encore écrire sa légende.
Une nouvelle exclusive pour découvrir l’univers de la série Phænix de Carina Rozenfeld et le mythe de Psyché et Éros qui a inspiré l’auteur.
Depuis l’origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L’être fabuleux est constitué de deux âmes sœurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s’aimer pour reformer l’oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d’éloigner les menaces qui pèsent sur l’humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l’oubli de leurs vies antérieures les empêche d’être réunis…

Mon avis

Après avoir lu la duologie Phaenix, j’ai eu un peu de mal à quitter cet univers. Alors quand j’ai vu qu’il y avait également une préquelle, je me suis dit qu’il fallait absolument que je la lise, une façon d’en terminer avec cette saga coup de cœur, en quelque sorte.

On retrouve ici E. qui nous raconte de son point de vue l’arrivée d’Anya en ville, leur première rencontre, et c’est agréable d’avoir sa version de l’histoire. Également, il y a quelques scènes bonus du premier tome, du point de vue d’Anya cette fois-ci. Elles n’apportent rien à l’histoire, mais ça reste plaisant à lire. Puis enfin, nous avons le fameux mythe de Psyché et Éros, dont l’auteure s’est inspirée pour sa saga.

Si j’avais lu cette préquelle avant Phaenix, je me serais précipitée chez mon libraire pour acheter les deux tomes et les dévorer très vite. Car en très peu de pages, on devine où veut en venir l’auteure et elle sait donner envie de lire. Carina Rozenfeld a un sacré talent de conteuse, à n’en pas douter !

A lire avant, entre les deux tomes ou après, cette nouvelle ravira les fans de la saga et donneront envie aux autres de la commencer !

[Chronique] Phaenix, tome 2 : Le brasier des souvenirs – Carina Rozenfeld

[Chronique] Phaenix, tome 2 : Le brasier des souvenirs – Carina Rozenfeld

phaenix 2


Elle a tout oublié, il se souvient de chaque instant.
Depuis l’origine des temps, ils se retrouvent pour former le Phænix et faire perdurer la légende.
Mais pour que l’oiseau mythique renaisse ce ses cendres, pour qu’ils puissent se rejoindre, elle doit regagner la mémoire, et le chemin qui la mènera à sa moitié.
Anaïa a découvert qu’elle était détentrice d’un secret oublié depuis longtemps. Deux garçons qu’elle a rencontrés à la fac, Eidan et Enry, attendent d’elle qu’elle se souvienne, qu’elle recouvre sa véritable identité.
Pour y parvenir, Anaïa doit explorer les recoins les plus sombres de son inconscient et emprunter un chemin où musique et sentiments se mêlent étroitement.
Prise dans le brasier des souvenirs, il lui faudra affronter bien plus que sa mémoire oubliée, et faire face aux démons de son passé.
Mais l’amour pourra-t-il suffire à réparer ce qui a été brisé et à écarter le péril qui la guette ?

Mon avis

Anaïa cherche à retrouver la mémoire, mais rien ne vient. Pas très heureuse dans son couple, malheureuse après le départ son oiseau et par dessus tout en pleine période d’examens, la jeune fille est complètement vidée. Pour tenir le cap, elle se met en tête de retrouver la mémoire, faire revenir son oiseau, et en finir avec son couple, pour le bien du Phaenix. Et tout ça ne va pas être simple.

Deuxième tome, et déjà la conclusion de Phaenix, une duologie qui m’aura transportée jusqu’au bout. J’ai retrouvé les mêmes émotions que dans ma première lecture, ce qui m’a fait passé un très bon moment. Le choix des musiques qui nous accompagnent est toujours aussi judicieux que dans le premier tome, c’est une playlist très agréable à écouter. La conclusion de l’histoire du Phaenix est très belle, très chargée en émotions. Je pense que la fin aurait été tout aussi magnifique si elle aurait été différente.

Mais en parlant d’émotions, Carina Rozenfeld nous en fait vivre de très belle. Entre l’amour que porte Anaïa à ses amis, sa première fois, toutes ses découvertes (pas de spoil promis), et cette fin, ce livre est un véritable ascenseur émotionnel !

En bref, pour moi c’est une très bonne conclusion et je garderais un très bon souvenir de cette saga. Je compte également lire la préquelle, car je n’ai pas tellement envie de quitter le Phaenix aussi vite…

[Chronique] Phaenix, tome 1 : Les cendres de l’oubli – Carina Rozenfeld

[Chronique] Phaenix, tome 1 : Les cendres de l’oubli – Carina Rozenfeld

Phaenix 1


Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d’université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu’à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s’ils la connaissaient depuis toujours… Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S’ouvriront alors les portes d’une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés. 

Mon avis

Alerte coup de cœur !

Anaïa vient de déménager en Provence avec ses parents. A l’université, elle se fait rapidement de nouveaux amis, dont deux étranges garçons, Eidan et Enry, qui lui tournent autour. Ils semblent tout connaître d’elle, alors qu’elle les rencontre pour la toute première fois. C’est étrange, mais ça l’a devient encore plus quand les rêves d’Anaïa se confondent avec la réalité…

J’ai trouvé ce premier tome très puissant, très chargé en émotions diverses. Il plane sur l’histoire une certaine mélancolie qui ne m’a pas lâchée avant que je ferme ce roman. Cette mélancolie s’accorde tellement avec l’histoire du Phaenix que je me suis sentie vidée à la fin.

Mais il n’y a pas que l’histoire, il y a aussi les personnages. J’ai été beaucoup plus marquée par Eidan que Enry et entre les deux, il est difficile de connaître le fin mot, tant Carina Rozenfeld brouille les pistes, au point où je me suis sentie aussi perdue qu’Anaïa, ce qui nous rapproche considérablement de ce personnage principal que j’ai adoré suivre tout du long.

L’écriture y est aussi pour beaucoup, totalement fluide. L’auteure nous livre son récit sous le ton de la confidence, raconté à la première personne, du point de vue d’Anaïa. Comme si tout cela n’était qu’une histoire racontée par une vieille amie à propos de son entrée à l’université pour des moins singulière.

Le tout est agrémenté d’une playlist musicale qui colle parfaitement avec le thème. J’ai eu pour ma part un coup de cœur pour Meaning de Cascadeur, qui reflète pour moi le contenu du livre et l’histoire du Phaenix. Je compte lire la suite très prochainement, j’ai tellement adoré que je crois que je ne pourrais pas attendre encore très longtemps !

Phaenix, mon coup de ❤ de 2015 !

Une photo publiée par Séverine – BFrei (@aponey_supreme) le

[Chronique] Les égériades, tome 1 : 393 Résidence Avalon – Corinne Guitteaud

[Chronique] Les égériades, tome 1 : 393 Résidence Avalon – Corinne Guitteaud

les égériades 1


Et si Lancelot n’était jamais revenu du Val sans retour, le destin des Pendragon en aurait-il été changé ? Tout commence le jour où Iris Morgenstern devient la locataire du 393 de la Résidence Avalon. Elle ignore alors que l’appartement ouvre sur un autre monde peuplé par les personnages de nos contes et de nos légendes et qu’elle est appelée à devenir la nouvelle Égéria. D’abord effrayée par l’ampleur de cette tâche, Iris se laisse peu à peu séduire par les créatures qui attendent d’elle qu’elle les guide dans leur combat contre Morgane la Fay : Agrippine, la licorne fanfaronne, Nahimana, la belle Algonquine, Robin des bois, le Prince des Voleurs, Athénor, le vieux dragon, et surtout Merlin l’Enchanteur. Face à eux, les Manitous, alliés de la sorcière, ne leur épargneront aucune épreuve, à commencer par les abominables wendigos. Et dans l’ombre, les Muses attendent leur heure dans la Cité de l’Éternel Été.

Mon avis

Lecture proposée par les éditions Voy'[el] pour leur prochain anniversaire, le 09 janvier, 393 Résidence Avalon a été une lecture sacrément original et rafraîchissante, dont il me tarde de lire la suite !

L’histoire commence par Iris, une jeune femme qui devient locataire de l’appartement 393 de la Résidence Avalon. Mais dès les premières nuits, elle va recevoir d’étranges visites de… Merlin l’enchanteur ! En effet, un portail entre le monde d’Iris et de Merlin se trouve dans la chambre de cette première, et les révélations de l’enchanteur seront très étonnantes. Iris n’y croit pas, jusqu’au moment où elle va faire la rencontre de Lancelot, Morgane la fée, Pinnochio, ou encore Dorian Gray ! Et en peu de temps, elle se retrouve à mener une guerre contre Morgane, dans le monde de Merlin…

J’ai bien aimé le personnage d’Iris, qui change comparé aux autres personnages principaux d’autres romans SFFF, qui acceptent toujours sans ciller la situation telle qu’elle est (oh, les vampires/loups-garous/anges existent? Ah ok, bon on mange quoi ce soir?). Iris se pose des questions et n’accepte pas la situation tant qu’elle n’en a pas une preuve tangible, ce qui l’humanise un peu plus que ses consœurs.

L’auteur a réécrit une partie des légendes arthuriennes pour son histoire, et pour moi qui adore ces légendes, je n’ai pas trouvé que ça les dénaturait ou desservait l’histoire. Au contraire, ça lui apporte cette fraîcheur et cette originalité qui m’a tant marquée pendant ma lecture, qui lui donnait un petit goût de « reviens-y ». Je l’ai lu pendant la période des fêtes, et l’ai donc fini après celles-ci, mais j’avais hâte de m’y replonger à chaque fois que c’était possible. Côté écriture, c’est une plume fluide accompagnée d’un vocabulaire riche qui nous est servit.

Ce premier tome est une réussite, tout les éléments d’une bonne fantasy sont là : de l’action, de la politique, un peu de magie et univers bien expliqué dans lequel on se plonge avec facilité. A quand la suite?

Merci aux éditions Voy'[el] pour cette lecture.

[Chronique] La malédiction de Chango – Christophe Semont

[Chronique] La malédiction de Chango – Christophe Semont

la malédiction de chango

  • Éditeur : House Made of Dawn (2010)
  • Pages : 108
  • Genre : Horreur
  • Plus édité

Quand Franck Carnac, un ex-militaire reconverti en tueur à gages, est envoyé à Cuba pour éliminer un français terré à Santiago De Cuba, il ne se doute pas que cette mission sera différente des autres…
Confronté aux légendes les plus anciennes de cette ile millénaire, le tueur découvrira que ses démons intérieurs ne sont rien en comparaison de ce qui se cache dans les entrailles de Cuba…

Mon avis

Une petite fille demande à sa grand-mère de lui raconter l’histoire de Chango et de sa femme, sa malédiction. Malgré l’interdiction de la mère de la petite fille, la grand-mère lui conte alors la malédiction de Chango, le Dieu de la guerre et des tambours, en guise de prologue.

Franck est un ancien militaire, célibataire depuis que sa femme est partie avec son fils. Depuis qu’il a quitté l’armée, il a de sérieux problèmes d’alcoolisme et enchaîne les petits boulots de mercenaire pour subvenir à ses moyens. Pour cette affaire il a été contacté pour tuer Pierre Guillemot, un vieil homme qui vit à Cuba. Une fois sur place, il se retrouve être la cible d’une jeune femme aux tatouages mystiques, puis plus tard par des créatures monstrueuses qui ressemblent à des enfants qui semblent sortir tout droit de la légende de la malédiction de Chango…

On ne devine pas le lien entre la malédiction de Chango et Franck avant la fin de sa mission, ni même la conclusion finale de l’histoire, étant donné que l’auteur a su nous révéler aux bons moments les éléments les plus importants. La partie mythologie, qui renferme toute l’histoire autour des Dieux de la Santeria, religion originaire des Caraïbes. Bien que Chango existe dans la Santeria, je n’ai trouvé aucune trace de sa légende – et donc de sa malédiction -, ce qui me porte à croire que l’auteur a inventé cette partie-là.

-Toute légende comporte une part de réalité. C’est pourquoi elles se perpétuent ainsi à travers le temps, comme un avertissement. Afin de nous préparer pour le jour où elles deviennent vraies.

La rencontre avec les enfants est particulièrement glauque et sanglante, sans pour autant me terrifier. Ce sont des créatures aux yeux noirs, les dents noires et qui ont des griffes à la place des ongles, qui ne s’arrêtent pas tant qu’ils ne meurent pas, ils n’ont rien à perdre et on les sent dirigés par quelque chose qui est au dessus d’eux. Leur arrivée est synonyme de mort et on ne peut imaginer que Franck puisse s’en sortir un seul moment avec ces enfants sur son dos…

La fin nous laisses imaginer plusieurs scénarios possibles pour notre mercenaire, nous ne savons pas vraiment ce qu’il advient de lui à la fin de cette nouvelle. Personnellement, cette fin me plaît, car je ne pense pas que j’aurais apprécié cette lecture si une fin bien définitive qui ne laisse aucune place à l’imagination aurait été écrite.

En bref, j’ai passé un bon moment tout au long de cette courte lecture que je ne peux que conseillé aux adeptes des textes mythologiques!

[Chronique] Deux tas de sable au bord d’un lit – Éric Lysøe

[Chronique] Deux tas de sable au bord d’un lit – Éric Lysøe

deux tas de sable au bord d'un lit

  • Éditeur : House Made of Dawn (2014)
  • Pages : 58
  • Genre : Fantastique
  • Plus édité

Un matin, Tristan Farrel se réveille et trouve deux petits tas de sable fin au pied de son lit. L’étonnement passé, un lointain souvenir refait alors lentement surface : un voyage en Algérie, en terre Tassili. Un voyage onirique, poétique et mystérieux en plein cœur du désert. Tandis qu’il s’enfonce dans ses souvenirs, la signification de ces deux tas de sable se révélera peu à peu à lui.

Mon avis

Tristan se lève péniblement, quittant son lit douillet et plonge les pieds dans du sable. Ni une, ni deux, il enlève ses pieds et regarde: deux tas de sable en forme de pyramide sont aux pieds de son lit. Mais pourquoi? Et surtout comment? Il était persuadé qu’hier, il n’y en avait pas ! Tout doucement, les souvenirs d’un voyage en Algérie lui revient, et particulièrement une nuit où il a vu une femme faire plusieurs fois ces pyramides. Pour en avoir le cœur net, il demande à son ami Germain d’examiner le sable pour lui, et il se révèle qu’il avait vu juste, c’est bien du sable qui vient d’Algérie. Sentant que ses réponses se trouvent là-bas, il y retourne dans un ultime pèlerinage…

On remonte le fil des souvenirs de Tristan avec lui, découvrant un homme un peu froid et distant. Le mystère qui entoure la découverte de ces tas de sable est prenant, le suspens est à son comble et pas un seul moment je n’aurais imaginé la fin prévue par l’auteur. Cependant, je ne m’attendais pas à ce que cette nouvelle sois truffée de scènes de sexes. Elles ne m’ont pas dérangées, au contraire, mais j’ai été surprise d’en découvrir autant dans un aussi court texte. Ces moments sont remplis d’une douce sensualité et qui amplifient un peu plus sur le mystère qui entoure les petits tas de sable. J’ai bien aimé remonter le fil de ses souvenirs, découvrir petit à petit ce qui se cache derrière les deux pyramides de sable, ainsi que tout ce qui s’est déroulé entre ces deux voyages, depuis la première fois où il a vu ces tas de sable.

Tristan est quelqu’un que l’on devine seul, qui aime voyager en solitaire, s’en est presque étonnant d’apprendre que son premier voyage en Algérie s’est déroulé avec un groupe de touristes. Comme je le disais plus haut, je l’ai trouvé un peu froid et distant envers son entourage, on ne le voit pas vraiment partager des moments d’intimité ou parler avec les personnes qui l’entoure, en dehors des scènes de sexe.

La conclusion finale ainsi que le secret autour des tas de sable m’ont particulièrement émue. Comme je le disais, je ne m’attendais vraiment pas à cette fin, ni même à ces révélations. Même si Tristan m’a paru froid et distant, je n’ai pas pu m’empêcher de verser une petite larme pour lui à la fin de ma lecture.

En bref, un court texte très sympathique et qui fait voyager ainsi qu’un suspens et un mystère bien menés et une fin particulièrement émouvante, j’ai apprécié la plume de l’auteur et je remercie le forum Have a Break, Have a Book ainsi que les éditions House Made Of Dawn pour cette belle découverte.

[Chronique] Druide – Oliver Peru

[Chronique] Druide – Oliver Peru

druide

  • Éditeur : Eclipse, J’ai lu (2010)
  • Pages : 603
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 8.90€
  • Acheter Druide

1123 après le Pacte.
Au nord vivent les hommes du froid et de l’acier, au sud errent les tribus nomades et au centre du monde règnent les druides. Leur immense forêt millénaire est un royaume d’ombres, d’arbres et de mystères. Nul ne le pénètre et tous le respectent au nom du Pacte Ancien. Les druides, seigneurs de la forêt, aident et conseillent les hommes avec sagesse mais un crime impensable bouleverse la loi de toutes les couronnes : dans la plus imprenable citadelle du Nord, quarante-neuf soldats ont été sauvagement assassinés sans que personne ne les entende seulement crier.
Certains voient là l’oeuvre monstrueuse d’un mal ancien, d’autres usent du drame comme d’un prétexte pour relancer le conflit qui oppose les deux principales familles régnantes. Un druide, Obrigan, et ses deux apprentis ont pour mission de retrouver les assassins avant qu’une nouvelle guerre n’éclate. Mais pour la première fois, Obrigan, l’un des plus réputés maître loup de la forêt, se sent impuissant face à l’énigme sanglante qu’il doit élucider… Chaque nouvel indice soulève des questions auxquelles même les druides n’ont pas de réponses.
Une seule chose lui apparaît certaine : la mort de ces quarante-neuf innocents est liée aux secrets les plus noirs de la forêt.

Mon avis

Olivier Peru (Oliver quand il signe ses livres) est un auteur dont je ne connaissais rien, pas même son talent jusqu’à cette semaine. Druide fût une révélation pour moi et je dois bien avouer que Peru est un auteur que je vais suivre de plus près, que ce soit en BD ou en roman.

Mais retournons en Sonrygar, 1123 années après le Pacte qui lie les seigneurs du Rahimir et du Sonrygar à ceux de la Forêt. Un massacre odieux est découvert dans

la Salle du Roi à Wishneight, une forteresse réputée pour être imprenable, ultra-surveillée et labyrinthique. Le seul survivant a sombré dans la folie et personne ne sait qui a bien pu perpétré cet acte d’une violence inouïe sans que personne ne s’en rendre compte. Les hommes se laissent même à penser que le Rôdeur est de retour pour se venger, d’autres préfèrent penser que ce n’est qu’une légende, un conte que l’on raconte aux enfants pas sages pour les effrayer…

illu druide

Et si la vérité résidait dans les légendes ? Ou si au contraire, quelqu’un s’en servait ? Ne serait-ce pas les puissants seigneurs du Trône de Glace qui ont lancé ces entités maléfiques contre la forteresse la mieux gardée du Sonrygar ? En tout cas, le Roi du Sonrygar préférera croire en cette version pour se lancer dans une énième guerre contre son voisin… Mais un seul homme peut tout faire changer. Le Maître Loup Obrigan, un druide accompagné de ses deux apprentis, Tobias et Kesher, ont 21 jours et pas un de plus pour innocenter le Rahimir, sinon le Roi Géant du Sonrygar se lancera dans une guerre vengeresse contre eux…

Comment ne pas aimer l’histoire ? Rien qu’elle est plus que géniale : une violence sans nom, de la fantasy pure comme on aime, une limite entre le bien et le mal plus qu’ambiguë, des héros qui n’ont pas froid aux yeux, mais qui ne souffrent pas du syndrome de l’immortalité parce qu’ils ont l’étiquette de super-héros-trop-badass-qui-va-sauver-tout-le-monde-ou-pas, les ennemis ont des raisons valables d’être ce qu’ils sont et l’histoire est tellement cohérente du début à la fin qu’on ne peut qu’en réclamer. Rajoutez à ça le style de l’auteur, à la fois banal, mais très visuel, ce qui fait qu’on est très vite plongés dans les aventures de Obrigan et qu’on arrive sans peine à s’imaginer les scènes qui se déroulent.

Que dire de plus ? La couverture est magnifique, d’ailleurs elle a été dessinée par l’auteur lui-même ! J’ai totalement aimé ce livre et c’est un coup de cœur pour moi. Comme je le disais plus haut, Olivier Peru est un auteur à suivre et j’ai hâte de pouvoir lire ses autres œuvres !