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[Chronique] Sorceleur, tome 01 : Le dernier voeu – Andrzej Sapkowski

[Chronique] Sorceleur, tome 01 : Le dernier voeu – Andrzej Sapkowski

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Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit.
Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…

Mon avis

Geralt de Riv est une sorte de mutant. Mais pas n’importe lequel, il est Sorceleur. Son job ? Tueur à gages de monstres et autres créatures magiques qui peuplent les contrées de Nilfgaard. Mais ce n’est pas sans danger, car l’on commence son histoire par son arrivée au temple de Melitele, où il va devoir se reposer avant de repartir chasser. Et en attendant, il se remémore certaines de ses chasses…

Je connaissais déjà l’univers et un bout d’histoire du sorceleur grâce aux jeux The Witcher, qui sont tirés des livres. Il est donc tout naturel que mon choix se soit porté sur ce premier tome lors d’une des fameuses OP de Bragelonne. Et je ne regrette pas mon choix, car j’ai adoré ! Vraiment, c’est le mot. Revenir sur le passé de Geralt, son histoire, Yennefer ou encore sa rencontre avec Jaskier, c’est vraiment ce que je souhaitais en lisant ce premier tome.

Les retours dans le passé se suivent assez bien, il n’est pas vraiment conseillé de choisir son propre ordre de lecture ici, comparé aux recueils de nouvelles plus classiques. Surtout qu’entre chaques nouvelles, on revient au présent et il serait dommage de rater ça !

C’est tout un mélange de fantasy, légendes et de mythologies savamment orchestré, qui est très facile d’accès. Agréable à lire, fluide, à l’univers et au bestiaire très riches. Mais les explications ne tardent pas à venir pour ces derniers, une personne qui n’a pas touché aux jeux ne sera pas perdu. En tout cas, c’est de la fantasy pure et dure comme on fait plus !

De plus j’ai vraiment apprécié, de par mon expérience en tant que gameuse, de retrouver le Geralt des jeux. Cette cohérence entre les deux supports et très agréable à la lecture, l’immersion est d’autant plus simple et plus agréable. Et c’est rare que cela arrive, quand on voit les romans Assassin’s Creed ! Il va vraiment falloir que je lise la suite du Sorceleur

En bref, ce premier tome répond totalement à mes attentes, mes questionnements. Je suis ravie de retrouver le Sorceleur ici, et d’approfondir cet univers que j’apprécie énormément. Ce serait presque un coup de coeur, dites !

[Chronique] Sword Art Online, Volume 3 : Phantom Bullet – Reki Kawahara

[Chronique] Sword Art Online, Volume 3 : Phantom Bullet – Reki Kawahara

sword art online 3


Un an après son retour dans la réalité, Kazuto Kirigaya, connu sous le pseudonyme de « Kirito, l’épéiste noir », se voit confier une mission dans le nouveau VRMMO à la mode, Gun Gale Online, pour enquêter sur la mort réelle de joueurs tués virtuellement à l’intérieur du jeu. Il y rencontre Shinon, une mystérieuse jeune fille déterminée à remporter le fameux tournoi Bullet of Bullets, battle royale qui déterminera le meilleur joueur de GGO. S’amorce alors pour Kirito, équipé d’un sabre laser, et Shinon la snipeuse, une chasse à l’homme mortelle dans ce monde où les revolvers ont remplacé les épées. 

Merci aux éditions Ofelbe pour cette lecture !

Mon avis

Kirito et le sinistre VRMMO Sword Art Online, c’est fini. Asuna libérée, il peut enfin s’adonner à ALFheim Online avec ses amis. Mais c’était sans compter sur Kikuoka, un représentant du ministère au titre plus que nébuleux, qui demande de l’aide à Kirito. Sur un autre VRMMO, Gun Gale Online, des joueurs meurent en pleine partie. Hasard ou coïncidence,  ces morts soudaines arrivent quand un certain Death Gun leur tire dessus… Kirito va donc s’inscrire au tournoi le plus célèbre du jeu pour tenter de le débusquer. Bienvenue dans les Bullet of Bullets !

kiritoEncore un nouvel univers à explorer, avec des nouvelles techniques à apprendre, car GGO est un jeu de tir. N’étant pas très fan de ce type de jeux, j’ai eu un peu peur de m’ennuyer, mais finalement le tout s’est très bien passé. On rencontre aussi un nouveau personnage, Sinon. Tireuse d’élite du jeu, elle cache un lourd secret qui l’empêche d’avancer dans la vie réelle. C’est un personnage attachant que l’on apprend à découvrir au fil des pages. Et Kirito, toujours fidèle à lui-même quand il s’agit d’aider son prochain, ne sera jamais loin. (Kirito dont le personnage est cette fois-ci androgyne !)

Mais Kirito et SAO, est-ce vraiment fini ? L’arc Phantom Bullet nous apprend que non. L’arrivée de Death Gun va faire remonter certains souvenirs à notre joueur, qui va se rappeler avoir donné la mort lui-même dans l’Aincrad. Se souvenir de ces évènements amènera Kirito à se remettre en question, car même s’il a enfoui ces moments, ils n’ont pas cessés d’exister pour autant. Rattrapé par son passé, les interrogations de Kirito vont donner un côté un poil plus mature à l’histoire. 

Phantom Bullet est un tome bien rythmé, on va de révélations en révélations et cette fameuse remise en question est plutôt bienvenue. On passe également plus de temps IRL, mais ce n’est pas pour autant que l’on voit plus souvent Asuna et les autres joueurs de ALO. Peut-être les verrons-nous plus souvent dans le quatrième tome ? Je l’espère !

En bref, ce troisième tome des aventures de Kirito offre une belle suite pour cette saga cross-média. Mais après avoir découvert tous ces types de jeux, nous poserons-nous dans la version modifiée de ALO, ou allons-nous continuer à découvrir les VRMMO qui deviendront inévitablement plus nombreux ? A voir avec le prochain tome…

[Chronique] Sword Art Online, tome 2 : Fairy Dance – Reki Kawahara

[Chronique] Sword Art Online, tome 2 : Fairy Dance – Reki Kawahara

sword art online 2


Kazuto Kirigaya, plus connu sous le pseudonyme de Kirito, revient sain et sauf de sa quête de la forteresse d’Aincrad, alors qu’Asuna « l’Éclair Fulgurant » , la fille dont il est tombé éperdument amoureux à l’intérieur de SAO ne se réveille malheureusement pas de son long coma…
Kazuto se rend à l’hôpital autant qu’il le peut pour veiller sur elle, soutenu par sa sœur Suguha. C’est lors d’une de ces visites que Kazuto apprend de la bouche même de Nobuyuki Sugô, un ingénieur-programmeur, que ce dernier est sur le point de se marier avec Asuna sans attendre son réveil.
Au même moment, Agil, un ancien compagnon de lutte de Kazuto, lui signale qu’un avatar ressemblant étrangement à Asuna, serait retenu prisonnier dans un nouveau VRMMO qui fait fureur :  « ALfheim Online » ! 

Mon avis

Kazuto Kirigaya se réveille à l’hôpital, après avoir passé deux ans dans le VRMMO Sword Art Online sous le pseudo Kirito. Deux mois plus tard, il est toujours à l’hôpital, mais plus qu’en simple visiteur. En effet, il rend visite quotidiennement à Asuna, toujours endormie, accrochée à son Nerve Gear. Kazuto est désespéré et ne sait quoi faire pour sauver la fille qu’il aime. Mais l’espoir revient quand Agil, un ancien joueur de SAO lui parle de ALfheim Online, un nouveau VRMMO qui fait fureur, er où l’on a pu apercevoir une jeune fille enfermée dans une cage qui ressemble étrangement à Asuna. Le jeune homme va donc se lancer dans ce jeu pour sauver celle qu’il aime…

Fairy Dance est la suite de Aincrad, le premier tome de cette saga. Comme le précédent, ce livre regroupe deux tomes de la version japonaise, mais cette fois-ci le récit n’est absolument pas décousu, on garde une certaine continuité jusqu’au bout. Autre nouveauté, nous ne suivons plus uniquement le point de vue de Kazuto, mais également celui de sa sœur, Suguha et pendant quelques instants, celui de Asuna. Notre personnage principal n’est pas seul, et cela permet d’avoir un point de vue extérieur sur la situation qui n’est pas désagréable. 

Je n’étais sûr d’être en vie qu’au beau milieu de la mort.
– Kirito

Nous avons donc affaire ici à un nouveau jeu. Exit Sword Art Online et sa politique meurtrière, bonjour à ALfheim Online. Un nouvel univers, de nouvelles règles, de nouvelles compétences à apprendre, avec ici la magie qui n’avait pas voix au chapitre dans le premier tome. Dans ALO, les joueurs incarnent des fées et par conséquent réalisent le rêve des hommes : voler. C’est un jeu où le Player Killer est fortement encouragé, et dont le but est d’atteindre le sommet de l’Arbre Monde, une quête qui s’avère bien plus difficile que d’atteindre le dernier étage de l’Aincrad.

Je reste tout de même assez surprise que ALO ai marché, commercialement parlant, alors qu’il est sorti quelques temps après la capture des joueurs dans SAO. On aurait pu croire que les gens seraient vaccinés, mais bon ! Bienvenue dans ALfheim Online, un jeu dans lequel on ne peut mourir définitivement, mais qui cache une réalité terrifiante…

On alterne dans ce deuxième tome entre des phases in game et IRL, puisque l’on peut sortir du jeu normalement. On va donc voir Kazuto évoluer dans la vie réelle, aux côtés de sa sœur Suguha, qui pratique le kendo. Le jeune homme va devoir réapprendre à vivre dans un monde sans épées dans le dos, plus de compétences spéciales, reprendre l’école, reprendre tout simplement le cours de sa vie, même si Asuna occupe toutes ses pensées. Son retour à la réalité peut-il être complet sans le retour de l’Éclair Fulgurant ?

En bref, Fairy Dance est une bonne suite pour Sword Art Online. Un nouvel ennemi, un nouveau jeu, de nouveaux personnages, tous les ingrédients sont là pour revivre une aventure aux côtés de Kirito, sans le côté mortel dans la balance. On apprécie la continuité, et que ce tome ne soit pas décousu comme le précédent, permettant de mieux apprécier cette nouvelle lecture.

[Chronique] Sword Art Online, tome 1 : Aincrad – Reki Kawahara

[Chronique] Sword Art Online, tome 1 : Aincrad – Reki Kawahara

SAO 1


Un « game over » entraînera une mort réelle.
Kirito a accepté cette certitude depuis qu’il a décidé de combattre en « solo » à l’intérieur de l’Aincrad, cette gigantesque forteresse volante qui sert d’univers au redoutable jeu en ligne connu sous le nom de Sword Art Online.
Comme lui, des milliers de joueurs connectés, pris au piège dans ce monde virtuel où le moindre faux pas peut être fatal, luttent pour regagner leur liberté. Kirito veut conquérir seul les cent étages qui le mèneront au combat final, mais c’est sans compter sur l’obstination d’Asuna, une habile épéiste avec qui il va devoir s’allier.
Démarre alors une course effrénée pour survivre dans un monde où l’art de l’épée fait loi. 

Merci aux éditions Ofelbe et à Babelio pour cette lecture !

Mon avis

Kirito se connecte à son nouveau jeu, Sword Art Online. Il a eu la chance de l’essayer en avant-première en tant que bêta-testeur et a tout de suite adhéré au côté immersif du jeu. Car SAO est une simulation. Pendant que le corps est en « veille », le joueur connecté à un casque de réalité virtuelle va pouvoir se projeter littéralement dans le jeu. Mais au moment de se déconnecter, il remarque que le bouton pour quitter le jeu a tout bonnement disparu. C’est là que le créateur du jeu fait son apparition et annonce aux 10.000 joueurs qu’ils ne peuvent pas réintégrer leurs corps et la vie réelle car il les a tout simplement bloqués dans le jeu, volontairement. Comment faire pour sortir ? Il faut battre le dernier boss du niveau 100 et ça ne va pas être simple quand un Game Over est définitif et vous tue autant dans le jeu que dans la vie réelle…

Vous êtes bien dans un jeu-vidéo, mais vous n’êtes plus là pour jouer.

Sword Art Online est à la base un roman, adapté en animé et en manga, ce que l’on appelle communément un Light Novel. Très répandus au Japon, ça l’est un peu moins en France où nos éditeurs ne publient que les Light Novel des grosses séries : Naruto, One Pièce, Fairy Tail, Vampire Knight… Et c’est dommage, car je trouve ces romans très complémentaires aux mangas, généralement. Heureusement pour nous, c’est là qu’interviennent les éditions Ofelbe avec un catalogue 100% Light Novel !

Dans la première partie, nous allons suivre l’évolution de Kirito et du monde virtuel, comment les joueurs qui veulent se battre s’organisent  pour tenter de survivre, les clans qui se montent, les tensions… Mais aussi dans la deuxième partie, on suit les joueurs plus bas niveau, ceux qui ont peur de sortir de la ville, ceux qui tiennent les commerces, qui tentent de s’organiser sans avoir à risquer leurs vies, mais avec aussi ceux qui le vivent très mal psychologiquement, et ceux qui vont jusqu’au suicide, ne supportant plus de rester dans l’Aincrad. C’est ainsi que la deuxième partie se concentre sur quatre histoires, quatre jeunes filles qui croisent la route de Kirito

On retrouve les codes du shonen, ce qui est assez dérangeant au début mais on s’y fait. Par contre, ça devient vraiment… étrange quand on lit une scène de fan service. C’est déjà assez dérangeant dans les shonen, mais à l’écrit ça l’est plus. Imaginez, dans les anime, la scène banale de la fille qui tombe sur le héros, qui malencontreusement tâte un de ses seins pendant la chute, avec une tête de débile qui bave, la fille qui s’énerve et lui tape dessus avant de continuer l’histoire. Imaginez ça, décrit dans un roman avec les pensées du perso principal. C’est… gênant.

Il y a aussi pas mal de raccourcis de pris, ce que j’imagine être le découpage du manga, très certainement. Ainsi, l’histoire donne l’impression de se dérouler sur une semaine, alors qu’elle se passe sur deux bonnes années. Mais ça n’enlève rien au fait que c’est bien écrit, le vocabulaire est à la portée de tous, même le vocabulaire propre aux jeux-vidéos, car un lexique à la fin du roman explique tout ce qu’il faut savoir.

Quant aux illustrations, c’est magnifique. Je me demande si elles sont tirées du manga ou dessinées à l’occasion pour le roman, mais c’est du beau travail : le trait est propre, les personnages sont très expressifs, bref tout ça me donne très très envie de me pencher sur la version manga et la version anime de Sword Art Online. Vivement la suite !

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

switch girl 2


Nika est tombée amoureuse d’Arata ! Mais alors qu’ils sortent ensemble à Shibuya, une étrange rivale fait son apparition. Quoi, déjà une rivale ?! Et en plus, à cause de cette dernière, le mode off de Nika risque d’être découvert…

Mon avis

Retrouver Nika est un véritable plaisir ! C’est un shôjo tellement léger et drôle, qu’on en est presque déçus qu’il ne fasse que 192 pages seulement.

Cette fois-ci, pour être sûre de pouvoir partir aux sources chaudes, Nika doit obtenir la moyenne dans trois matière. Arata se propose donc en tant que professeur particulier pour l’aider à remonter sa moyenne, et assurer son départ avec toute la classe.

Leur amitié est mignonne, mais n’est pas au goût de tout le monde, comme Manasume qui va tout faire avec son amie Meika pour mettre Arata et Nika dans des situations extravagantes pour l’un, et le risque de voir son mode off révélé à tous pour l’autre… Autant dire que ce n’est pas simple du tout !

Ce deuxième tome véhicule aussi des messages à ses lectrices, des messages forts et très intéressants. Le premier, c’est de ne jamais céder au chantage, même si ce qui en découlera n’est pas forcément agréable. Le deuxième message, c’est que tout peut s’arranger, même avec ses ennemis. En bref, des messages qui touchent le lectorat de Switch Girl de très près !

En clair, un deuxième tome où l’on voit moins Nika en mode off, un tome léger et drôle qui véhicule des messages tous plus importants les uns que les autres, et une suite fortement intéressante ! A suivre…

[Chronique] Joueur du grenier, Volume 1 : Ma folle jeunesse – Molas & PirateSourcil

[Chronique] Joueur du grenier, Volume 1 : Ma folle jeunesse – Molas & PirateSourcil

joueur du grenier 1


Le Joueur du Grenier (Frédéric Molas) et Piratesourcil présente une BD inédite qui nous propulse dans les années 90 et qui relate l’enfance du Joueur du Grenier avec humour, afin d’expliquer comment tout a commencé ! Au fil des histoires, on croise également ses amis, tous aussi fans de jeux vidéos et de dessins animés.

Mon avis

Le Joueur du Grenier est un youtubeur très connu pour ses tests des pires jeux rétro de l’époque. Grâce à sa notoriété, il s’est construit une grande communauté de fans, qui est amplement méritée à la vue de son travail. On a pu le voir dans diverses web-séries telles que Noob ou Le Visiteur du futur, qui eux-mêmes ont leurs propres BD sur leurs univers, on ne peut que penser que le JDG a voulu surfer sur cette vague, mais n’est pas scénariste de BD qui veut.

On retrouve notre youtubeur dans son enfance, en compagnie de sa mère et de ses amis. Voilà. Il n’y a rien d’autre à dire à propos du contenu de cette BD. En faite, il n’y a pas de surprises dans cet album, limite on s’y attendait au contenu. On retrouve le JDG avec ses potes youtubeurs d’aujourd’hui (Usul et Real Myop, entre autre), mais ce n’est pas plus surprenant que ça. S’en est même un peu décevant, j’ai voulu lire une BD sur le joueur et je me retrouve avec des podcasters que je n’apprécie pas forcément. L’humour n’est pas vraiment au top de sa forme non plus, je me serais retrouvée propulser dans les aventures de Titeuf ou Cédric que ce serait pareil. Où est passé l’humour si particulier que nous aimons tous ? Les gags sont soit sur les jeux-vidéos et déjà exploités/entendus/lus/vus ailleurs, sois sur la vie de tous les jours, mais pareil, déjà exploités/entendus/lus/vus ailleurs ou alors trop attendus dans une BD qui pourrait être une pâle copie de ce qui a déjà été fait. Bref, j’ai eu l’impression de lire un bouquin pour enfants.

Quand au dessin, rien de neuf sous le soleil, c’est pareil. Un mix de Titeuf et Cédric, avec la chemise à fleurs et la barbe du JDG en plus.

En bref, Ma folle jeunesse est une BD qui a voulu surfer sur le succès de ses amis du web, mais qui ne m’a pas séduite. Le tome 02 est sorti sans grand bruit en septembre dernier, j’ai appris son existence qu’aujourd’hui en cherchant quelques infos. Le Joueur du Grenier est excellent dans ce qu’il sait faire le mieux : les vidéos. Les BD, il est encore temps d’arrêter.

[Chronique] Switch Girl, Volume 1 – Natsumi Aida

[Chronique] Switch Girl, Volume 1 – Natsumi Aida

switch girl 1


Nika est la fille la plus populaire du lycée, belle et charismatique…
Mais, lorsque elle rentre chez elle, Nika se relâche et devient négligé.
Son mode de vie entre « mode ON » et « mode OFF » est chamboulé avec l’arrivé d’un nouvel élève…

Mon avis

switch girl résumé

Vous aimez les histoires d’amour déjantées ? Vous voulez lire des mangas, mais vous ne savez pas par lequel commencer ? Ou tout simplement découvrir un nouveau style ? Alors Switch Girl est pour vous ! Particulièrement drôle, j’ajoute ce manga dans mes coups de cœurs de l’année, mais voyons le comment du pourquoi un shôjo à la couverture rose a pu me plaire autant que ça…

Nous arrivons dans la petite vie de lycéenne de la parfaite Nika, une jeune fille très populaire dans son école. Mais ce que personne ne sait, c’est que Nika n’est plus du tout la même une fois seule chez elle. Elle rentre dans ce quelle appelle le mode  »off » et devient une personne totalement différente…

Coiffure bizarre pour ne pas avoir ses cheveux qui la gênent, un pyjama en guise de tenue pour le confort avec une  »culotte de relâchement » et passe ses journées devant les jeux vidéos et autres anime. Elle sort en mode  »off » uniquement dans son quartier pour faire les courses et c’est tout. Seule sa meilleure amie, Nino est au courant. Mais quand un nouvel élève, Arata, fait son arrivée au lycée et plus précisément dans la classe de Nika, son secret risque fort bien d’être compromit…

Je me suis beaucoup identifiée à Nika pour le mode  »off », je suis pareille quand je suis chez moi : coiffure improbable, vieux survêtement en guise de tenue et je passe mes journées dans mes bouquins, séries et les jeux-vidéos. Une fois à l’extérieur, personne ne peut deviner ce que je fais réellement chez moi.

Comme tout bon shôjo qui se respecte, il nous faut une histoire d’amour. Étant donné que la mangaka nous parle uniquement de ce personnage masculin qu’est Arata et à peine des autres, on devine sans peine avant la fin du premier tome que Nika commencera à tomber amoureuse de lui. C’est malheureusement trop flagrant, mais espérons que celui qui a l‘air d’être le seul homme du manga résistera à la tentation ! *croise les doigts*

Côté graphisme, rien d’extraordinaire. On sent que Natsumi en est qu’à ses débuts dans la matière, mais avec un très bon potentiel, car si on regrette que les personnages secondaires soient bâclés, l’héroïne est la seule à avoir eu droit à une recherche graphique importante et soignée. Espérons que pour les prochains tomes ces petits défauts soient résolus. Après tout, c’est en forgeant que l’on devient forgeron !

[Chronique] Monster Hunter Orage, Volume 1 – Hiro Mashima

[Chronique] Monster Hunter Orage, Volume 1 – Hiro Mashima

monster hunter orage 1


« Ce sont les rencontres qui transforment ce qui est imaginaire en vérité! » Shiki, le chasseur aux deux sabres du vent, parcourt les routes depuis la mort de son maître Grelee qui lui a laissé ces mots… C’est à Akamâya qu’il va croiser le chemin d’Eilee, une jeune fille au caractère bien trempé. Réunis par le destin, ils vont ous deux partir en quête d’un monstre légendaire connu sous le nom de Miogarna. La grande chasse a commencé!

Mon avis

Monster Hunter Orage est un manga adapté du jeux-vidéo éponyme. N’ayant pas joué à celui-ci, je n’avais donc pas d’appréhension, si ce n’est que j’avais peur de retrouver un Fairy Tail 2, avec une guilde, un personnage principal qui ressemble à Natsu de visage, et cette quête de tuer un monstre bien précis.

L’histoire commence avec Shiki, un jeune homme qui ressemble beaucoup à Natsu tant au niveau du visage que sa façon de positiver en toute situation, sortant des phrases pseudo-philosophiques dans les moments les plus catastrophiques. Depuis la mort de son maître, il n’a qu’une idée en tête : retrouver Miogarna, un monstre légendaire.

Les graphismes sont très beaux, très détaillés, mais je reviens sur ce soucis : de visage, plusieurs personnages ressemblent à ceux de Fairy Tail, mais aussi dans leurs expressions, et comment ils réagissent à certaines situations. C’est vraiment dommage que Mashima n’ai pas cherché à faire dans l’originalité.

De plus, ce n’est pas un manga que je conseillerais pour quelqu’un qui a joué au jeu. Comme l’indique notre mangaka à la fin, il a rajouté certaines choses qui ne sont pas dans l’adaptation vidéo-ludique, ce qui aurait plus pour effet de vous faire grincer des dents. Mais pour quelqu’un qui n’y a pas joué, qu’il fonce le lire au plus vite ! (à condition de ne pas être trop fan de Fairy Tail 😉 )

[Chronique] Assassin’s Creed Renaissance – Oliver Bowden

[Chronique] Assassin’s Creed Renaissance – Oliver Bowden

assassin's creed renaissance


Trahi par les familles dirigeantes d’Italie, un jeune homme se lance dans une épique quête de vengeance. Afin d’éliminer la corruption et de rétablir l’honneur des siens, il deviendra un assassin. Il fera appel à la sagesse de grands esprits comme Léonard de Vinci ou Nicolas Machiavel, car il sait que sa survie dépend des dons qu’il doit développer. Aux yeux de ses alliés, il représente le changement car il combat pour la liberté et la justice. Mais ses ennemis le considèrent comme la pire des menaces car il a voué son existence à la destruction des tyrans qui oppriment le peuple d’Italie. Ainsi commence une histoire de pouvoir, de vengeance et de conspiration.

 

Mon avis

Ce roman m’a été offert il y a un an ou deux pour mon anniversaire, et à vrai dire, j’étais plutôt contente étant une grande fan du jeu. A l’époque, j’ai du lire la première page et le reposer de suite. J’avais fini le jeu récemment et j’avais du mal à me replonger dans l’histoire, c’est donc pour ça que j’ai attendu. Aujourd’hui, me préparant à la sortie de AC Black Flag, il me devait de lire une bonne fois pour toute ce livre.

J’ai été déçue dès les premières pages. L’auteur s’est permis des libertés qu’il n’aurait jamais du prendre. Il a modifié des détails : la cicatrice d’Ezio qui normalement se trouve à ses lèvres et non au front, l’endroit où sa mère et sa sœur sont emmenées après la mort de son père et ses frères… Jusqu’à la mort de Rodrigo Borgia, qui, selon mes souvenirs, ne meurt pas en s’empoisonnant après qu’Ezio ai vu Minerve… Il ne meurt pas tout cours dans ACII ! Surtout qu’ensuite, Oliver Bowden à écrit AC Brotherhood… Et normalement, selon la trame du jeu, c’est dans celui-ci que Rodrigo meurt ! On apprend des détails qu’on apprend normalement dans les jeux suivant le II, certains sortent de nulle part et on se demande où Bowden est aller nous chercher ça. Certains détails dans la base de données du jeu on été modifié, comme par exemple, pourquoi Federico ne travaille plus à la banque de son père… Et ils l’ont laissé écrire une suite quand même !

Ce roman est bien pour quelqu’un qui n’a jamais joué à Assassin’s Creed, et qui n’y jouera jamais. Sinon le livre risque de faire comme le mien : voler puis ensuite atterrir dans ma biblio pour ne plus jamais être lu. Son style d’écriture est quand même bien, mais le fait qu’il ai modifié presque toute l’histoire gâche tout.

Seul point positif : la liste des personnages très nombreux dans cette saga, avec leurs dates de naissance et mort, ainsi qu’un glossaire des termes italiens et latins. Ce dernier est très utile, vu que comparé au jeu, ici l’auteur nous en met à toutes les phrases, mais malheureusement, pour une compréhension complète, on est obligé de s’y rendre assez régulièrement.

Bref, je ne prendrais pas la peine de lire la suite, ce premier tome m’a assez déçue et je file de ce pas rejouer aux jeux !