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Tag: jeunesse

[Chronique] Agence Confettis, tome 1 : Les AnnivExperts – Juliette Saumande & Hélène Canac

[Chronique] Agence Confettis, tome 1 : Les AnnivExperts – Juliette Saumande & Hélène Canac

agence confettis 1


Quatre experts pour réussir ton anniversaire !
Mission
Star du jour : Lily Rose
Signe particulier : aime que tout soit parfait
Ses consignes : tenues de princes et de princesses pour tout le monde, paillettes, gâteau époustouflant, lieu de rêve…
Défi : comment organiser un anniversaire parfait pour une cliente… parfaitement agaçante?

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Les AnnivExperts est le premier tome d’une saga qui s’adresse aux 8-12 ans. Dans ce premier tome donc, l’auteure et l’illustratrice narrent les débuts de l’agence. Car quand Ninon, Scarlett, Léa et Elliot s’en veulent d’avoir envoyé Salma accidentellement à l’hôpital alors qu’elle organisait l’anniversaire de Lily Rose, ils décident de la remplacer…

La bande d’amis, tous âgés de 10 ans, sont très attachants, drôles, mais sans paraitre « gamins ». L’auteure leur a confié une certaine maturité, mais pas trop, histoire de garder une certaine cohérence.

On trouve également des idées fortes, qui s’adressent au public visé, notamment aux jeunes filles : on peut être une fille, et ne pas aimer le rose, la danse et les poneys ! De plus, l’auteure met en scène une jeune fille qui vit littéralement pour le regard des autres. A travers Léa, Juliette Saumande rappelle que si les choses te plaisent, ce n’est pas aux autres d’en juger, ne te range pas dans des « cases » que les autres auront dessiné pour toi ! De très beaux messages qui ont toute leur place ici.

Les illustrations sont faites par Hélène Canac, et s’intègrent parfaitement à l’histoire. Des petits dessins simplistes, voir des pages entières, un style et un coup de crayon qui s’adresse aux jeunes dans sa simplicité. Cependant, on regrettera que ces illustrations soient en noir et blanc au lieu de dessins colorés à l’image de la couverture.

Petit plus pour les lecteurs, en bonus se trouvent des recettes, animations et chansons, tous vus dans ce premier tome. Idéal si vous vouliez reproduire tout ça chez vous avec votre enfant !

[Chronique] Hunger Games, tome 1 – Suzanne Collins

[Chronique] Hunger Games, tome 1 – Suzanne Collins

hunger games 1


Les Jeux de la Faim ; 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l’épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé…
Les alliances se font et se défont et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. Calcul? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim…

Mon avis

Si je n’ai jamais commencé la saga des Hunger Games, c’est bien à cause du film. Mou, incohérent, illogique, mal filmé et des situations/personnages absolument pas crédibles, il m’en a fallu peu pour oublier mon ennui pendant ce visionnage. (Pour faire plus court, je rejoins à 100% CerberusXt de Nioutaik concernant le film). Donc du coup, je ne me suis pas intéressée au livre. Mais après la petite expérience Divergente-film WTF et Divergent-livre 100% génial, je me suis dit qu’il serait bien que j’aille voir à côté si c’est pareil pour les jeux de la faim. Et donc…

Et donc le livre dépasse mes espérances les plus folles (je me voyais l’abandonner au bout de 10 pages et le mettre en vente). Déjà, la première chose, c’est qu’on vire l’abominable triangle amoureux pathétique du film parce qu’en réalité Gale et Peeta sont tous les deux friendzonés (oui, Katniss à l’intelligence de penser que construire une famille avec les Hunger Games, c’est le truc à ne pas faire). DÉJÀ.

Ensuite, tout ça est bien plus une affaire de politique que de « on tue des gens parce que vous vous êtes rebellés il y a 75 ans ». C’est tout un système de classes sociales (=Les districts) et d’asservir le petit peuple (=Si vous faites des conneries dans l’arène/dans la vraie vie, voilà ce qu’on va être capable de vous mettre, les gars). En bref, c’est bien plus complexe que ce qu’on veut bien nous*

Si je n’ai jamais commencé la saga des Hunger Games, c’est bien à cause du film. Mou, incohérent, illogique, mal filmé et des situations/personnages absolument pas crédibles, il m’en a fallu peu pour oublier mon ennui pendant ce visionnage. (Pour faire plus court, je rejoins à 100% CerberusXt de Nioutaik concernant le film). Donc du coup, je ne me suis pas intéressée au livre. Mais après la petite expérience Divergente-film WTF et Divergent-livre 100% génial, je me suis dit qu’il serait bien que j’aille voir à côté si c’est pareil pour les jeux de la faim. Et donc…

Et donc le livre dépasse mes espérances les plus folles (je me voyais l’abandonner au bout de 10 pages et le mettre en vente). Déjà, la première chose, c’est qu’on vire l’abominable triangle amoureux pathétique du film parce qu’en réalité Gale et Peeta sont tous les deux friendzonés (oui, Katniss à l’intelligence de penser que construire une famille avec les Hunger Games, c’est le truc à ne pas faire). DÉJÀ.

Ensuite, tout ça est bien plus une affaire de politique que de « on tue des gens parce que vous vous êtes rebellés il y a 75 ans ». C’est tout un système de classes sociales (=Les districts) et d’asservir le petit peuple (=Si vous faites des conneries dans l’arène/dans la vraie vie, voilà ce qu’on va être capable de vous mettre, les gars). En bref, c’est bien plus complexe que ce qu’on veut bien nous faire croire.

Mais aussi, contrairement au film, il se passe des tas de trucs, tous fondés, contrairement à l’adaptation. Entre l’arrivée au Capitole, l’entraînement (savoir faire des collets, lancer des couteaux, se battre à main nue, ect…) et les interviews, il s’agit de plaire un maximum pour plaire aux sponsors. Et une fois dans l’arène, contrairement au film où Katniss passe son temps à dormir, il y a des combats, des missions, des parties de chasse, des alliances… Oui, c’est bien que le film, définitivement.

Le tout est bien écrit, on a l’impression que c’est une amie qui nous raconte son histoire, son passage dans l’arène. Ca rend l’héroïne plus proche, et c’est agréable. Le vocabulaire n’est ni trop complexe, ni trop mâché. Bref, de la science-fiction jeunesse bien plus agréable que son adaptation faire croire.

Mais aussi, contrairement au film, il se passe des tas de trucs, tous fondés, contrairement à l’adaptation. Entre l’arrivée au Capitole, l’entraînement (savoir faire des collets, lancer des couteaux, se battre à main nue, ect…) et les interviews, il s’agit de plaire un maximum pour plaire aux sponsors. Et une fois dans l’arène, contrairement au film où Katniss passe son temps à dormir, il y a des combats, des missions, des parties de chasse, des alliances… Oui, c’est bien mieux que le film, définitivement.

Le tout est bien écrit, on a l’impression que c’est une amie qui nous raconte son histoire, son passage dans l’arène. Ça rend l’héroïne plus proche, et c’est agréable. Le vocabulaire n’est ni trop complexe, ni trop mâché. Bref, de la science-fiction jeunesse bien plus agréable que son adaptation !

[Chronique] La tue-mouche – Jean-Hugues Malineau

[Chronique] La tue-mouche – Jean-Hugues Malineau

la tue-mouche

  • Éditeur : Gulf Stream (2016)
  • Pages : 105
  • Genre : Romance, jeunesse
  • Plus édité

-Si tu Veux, appelle-moi chanterelle…
– Pourquoi pas ! et pourquoi pas clavaire, coprin, arnica… ou gentiane, nigritelle ou furet ? La tue-Mouche s’est mise à rire et son rire a le bruit de l’eau sur les pierres … je l’aime comme ce soleil rouge, comme les marmottes, comme la gentiane printanière… comme le lait des chèvres. J’aime ta joue que je sens sourire quand je te dis que je t’aime, j’aime ton corps, ton ventre, j’aime toute la Tue-Mouche…

[…extrait …]

La Tue-Mouche, c’est le nom d’un séduisant champignon vénéneux et le surnom insolite donné à l’adolescente farouche dont s’éprend le héros de ce livre. Un roman où s’expriment pudeur, sensualité, émotion de la découverte de l’amour, un été, au cour d’une montagne sauvage, vibrante de vie.

 

Mon avis

La Tue-Mouche, c’est le nom d’un champignon, mais aussi le surnom d’une adolescente dont le héros de ce roman tombe éperdument amoureux dès le premier regard. Nous suivons leur histoire d’amour, jusqu’au moment où la Tue-Mouche doit repartir, pour peut-être ne jamais revenir.

Tout d’abord, l’objet livre est assez joli, ce qui mérite d’être souligné. Pour cette collection « Les romans bleus », les éditions Gulf Stream ont vu les choses d’un côté… bleu. Les pages sont bleu clair, avec une écriture bleu marine. L’histoire est encadrée par des crayonnés de la couverture, qui sont magnifiques.

Quant à l’histoire, elle est très poétisée, avec un vocabulaire riche et avec une plume fluide. Les personnages n’ont pas de nom, juste des surnoms (Le vieux, La tue-mouche…), et sont toujours cités comme tels, à l’instar des animaux et autres plantes qui gardent leurs noms.

Bien que ce soient les premiers émois d’un jeune adolescent qui sont relatés ici, l’histoire ne m’a pas plus touchée que ça. Certes, c’est une belle histoire d’amour, mais au delà de ça, ce n’est pas un livre qui me marque particulièrement. Peut-être l’histoire aurait eu plus d’impact si je l’aurais lue plus jeune?

Mais au final, La tue-mouche reste un beau livre, que je conseillerais pour un(e) adolescent(e). Le livre n’est plus édité actuellement.

[Chronique] La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l’hiver – Christelle Dabos

[Chronique] La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l’hiver – Christelle Dabos

les fiancés de l'hiver


Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’Arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.

Mon avis

Ophélie est une jeune femme qui vit sur l’Arche d’Anima, et y tient un petit musée. Car Ophélie est une liseuse, elle est capable de lire un objet, et ainsi de remonter son passé. Tout se passe merveilleusement bien, jusqu’au jour où les Doyennes de son arche décident de la fiancer à Thorn, un homme d’une autre Arche : Le Pôle. Pourquoi elle? Pourquoi si loin? Et à quelles fins?

Alerte coup de cœur

J’ai lu l’histoire de La Passe-Miroir en deux soirées : C’est le temps qu’il m’a fallu pour adorer cet univers, et avoir du mal à lâcher ce livre tellement génial. Sur la couverture, vous pouvez voir le lieu des aventures d’Ophélie, la Citacielle, la capitale flottante du Pôle. Sur fond de complots politiques, Ophélie va devoir faire sa place… Autant dire que vu le contexte, je fond !

C’est de la fantasy absolument pas pure et dure et abordable à n’importe qui : une personne qui n’est pas habituée à ce style pourrait lire ce livre sans aucun problème. Les quelques touches de steampunk disséminées dans le livre rendent l’univers encore plus attrayant ! Le tout reste assez jeunesse, mais pas jeunesse dans le sens « je prends le lecteur pour un gamin et je ne lui raconte rien de mon univers, on se contente des évènements », mais dans le sens accessible à tous, et pour tous. En bref, c’est totalement agréable.

J’ai adoré Ophélie et Thorn, tous les deux aux antipodes l’un de l’autre, et qui vont devoir faire avec. Ni l’un ni l’autre ne veut se marier, mais ils n’ont pas tellement le choix ! J’ai adoré aussi l’écharpe d’Ophélie, qui est vivante et en fait un peut à sa tête de temps à autre. Les objets et les bâtiments sont « vivants », si on les « domptent » bien, on en fait ce qu’on veut !

Le tout est absolument bien écrit, avec un vocabulaire riche et une écriture fluide qui transporte le lecteur avec une telle facilité, qu’il arrive à la fin de ce premier tome en réclamant la suite ! En tout cas c’est mon cas, j’ai tellement hâte que le deuxième tome sorte ! L’auteure l’annonce pour le deuxième semestre de 2015, et je peux vous assurer que je vais suivre tout ça de très très près !!

[Chronique] La nuit des démons – Sarah Rees Brennan

[Chronique] La nuit des démons – Sarah Rees Brennan

la nuit des démons

  • Éditeur : Albin Michel (2010)
  • Pages : 320
  • Genre : Urban Fantasy
  • Plus édité

Deux frères. Un seul monde. Pourront-ils y vivre longtemps ?
Des démons vivent dans un monde parallèle au nôtre. Avides des sons, des sensations et de tout ce qu’il y a de beau sur cette Terre. À moins qu’un cercle de magiciens crée un pont pour eux, ils ne peuvent pénétrer dans notre univers. Pourtant, certains d’entre eux savent quelque chose que nous ignorons. Et ils nous poursuivent, mon frère et moi, sans relâche. Alors restez à l’abri. Restez loin des magiciens. Restez loin de nous.

Mon avis

Alan et Nick sont deux frères poursuivis par des hordes de confréries de magiciens, qui en veulent tous à leur mère, qui aurait une amulette très convoitée. Mais si elle la retire, elle meurt. Alors ils déménagent, tuent les magiciens quand ils s’attaquent à eux, puis déménagent encore et essayent de refaire une nouvelle vie… Et si ces magiciens n’en avaient pas après la mère et l’amulette… ?

Ça faisait un petit bout de temps que La box de Pandore m’a envoyé ce livre, et je n’avais pas tellement envie de me lancer dedans à cause de sa couverture. C’est un peu bête, mais je la trouve tellement kitch que j’ai eu peur du contenu! Du coup j’ai retardé ma lecture, laisser traîner les choses… Mais voilà, j’ai enfin sortit la bête de ma PàL ! Et finalement, j’ai passé un bon moment avec les deux frères.

Alan et Nick sont vraiment aux antipodes l’un de l’autre : Alan est calme, il prend le temps de réfléchir et accorde beaucoup d’importance aux relations humaines. Alors que Nick c’est le contraire, une vraie pile électrique ! Les relations ne l’intéresse pas (sauf si une jolie fille est dans le lot), et fonce tête baissé. Ils sont très complémentaires, et j’ai adoré leur relation, bien que Nick soit un cliché sur patte : bad guy beau gosse ténébreux au regard sombre… Oui, bon, on repassera pour l’originalité de ce côté là !

C’est de l’urban fantasy très jeunesse, donc dans le thème de la box. J’entends aussi par là que c’est une lecture que l’on peut laisser aisément entre des mains un peu plus jeunes sans craintes, étant donné qu’il n’y a aucune scène osée, ça va pas plus loin que les embrassades. Et ce n’est pas plus mal, parce que ça aurait vraiment alourdi l’histoire, pour le coup !

La nuit des démons est très bien écrit : une petite soirée seulement m’a suffit pour arriver au bout de ce premier tome ! Cependant, l’éditeur français n’a jamais édité la suite, et entre nous le premier tome se suffit à lui-même et n’appelle pas à une suite, vu qu’on règle tous les problèmes dans ce tome-ci. Je pense qu’une suite (deux ou trois tomes en VO pourtant) desservirait plutôt l’histoire.

En bref, j’ai bien aimé ! Ce premier tome est à lire comme un one-shot, et à tous les âges.

[Chronique] La balle rouge – Patrick Bousquet

[Chronique] La balle rouge – Patrick Bousquet

la balle rouge

  • Éditeur : Serpenoise (2000)
  • Pages : 96
  • Genre : Historique, jeunesse
  • Plus édité

Je suis une balle rouge.
J’appartenais à un enfant nommé Samuel,
mais que tout le monde appelait Sam.
C’était hier…
En Europe.
Pas loin d’ici…
Au temps des nouveaux barbares…

C’est une histoire terrible que la mienne
Une histoire incroyable
Mais aussi une histoire d’espérance.

Alors voilà …

Mon avis

La petite balle rouge nous fait revivre la seconde guerre mondiale, surtout la partie de la Rafle, jusqu’à la fin de la guerre, le tout raconté par une petite balle rouge qui a appartenu à un petit garçon, Samuel. Mais une fois arrivé au camps de concentration, les enfants, les femmes et les personnes âgées sont séparées des hommes valides. Alors Sam laisse sa petite balle à son père, qui reverra sa femme et son fils pour la dernière fois…

La petite balle rouge va donc accompagner Josué pendant toutes ces années, et écoutera ses confidences quand celui-ci sera à bout. La petite balle nous livre en ces 96 pages un condensé de ce qu’il a pu vivre et voir, mais le tout raconté de sorte à ce que son récit soit adapté à tous, même aux plus jeunes. Personnellement, c’est un livre que je n’hésiterais pas à faire lire à mon petit frère ou à ma petite sœur.

Une petite annexe en fin de livre rappelle les grandes dates de la 2nde guerre mondiale, mais aussi à travers une carte où se trouvait les principaux camps allemand (concentration et extermination). Pour ceux qui veulent approfondir après cette lecture, l’auteur nous laisse une filmographie et une bibliographie complète.

Un petit livre touchant et très émouvant, qui n’est malheureusement plus édité. Vous pouvez le trouver d’occasion ou alors peut-être dans une des prochaines boxs de pandore. Moi, c’est grâce à la box que j’ai pu le lire 🙂

[Chronique] La prophétie de Glendower, tome 1 – Maggie Stiefvater

[Chronique] La prophétie de Glendower, tome 1 – Maggie Stiefvater

la prophétie de glendower 1


Depuis l’enfance, Blue entend dire qu’elle tuera la mort de l’homme de sa vie… d’un simple baiser. Elle a donc résolu de ne jamais tomber amoureuse, ainsi le problème est réglé, la prophétie annulée. Pourtant, quand elle se voit entraînée dans le groupe des Corbeaux, elle se met à douter. Car, à la tête de cette bande de riches étudiants, se trouve Gansey. Or récemment l’esprit de Gansey est apparu à Blue. Depuis, elle ne cesse de se remémorer la prophétie : « Il n’y a que deux raisons pour lesquelles un esprit peut apparaître à un non-voyant à la veille de la Saint-Marc, Blue. Tu dois être soit l’amour de sa vie, soit la cause de sa mort. »

Mon avis

Le résumé m’avait l’air intéressant, et c’est ce qui m’avait attirée au premier abord, car on ne peut pas dire que la couverture est particulièrement belle. Quelconque et banale, si je n’avais pas pris la peine de retourner ce livre, j’aurais passé mon chemin et jeté mon dévolu sur un autre livre. Mais voilà, j’ai abandonné ce livre…

Je n’aime pas abandonner un livre, mais pour le coup je ne pouvais pas continuer. J’ai tenu une bonne centaine de page avant de jeter l’éponge, car il n’y a aucune action, c’est plat. L’auteur passe tellement de temps à mettre en place la psychologie de chaque personnages, chaque tenues, chaque lieux et tout son univers autour de Glendower et la prophétie. Long, ennuyeux, rébarbatif, une lectrice à tenu jusqu’au bout et s’est ennuyée jusqu’à la page 300. Bref, il restait 152 pages pour commencer à s’intéresser à l’histoire… C’est très peu!

En bref, je ne recommanderais pas ce livre, dont j’en sort déçue.

[Chronique] Hantise – Michelle Jaffe

[Chronique] Hantise – Michelle Jaffe

hantise

  • Éditeur : Hachette (2011)
  • Pages : 408
  • Genre : Thriller jeunesse
  • Prix : 16.25€
  • Acheter Hantise

Heurtée de plein fouet par un chauffard, la jolie Jane est laissée pour morte dans un rosier. Elle ne se souvient pas de ce qui s’est passé, mais d’étranges messages laissés sur le miroir de l’hôpital et des menaces téléphoniques instillent en elle le doute : a-t-elle réellement été victime d’un accident, ou quelqu’un a-t-il vraiment tenté de la supprimer ? Qui ? Serait-elle en train de perdre la tête ? Et si le tueur était tout proche ?

 

Mon avis

Jane, ultra-populaire, riche et en froid avec sa mère et son beau-père, est retrouvée laisser pour morte au fond d’un rosier. Par chance elle survit, mais ne se souvient pas de ce qui s’est passé. Depuis l’hôpital, elle reçoit d’étranges appels que personne n’entends… Tous pensent qu’elle est en pleine paranoïa et qu’elle délire, jusqu’au jour où elle se souvient de tout.

Hantise est un excellent livre.

Fin.

Vous en voulez plus? Hantise est LE thriller jeunesse à lire absolument (après Réseau(x), bien sûr) ! Michele Jaffe sait tenir le suspens jusqu’à la dernière page et le lecteur en haleine. Je n’aurais vraiment pas pensé que ça se finirait comme ça! De plus, la plume de l’auteur est tellement agréable à lire… Le seul défaut de se livre, sont les très nombreux flashbacks qui ne concernent pas forcément la soirée précédant l’accident, et peuvent se révéler ennuyants par moments.

J’ai lu dans une critique qu’une personne avait détesté ce livre pour la simple raison que le personnage principal est riche, belle et populaire (un conseil, ne lit JAMAIS Hell de Lolita Pille. Jamais), mais c’est ce qui fait que Jane est Jane et qu’elle a cet accident : sans cette popularité et tout le reste, jamais tout cela ne se serait déroulé. Surtout que Jane n’est pas le genre perso principal qui te tape sur les nerfs tout le long de ta lecture parce qu’elle est riche, belle, ect, loin de là ! Et heureusement, me direz-vous.

En bref, que retenir de ce livre? Merveilleusement bien écrit, du suspens, un bon thriller jeunesse, trop de flashbacks et un coup de cœur pour la serial lectrice que je suis!

 Les gens trouvent les habitudes réconfortantes, même si elles sont malsaines. Il faut être très courageux pour admettre qu’on a tort et essayer d’arranger les choses.

[Chronique] Les triplés Maurin, tome 1 : Conspiration – Marie Geffray

[Chronique] Les triplés Maurin, tome 1 : Conspiration – Marie Geffray

les triplés maurin 1

  • Éditeur : Éditions du Jasmin (2000)
  • Pages : 312
  • Genre : Drame, jeunesse
  • Plus édité

En perdant leurs parents dans des circonstances troublantes, Jeanne, Antoine et Théo reçoivent un étrange héritage. L’enquête dans laquelle ils se lancent les mène bien plus loin qu’ils ne le pensaient, au coeur d’un combat millénaire. Armés d’une pierre aux pouvoirs inconnus, ils trouveront sur leur route des alliés inattendus, réunis au sein de la Fraternité, pour lutter contre une force maléfique plus puissante que jamais.

Mon avis

Conspiration a été une petite surprise jeunesse comme je les aiment. Reçu dans la box de pandore d’octobre dernier, quand ma copinaute Stephanius m’a proposé une LC sur ce titre, j’ai tout de suite accepté. Et j’ai bien fait, car j’ai fait une agréable découverte avec ce premier tome de la duologie Les triplés Maurin.

Dans l’ensemble, ça raconte quoi? Les triplés ont perdu leurs parents dans un accident, pendant une escapade amoureuse. Mis sous la tutelle de leurs grands-parents, ils vont apprendre que ce n’était pas un accident, et que l’escapade amoureuse était surtout une enquête pour sauver une organisation secrète qui œuvre pour le bien de l’humanité…

Ce premier tome est diablement efficace : de l’action là où il faut, de l’humour mais pas trop, et un sentiment de danger qui plane sur notre lecture, bref tout pour me plaire. Avec l’écriture fluide de Marie Geffrey, on est vite transportés dans son univers. Et dès que les premières révélations tombent, impossible de lâcher ce roman avant d’avoir fini!

J’ai bien aimé suivre les triplés. Malgré le danger qui plane, ils restent des enfants, un zeste de maturité mais pas trop, ils vont autant enchaîner les bêtises que les bonnes actions. Cependant, nos personnages ne restent pas que du côté du bien, et le mal reste avec le mal. A travers le personnage d’Albane et sa confrontation à l’usine, Marie Geffray montre qu’une personne peut changer du tout au tout, que ce soit du bon ou du mauvais côté.

En bref, ce premier tome est une réussite, j’ai hâte de me mettre sur le deuxième tome! Merci à la box de Pandore pour cet excellent choix, et Stephanius pour m’avoir donné envie de sortir ce livre au plus vite de ma PàL 🙂

Livre lu en LC avec Stephanius

[Chronique] Pouvoirs obscurs, tome 1 : L’invocation – Kelly Armstrong

[Chronique] Pouvoirs obscurs, tome 1 : L’invocation – Kelly Armstrong

pouvoirs obscurs 1


Si Chloé était dans un film, personne ne douterait d’elle quand elle avoue voir des fantômes. Dans la vraie vie, son père et sa tante l’envoient à Lyle House, un institut psychiatrique spécialisé pour ados. Les médecins y prétendent qu’elle souffre de schizophrénie.
Mais les pensionnaires ont l’air de cacher eux aussi quelques secrets… Et Chloé ne serait pas étonnée de trouver des squelettes cachés dans les placards. Quand un de ses camarades lui dit qu’elle est peut-être nécromancienne, elle décide de découvrir la vérité sur son pouvoir et sur l’étrange endroit où elle est enfermée.

Mon avis

Chloé est élève dans une école d’art. Tout se passe pour le mieux, quand un fantôme apparaît devant elle au lycée. Le diagnostique des médecins? Schizophrène, parce qu’elle entend et voit des choses qui ne devraient pas exister. Elle est donc envoyée à Lyle House, un foyer pour jeunes adolescents qui ont des troubles psychiatriques. Mais une fois sur place, Chloé va apprendre qu’elle n’est pas schizophrène, mais nécromancienne et qu’elle n’est pas seule. Et également qu’il se cache des squelettes dans les placards de Lyle House…

Une nécromancienne enfermée dans un foyer, ça promettait des choses assez énormes! Et pourtant, je me suis ennuyée… La cause au côté trop jeunesse du roman, malheureusement. Et c’est ce que je trouve dommage dans la plupart des romans jeunesse : on vise un public jeune, et on le prend pour un demeuré qui ne réfléchi pas une seule seconde sur l’intrigue, l’histoire, les personnages,… alors le tout est mâché, simplifié, puis recraché en une sorte de bouillie dans laquelle on te donne toutes les clés en main pour comprendre dès les premières pages ce qui se passe vraiment. Mon frère de 11 ans est tellement soulé avec ce genre de bouquins jeunesse qu’il s’est mit à lire Le Seigneur des Anneaux et a tenté de me piquer l’intégrale du Trône de Fer. Et pourtant, des bons livres jeunesses existent, Pierre Bottero en a écrit des magnifiques qui se laissent lire à tout âge!

Donc, pour qui ne veut pas se creuser la tête un minimum, ce livre est bien, vraiment. C’est fluide, ça se laisse lire. Mais dans tous les cas, on pourrait regretter un certain manque d’action, qui n’apparaît que vers la fin du livre. Disons que vivre les divagations de Chloé et une petite romance qui se forme à peine, c’est très mince pour aider le lecteur à s’accrocher jusqu’au bout.

En bref, un roman extrêmement jeunesse, à qui il manque un peu plus d’action pour que je puisse l’apprécier complètement. La suite de la saga se fera sans moi! D’ailleurs, le quatrième tome est prévu pour le 19 novembre